• Un excellent thriller qui hélas n'a pas trouvé son public. Les acteurs sont sont excellents et l'intrigue passionnante.

    scénario: 16/20        technique: 16/20     acteurs: 16/20     note finale: 16/20

     

    Colt 45

    Armurier et instructeur de tir à la Police Nationale, Vincent Milès est expert en tir de combat. À seulement 25 ans, ses compétences sont enviées par les élites du monde entier mais dans la plus grande incompréhension de la part de ses collègues, Vincent refuse obstinément d’intégrer une brigade de terrain. Son destin bascule le jour où il fait la connaissance de Milo Cardena, un flic trouble, qui va l’entraîner dans une incontrôlable spirale de violence, plaçant Vincent au centre d’une série d’attaques à main armée, de meurtres et d’une féroce guerre des polices opposant son parrain, le commandant Chavez de la BRB, à son mentor, le commandant Denard de la BRI. Pris au piège d’une véritable poudrière, Vincent n’aura pas d’autre choix qu’embrasser son côté obscur pour survivre…


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  • ha sublime Deneuve! J'espère qu'elle aura un prix d'interprétation pour ce rôle qu'elle interprète majestueusement. D'ailleurs tous les acteurs sont excellents. On peut regretter certaines longueurs mais le film est globalement réussi. On connaît l'histoire mais on passe un excellent moment.

    scénario: 16/20     acteurs: 18/20   technique: 16/20    note finale: 16/20

    L'homme qu'on aimait trop

    1976. Après l’échec de son mariage, Agnès Le Roux rentre d’Afrique et retrouve sa mère, Renée, propriétaire du casino Le Palais de la Méditerranée à Nice. La jeune femme tombe amoureuse de l’homme de confiance de Renée, Maurice Agnelet, un avocat de dix ans son aîné. Maurice a d’autres liaisons. Agnès l’aime à la folie. Actionnaire du Palais de la Méditerranée, Agnès veut vendre sa part de l’héritage familial pour voler de ses propres ailes. Une partie truquée siphonne les caisses de la salle de jeux. On menace Renée. Derrière ces manœuvres guerrières plane l’ombre de la mafia et de Fratoni le patron du casino concurrent qui veut prendre le contrôle du Palais de la Méditerranée. Tombé en disgrâce auprès de Renée, Maurice met en relation Agnès avec Fratoni qui lui offre trois millions de francs pour qu’elle vote contre sa mère. Agnès accepte le marché. Renée perd le contrôle du casino. Agnès supporte mal sa propre trahison. Maurice s’éloigne. Après une tentative de suicide, la jeune femme disparaît à la Toussaint 1977. On ne retrouvera jamais son corps. Trente ans après, Maurice Agnelet demeure l’éternel suspect de ce crime sans preuve ni cadavre. Convaincue de sa culpabilité, Renée se bat pour qu’il soit condamné…


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  • Un très joli film intimiste plein d'humour. Les acteurs sont excellents Le scénario est plein d'humour et de tendresse et c'est sur une idée du regretté Jocelin Quirvin. Une parodie réussi des films d'auteurs.

    scénario: 16/20    technique: 16/20    acteurs: 16/20   note finale: 16/20

    Maestro

    Henri, un jeune acteur qui rêve de jouer dans FAST & FURIOUS, se retrouve engagé dans le film de Cédric Rovère, monstre sacré du cinéma d’auteur. Les conditions du tournage ne sont pas tout à fait celles auxquelles il s’attendait… Mais le charme de sa partenaire et la bienveillance du maître vont faire naître en lui des sentiments jusqu’alors inconnus. Et Rovère, conquis par la jeunesse et la fantaisie d’Henri, vivra ce tournage comme un cadeau inattendu.

    C'est un film qui n'aurait pas dû se faire comme ça, mais qui a fini par exister, comme une déclaration d'amour au cinéma, à un auteur qui vient de disparaître, à un ami, à un acteur qui aimait trop les petites voitures nerveuses dont certains garçons rêvent comme d'autres rêvent de Rolex…
    Amateur de sensations fortes, le comédien Jocelyn Quivrin rêvait de tourner dans Fast and Furious et s'était retrouvé, au hasard d'un casting, embauché par Eric Rohmer pour Les Amours d'Astrée et de Céladon. Film évidemment sans gros budget, sans cascades ni vedettes et d'un romantisme délicieusement moqueur et suranné… Au lieu de prendre ses jambes à son cou, fasciné par la bienveillance du vieux monsieur et la beauté de la jeune première, le jeune acteur dans le vent était resté là, découvrant un univers qui lui était jusqu'alors totalement étranger. Et ce qui se passa entre le vieux metteur en scène adulé par la critique et l'écervelé frimeur fut pour ce dernier de l'ordre de la révélation, tant lui était peu familier cette façon tranquille de faire les choses, avec modestie, sans stress ni fureur…

    Pour Rohmer ce fut le dernier film, et Jocelyn s'était mis à travailler sur ce qui devait être sa première réalisation, demandant à Lea Frazer de l'aider pour raconter l'histoire de ce jeune homme qui trouve le chemin vers la culture et l'amour, grâce à un vieil homme indulgent, amoureux de la vie, amateur de langue de bœuf en sauce et du spectacle rafraichissant des amours mythologiques de beaux jeunes gens en toge et de jeunes filles couronnées de fleurs.
    Le projet de film avançait, mais Jocelyn Quivrin n'entendit jamais le message laissée par Lea Fazer pour lui annoncer une première mouture des dialogues : perdant le contrôle de la Roadster Ariel Atom qu'il venait de s'offrir en fonçant dans le tunnel de Saint-Cloud, il disparaissait trois mois tout juste avant Rohmer.
    Quatre ans plus tard, Lea Frazer a terminé le film, s'attachant à rendre compte d'une manière de filmer, de regarder la nature, d'aborder les acteurs… mais tout en faisant œuvre personnelle, il ne s'agit ni de reproduire ni d'imiter. Elle rappelle comment le cinéma et la culture en général peuvent faire bouger notre perception du monde, de la vie même et aussi de l'art qui fait peur à certains parfois, alors qu'il suffit juste de se laisser aller à ressentir, à être là pour que le courant passe et les audaces les plus saugrenues deviennent alors acceptables, voire touchantes.

