• Bof, ça tourne un peu à vide tout de même. pas inintéressant mais pas super non plus. les deux actrices principales ont une vie de merde très ennuyeuse et hélas, le film est un peu ennuyeux. Le scénario n'est pas terrible, les dialogues non plus et les actrices font le minimum.

    scénario: 12/20      technique: 15/20   acteurs: 14/20   note finale: 13/20

     

    Passer l'hiver

    Une station service. Deux femmes. L'hiver. Des trajets. Du quotidien. Et puis une prise de risque. L'hôtel en Normandie. Un pas de côté. L'enquête. La Lada rouge. La plage. La mort qui travaille les vivants. Un mouvement et une suspension. La fille brune. L'amour. Une histoire de liens qui se tissent.

     


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  •  Un très joli film, très difficile à décrire. l'histoire d'une passion entre deux êtres, les affres de l'amour. Les acteurs sont excellents et l'image est sublime. Ca change des films cuculs auxquels Mouret nous avait habitué ;)

     scénario: 17/20       acteurs: 17/20      technique: 18/20    note finale: 17/20

    Une autre vie

    Jean, électricien, pose des alarmes dans des demeures du sud de la France. Il y rencontre Aurore, célèbre pianiste. Malgré leurs différences, ils tombent immédiatement amoureux l’un de l’autre et envisagent ensemble une autre vie. Jean veut quitter Dolorès, sa compagne de toujours. Mais celle-ci est prête à tout pour le garder...


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  • Un choc à tous les niveaux! Non seulement par le jeu des acteurs, par la réalisation, les décors, les costumes, les dialogues et tout le reste mais par le sujet traité. Quelle horreur l'esclavage. Cette histoire d'un homme noir qui se fait enlever pour être vendu comme esclave dans le Sud est une horreur mais hélas, c'est tiré d'une histoire vraie et nous fait réfléchir. De quelles horreurs l'être humain est-il capable? Ames sensibles s'abstenir car c'est vraiment un film dur!

    scénario 19/20          acteurs: 19/20        technique: 19/20       note finale: 19/20

    Les États-Unis, quelques années avant la guerre de Sécession. 
    Solomon Northup, jeune homme noir originaire de l’État de New York, est enlevé et vendu comme esclave. 
    Face à la cruauté d’un propriétaire de plantation de coton, Solomon se bat pour rester en vie et garder sa dignité. 
    Douze ans plus tard, il va croiser un abolitionniste canadien et cette rencontre va changer sa vie…

    Au moment où Nelson Mandela est encore bien présent dans tous les esprits, il n’est pas exagéré de dire que Solomon Northup, Afro-américain né au début du xixe, fut un digne prédécesseur du charismatique homme d’état sud-africain. Victime du racisme terrifiant des esclavagistes sudistes, Northup les combattit avec une dignité, un courage hors du commun, avant de consacrer le reste de sa vie à témoigner de son expérience pour les générations futures. De la vie de cet homme d’exception et pourtant quasiment méconnu, le prodige anglais Steve McQueen a tiré une fresque extraordinaire, qui déjoue les figures attendues et déboulonne les clichés historiques. Car le parcours de Salomon Northup n’est pas, comme dans la plupart des fictions consacrées à l’esclavage, celui d’un homme qui va trouver peu à peu le chemin de la liberté. Dans le New York de 1840, Northup est un homme libre. Un Noir aisé, marié et père de famille, musicien apprécié, demandé par la bonne société. C’est d’ailleurs la musique qui va contribuer à sa perte, quand deux agents viennent lui proposer une tournée dans les états du Sud. Après une soirée un peu arrosée à Washington, il s’endort et se réveille… dans un cul-de-basse-fosse, enchaîné, avant d’être expédié sur les marchés aux esclaves par bateau à aubes via le Mississippi.

    Le triste destin de Solomon Northup fut celui de nombreux Noirs libres enlevés au Nord pour rejoindre comme esclaves les plantations du Sud dans le contexte où l’importation d’esclaves depuis l’Afrique était désormais prohibé. Et c’est le premier étonnement, le premier accroc au paradigme qui voudrait que la civilisation américaine ne soit qu’une évolution continuelle vers le progrès. Avec une puissance d’expression saisissante, Steve McQueen va décrire magnifiquement la machine à broyer qu’est le système esclavagiste en même temps que l’incroyable force de caractère affichée par le brillant et cultivé Solomon Northup, qui parvient à garder esprit et dignité dans les conditions les plus inhumaines. Pour montrer l’horreur du système, et toute sa complexité, McQueen filme aussi bien l’infantilisation par les patrons qui se targuent de charité chrétienne que le sadisme d’autres (Michael Fassbender incarne un planteur fascinant de cruauté), sadisme qui n’épargne pas les femmes (notamment dans une scène où son épouse jalouse fait exploser une statuette au visage d’une jeune esclave trop jolie). Il met aussi en lumière combien la soumission et la banalisation de l’horreur avaient été intégrés par une grande partie des esclaves, comme dans cette séquence terrible où toute la communauté vaque à ses occupations pendant que Solomon puni agonise au bout d’une corde.

    C’est avec un talent similaire que Steve McQueen avait évoqué dans son premier long métrage, le superbe Hunger, l’univers carcéral britannique, qui écrasait les détenus indépendantistes irlandais, et la magnifique résistance de Bobby Sands (incarné par Michael Fassbender) et de ses compagnons. De la même manière, face au système qui abaisse, qui oppresse, qui annihile, 12 years a slave exalte la force et l’intelligence d’un homme qui résiste : durant douze ans, Solomon a su composer avec les esclavagistes pour survivre, sans rien renier de son humanité, de son identité, sans jamais oublier ses acquis, notamment l’écriture, sans jamais abandonner l’espoir de recouvrer la liberté qui était la sienne, de plein droit.


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  • Une agréable surprise. Pas du tout mon genre mais un problème d'horaire m'a conduit à le voir. Les dialogues sont amusant et Robert de Niro sera toujours Robert de Niro. Pas mal.

    scénario: 16/20      acteurs: 16/20    technique: 16/20    note finale: 16/20

    Match retour

    Henry "Razor" Sharp et Billy "The Kid" McDonnen sont deux boxeurs de Pittsburgh propulsés sous le feu des projecteurs grâce à leur rivalité ancestrale. Chacun a eu l'occasion de battre son adversaire à l'époque de sa gloire, mais en 1983, alors qu'ils s'apprêtaient à disputer un troisième match décisif, Razor a soudain annoncé qu'il arrêtait la boxe : sans explication, il a ainsi brutalement mis fin à leur carrière à tous les deux.

