• Génial, j'ai adoré! Les dialogues sont très amusants, les acteurs sont géniaux et le scénario est très original! 

    scénario: 18/20       technique: 18/20        acteurs: 18/20   note finale: 18/20

    génaioChic

    Alicia Ricosi, diva et créatrice de mode de la maison de haute couture éponyme, est, à la veille des prochaines collections, en panne de créativité suite à une rupture sentimentale extravagante. Sa cinglante directrice, Hélène Birk, doit rapidement trouver une « solution » pour qu’Alicia recouvre sa puissance créative.


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  •  De très belles images, mais déjà vues 1000 fois. Le documentaire est beau mais part dans tous les sens. Dommage.

    scénario: 14/20     technique: 18/20       note finale: 16/20

    Nature

    Des entrailles de la terre aux déserts brûlants, des profondeurs de l’océan aux cimes glaciales, nous voyageons pour découvrir que la nature, peuplée de créatures extraordinaires, est encore plus fascinante que tout ce que nous pensions savoir. Alliant images somptueuses et découvertes exceptionnelles, Nature est une véritable révélation visuelle. Raconté par Lambert Wilson...


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  •  Encore une merveille! Et encore une erreur tactique de l'avoir sorti à Noël! Beaucoup d'émotion, un très bon acteur (que l'on avait découvert dans le film bosniaque Le cercle parfait) et une histoire méconnue à découvrir : celle des Juifs de Serbie qui furent déportés et exterminés avec l'aide des autorités serbes. Présenté au Festival de Toronto en 2012 et nommé aux Oscars 2013 pour l'oscar du meilleur film étranger.

    scénario: 18/20      technique:18/20        acteurs: 18/20      note finale:18/20

    La Partition inachevée

    Micha Brankov, un professeur de musique à la retraite est bouleversé de découvrir ses véritables origines : ses parents juifs l’avaient confié, à l’âge de deux  ans, à une famille, avant de disparaître dans un camp de la mort. Le vieux professeur retrace l’histoire de ses parents et veut faire  interpréter en leur hommage  ‘’la  partition inachevée’’ que son père avait composée.


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  •  Une merveille! Dommage qu'il soit sorti à Noël! Les acteurs sont formidables, le scénario génial et la technique parfaite. Ce film est l'adaptation d'un roman jeunesse qui a connu un succès international, et qui se basait sur une histoire vraie, bien qu'incroyable. Bien que les effets soient parfois appuyés, ce film peut être une approche pour des enfants (à partir de 10 ans) de ce qu'a pu être la Shoah en Pologne. Mais il s'adresse bien sûr à tous les publics.

    scénario: 19/20           acteurs: 19/20      technique 19/20       note finale: 19/20

    Cours sans te retourner

    1942. Srulik, un jeune garçon juif polonais réussit à s’enfuir du Ghetto de Varsovie.
    Il se cache dans la forêt, puis trouve refuge chez Magda, une jeune femme catholique. Magda étant surveillée par les Allemands, il doit la quitter et va de ferme en ferme chercher du travail pour se nourrir.
    Pour survivre il doit oublier son nom et cacher qu’il est juif.


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  •  Si on oublie que cette histoire vient de la bible, on peut trouver ce navet hollywoodien intéressant. Mais dans le cas contraire, c'est navrant et désespérant. Les images de synthèses sont ratées. Les acteurs ne sont pas au mieux de leur forme et le scénario est moyen.

    scénario: 12/20           acteurs: 12/20    technique: 12/20   note finale: 12/20

     

    Exodus: Gods And Kings

    L’histoire d’un homme qui osa braver la puissance de tout un empire.
    Ridley Scott nous offre une nouvelle vision de l’histoire de Moïse, leader insoumis qui défia le pharaon Ramsès, entraînant 600 000 esclaves dans un périple grandiose pour fuir l’Egypte et échapper au terrible cycle des dix plaies.


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  •  Une comédie à mourir de rire! Jennifer Anyston en nymphomane est irrésistible. Les dialogues sont très réussis. Très amusant.

    scénario: 16/20     acteurs: 16/20     technique: 16/20   note finale: 16/20

     

    Comment tuer son boss 2

    Lassés de devoir se plier aux consignes de leurs supérieurs, Nick, Dale et Kurt décident de monter leur entreprise pour ne plus avoir de patrons. Mais un investisseur habile les prive soudain de capital. Sans ressources, ni recours juridique, nos trois apprentis entrepreneurs mettent au point un plan foireux, consistant à kidnapper le fils – adulte – de l'investisseur et à exiger une rançon afin de pouvoir reprendre le contrôle de leur entreprise…


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  • Nul, sans aucun intérêt! Pas de scénario, mal filmé, mal joué. Le film tout à fait inutile qui n'apporte rien. On s'ennuie à mourir. Oscar Isaac, qui est par ailleurs un grand acteur,  a le chic pour choisir des films ennuyeux ces derniers temps, de vrais nanards... dommage!