    Brodant sur la trame initiale voulue par Quivrin, elle ne cherche pas à coller à la réalité, preuve en est le choix de Michael Lonsdale, aux antipodes de Rohmer, pour incarner le vieux sage cinéaste. Elle s'attache surtout à souligner l'importance de la transmission, qu'elle soit d'une ouverture d'esprit, d'un savoir, d'un sens poétique… Si le Maestro du film se passionne pour le jeune couillon qui se demande au début ce qu'il fait là, c'est aussi parce qu'il lui apporte la fraîcheur d'une jeunesse à qui il reste beaucoup à découvrir. Quand Henri, le jeune premier en question, voit enfin les rushes du film, il réalise alors que, contrairement à ce qu'il croyait pendant le tournage, le film n'a rien de ridicule… il est juste singulier.


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  • Une très jolie comédie avec des acteurs formidables, un scénario réussi et la musique est géniale!!!

    scénario: 17/20       acteurs: 18/20    technique: 18/20   note finale: 18/20

    New York Melody

    Gretta et son petit ami viennent de débarquer à NYC. La ville est d'autant plus magique pour les deux anglais qu'on leur propose de venir y vivre pleinement leur passion : la musique. Le rêve va se briser et l'idylle voler en éclat quand, aveuglé par la gloire naissante, il va la plaquer pour une carrière solo et... une attachée de presse.
    Ses valises prêtes et son billet de retour pour Londres en poche, elle décide de passer une dernière nuit à New York avec son meilleur pote. Ce dernier l'emmène dans un pub, la pousse sur scène et la force à chanter. Dans la salle un producteur s'adonne à sa plus dangereuse passion : l'alcool. Revenu de tout, du succès et de sa gloire passée, amer, rancunier, il a perdu le fil de sa vie,... Et soudain il entend cette voix, découvre cette grâce, ce talent brut et authentique... Une rencontre enchantée qui pourrait finir en chansons...


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  • Certains parlent de la comédie de l'été, je parlerais plutôt du navet de l'été: c'est pitoyable, c'est nul, c'est creux, c'est lent. Les corses passent pour des abrutis et les acteurs sont ridicules (il faut les entendre prendre l'accent corse... :-( ) Bref, si j'étais corse, ce film m'énerverait. Jenifer la chanteuse est excellente mais elle n'a que 3 petites scènes.

    scénario: 5/20     technique: 16/20   acteurs: 5/20   note finale: 7/20

    Les francis

    Pour respecter la dernière volonté de son grand-père, Jeff décide de partir en Corse à la recherche d’un secret de famille, accompagné de ses 3 amis d’enfance : Medi, Willy et Seb.
    Suite à un quiproquo impliquant la ravissante Vanina, les 4 amis se mettent à dos une famille Corse un peu particulière, Les Campana, qui, pour venger l’honneur de leur sœur, vont déclarer ouverte la chasse aux « Francis » : les Français du continent.
    Les vacances tournent rapidement à la course poursuite infernale mêlant gendarmes dépressifs et chasseurs à la gâchette facile.
    Bienvenue du côté obscur de la Corse !


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  • le néant du cinéma: d'une bêtise et d'une crétinerie abyssale! Aucun intérêt: c'est bête, c'est mal joué et les acteurs font de la peine tant ils sont nuls. j'ai même dormi, c'est vous dire si "l'histoire" est passionnante....

    scénario: 1/20       technique: 10/20      acteurs: 5/20   note finale: 1/20

    les gardiens de la galaxie

     

    Peter Quill est un aventurier traqué par tous les chasseurs de primes pour avoir volé un mystérieux globe convoité par le puissant Ronan, dont les agissements menacent l’univers tout entier. Lorsqu’il découvre le véritable pouvoir de ce globe et la menace qui pèse sur la galaxie, il conclut une alliance fragile avec quatre aliens disparates : Rocket, un raton laveur fin tireur, Groot, un humanoïde semblable à un arbre, l’énigmatique et mortelle Gamora, et Drax le Destructeur, qui ne rêve que de vengeance. En les ralliant à sa cause, il les convainc de livrer un ultime combat aussi désespéré soit-il pour sauver ce qui peut encore l’être …


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  •  Le petit Nicolas sera toujours le petit Nicolas... Amusant, bien joué, bien filmé. Les décors et les costumes sont fabuleux et très années 50'. Un très joli film familial. Lemercier et Lavanant sont formidables. Le petit Nicolas, quoi... Toujours délicieusement kitch et adorable. Bien joué, bon scénario, bons acteurs, belle histoire. Un film à voir en famille.

    scénario: 17/20         technique: 17/20       acteurs: 17/20    note finale: 17/20

    Les Vacances du Petit Nicolas

    C’est la fin de l’année scolaire. Le moment tant attendu des vacances est arrivé.
    Le petit Nicolas, ses parents et Mémé prennent la route en direction de la mer, et s’installent pour quelques temps à l’Hôtel Beau-Rivage. Sur la plage, Nicolas se fait vite de nouveaux copains : il y a Blaise, qui n’est pas en vacances parce qu’il vit ici, Fructueux, qui aime tout, même le poisson, Djodjo, qui ne parle pas comme eux parce qu'il est anglais, Crépin, qui pleure tout le temps, et Côme, qui veut toujours avoir raison et c’est très énervant. Mais Nicolas fait aussi la connaissance d’Isabelle, une petite fille qui le regarde tout le temps avec de grands yeux ronds et inquiétants, et à laquelle il croit que ses parents veulent le marier de force. Les quiproquos s'accumulent, et les bêtises commencent. Une chose est sûre : ce sera, pour tout le monde, des vacances inoubliables…


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  •  Pas terrible. On a connu pire mais on a connu mieux aussi. Vite vu et vite oublié. un peu débile.

    scénario: 12/20     acteurs: 13/20   technique: 16/20    note finale: 13/20

    A toute épreuve

    Lycée Le Corbusier, un lycée quelconque ou presque... Greg passe son bac cette année et c'est loin d'être gagné. Pour continuer à vivre son grand amour avec Maeva, il envisage un casse improbable, un casse qui doit être invisible et pour cela il monte une équipe, leur mission : voler les sujets du bac.