    Trente ans plus tard, le promoteur de boxe Dante Slate Jr., y voyant une occasion de gagner beaucoup d'argent, leur fait une offre irrésistible : monter sur le ring pour obtenir leur revanche une bonne fois pour toutes.

     


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  • Un très joli dessin animé au graphisme remarquable mais pas du tout pour les enfants. Comment un homme tout simple fait des avions de guerre. Bon, je ne vous en dit pas plus.

    scénario: 17/20   technique: 17/20   note finale: 17/20

    Le vent se lève

    Inspiré par le fameux concepteur d’avions Giovanni Caproni, Jiro rêve de voler et de dessiner de magnifiques avions. Mais sa mauvaise vue l’empêche de devenir pilote, et il se fait engager dans le département aéronautique d’une importante entreprise d’ingénierie en 1927. Son génie l’impose rapidement comme l’un des plus grands ingénieurs du monde.
    Le Vent se lève raconte une grande partie de sa vie et dépeint les événements historiques clés qui ont profondément influencé le cours de son existence, dont le séisme de Kanto en 1923, la Grande Dépression, l’épidémie de tuberculose et l’entrée en guerre du Japon. Jiro connaîtra l’amour avec Nahoko et l’amitié avec son collègue Honjo. Inventeur extraordinaire, il fera entrer l’aviation dans une ère nouvelle.


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  • Une comédie romantique très réussie et très bien jouée. Je m'attendais à un gros navet sans nuance et bien pas du tout. led dialogues sont savoureux. Le scénario est très original.

    scénario: 16/20    acteurs: 16/20    technique: 16/20    note finale: 16/20

    Prêt à tout

    À 30 ans, Max a fait fortune sur internet avec ses deux potes et profite de la vie au soleil. Mais il se lasse de cette existence et ne cesse de penser à son amour de fac, Alice, une fille pétillante, engagée, pleine d’idéaux... qui ne s’est jamais intéressée à lui. Pour se rapprocher d’Alice, Max rachète l’usine en faillite dans laquelle elle travaille. Et sans jamais dévoiler sa fortune ni son nouveau statut de patron, il se fait passer pour un simple ouvrier. Prêt à tout, il dépense sans compter pour faire le bonheur d'Alice, de son fils Valentin et de tous les ouvriers de l’usine ; Il abandonne sa vie de millionnaire pour travailler à la chaîne et ne cesse de mentir par peur de décevoir.


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  •  Un thriller qui nous tient en haleine jusqu'à la fin. très bien fait et plein de surprises.

    scénario: 17/20    acteurs: 17/20    technique: 17/20   note finale: 17/20

    L'amour est un crime parfait

    Professeur de littérature à l’université de Lausanne, Marc a la réputation de collectionner les aventures amoureuses avec ses étudiantes. Quelques jours après la disparition de la plus brillante d’entre elles qui était sa dernière conquête, il rencontre Anna qui cherche à en savoir plus sur sa belle-fille disparue...


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  •  Un très joli film avec un scénario vraiment original et des acteurs épatants. J'ai beaucoup aimé.

    scénario: 16/20        acteurs: 16/20       technique: 16/20      note finale: 16/20

    A coup sûr

    Elevée dans le culte de la performance et dans l’idée que toute compétence doit être optimisée, Emma est une jeune femme méthodique, volontaire et, en apparence, relativement sûre d’elle. Mais deux échecs consécutifs (réels ou supposés) lui laissent croire qu’elle a un vrai problème : elle est nulle au lit. Parce qu’elle est plus fragile qu’il n’y paraît, Emma décide donc de devenir… le meilleur coup de Paris !
    Emma se lance alors dans la mise en œuvre d’un redoutable plan d’action (théorie, TP, validation des acquis…), lequel ne tarde pas à provoquer autour d’elle toute une série de malentendus et de catastrophes. D’une part, sa méthode ne s’avère pas très adaptée à son champ d’investigation et, d’autre part, Emma a sans aucun doute omis un détail : l’amour, lui, n’obéit à aucun plan.
    Dans cette quête absurde et loufoque, Emma apprendra à lâcher prise, à perdre le contrôle et, au bout du compte, devra conquérir sa liberté.


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  •  Un soirée du réveillon qui tourne mal... révélations etc... Du déjà vu mais c'est bien traité et les acteurs sont excellents.

    scénario: 16/20     technique: 16/20    acteurs: 16/20    note finale: 16/20

    Divin enfant

    Une grande maison au milieu des vignes.
    Un réveillon de Noël dans une famille très recomposée se transforme en cauchemar absolu lorsque la maîtresse de maison annonce à son nouveau mari qu’elle est enceinte.
    Elle ignore qu’il ne peut pas avoir d’enfant…


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  • Encore la preuve que les critiques sont tous des vendus! C'est nul, ennuyeux et comme ça se passe chez les pauvres, les acteurs sont moches et vulgaires. La routine, quoi. les acteurs peinent à défendre un scénario inexistant: le réalisateur fait du remplissage. Des scènes inutiles mais un film de 15 minutes, ça ne se fait pas, lol. Un navet inutile, qui ne sert à rien.  A EVITER! Et quand je vous aurais dit que l'image est jaunasse....

    scénario: 5/20        technique: 12/20      acteurs: 8/20    note finale: 3/20

    À Braddock, une banlieue ouvrière américaine, la seule chose dont on hérite de ses parents, c’est la misère. Comme son père, Russell Baze travaille à l’usine, mais son jeune frère Rodney a préféré s’engager dans l’armée, en espérant s’en sortir mieux. Pourtant, après quatre missions difficiles en Irak, Rodney revient brisé émotionnellement et physiquement. Lorsqu’un sale coup envoie Russell en prison, son frère cadet tente de survivre en pariant aux courses et en se vendant dans des combats de boxe. Endetté jusqu’au cou, Rodney se retrouve mêlé aux activités douteuses d’Harlan DeGroat, un caïd local sociopathe et vicieux. Peu après la libération de Russell, Rodney disparaît. Pour tenter de le sauver, Russell va devoir affronter DeGroat et sa bande. Il n’a pas peur. Il sait quoi faire. Et il va le faire, par amour pour son frère, pour sa famille, parce que c’est juste. Et tant pis si cela peut lui coûter la vie.