    scénario: 2/20   acteurs: 2/20   technique: 10/20   note finale: 2/20

    A Most Violent Year

    New York - 1981. L'année la plus violente qu'ait connu la ville. Le destin d'un immigré qui tente de se faire une place dans le business du pétrole. Son ambition se heurte à la corruption, la violence galopante et à la dépravation de l'époque qui menacent de détruire tout ce que lui et sa famille ont construit.

    un autre avis:

    Au début, on croirait une armure. Ce manteau en poil de chameau, clair, doré presque, aux épaules carrées, donne à Abel Morales la silhouette d’un héros, qui se détache nettement sur le gris de la ville, sur la vilenie de ses adversaires. Et puis, au fur et à mesure qu’avance A most violent year, on se dira que le manteau n’était qu’une carapace, un exo-squelette qui a poussé pour que cet être vivant, fragile, complexe, tienne debout et résiste au mal que lui veut le monde.
    C’est le genre d’idée qui vient en regardant le très brillant, très intelligent et très séduisant troisième film de J. C. Chandor, qui raconte une histoire simple au premier regard – un entrepreneur newyorkais tente de réussir sans renoncer à son intégrité – pour mieux dévoiler la complexité des êtres et de la société qu’ils forment. Le film est situé en 1981, à New York, l’année la plus violente du titre, la pire qu’ait connue la ville en matière de criminalité…

    Abel Morales vend du fioul domestique aux habitants des faubourgs pavillonnaires de New York. Pour livrer son combustible, il recourt à une flotte de camions conduits par des teamsters, membres du syndicat des routiers, sous influence mafieuse. En cet hiver glacial, le contenu des citernes est parfois volé par des hommes armés qui arrêtent les camions, tabassent les chauffeurs et siphonnent le fioul avant d’abandonner les camions. Ce qui réduit d’autant les liquidités d’Abel, qui en a pourtant besoin. Il est sur le point d’acheter un terrain au bord de la rivière, qui lui servira aussi bien à se faire livrer par barge qu’à entreposer le fioul acheté l’été, à bas prix.
    […] Ces informations sont dispensées avec une maîtrise de la mise en scène d’autant plus éblouissante qu’elle repose sur un scénario dont l’intelligence passe par la précision, la minutie. La négociation de la vente du terrain oppose Abel et son avocat à une famille juive orthodoxe. Oscar Isaac donne à son personnage la courtoisie un peu raide qu’un nouveau venu doit adopter face à ceux qui ont déjà parcouru avec succès le chemin qu’il veut emprunter (ou acheter). En face, le clan des vendeurs forme une masse sombre, doué d’une force collective qui échappe à Abel.
    Pour sortir de cet isolement, Abel s’est marié. Anna (Jessica Chastain), sa femme, est issue, on le comprend vite, d’une famille mafieuse qui pourrait lui venir en aide. Les propositions de cette Lady Macbeth des années 1980 tombent dans l’oreille d’un sourd. Abel ne veut pas qu’on exerce sur ses concurrents les pressions qu’eux-mêmes font peser sur lui. J.C. Chandor met un certain temps à établir les raisons de cette rectitude : on voit bien qu’Abel n’est mû que par la seule perspective du gain (d’argent, de part de marché…). Il n’est pas religieux, pas philosophe, on doute même qu’il soit amoureux. S’il refuse l’assistance de sa belle-famille, il compte sur l’aide sans condition de son épouse, qui est à la fois son conseil et sa comptable. L’honnêteté de Morales procède d’un calcul purement économique : la transgression lui semble plus porteuse de risques que l’observance des lois américaines. Or celles-ci sont sans cesse bafouées, en cette année 1981…

    Quand on a fini d’appréhender la masse d’informations que dispensent J. C. Chandor et ses acteurs (qui fonctionnent tous à plein régime, avec une discipline et une virtuosité admirables), on se retrouve pris au piège, comme Abel. Cette histoire de livraison de fioul est devenue une affaire de vie ou de mort. Dans un New York lépreux, voilé par une brume toxique, le héros en manteau de poil de chameau doit prendre une décision…


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  •  Une très jolie comédie portée par des acteurs formidables.

    scénario: 16/20  acteurs:16/20   technique: 16/20   note finale: 16/20

    Une heure de tranquillité

    Michel, passionné de jazz, vient de dénicher un album rare qu’il rêve d’écouter tranquillement dans son salon. Mais le monde entier semble s’être ligué contre lui : sa femme choisit justement ce moment pour lui faire une révélation inopportune, son fils débarque à l’improviste, un de ses amis frappe à la porte, tandis que sa mère ne cesse de l’appeler sur son portable… Sans parler du fait qu’il s’agit ce jour-là de la fameuse Fête des Voisins… Manipulateur, menteur, Michel est prêt à tout pour avoir la paix. Est-il encore possible, aujourd’hui, de disposer d’une petite heure de tranquillité ?