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  • Bof, moyennement réussi. De bons moments mais cela ne décolle pas vraiment.

    scénario: 13/20       technique:16/20      acteurs:14/20       note finale: 12/20

    l'ex de ma vie

    Ariane, une jeune violoniste française, accepte la demande en mariage enflammée de Christen, un irrésistible chef d’orchestre. Seul hic : elle est encore un tout petit peu… mariée ! Séparée depuis deux ans de Nino, un instituteur italien au caractère bien trempé, elle parvient à le convaincre de la suivre à Paris pour divorcer en 8 jours chrono. Mais leur voyage à deux dans la ville de l’amour s’annonce beaucoup plus mouvementé que prévu…


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  • Alors là, côté navet, y a du lourd. Le scénario est d'une insipidité déconcertante, les dialogue d'une débilité crasse. C'est mal joué: les grimaces et les mimiques bizarres d'Emma Thomson sont d'une nullité... Quelle mauvaise actrice! Grimacer n'est pas jouer! MDR Mais c'est bien filmé.

    scénario: 7/20       technique:16/20       acteurs: 7/20   note finale: 6/20

    Duo d'escrocs

    Enfin la retraite ! C’est ce que se dit Richard Jones en se rendant à son bureau pour sa dernière journée de travail. Or, il découvre qu’un trader français malveillant a mis sa société en faillite, anéantissant au passage son plan de retraite ainsi que celui de ses employés. En dernier recours, il fait appel à son ex-femme pour partir à la recherche de l’homme d’affaire véreux. Les deux ex-amants se lancent alors dans une course poursuite rocambolesque à travers la France.


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  • Superbe film! Très réussi. Les personnages sont complexes et extrêmement bine joués par des acteurs formidables.

    scénario: 18/20         technique: 18/20    acteurs: 18/20   note finale: 18/20

    Marithé travaille dans un centre de formation pour adultes. Sa mission : aider les autres à changer de métier et à trouver leur vocation. Se présente alors Carole, qui vit et travaille dans l’ombre de Sam, son mari, énergique et talentueux chef étoilé. Ce n’est cependant pas tant de métier, dont Carole semble avoir besoin de changer, mais de mari. Marithé se donnera à fond pour aider Carole à se projeter dans une nouvelle vie. Mais quelle est la nature profonde de ce dévouement, quand Marithé ne semble pas insensible au charme de Sam, ni à sa cuisine ?

    C’est fou ce qu’on rencontre de gens intéressants dans un centre de formation pour adultes… On y trouve, face à des conseillers dévoués qui ne comptent ni leur temps ni leurs efforts, des chômeurs super motivés, prêts à tout pour retrouver le goût et le chemin du travail, des jeunes déjà usés par un marché sans pitié, des destins cabossés par des plans de restructuration qui ne restructurent rien du tout, en tout cas pas les salariés licenciés… Et puis on peut aussi y trouver une Carole dont on peut se demander ce qu’elle fait là puisqu’elle n’est ni salariée, ni licenciée, ni restructurée… elle a même tellement tout pour être heureuse que sa présence en ces lieux pourrait paraître déplacée. Mais Carole, si elle a franchi le seuil du centre, avec cet air gêné de la fille qui sait qu’elle n’est pas tout à fait à sa place, c’est bien qu’elle aussi, comme ces ouvrières de l’usine du coin tout récemment mises à la porte, a besoin qu’on lui prenne la main pour la faire avancer sur un nouveau chemin. Lequel ? Elle n’en sait diable rien, mais demeure convaincue que c’est l’heure du bilan, du virage, du tournant, bref qu’un truc doit se passer dans sa vie pour qu’elle ne succombe pas d’asphyxie.

    Sans le savoir, elle a frappé à la bonne porte : celle de Marithé, spécialiste en remotivation des troupes, experte en pensée positive, adepte de l’empathie souriante, généreuse et déculpabilisante. Marithé fait partie de ces chouettes filles dont la rencontre produit un effet immédiat sur les esprits chagrins, comme si soudain, s’ouvraient à nouveau tous les possibles. Et des possibles, Carole en a bien besoin. Mariée à un grand chef étoilé dont elle est à la fois l’épouse fidèle, la conseillère testeuse des nouvelles aventures culinaires en même temps que la grande administratrice du petit empire gastronomique et financier qu’il a bâti, elle vit dans l’ombre du grand homme qui lui, ne vit que pour son art. Certes, elle mentirait en affirmant que tout ça ne lui apporte pas son lot gratifiant de satisfaction matérielle et de reconnaissance sociale, mais il n’empêche que Carole sature, suffoque, voudrait prendre le large, couper le cordon, s’affranchir, entrer dans la lumière. Comment ? Pour faire quoi ? Ça reste vague… Mais une chose est claire dans son esprit : la pétillante Marithé est la bonne personne pour l’accompagner dans sa toute petite envie de révolution intérieure.
    Les deux femmes, pourtant bien différentes de par leur parcours et l’univers social dans lequel chacune gravite, vont se trouver des affinités et une complicité un peu particulière va se tisser au fil de leur rencontres, ponctuées par un bilan de compétences qui n’aboutira certes pas au résultat escompté (l’une des scènes les plus drôles du film !). Et ce quelque chose qui va se créer entre l’épouse bourgeoise qui ne sait pas ce qu’elle veut et la divorcée solitaire qui se nourrit des miettes affectives et affectueuses laissées par son ex-mari et sa nouvelle femme ne rentrera dans aucune case des formulaires ultra-carrés du centre de formation. Car la nature des sentiments est complexe et se nourrit de bien des contradictions, d’autant que le dévouement cache quelquefois des arrière-pensées moins altruistes qu’il n’y paraît.