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  • J'adore Jason Statham bien qu'il ne tourne que dans des films qui sont l'opposés de mon genre. Bien joué, bien filmé. Comme d'habitude, quoi. toujours le même genre de film. Ha Jason...

    scénario: 16/20      acteurs: 16/20    technique: 16/20   note finale: 16/20

    Ancien agent de la DEA (Brigade américaine des stupéfiants), Phil Broker se retire dans un coin tranquille de la Louisiane avec sa fille pour fuir un lourd passé… Mais Broker ne tarde pas à découvrir qu'un dealer de méthamphétamines, Gator Bodine, sévit dans la petite ville et met en danger sa vie et celle de sa fille. Face à la menace et à la violence croissantes, Broker n'a d'autre choix que de reprendre les armes…


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  • Petite déception car je m'attendai à un film sur le travail d'YSL et il s'agit principalement d'un film sur sa vie privée et dissolue. il y a beaucoup trop de scènes de sexe plus qu'explicites et de partouzes, limite film porno. Et plein de scène de scéances de drogue également. On se demande comment ce film n'a pas été interdit au moins au moins de 12 ans. L'interpétation de Pierre Niney et de Guillaume Gallienne est parfaite et excellente et j'espère qu'ils auront un prix d'interprétation. mais le film est trop sex pour moi et on ne voit pas assez les robes. c'est divinement filmé et les images sont magnifiques.

    scénario: 12/20     acteurs: 19/20    technique: 17/20   note finale: 12/20

    Yves Saint Laurent

     

    Paris, 1957. A tout juste 21 ans, Yves Saint Laurent est appelé à prendre en main les destinées de la prestigieuse maison de haute couture fondée par Christian Dior, récemment décédé. Lors de son premier défilé triomphal, il fait la connaissance de Pierre Bergé, rencontre qui va bouleverser sa vie. Amants et partenaires en affaires, les deux hommes s’associent trois ans plus tard pour créer la société Yves Saint Laurent. Malgré ses obsessions et ses démons intérieurs, Yves Saint Laurent s’apprête à révolutionner le monde de la mode avec son approche moderne et iconoclaste.


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  • Un très joli film intimiste fantastique. Julie Gayet est comme d'habitude fantastique!

    scénario: 16/20     acteurs: 16/20    technique: 16/20   note finale: 16/20 

    Les âmes de papier

     

    Paul exerce un drôle de métier, il écrit des oraisons funèbres. Victor, son ami et voisin, ne sait plus comment s’y prendre pour le sortir de sa solitude. Un jour, Emma, une jeune veuve, fait à Paul une demande inédite : raconter son mari disparu à son fils de 8 ans. Mais, alors qu'une idylle se noue entre Paul et Emma, les fantômes du passé ressurgissent …
    Une histoire d’amour… et de revenants !


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  •  Bof, le même genre que Gabsy le magnifique sorti il y a quelques semaines. Du vu et revu. Du coup, cela en devient ennuyeux et Leonardo devrait se renouveler un peu et ne pas jouer tout le temps les mêmes rôles.

    scénario: 12/20     acteurs: 16/20       technique: 16/20      note finale: 12/20

    Le loup de Wall Street

    L’argent. Le pouvoir. Les femmes. La drogue. Les tentations étaient là, à portée de main, et les autorités n’avaient aucune prise. Aux yeux de Jordan et de sa meute, la modestie était devenue complètement inutile. Trop n’était jamais assez…

    « Le Loup de Wall Street », c'était le véritable surnom de Jordan Belfort, courtier en bourse qui, après avoir sévi dans les hautes sphères financières dans les années 90, s'est retrouvé inculpé et emprisonné quelques mois pour crime fédéral lié aux activités boursières. Mais avant de changer de vie du tout au tout, de faire table rase de son passé, d’écrire un livre qui est à la base de ce nouveau film de Scorsese, Jordan Belfort menait grande vie : il était devenu, à force de talent, magouilles et autres tours de passe-passe dont les traders ont le secret, l’un des hommes les plus riches et puissants de New York. Une vie à la hauteur de la démesure que génère l’argent trop vite gagné : fêtes décadentes, abus en tout genres, scandales, filles à gogo, corruption…
    C'était un sujet en or pour Scorsese que cette vie-là. Un sujet en or parce qu’une fois encore il permet à l'auteur de Casino et des Affranchis de raconter l'envers du rêve américain, le côté obscur et pourtant flamboyant de personnages emblématiques d'une Amérique sans cesse au bord du gouffre. Des personnages qui, par leur démesure, offrent un miroir grossissant de notre vie et de ce qui contribue à la rendre moins heureuse chaque jour.

    Ici les gangsters sont en col blanc, ils n'officient pas dans l'underground, les tripots ou les bordels, ils sont la crème de la société, ils sont des exemples à suivre, des icônes du modèle ultra libéral tellement vanté pendant les décennies 80 et 90. Ils travaillent à Wall Street et font la pluie et le beau temps sur l'économie du monde. La violence qu'ils exercent sur leurs semblables et sur le monde reste quasiment impunie puisque jamais ils n'enfonceront un stylo dans l'oreille d'un quidam qui se met en travers de leur chemin, que jamais ils ne balanceront un type poignardé dans un coffre de bagnole pour aller l'enterrer dans le désert de Las Vegas. Non, ils exercent une violence plus feutrée et plus dévastatrice, une violence qui est devenue la norme de l'économie mondiale. Ils sont célébrés comme des enfants prodigues même si, de temps à autre, il faut tirer l'oreille d'un de ces garnements pour faire bonne figure.
    Le Loup de Wall Street est un récit fleuve de presque trois heures. Il fallait bien ça pour mettre en scène tambour battant, avec le brio et le goût pour l’excès propres à Scorsese, cette histoire tellement américaine, cette illustration corrompue du fameux héros américain, le self-made man. Scorsese n'en fait pas non plus un film à thèse pour les dossiers de l'écran, il le fait sur le ton d’une comédie corrosive et sans tabou portée par un Leonardo DiCaprio une fois encore grandiose.
    Scorsese filme Sodome et Gomorrhe, grandeur et décadence, jeux du cirque, nous balance en pleine face le cauchemar éveillé du capitalisme triomphant. La gloire du bling-bling et du porno chic élevés au rang de mode de vie. Il a toujours eu l'art de nous fasciner avec des personnages antipathiques, violents, égoïstes, égocentriques, paranoïaques et j'en passe. Celui-ci ne fait pas exception : malgré sa cupidité, sa complète immoralité, sa sexualité prédatrice, on ne peut s’empêcher, comme ses employés qui l'écoutent tel un prédicateur évangéliste, d'être séduits ou du moins sidérés par ce triste personnage.