    Avant d’être un film sur l’histoire d’une possible amitiés entre deux nanas (thème que le cinéma, encore macho, n’a que trop rarement abordé), c’est une comédie intelligente qui raconte aussi la difficile place que femmes mariées et séparées occupent dans ces moments charnières de leur existence, quand le grand saut devient aussi nécessaire que périlleux. Avec une belle malice, juste ce qu’il faut de moquerie affectueuse pour ses personnages et un sens aiguisé des relations humaines, Anne le Ny signe un film tendre et drôle au casting inspiré : Karin Viard et Emmanuelle Devos en « presque amies », c’est une vraie rencontre de cinéma !


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  • Un film sublime comme je les aime: on apprends plein de trucs sur d'autres modes de vie. Les acteurs sont sublimes et d'une intensité rare au cinéma.

    scénario: 18/20        technique: 18/20      acteurs: 18/20    note finale: 18/20

    Viviane Amsalem demande le divorce depuis trois ans, et son mari, Elisha, le lui refuse.
    Or en Israël, seuls les Rabbins peuvent prononcer un mariage et sa dissolution, qui n'est elle-même possible qu’avec le plein consentement du mari.
    Sa froide obstination, la détermination de Viviane de lutter pour sa liberté, et le rôle ambigu des juges dessinent les contours d’une procédure où le tragique le dispute à l'absurde, où l'on juge de tout, sauf de la requête initiale.

    Viviane est d'une beauté hiératique, sobre, digne. Viviane, c'est Ronit Elkabetz au sommet de son art et de son charisme. Elle n'a pas besoin de montrer ses jambes pour être sensuelle et divine. Tant mieux, la société dans laquelle elle vit ne le lui permettrait pas, pas plus qu'elle ne lui permet de laisser libres ses cheveux. Mais peu lui importe, elle semble planer loin au dessus de toutes ces choses et si elle se présente devant un tribunal rabbinique, c'est après en avoir bien pesé les conséquences, et après avoir ramassé tout son courage. Il en faut pour affronter la partie de pingpong ubuesque qui l'attend. La procédure de son divorce – qu'elle a entamée, au moment où débute le film, voici déjà trois ans ! – va jouer les prolongations et glisser peu-à-peu vers une tragicomédie autant hilarante qu'affligeante.

    Quelle idée aussi, me direz-vous, d'aller divorcer devant un trio de rabbins ! C'est qu'elle n'a pas le choix, pas plus que les autres citoyennes d'Israël : toute communauté confondue, qu'elles soient croyantes ou laïques, le protocole est le même. Devant un tribunal religieux la femme vient demander le gett (sa libération) au mari. Un divorce que lui seul peut accorder. Et si ce taquin refuse ? Devinez quoi… Tout reste en l'état. Sachant que la femme non divorcée ne peut pas reconstruire de vie affective sous peine d'être mise au ban de la société et de voir ses futurs enfants considérés comme mamzer (bâtards), sans aucune reconnaissance ni protection juridique. Quant au mari, ne vous inquiétez pas pour le pauvre biquet : tant qu'il continue de pourvoir aux besoins matériels de son foyer, il peut mener sa vie comme bon lui semble et pondre des bambins qui seront reconnus, ceux-là. On imagine vite ce que ça peut produire comme excès quand ces messieurs sont un brin de mauvaise foi et rancuniers. Ils peuvent laisser poireauter leurs femmes dans les couloirs de cette petite mort sociale. Cela peut durer des années…
    Dans le cas de Viviane et de son mari Elisha, ce devrait n'être qu'une formalité. Devant le tribunal, Viviane ni ne critique ni n'accable, elle demande juste à ses juges d'entériner la fin d'une relation alors même qu'elle ne vit plus depuis des mois avec celui qui fut son homme, son mari, le père de ses enfants. Il suffit d'un minimum d'observation et de sens commun pour se plier à l'évidence que plus rien ne réunit ces deux-là. Ils ne se touchent plus, n'ont aucune admiration, ni compassion l'un pour l'autre. Si un sentiment persiste entre eux, il s'apparente plus à de la lassitude qu'à de l'affection. Elisha, devant les trois juges, la décrit comme une mauvaise épouse, n'ayant pas de reconnaissance envers tout ce qu'il a fait pour elle, une hystérique. Ce n'est pas qu'Elisha tienne tellement à son épouse, mais elle fait partie de son karma, une plaie envoyée par Dieu pour le mettre à l'épreuve. Alors non ! Il n'accepte pas le divorce et boira le calice jusqu'à la lie, courageusement, pour plaire à Dieu. Ridicule ? Voilà nos bons petits juges tout émus et solidaires avec Dieu (ce dernier serait-il également un homme ?) et ils voient en Elisha l'incarnation du mari parfait. Ils grondent Viviane, lui intimant de faire des efforts pour sauver son foyer. Chacun repart dans ses pénates, devant l'avocat de Viviane médusé (il fallait bien un homme pour la défendre).

    Et les mois passent… De convocations en convocations, de non arguments en arguments oiseux, l'affaire est bien partie pour durer comme une mauvaise farce du fait de l'inflexible Elisha. C'est une vaine bataille où tout le monde finira par mettre son grain de sel : tour-à-tour les amis, les voisins, la famille seront convoqués pour témoigner, et le huis-clos du tribunal devient le théâtre d'une incroyable comédie humaine, presque pittoresque et formidablement enlevée. Une comédie humaine qui se transforme en métaphore de la condition des femmes partout dans le monde où elles sont un peu moins égales que les hommes. De cette situation insupportable, le duo de réalisateurs aurait pu décider de faire un drame triste et pesant à faire pleurer les pierres, ils ont pris au contraire le parti de la stylisation narrative – toute l'action se déroule au tribunal, au fil des audiences successives, ça crée une distance, un recul particulièrement forts – et de l'humour absurde, persuadés à juste titre que le rire est l'arme la plus efficace contre le désespoir.


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  • Un film d'un esthétisme exacerbé: tout est beau, les acteurs sont magnifiques et le chef opérateur sublime tout cela de la plus belle manière. Bien sûr, c'est un peu choquant de voir Viggo Mortensen jouer le vieux. "The Two Faces of January", adaptation du roman éponyme de Patricia Highsmith, est impressionnant par la mise en scène de cette manipulation.  Le jeu des 3 3 personnages principaux est une merveille et on reste en haleine jusqu'à la fin.

    scénario: 18/20      acteurs: 18/20   technique: 18/20    note finale: 18/20

    The two faces of January

    1962. Un couple de touristes américains très élégants, le charismatique Chester MacFarland et sa jeune épouse Colette, arrive à Athènes. À l’Acropole, ils rencontrent Rydal, jeune guide américain parlant grec, arnaqueur de touristes à l’occasion. Séduit par la beauté de Colette et impressionné par la fortune de Chester, Rydal accepte sans hésiter leur invitation à dîner. Les McFarland se révèlent moins lisses qu’il n’y paraît : le luxe et leur raffinement cachent bien mal leur part d’ombre.


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  • Les tenues des filles sont géniales. Pas le scénario, hélas. Un peu n'importe quoi: les personnages sont trop excessifs et certaines scènes sont limites débiles. C'est amusant et on passe un bon moment. Les paysages sont superbes et la maison au bord de la mer est un rêve. Cameron Diaz est sublime

    scénario: 13/20       acteurs: 13/20   technique: 17/20   note finale:14/20

    Triple alliance

    Carly découvre que son nouveau petit ami Marc est un imposteur, lorsqu'elle rencontre accidentellement sa femme, Kate. Carly va se prendre d'affection pour elle, et leur improbable amitié va se renforcer encore un peu plus lorsqu'elles réalisent que Marc les trompe toutes les deux avec une autre femme, Amber.
    Les trois femmes vont joindre leurs forces et mettre au point un impitoyable complot pour se venger.


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  • Un très beau film d'une tristesse absolue. Quelle déchéance la vieillesse et quelle honte de traiter les personnes âgées de cette façon. Epilogue est à la fois un film sur la société israélienne et sur l’intimité d’un couple. Il nous interpelle sur les changements de la société israélienne et sur le reniement de l'esprit pionnier où tout était commun. On peut regretter que techniquement l'image ne soit pas très réussi avec la fameuse tarte à la crème cinématographique: ça se passe chez les pauvres alors l'image est marron (dégueulasse)

    scénario: 18/20      technique: 14/20     acteurs: 18/20   note finale: 16/20

    Epilogue

    Hayuta et Berl, un couple de personnes âgées, ont du mal à s’habituer à l’Israël moderne et aux changements sociaux qui les entourent. Après des années de bataille, ils se refusent à abandonner leurs rêves communs et leur projet révolutionnaire de construire un État-providence en Israël. Au cours d'une nuit douloureuse de désillusions, le couple décide de quitter son appartement pour un dernier voyage.


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  • Selon les mots mêmes de Guédiguian, ce nouveau film est une fantaisie, comme Marius et Jeannette était un conte. Ici, pas vraiment de réalisme social, pas d'idéologie. Une suite de rencontres, une déambulation dans les quartiers que Guédiguian affectionne, la mer bleue, des musiques que l'on aime, la même famille de comédiens qui s'amuse à surjouer allègrement, un retour vers l'imaginaire. Un film qui revendique son innocence, et qui fait du bien. Une merveilleuse fantaisie de Robert Guédiguian, avec sa bande habituelle. c'est magnifiquement filmé, divinement joué, plein de fantaisie et de découverte: j'adore!! Ce film montre qu'on peut faire de l'excellent cinéma sans bain de sang, sans meurtre et sans sexe.

    scénario: 17/20      acteurs: 17/20    technique: 18/20   note finale: 17/20

    Au fil d'Ariane

    C’est le jour de son anniversaire et Ariane est plus seule que jamais dans sa jolie maison.
    Les bougies sont allumées sur le gâteau. Mais les invités se sont excusés… Ils ne viendront pas.
    Alors elle prend sa jolie voiture et quitte sa jolie banlieue pour se perdre dans la grande ville…


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  •  Un jolie premier film fait avec des bouts de ficelles, qui en a les défauts: si la photo est jolie, les mouvements de caméra sont approximatifs et les dialogues sont bavards et souvent inutiles. Ce film très new-yorkais a un ton léger et tendre, il place les sentiments humains au-dessus de la réussite sociale. Joli programme ! La bande-son est très réussie, l'humour n'est jamais loin, et le portrait de quelques artistes doux-dingues est gentiment décalé.

    scénario: 13/20      technique: 13/20      acteurs: 13/20      note finale: 13/20

    Swim Little Fish Swim

    Dans son petit appartement new-yorkais où il vit avec sa femme, Leeward, musicien talentueux et atypique, compose des morceaux à l'aide de jouets de sa fille de trois ans, Rainbow.
    Lilas, jeune vidéaste, traîne sa valise de squats d'artistes underground en galeries branchées, en espérant percer dans le milieu fermé de l'art contemporain.
    Leur rencontre pourrait bien les pousser à enfin accomplir leurs rêves...


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  •  c'est frais, c'est léger et cela met de bonne humeur. Ce film fait avec trois bouts de ficelles mais beaucoup d'enthousiasme donne envie de danser. Très réussi. les acteurs sont formidables. Edouard Baer fait une apparition remarquée. Eytan Fox passe d'un univers à l'autre au fil de ses films (Tu marcheras sur l'eau, Yossi, Bubble, etc...) Cette fois-ci il a vraiment opté pour une comédie, un feel good movie, et c'est bien agréable.

    scénario: 17/20   acteurs: 17/20  technique: 17/20   note finale: 17/20

    Cupcakes

    A Tel-Aviv, une bande d'amis décide de composer une chanson pour l’anniversaire de l’une d’entre eux.
    Amusé par le résultat, Ofer décide de la soumettre au comité de sélection d’un concours international dont il est fan. Contre toute attente, leur composition est choisie et le groupe est invité à l'interpréter lors de la compétition télévisuelle.
    Débute alors une aventure décalée et délicieusement colorée ...