    Après la parenthèse enchantée de son hommage à Méliès, Scorsese revient au bruit et à la fureur. Il ne dénonce pas, il donne à voir, à travers les tribulations de ce trader ordinaire, un système financier devenu un socle de valeurs amorales et ce qu'il engendre de désastre et de vide. C'est le cadeau de Noël d'oncle Martin, et il va faire tomber les boules du sapin…


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  •  Les 5 premières minutes du film sont prometteuses mais hélas, tout le reste est poussif. Les trois actrices sont vraiment mauvaises: entre Alexandra Lamy qui passe son temps à crier et Mélanie Doutey à faire des grimaces, on se lasse vite. On se demande si elles sont mauvaises actrices ou si elles ne sont pas dirigées. grosse déception, car je m'attendais vraiment à un film de filles, genre sex in the city. Le scénario est bâclé.  c'est raté. mais techniquement, c'est bon.

    Sscénario: 12/20   technique: 16/20   acteurs: 12/20   note finale: 12/20

    Jamais le premier soir

    Julie est une jeune femme pétillante mais continuellement malheureuse en amour. Se faire larguer par coursier à son travail semble donc lui porter le coup de grâce. Mais le livre "Le bonheur, ça s’apprend" devient sa bible et elle en applique les conseils à la lettre au travail et en amour. Cette nouvelle lubie de "pensée positive" laisse sceptiques ses deux meilleures amies dont la vie amoureuse n’est pas non plus au beau fixe. Quand l’une, Louise, entretient une liaison secrète avec son boss, l’autre, Rose, subit le quotidien d’un couple en bout de course. Devenue cliente régulière d’une librairie où elle dévalise le rayon "épanouissement personnel", Julie va y faire des rencontres qui vont peut-être enfin changer sa vie…


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  •  Quelle déception et quelle tromperie d'avoir appelé ce navet aux multiples rebondissements "Albator": cela n'a strictement rien à voir avec Albator. C'est mauvais. Le graphisme n'est pas réussi. L'histoire s'embrouille toute seule et on s'ennuie. On croit que c'est terminé et hélas, cela continue. Voir ce navet est un enfer.

    scénario: 5/20        technique: 5/20       note finale: 5/20

    Albator, corsaire de l'espace

    2977. Albator, capitaine du vaisseau Arcadia, est un corsaire de l’espace. Il est condamné à mort, mais reste insaisissable.  Le jeune Yama, envoyé pour l’assassiner, s’infiltre dans l’Arcadia, alors qu’Albator décide d’entrer en guerre contre la Coalition Gaia afin de défendre sa planète d’origine, la Terre.


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  • Pas mal, surtout la fin. Mais on peut regretter certaines longueurs. Et on peut regretter trop d'invraisemblances.

    scénario: 14/20     acteurs: 16/20   technique: 16/20   note finale: 14/20

    La vie rêvée de Walter Mitty

     

    Walter Mitty est un homme ordinaire, enfermé dans son quotidien, qui n’ose s’évader qu’à travers des rêves à la fois drôles et extravagants. Mais confronté à une difficulté dans sa vie professionnelle, Walter doit trouver le courage de passer à l'action dans le monde réel. Il embarque alors dans un périple incroyable, pour vivre une aventure bien plus riche que tout ce qu'il aurait pu imaginer jusqu’ici. Et qui devrait changer sa vie à jamais.


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  •  Un très joli film intimiste porté par des acteurs au sommet de leur art! J'espère que Sara Forestier et François Damiens auront un prix d'interprétation. C'est très bien filmé et réalisé. Katelle a beaucoup de talent et j'attends son prochain film avec impatience. c'est filmé avec beaucoup de douceur et de pudeur.

    scénario: 18/20      acteurs: 18/20    technique: 18/20   note finale: 18/20

     

    Suzanne

    Né et élevé à la campagne, dans la famille royale des Thembus, Nelson Mandela gagne Johannesburg où il va ouvrir le premier cabinet d’avocats noirs et devenir un des leaders de l’ANC.
    Son arrestation le sépare de Winnie, l’amour de sa vie qui le soutiendra pendant ses longues années de captivité et deviendra à son tour une des figures actives de l’ANC.
    À travers la clandestinité, la lutte armée, la prison, sa vie se confond plus que jamais avec son combat pour la liberté, lui conférant peu à peu une dimension mythique, faisant de lui l’homme clef pour sortir son pays, l’Afrique du Sud, de l’impasse où l’ont enfermé quarante ans d’apartheid. Il sera le premier Président de la République d’Afrique du Sud élu démocratiquement.

    Le regard de ce père ému, séduit par la danse de sa fille qui en fait des tonnes : magnifique ! Il y a tout dans ce regard de papa poule. Il n'y a pas plus fort pour dire ce débordement de sentiments que Nicolas ressent et qui va animer toute sa vie : l'envie d'être là pour ses deux filles, de tout donner même s'il faut sacrifier une part de lui même. C'est beau, c'est lourd aussi. Car il ne reste plus à ses princesses qu'à être à la hauteur de tout cet amour. Cette petite gamine (huit ans peut-être ?) en train de frétiller devant lui, un peu effrontée et qui le restera longtemps, c'est Suzanne. Mais il y a aussi Maria, la sœur cadette, qui observe, cale ses pas dans ceux de son aînée. Dans la maison, dans le camion où il les emmène parfois, les rires fusent souvent, les chamailleries, la vie. Mais il y a aussi les moments d'absence : routier, Nicolas est bien obligé de les laisser pour gagner leur croûte. L'absence aussi, définitive, de la mère, même si on va gaiment pique-niquer sur sa tombe et lui montrer comment on grandit. Ne croyez pas que ce soit larmoyant ou pesant, loin de là : en quelques plans d'une intelligence dramatique impressionnante, le décor est planté, la situation sociale et psychologique installée. Quand on n'a pas les moyens de se payer une assistance, il faut être sur tous les fronts du quotidien : le boulot, la vie domestique, l'éducation. Ça fait beaucoup pour un seul homme et on a beau faire, parfois les choses vous échappent un peu…