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  •  Un merveille! ce film est une totale réussite à tous les niveaux: le castings, la réalisation, etc... un film plein de tendresse à voir en famille. Eloge des relations intergénérationnelles, de la nature, de l'harmonie, ce film est fait aussi bien pour les enfants à partir de 7 ans que pour les parents et grands-parents.

    scénario: 18/20     acteurs: 18/20    technique: 19/20    note finale: 18/20

    Le promeneur d'oiseau

    Afin de tenir la promesse faite à sa femme, Zhigen, un vieux paysan chinois, décide de retourner dans son village natal pour y libérer son oiseau, unique compagnon de ses vieilles années. Il fera le voyage de Pékin à Yangshuo avec Renxing, sa petite-fille, jeune citadine gâtée, contrainte de partir avec lui. Ces deux êtres que tout sépare vont se dévoiler l’un à l’autre, partager des souvenirs et des aventures. La petite fille va découvrir de nouvelles valeurs, et particulièrement celles du cœur.


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  •  Un très joli film intimiste porté par une Isabelle Huppert et un Jean-Pierre Daroussin au meilleur de leur forme. Le scénario est particulièrement réussi. Les dialogues sont super et les seconds rôles ont été particulièrement bien choisis (Pio Marmai est génial)

    scénario: 18/20       technique: 18/20     acteurs: 18/20    note finale: 18/20

     

    La ritournelle

    Brigitte et Xavier sont éleveurs bovins en Normandie. Elle est rêveuse, la tête dans les étoiles. Lui, les pieds ancrés dans la terre, vit surtout pour son métier. Avec le départ des enfants, la routine de leur couple pèse de plus en plus à Brigitte. Un jour, sur un coup de folie, elle prend la clef des champs. Destination : Paris. Xavier réalise alors qu’il est peut-être en train de la perdre. Parviendront-ils à se retrouver ? Et comment se réinventer, après toutes ces années ? La reconquête emprunte parfois des chemins de traverse...


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  •  Un documentaire très "arts et essais" avec des longueurs vraiment ennuyeuses, aucun commentaire, aucune interview: on voit juste des gens marcher place Maidan avec un haut parleur qui n'arrête pas de hurler des trucs en ukrainien. Mais la fin d'une beauté et d'une poésie à couper le souffle sauve tout. Mais encore faut-il avoir survécu aux deux premières heures.... C'est très bien filmé.

    scénario: 12/20       technique: 18/20   note finale: 15/20

    Maidan

    Maïdan, c'est la place centrale de Kiev, capitale de l'Ukraine. Dès novembre 2013, c'est là que des citoyens de tous âges et de toutes les confessions se rassemblent pour protester contre le régime du président Ianoukovitch. Il sera contraint à la démission, fin mars. De novembre à mars, Sergeï Loznitsa a filmé Maïdan.


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  •  Un très joli film intimiste porté par des acteurs formidables. Le ton est juste, c'est bien filmé.

    scénario: 16/20   acteurs: 16/20    technique: 16/20  note finale: 16/20

    Tristesse club

    Si vous aimez les jeux de pistes, les vieilles Porsche, les soeurs qui n'en sont pas, les pères pas vraiment morts, les lacs et leurs secrets: bienvenue au club.


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  • C'est dommage c'est un peu ennuyeux et trop long. La vie parallèle des deux protagonistes est un peu ennuyeuse. le côté fantastique est trop long. je pense que ce film nécessiterait un autre montage pour le rendre un peu plus dynamique. Quelques mouvements de caméra malheureux et indigne d'un film!

    scénario: 14/20    acteurs: 16/20   technique: 14/20  note finale: 14/20 

    Bird people

     En transit dans un hôtel international près de Roissy, un ingénieur en informatique américain, soumis à de très lourdes pressions professionnelles et affectives, décide de changer radicalement le cours de sa vie. Quelques heures plus tard, une jeune femme de chambre de l’hôtel, qui vit dans un entre-deux provisoire, voit son existence basculer à la suite d’un événement surnaturel.

    « Les gens sont dingues, ils courent partout comme des lapins sans tête » dit Gary, super-ingénieur en informatique, présentement en transit dans un hôtel de luxe international avec vue plongeante sur les pistes de Roissy Charles de Gaulle. De fait : les gens courent, ont toujours un vol ou un métro à prendre, tourbillonnent. Il sont pressés, oppressés, sous pression, le portable vissé à l'oreille, soliloquant, l'œil ailleurs…
    Gary était hier à New-york et, après une réunion à l'hôtel, doit repartir pour Dubaï… Toujours entre deux vols, relié au monde entier par le fil invisible d'Internet. Là et ailleurs en permanence, partout et nulle part à la fois, toujours seul et jamais seul… comme tous ici : de quoi attraper le vertige.
    Audrey, elle, nettoie les chambres de tous ces gens qui ne font que passer, collée à son chariot : ramasser les chaussettes, ranger les papiers, tirer les lits, refaire, défaire, frotter, essuyer… Toujours là quand il n'y a plus personne. Elle est supposée faire des études et court elle aussi tout le temps, mais toujours au ras du sol : dix heures de trajet par semaine pour se rendre à son boulot, quarante heures par mois…

    C'est plutôt beau Roissy, la nuit comme le matin, une beauté glacée, glaçante, inhumaine, fascinante, angoissante… résolument moderne, pleine de lumières et d'avions qui s'arrachent en vibrant très fort. Tous comptes faits, Gary n'ira pas défendre ce formidable contrat à Dubaï, tous comptes faits il ne retournera pas aux USA… et ni sa femme ni ses associés ni personne au monde ne pourront lui faire modifier cette décision brutale, prise un soir, en sirotant une petite bouteille de whisky trouvée dans le frigo, dans une chambre d'hôtel de luxe surplombant les pistes de l'aéroport international de Roissy. Ils auront beau protester, gesticuler, laisser des messages, des tweet, des SMS, s'énerver sur Skype, ils n'auront pas aucune explication : qu'ils se débrouillent tous avec son avocat… Quant à Audrey, il va lui arriver quelque chose de très inattendu…

    Drôle d'histoire, drôle de film qui semble se dédoubler, comme qui dirait un film hybride. Il commence dans une réalité furieusement contemporaine et bifurque tout à coup dans une autre dimension, étrange, poétique, où un moineau indiscret et curieux, personnage à part entière, se faufile d'une intimité à l'autre, se prend pour un avion, pose pour un charmant dessinateur japonais… Étrange succession de rencontres déroutantes, intrigantes où on se demande plus d'une fois, comment elle va bien pouvoir, Pascale Ferran (c'est son premier film depuis son mémorable Lady Chatterley), atterrir sur ses pattes, ramener Audrey à son chariot de ménage… Que va-t-elle faire de Gary et de tous ces hommes d'affaire furibards ?
    Bird people, c'est aussi l'occasion de découvrir qu'il existe des dresseurs de moineaux, Céline Reding et Guillaume Collin ont fait de celui du film un brillant comédien…


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  • Ce film défend les niaiseries scientologiques et c'est dommage! Vous savez ce que je pense des sectes: beurk!  Pas mon genre de film. Pourtant c'est réussi: on se laisse prendre à l'histoire. Tom Cruise sans surprise sauve une fois de plus l'humanité. on peut regretter qu'un excès de chirurgie esthétique le fasse de plus en plus ressembler à Ben Afleck (en moins réussi) . La scientologie, ça ne fait pas rajeunir, mdr? Les extra-terrestres sont représentés par de grosses araignées immondes.

    scénario: 14/20   technique: 16/20   acteurs: 16/20   note finale: 14/20

    Edge Of Tomorrow

    Dans un futur proche, des hordes d'extraterrestres ont livré une bataille acharnée contre la Terre et semblent désormais invincibles: aucune armée au monde n'a réussi à les vaincre. Le commandant William Cage, qui n'a jamais combattu de sa vie, est envoyé, sans la moindre explication, dans ce qui ressemble à une mission-suicide. Il meurt en l'espace de quelques minutes et se retrouve projeté dans une boucle temporelle, condamné à revivre le même combat et à mourir de nouveau indéfiniment…


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  •  Une nouvelle version de "la belle au bois dormant", mais alors vraiment vraiment nouvelle, avec peu de rapport avec l'originale. J'ai bien aimé. Les décors et les images de synthèse sont sublimes, les femmes ont le beau rôle et Angelina Jolie est sublime.

    scénario: 16/20   acteurs: 16/20   technique: 16/20    note finale: 16/20

    Maléfique

    Maléfique est une belle jeune femme au coeur pur qui mène une  vie idyllique au sein d’une paisible forêt dans un royaume où règnent le bonheur et l’harmonie. Un jour, une armée d’envahisseurs menace les frontières du pays et Maléfique, n’écoutant que son courage, s’élève en féroce protectrice de cette terre. Dans cette lutte acharnée, une personne en qui elle avait foi va la trahir, déclenchant en elle une souffrance à nulle autre pareille qui va petit à petit transformer son coeur pur en un coeur de pierre. Bien décidée à se venger, elle s’engage dans une bataille épique avec le successeur du roi, jetant une terrible malédiction sur sa fille qui vient de naître, Aurore. Mais lorsque l’enfant grandit, Maléfique se rend compte que la petite princesse détient la clé de la paix du royaume, et peut-être aussi celle de sa propre rédemption…


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  • Un film hommage à toutes les femmes. un beau film chorale, j'ai bien aimé. C'est bien fait et bien réalisé. ceux qui s'attendent à du graveleux en seront pour leurs frais, MDR.

    scénario: 16/20    acteurs: 16/20    technique: 16/20   note finale 16/20

    Sous les jupes des filles

    Paris. 28 premiers jours du printemps. 11 femmes.
    Mères de famille, femmes d'affaires, copines, maîtresses ou épouses...
    Toutes représentent une facette de la femme d'aujourd'hui : Complexes, joyeuses, complexées, explosives, insolentes, surprenantes... Bref, un être paradoxal, totalement déboussolé, définitivement vivant, FEMMES tout simplement !


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  • Un superbe film intimiste! Plein d'humour et de tendresse, il est porté dans deux acteurs au sommet de leur art. Catherine Deneuve et Gustave Kerven méritent un prix d'interprétation tant leur jeu est subtil et délicat. Superbement réalisé, ce film est à voir.

    scénario: 18/20         technique: 16/20       acteurs: 19/20      note finale:17/20

    Dans la cour

    Antoine est musicien. A quarante ans, il décide brusquement de mettre fin à sa carrière. Après quelques jours d'errance, il se fait embaucher comme gardien d'immeuble. Jeune retraitée, Mathilde découvre une inquiétante fissure sur le mur de son salon. Peu à peu, son angoisse grandit pour se transformer en panique : et si l'immeuble s'effondrait... Tout doucement, Antoine se prend d'amitié pour cette femme qu'il craint de voir sombrer vers la folie. Entre dérapages et inquiétudes, tous deux forment un tandem maladroit, drolatique et solidaire qui les aidera, peut-être, à traverser cette mauvaise passe.

    Faire un tour dans la cour de Pierre Salvadori, c'est une expérience magnifique, c'est comme parcourir le vaste monde ou son condensé : drolatique, plein de charmes inquiétants, de gens qui doutent, de déglingués majestueux. Au royaume de ses aveugles, sa reine comique et touchante s'appelle Mathilde : Catherine Deneuve, d'une efficacité redoutable, qui n'a jamais été autant dans l'abandon, le relâchement, enfin fragile. Ensuite Gustave Kervern au sommet de son art en gros nounours bougon qui commence toujours par dire non mais ne résiste jamais aux désirs des autres…
    Notre homme s'appelle Antoine. S'il était musicien ? C'était dans une autre vie, plaquée d'un coup, sans crier gare. Un de ces pétages de plombs sans vague annonciatrice. Juste tourner les talons, planter là tout ce qui encombre, tout ce qui blesse, lasse, le paraître social. Peut-être… On est bien obligé de dire peut-être, car jamais il ne le dira, mais c'est plus fort ainsi.