    Première ellipse… Il y en aura plusieurs, toujours à propos, le film fait confiance aux spectateurs, à leur intelligence, leur sensibilité, leur intuition, et laisse à Suzanne (Sara Forestier, lumineuse) ses parts de mystère qui la rendent si romanesque. Suzanne a dix-sept ans. Suzanne est enceinte et il est trop tard pour revenir en arrière quand elle en informe son père. Quelle baffe ! Pour Nicolas, ce sont ses rêves d'avenir pour sa fille qui se brisent, l'impossibilité de la voir sortir de leur rang social. Elle aussi sera empêtrée dans la lourdeur du quotidien, sans pouvoir profiter des belles années d'insouciance qu'aurait dû lui offrir sa jeunesse. Cet acte qu'elle pose comme un acte de liberté est en fait une cage dans laquelle elle s'enferme.
    Nouvelle ellipse. Charlie a trois ans. Et en quelques plans cela saute aux yeux : cet enfant aide Suzanne à vivre en même temps qu'il l'emprisonne. Malgré lui, il est rentré dans la valse familiale où tous à leur manière, pensant bien faire, s'empêchent mutuellement de se construire. Comment briser le maléfice ? Il suffit que Suzanne croise ce garçon si charmant, qui a l'air de la prendre telle qu'elle est, et son môme comme un cadeau, pour qu'elle voie en lui la clef de sa libération et qu'elle fonce, comme elle a toujours fait, sans assurer ses arrières, sans apparemment évaluer les conséquences. On ne vous en dira pas plus, sinon que Julien est plutôt du genre gentil mauvais garçon…

    C'est tout autant l'histoire d'une dégringolade que d'un parcours vers la lumière. Comment on compose, comment on se nourrit de ses failles, de ses faiblesses pour mieux avancer. Cela parle de nos difficultés à aimer, de nos impossibilités à se détacher. On est immergé en totale empathie avec les personnages. Et d'abord avec cette Suzanne qui fonctionne à l'instinct, incapable de jouer à la bonne mère, ni à la bonne fille, de se fixer un but, de distinguer l'essentiel du superflu. Petit poisson qui s'entrave toujours plus dans les filets de la vie en tentant de se délivrer. C'est fort parce que pas consensuel, sans jugement moral à la con. Ça nous oblige à dépasser les préjugés, les tabous, à comprendre avec le cœur autant qu'avec la tête.
    On sent que ce film formidable de maîtrise et d'énergie a été rendu possible par l'investissement de toute une équipe. Le jeu des acteurs, la direction de la photo, les décors et les costumes, le montage… tout est en place et donne à cette chronique familiale une dimension exceptionnelle.


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  • Un film magnifique: bien joué, bien filmé (non ce n'est pas évident, il y a des films où c'est très mal filmé et où la caméra va dans tous les sens), excellent scénario. Ce film est une totale réussite et je vous le recommande. Le petit garçon qui joue Sébastien est excellent et très émouvant.

    scénario: 18/20       acteurs: 18/20   technique: 18/20   note finale: 18/20

    Belle et Sébastien

    Ça se passe là-haut, dans les Alpes. Ça se passe là où la neige est immaculée, là où les chamois coursent les marmottes, là où les sommets tutoient les nuages. Ça se passe dans un village paisible jusqu'à l'arrivée des Allemands. C'est la rencontre d'un enfant solitaire et d'un chien sauvage. C'est l'histoire de Sébastien qui apprivoise Belle. C'est l'aventure d'une amitié indéfectible. C'est le récit extraordinaire d'un enfant débrouillard et attendrissant au coeur de la Seconde Guerre mondiale.  C'est l'odyssée d'un petit garçon à la recherche de sa mère, d'un vieil homme à la recherche de son passé, d'un résistant à la recherche de l'amour, d'une jeune femme en quête d'aventures, d'un lieutenant allemand à la recherche du pardon. C'est la vie de Belle et Sébastien...

    Pour la petite séquence nostalgie, on se souviendra bien entendu de la fameuse série télévisée diffusée en 1965 sur la première chaîne de l’ORTF. En 1983, il y eut aussi le dessin animé japonais, cousin germain de Heïdi (la petite fille des montagnes), Candy (et son raton laveur domestique) et autres Rémi sans famille… Bon, voilà, on a tous forcément un peu vieilli, on a fait des enfants (ou pas), il y a aujourd’hui pléthore de chaînes de télévision et plus de séries télé que notre temps de cerveau disponible ne pourra jamais en absorber… et voici donc une nouvelle version de Belle et Sébastien, réalisée par le cinéaste voyageur aventurier Nicolas Vanier, qui s’est fait une spécialité des films d’aventure sous la neige (Le Dernier trappeur, L’Enfant des neiges…)

    En cette période de fin d’année, c’est le film idéal à voir en famille, celui qui fera l’unanimité au sein des générations, de 8 à 88 ans. Parce que d’abord, c’est très très joli : la montagne, que ce soit sous la neige, sous le soleil, sous la brume, sous la plus, sous le vent, y’a pas à dire, c’est magnifique ! Ensuite parce que c’est un film qui, sans être une éloge de la lenteur, rappelle à quel point les histoires au cinéma doivent prendre le temps de bien se raconter, et ceci est à plus forte raison valable plus pour nos jeunes spectateurs, habitués aux rythmes frénétiques et bruyants de la majorité des productions du cinéma d’animation. Enfin, sans en avoir l’air (et de manière intelligente), c’est aussi un film qui aborde la question de la guerre, de la résistance, du nazisme (le récit ayant été transposé pendant la seconde guerre mondiale, ce qui apporte une dimension héroïque et romanesque au film). Et n’oublions pas non plus la belle histoire d’amitié entre un gosse et une grosse bête à poils. Mine de rien, ça fait beaucoup d’atouts pour un seul film !