    Antoine, c'est plus qu'un homme, c'est tout un symbole, une entrée en résistance passive, non violente, face à une société qui va de plus en plus mal. Il représente un peu ce petit personnage discret qui sommeille en nous, qui nous susurre parfois : ça sert à quoi tout ça ? Et si on repartait de zéro ? Si on abandonnait toutes nos « responsabilités » et si le monde continuait à tourner sans nous ? Ce petit personnage qu'on laisse s'étioler au fil des ans, en grandissant, en devenant raisonnable, ces pensées que l'on bride, qu'on enfouit sous le poids du quotidien, par manque de courage. Alors : on s'arrête ou on continue ? Antoine, lui, fait ce choix radical, sans mot dire, déterminé : juste poser sa guitare, arrêter tout, tout de suite, et partir. Pour aller où ? Il n'y pense même pas. On le retrouve devant une conseillère ANPE, tout aussi désorientée que lui, épuisée par le système. Comment trouver un job à celui qui non seulement arrive avec un CV d'un vide intersidéral, mais qui, en plus, ne cache pas son total manque de motivation ? Quand il se présente pour un poste de gardien dans un vieil immeuble parisien, cela sonne comme une immense farce, une magistrale erreur de casting… On se dit que sa nouvelle « patronne », Mathilde, la bourgeoise suractive, va vite regretter de n'avoir pas écouté son mari qui a vu le lézard, lui, regretter de n'avoir pas pris le temps d'observer Antoine, transparent. Lui qui semble regarder la vie comme le géant de L'Histoire sans fin regarde ses mains, désabusé, en murmurant : « C'étaient pourtant de bonnes grosses mains ». Des mains qui n'ont rien pu retenir de ce qui leur échappait. Volonté dissoute dans quelques rails de coke qui permettent d'oublier un instant tout ce qu'on n'a plus envie d'affronter.
    Leur appartenance à deux classes sociales distinctes devrait creuser un abîme entre Antoine et Mathilde. Et pourtant… Ils s'attirent comme deux aimants. Lui le calme, elle l'agitée : tout cela ne sont que les symptômes d'une même fêlure qui grandit en eux jusqu'à les relier. Et si Mathilde panique autant à la vue de la fissure qui serpente sur le mur de son appartement, c'est qu'elle lui parle si bien de son univers qui s'effondre autour d'elle, comme s'est effondré celui d'Antoine. Autour d'eux, il y a tous les autres. Toute une humanité brinquebalante, un brin détraquée, qui gravite à la recherche d'un refuge, d'un rempart contre la dureté de la vie. Mais le vrai refuge c'est les autres. Chaque personnage secondaire a son importance, sa profondeur, donne d'autant plus de sens et de consistance à cette cour des miracles dont Antoine devient plus que le gardien, le bouffon sublime qui questionne le monde, notre société d'une manière candide, désarmée et désarmante.

    Et si on unissait toutes nos solitudes, peut-être serions nous moins seuls ? Et si ce film n'était rien d'autre qu'un très bel acte de résistance ? D'une drôlerie souvent irrésistible et d'une belle gravité qui va nous accompagner pendant un bon bout de temps…


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  •  Je n'avais pas aimé le livre que j'avais trouvé mal écrit et  peu intéressant. Le film, en ce sens est fidèle à l'ouvrage. Comme ça se passe chez les pauvres, l'image est dégueulasse et les acteurs sont moches et pas mis en valeur. On se demande comment l'image peut être aussi maronnasse. La partie la plus intéressante du livre a été zappée (quand le mari va claquer l'argent). bref, un téléfilm plus qu'un film.

    scénario: 12/20         technique: 12/20      acteurs: 14/20   note finale: 13/20

    La liste de mes envies

    Lorsque la petite mercière d’Arras découvre qu’elle a gagné 18 millions à la loterie et qu’elle peut désormais s’offrir tout ce qu’elle veut, elle n’a qu’une crainte : perdre cette vie modeste faite de bonheurs simples qu’elle chérit par-dessus tout. Mais le destin est obstiné, et c’est en renonçant trop longtemps à cette bonne fortune qu’elle va déclencher, bien malgré elle, un ouragan qui va tout changer. Tout, sauf elle.


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  •  Une jolie comédie romantique, sans grande originalité, mais on passe un bon moment.

    scénario: 16/20   acteurs: 16/20   technique: 16/20   note finale: 16/20

    Amour sur place ou à emporter

    Amelle et Noom sont deux jeunes trentenaires que tout oppose et que le destin va réunir. ELLE sérieuse, manager au Starbucks, dynamique et LUI en dilettante, malin, et apprenti comique.
    Tous deux victimes de déceptions amoureuses, ils ont juré qu'on ne les y prendra plus.

    Alors comment faire quand malgré tout ces contraires s'attirent ? Un jeu de séduction se met alors en place pour notre plus grand bonheur. Mais tout n'est pas si rose, les familles, les amis, les collègues s'en mêlent, les guerres sont déclarées, les brouilles explosent.
    Pris entre les racines de leur éducation et le feu de leurs sentiments, quel camp vont-ils choisir ? L’amour triomphera-t-il ? Une chose est sure, ils nous feront passer un bon moment de franche rigolade et d'émotions...


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  • Un film étrange et surréaliste que j'ai bien aimé. les dialogues sont amusants et la vie de ce centenaire... un roman. Le cinéma suédois est en plein boom après le très réussi "valse pour Monika" que j'avais adoré.

    scénario: 16/20      acteurs: 16/20   technique: 16/20   note finale: 16/20

    Le Vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire

    Le jour de son 100ème anniversaire, un homme s'échappe de sa maison de retraite pour une cavale rocambolesque, certain qu'il n'est pas trop tard pour tout recommencer à zéro. Débute alors une aventure inattendue et hilarante aux côtés d'un escroc, d'un vendeur de hot-dogs, d'une rousse et d'un éléphant...


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