    Sébastien est un petit garçon réservé qui vit dans les Alpages avec celui qu’il appelle son grand-père. Depuis tout bébé qu’il respire le grand air, il connaît la montagne et ses habitants à deux ou quatre pattes comme sa poche. Et si Sébastien ne sait ni lire ni écrire, il est loin d’avoir les deux pieds dans le même sabot. Son grand-père lui a enseigné bien plus que l’amour de la montagne : la curiosité, le respect de la nature sauvage, plus quelques trucs et astuces pour ne jamais se faire surprendre ni par la météo, ni par la bêtise humaine. Le grand-père n’est pas du genre facile : un peu grande gueule, un peu porté sur la gnôle, un peu misanthrope… mais sans jamais le lui montrer, il adore le gamin.
    Le village est en alerte : une bête féroce, tendance Gévaudan, décime les troupeaux. Des battues sont organisées pour la traquer… Pendant ce temps, les officiers nazis organisent l’occupation et imposent leurs règles draconiennes dans le quotidien jusqu’ici bien tranquille de ce petit bout de paradis alpin. En cachette, quelques hommes et femmes de bonne volonté organisent le passage de familles juives de l’autre côté, en Suisse. Sébastien va être confronté à la brutalité sauvage des hommes… heureusement, il va faire la plus belle des rencontres…


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  • Bof, pas terrible. Le graphisme n'est pas terrible et le scénario est bof, bof.

    scénario: 10/20      technique: 10/20  technique: 12/20   note finale: 10/20

    Loulou, l'incroyable de secret

    Loulou est un loup. Tom est un lapin. Etonnamment, Loulou et Tom sont inséparables depuis leur tendre enfance. Aujourd’hui adolescents, ils se la coulent douce au Pays des Lapins.
    Mais Loulou qui se croyait orphelin apprend d’une bohémienne que sa mère est vivante. Les deux amis partent alors à sa recherche dans la principauté de Wolfenberg, le Pays des Loups. Ils arrivent en plein Festival de Carne, rendez-vous annuel des plus grands carnassiers du monde. L’amitié de Loulou et Tom survivra-t-elle dans ce pays où les herbivores finissent esclaves ou au menu du jour ? Quel incroyable secret entoure la naissance de Loulou ?


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  • Enorme déception, ce film est ennuyeux comme la pluie. C'est vide, c'est creux, il n'y a rien dans ce film. les acteurs sont laids.  Un scénario minimaliste et inintéressant, des acteurs moyens. C'est bavard, longet ennuyeux. On passe beaucoup de temps au musée à voir les oeuvres: le réalisateur comble le vide sidéral de ce navet. C'est bien filmé mais il y a vraiment trop de longueurs dans ce film.

    scénario: 10/20   acteurs: 10/20  technique: 16/20  note finale: 8/20

    Museum Hours

    Lorsqu'un gardien du musée de Vienne se lie d'amitié avec un visiteur énigmatique, le musée devient un carrefour mystérieux, propice à l'exploration de leur vie, de la ville, et de la manière dont les œuvres reflètent et façonnent le monde.


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  • Très bien. rien à dire. On se laisse prendre par l'histoire, c'est bien filmé, bien joué. Un peu manichéen mais réussi. L'acteur qui joue Mandela est excellent.

    scénario: 16/20        acteurs: 16/20   technique: 16/20    note finale: 16/20

    Mandéla: un long chemin vers la liberté

    Né et élevé à la campagne, dans la famille royale des Thembus, Nelson Mandela gagne Johannesburg où il va ouvrir le premier cabinet d’avocats noirs et devenir un des leaders de l’ANC.
    Son arrestation le sépare de Winnie, l’amour de sa vie qui le soutiendra pendant ses longues années de captivité et deviendra à son tour une des figures actives de l’ANC.
    À travers la clandestinité, la lutte armée, la prison, sa vie se confond plus que jamais avec son combat pour la liberté, lui conférant peu à peu une dimension mythique, faisant de lui l’homme clef pour sortir son pays, l’Afrique du Sud, de l’impasse où l’ont enfermé quarante ans d’apartheid. Il sera le premier Président de la République d’Afrique du Sud élu démocratiquement.

    « J’ai toujours su qu’au plus profond du cœur de l’homme résidaient la miséricorde et la générosité. Personne ne naît en haïssant une autre personne à cause de la couleur de sa peau, ou de son passé, ou de sa religion. Les gens doivent apprendre à haïr, et s’ils peuvent apprendre à haïr, on peut leur enseigner aussi à aimer, car l’amour naît plus naturellement dans le cœur de l’homme que son contraire. »
    C’est bien plus qu’un homme : un symbole vivant, magnifiquement vivant. Il est l’un des dernier monstres politiques du xxe siècle, celui qui a vu les combats de Gandhi, de Martin Luther King ou de Aung San Suu Kyi : des combats universels portés à hauteur d’humains et guidés par un idéal de non-violence et d’équité. Nelson Mandela est bien plus qu’un homme : un mythe, l’incarnation suprême d’une utopie, belle, pure et naïve, celle de croire que la force des convictions, le courage et l’obstination de quelques-uns peuvent changer le monde pour le plus grand nombre. Comment un film pouvait-il s’attaquer à un tel monument ? Comment rendre toute la grandeur du combat de cet homme dont la vie est déjà en soi une véritable épopée romanesque ? Deux heures trente allaient-elles suffire pour retracer le long chemin vers la liberté, des premières années de luttes aux vingt-sept années de prison, de la famille royale Thembu de l’ethnie Xhosa aux premières élections démocratiques de l’Afrique du Sud ?

    Le résultat est à la hauteur des ambitions : une épopée politique aussi passionnante qu’émouvante, qui retrace l’incroyable destinée d’un homme hors du commun, à la fois leader charismatique, orateur hors pair, grand séducteur et immense tacticien. Un film comparable au Gandhi de Richard Attenborough à la fois pour sa réussite cinématographique – intelligence du scénario, mise en scène habile – et pour sa portée pédagogique (en cela, Mandela s’adresse résolument aux jeunes : scolaires possibles dès la troisième). Le récit n’est jamais angélique et n’occulte pas les zones d’ombres du personnage : la lutte violente des débuts, et surtout les divergences radicales qui l’opposèrent à Winnie. Winnie Mandela qui est véritablement le second premier rôle de ce film : des premières années de leur mariage à la libération de son époux, nous assistons à la naissance d’une figure emblématique de la lutte anti-apartheid. Une personnalité complexe et trouble qui, nourrie par des années d’humiliations, n’hésita pas à radicaliser son discours, prônant l’action violente envers les blancs et les « traîtres noirs ».
    Il faut saluer ici le parti pris du réalisateur de n’avoir pas effacé de son récit cette page sombre dans la biographie de Mandela, révélateur d’une vraie liberté qu’une production hollywoodienne aurait sans doute entravée. Reconnaissons enfin le talent fulgurant du comédien Idris Elba, qui incarne Mandela de 23 à 76 ans sans jouer le sosie ni l’imitation, mais en habitant le personnage dans sa grandeur, son charisme et son incroyable mental d’acier.

    Le film retrace la vie de « Madiba » : premier citoyen de couleur à ouvrir un cabinet d’avocat à Johannesburg, jeune leader de l’ANC adepte de la non-violence puis partisan de l’action armée suite aux massacres dans les townships. Puis les interminables années de prison à Rhoden Island, les humiliations quotidiennes, le lien puissant avec ses compagnons de lutte (dont Walter Sissulu, fidèle parmi les fidèles) et enfin la phase de négociations avec le pouvoir blanc du président De Klerk pour une « sortie de crise » qui restera dans l’histoire. Le récit s’achève là où d’autres difficultés se profilent : les premières élections libres du pays, « one man, one vote », et la douloureuse réconciliation.


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  • Une jolie comédie réussie. On rit beaucoup et c'est bien joué et bien filmé. Un excellent pemier film.

    scénario: 16/20    acteurs: 16/20    technique: 16/20   note finale: 16/20

    16 ans ou presque

    A 34 ans, Arnaud Mustier, avocat et philosophe, est un symbole de réussite et d'excellence. Pour son frère Jules, 16 ans, il est surtout chiant, très très chiant ! Jusqu'au jour où Arnaud est pris d'étranges pulsions et se découvre quelques boutons d'acné. Le diagnostic tombe : il souffre d'un syndrome rare de puberté tardive. Emporté par un tourbillon hormonal, et en compagnie de son frère et sa bande, il va découvrir la jeunesse qu'il n'a jamais eue.


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  • Ce film avait tout pour être un grand film: des décors somptueux, des costumes magnifiques, une histoire romantique bien connue et de grands acteurs. Et c'est une énorme déception car tout ce potentiel est complètement gâché par une absence de réalisation (vos vidéos de vacances sont des chef-d'oeuvres par rapport à ce "film"), un camraman probablement alcoolique (ça tremble de partout Et filmer à l'épaule est très très difficile et rarement réussi) et un montage catastrophique!!! On passe d'un plan à l'autre à vous en donner le tournis, les plans sont bizarres (on ne voit par exemple que le buste des acteurs?, ou des bouts de chevaux?) et le caméraman "tourne" autour des acteurs sans qu'on sache vraiment pourquoi. Il y a des contre-jours, des photos voilées, floues etc... Bref, techniquement, c'est un horreur pure et simple. Ensuite, la scène d'amour entre Angélique et Peyrac est gratuite et très mal filmée. Pauvre Lanvin, pour une fois qu'il acceptait une scène d'amour. Nora Arnezeder surjoue. Ce film donne mal à la tête tant, il est mauvais techniquement. M^me le pite film d'art et d'essais est mieux tourné. Les seconds rôles sont une catastrophe. Lanvin est génial comme toujours, mais il ne peut faire un film à lui tout seul.  C'est d'autant plus dommage que l'image est magnifique. Voir ce film, c'est comme lire un livre intéressant mais bourré de fautes d'orthographe: juste pas possible!

    acteurs: 12/20          technique: 2/20       scénario: 16/20     note finale: 5/20

    Angélique

    Le destin incroyable d’Angélique : une jeune fille aussi belle qu’insoumise, qui trouvera dans son amour pour Joffrey de Peyrac la force de combattre l’injustice et la tyrannie dans un siècle en proie aux luttes de pouvoir, aux inégalités et à l’oppression…


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  •  Une très jolie surprise et malheureusement, ce film n'a pas le film qu'il mériterait. Le scénario est plein de surprises et de rebondissements. les acteurs sont formidables avec un petit bémol pour Géraldine Nakache qui n'est pas du tout crédible en juge. C'est bien filmé.

    scénario: 18/20     acteurs: 16/20   technique: 16/20   note finale: 16/20

    Je fais le mort

    A 40 ans, Jean, comédien, est dans le creux de la vague… Il court le cachet sans succès. Au pôle Emploi Spectacle, sa conseillère lui propose un job un peu particulier : prendre la place du mort pour permettre à la justice de reconstituer les scènes de crime.
    Son obsession du détail bluffe les enquêteurs et va permettre à Jean de revenir sur le devant de la scène dans une affaire délicate à Megève, hors saison, suite à une série de meurtres…


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  • On aura au moins appris deux choses en regardant ce film: les afghans mangent comme des porcs en gardant la bouche ouverte et les femmes sont habillées normalement même si certaines portent la burqua. techniquement c'est une abomination: filmé n'importe comment, avec des plans approximatifs, un montage aléatoire etc... Mais le scénario est intéressant et cela permet de voir l'Afghanistan ou au moins Kaboul, où comme dans de nombreux pays, l'obscurantisme règne en maître absolu et où les hommes ont tous les droits. Et la femme subit. L'histoire de cette jeune fille qui croit en l'amour et qui sera déshonorée est très intéressante. Je pense que c'est un premier film avec toutes ses imperfections, mais c'est prometteur. Le sujet est intéressant.

    acteurs: 15/20    technique: 12/20    scénario: 14/20   note finale: 14/20

    Wajma, une fiancée afghane

    Wajma, adolescente afghane, vit librement à Kaboul et se prépare à des études supérieures lorsqu’elle tombe sous le charme de Mustafa, jeune serveur qui semble très amoureux d’elle. Ils sont espiègles et passionnés, mais aussi prudents face aux règles de la société qu’ils enfreignent. Mais un jour, une nouvelle remet en cause leur relation et provoque le retour du père de Wajma…


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  •  La fin est décevante. Le reste est gentillet mais pas de quoi crier au miracle. Ce film ne donne vraiment pas envie d'aller en Inde. C'est sympa et on passe un bon moment mais pas de quoi crier au miracle. 

    scénario: 16/20       acteurs: 16/20   technique: 16/20   note finale: 16/20

    The lunchbox

    Ila, une jeune femme délaissée par son mari, se met en quatre pour tenter de le reconquérir en lui préparant un savoureux déjeuner. Elle confie ensuite sa lunchbox au gigantesque service de livraison qui dessert toutes les entreprises de Bombay. Le soir, Ila attend de son mari des compliments qui ne viennent pas. En réalité, la Lunchbox a été remise accidentellement à Saajan, un homme solitaire, proche de la retraite. Comprenant qu'une erreur de livraison s'est produite, Ila glisse alors dans la lunchbox un petit mot, dans l'espoir de percer le mystère.

    Un film délicieux, plein d'humour, d'intelligence et de tendresse, qui part d'un lieu commun passablement machiste – pour ranimer les amours conjugales fatiguées, rien de tel que de bons petits plats mitonnés par une épouse dévouée –, pour en faire une chronique des joies de l'ouverture à l'autre et qui s'épanouit en une fable résolument émancipatrice, une gourmandise idéale pour cette fin d'année.

    Ila, que son mari néglige outrageusement, se met en quatre pour tenter de le reconquérir et lui prépare chaque jour un savoureux déjeuner, qu'elle lui fait livrer sur son lieu de travail par un système aussi hallucinant qu'efficace : les « Dabbawallahs », une armée de livreurs qui apporte quotidiennement à plusieurs milliers d'employés de Bombay leur lunchbox, leur gamelle comme on disait chez nous dans le temps… Les Dabbawallahs (le métier se transmet de père en fils) sont illettrés et utilisent des codes complexes de couleurs et de symboles pour réussir à livrer les lunchboxes à bon port, à travers ce labyrinthe qu'est Bombay. Un système tellement incroyable qu'il a eu les honneurs d'une étude de l'université de Harvard, qui a conclu que seulement une lunchbox sur un million n'était pas livrée au bon destinataire !

    Impatiente d'avoir la réaction de son mari, convaincue qu'il va lui exprimer son contentement, lui rendre par des mots ou par des gestes un peu de l'amour qu'elle met dans sa cuisine, Ila doit déchanter : soir après soir, l'époux reste de bois. C'est là qu'intervient le ratage sur un million évoqué plus haut : il se trouve que les délicieux menus d'Ila ne sont pas livrés au mari mais à Saajan, un employé de bureau, veuf et solitaire, sur le point de partir en retraite. Cet incident malheureux va se transformer en un heureux hasard puisque, quand chacun découvrira la méprise, ce sera l'occasion pour l'épouse triste et le veuf mélancolique d'entamer une relation aussi belle qu'imprévue, à travers des petits billets glissés discrètement dans la lunchbox (on a oublié de préciser que la dite lunchbox était rapportée vide à son expéditrice par les mêmes indispensables Dabbawallahs). Aux compliments de Saajan pour les plats de Ila succèdent les confidences plus intimes entre les deux correspondants, jusqu'à faire naître une vraie complicité…

    La romance est absolument charmante, écrite avec intelligence et subtilité, incarnée par des acteurs merveilleux : pas seulement les deux protagonistes principaux, il y a également des seconds rôles formidables. Mais cette intelligence et cette subtilité permettent au film d'aller bien au-delà de la romance : The Lunchbox décrit magnifiquement une société extrêmement cloisonnée. Ila a une vie d'épouse soumise toute tracée, seulement rythmée par les conversations par la fenêtre avec sa vieille voisine, confidente et conseillère culinaire (idée géniale : on l'entend mais on ne la voit jamais). La vie professionnelle et sociale de Saajan, comme celle de millions d'employés de bureau de Bombay, semble être d'une monotonie terrible, alourdie par des transports en commun cauchemardesques. Heureusement qu'il y a la pause repas et l'irruption de son jeune successeur aussi opiniâtre qu'atypique. Ila habite dans un quartier hindou conservateur, Sajaan dans un quartier chrétien et tout s'opposait à leur rencontre… Autant de notations que le récit amène en toute légèreté et qui pourtant créent tout un monde…
    Dans ce contexte, la relation entre Ila et Saajan est d'autant plus précieuse et réjouissante. Ils bousculent tranquillement l'ordre établi, ils brisent les tabous de l'âge, de la classe, de la religion, ils sont tout bonnement épatants, tout comme ce film qu'on quitte à regret, sur une fin d'une finesse, d'une élégance… on ne vous dit que ça !


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  • Vous savez comme j'aime le cinéma israélien? Mais là, le scénario est vraiment trop léger. Les acteurs font ce qu'ils peuvent mais quand le scénario n'est pas là, c'est difficile. C'est bien filmé.

    scénario: 12/20       acteurs: 15/20      technique: 15/20    note finale: 12/20

    Le Cours étrange des choses

    Saul, la quarantaine, rêveur et mélancolique, court chaque fois qu'il ne va pas bien, chaque fois qu'il veut fuir sa vie.
    Sur un coup de tête, il décide un jour de rendre visite à son père qu'il ne voit plus depuis cinq ans et qu'il tient pour responsable de tous ses maux.
    A Haïfa, en quelques jours, de chutes en déconvenues, entre drame et burlesque, il découvrira un père transformé, un monde réinventé et, peut-être, l'espoir d'une vie nouvelle...


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  • Une comédie très réussie! j'ai adoré. le scénario et les dialogues sont une merveille. Les rôles sont parfaitement distribués et lmême les seconds rôles ont été choisis avec soin.

    scénario: 17/20   acteurs: 17/20   technique: 17/20   note finale: 17/20

    100% cachemire

    Aleksandra et Cyrille forment un couple très chanceux très tendance qui apparemment a tout. Enfin tout, sauf un enfant. Alekseï, petit garçon russe de 7 ans va débarquer dans leur vie...


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  •  Un très joli dessin animés qui plaira aux petits (mais pas trop petits) et aux grands. Je n'ai pas trop aimé le graphisme mais l'histoire est mignonne. L'autre petit problème, c'est la bande son assourdissante et le talent approximatif de ceux qui chantent (faux)...

    scénario: 16/20   technique: 14/20  note finale: 16/20

    la reine des neiges

    Anna, une jeune fille aussi audacieuse qu’optimiste, se lance dans un incroyable voyage en compagnie de Kristoff, un montagnard expérimenté, et de son fidèle renne, Sven à la recherche de sa sœur, Elsa, la Reine des Neiges qui a plongé le royaume d’Arendelle dans un hiver éternel…  En chemin, ils vont rencontrer de mystérieux trolls et un drôle de bonhomme de neige nommé Olaf, braver les conditions extrêmes des sommets escarpés et glacés, et affronter la magie qui les guette à chaque pas.


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