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  •  Une jolie histoire qui plaira aux petits comme aux grands! Jolies couleurs, les acteurs sont amusants et le petit acteur formidable.

    scénario: 16/20      acteurs: 16/20    technique: 16/20    note finale: 16/20

    Benoît Brisefer : les Taxis Rouges

    Benoît Brisefer, âgé de 10 ans, est un petit garçon au caractère bien trempé et d’une grande générosité qui cache sous une apparence très ordinaire de supers pouvoirs. Son seul point faible : il perd toute sa force quand il s’enrhume. Courageux, vaillant et très volontaire, ce super-héros pas comme les autres n’hésite pas une seconde à passer à l’action pour défendre ses amis et combattre le mal.
    Sa petite ville est menacée par une bande de malfrats avec à leur tête le leader charismatique Poilonez qui, sous couvert de l’implantation d’une nouvelle compagnie de taxis, LES TAXIS ROUGES, ont pour objectif de piller la ville. Mais c’est sans compter sur l’intervention fortuite de Jules Dussiflard et surtout Benoît Brisefer qui vont se dresser sur leur route…


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  •  Un magnifique film dans la lignée d'Indochine (d'ailleurs les deux films commencent de la même façon, avec les même scènes) !! Régis Wargnier semble fasciné par cette région! Ce que j'aime le plus avec ce réalisateur, au delà de scénario particulièrement soigné, c'est la qualité de la technique: PARFAITE! L"image est d'une beauté à couper le souffle! Les acteurs sont grandioses. Raphaël Personnaz est grandiose dans le rôle du chercheur pris dans la tourmente de l'histoire. J'espère qu'il aura un prix d'interprétation. Bref, j'ai adoré ce film qui est réussi à tous les niveaux.

    scénario: 19/20       technique: 20/20     acteurs: 19/20   note finale: 19/20

    Le Temps des aveux

    Cambodge, 1971.
    Alors qu’il travaille à la restauration des temples d’Angkor, François Bizot, ethnologue français, est capturé par les Khmers rouges. Détenu dans un camp perdu dans la jungle, Bizot est accusé d’être un espion de la CIA. Sa seule chance de salut, convaincre Douch, le jeune chef du camp, de son innocence. Tandis que le français découvre la réalité de l'embrigadement des Khmers rouges, se construit entre le prisonnier et son geôlier un lien indéfinissable…


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  •  Encore un film d'une qualité technique exceptionnelle! Le réalisateur nous montre la connerie de l'islamisme à travers l'arrivée d'une bande d'islamistes à Tombouctou où tout devient interdit: la musique, le foot etc... C'est très bien montré. L'arrivée de ces extrémistes au milieu de ces gens pacifiques et tranquilles qui ne demandent rien à personne apporte le malheur. très jolie film. Les acteurs sont formidable. Un peu regretter la fin en queue de poisson du film et un scénario un peu léger.

    scénario: 16/20    technique: 20/20   acteurs: 18/20    note finale: 18/20

    Timbuktu

    Non loin de Tombouctou tombée sous le joug des extrémistes religieux, Kidane  mène une vie simple et paisible dans les dunes, entouré de sa femme Satima, sa fille Toya et de Issan, son petit berger âgé de 12 ans.
    En ville, les habitants subissent, impuissants, le régime de terreur des djihadistes qui ont pris en otage leur foi. Fini la musique et les rires, les cigarettes et même le football… Les femmes sont devenues des ombres qui tentent de résister avec dignité. Des tribunaux improvisés rendent chaque jour leurs sentences absurdes et tragiques.
    Kidane et les siens semblent un temps épargnés par le chaos de Tombouctou. Mais leur destin bascule le jour où Kidane tue accidentellement Amadou le pêcheur qui s'en est pris à GPS, sa vache préférée.
    Il doit alors faire face aux nouvelles lois de ces occupants venus d’ailleurs...

    Une étendue de sable ocre inondée d'une lumière chaude et dorée… Paysage d'une beauté tranquille, comme une image de la paix… Légère, bondissante, cavale une gazelle agile. On devine à peine son regard de biche incomparablement fardé, souligné de noir par la nature. Séductrice malgré elle. Finesse et fragilité, force et vivacité… À peine a-ton le temps de l'admirer qu'on s'aperçoit que sa course est celle d'une bête traquée. Elle fuit ce monstre disproportionné, ce gros quatre-quatre et ses occupants armés jusqu'aux dents qui commencent à tirer… « Ne la tuez-pas, fatiguez-là ! » ordonne l'un d'entre eux. Pourquoi ? Jeu inéquitable ? Petite joie cruelle ? Quelle gloire remporte le fort à vaincre ainsi le plus faible, désarmé ? Le rapport de force est sans surprise, les dés sont pipés. La victime n'a aucune chance face à ses prédateurs. Le ton est donné.

    La gazelle ouvre le bal, le bal des fous, le bal des intégristes. À la ville, à Tombouctou, il y a aussi des hommes armés et leurs cibles sont des gazelles humaines aux jolies formes, objets de leur concupiscence. Parfois elles ont la langue bien pendue, moins soumises qu'elles ne le devraient et, malgré la peur, elles osent tourner en dérision ces mâles conquérants. Il faut dire que ce n'est guère compliqué de se moquer de ces djihadistes autoproclamés et de leurs avalanches de règles stupides qu'ils peinent à faire respecter et à respecter eux-mêmes. Le pompon, c'est quand ils demandent à une poissonnière de mettre des gants en laine pour vendre ses poissons ! Le ridicule ne tue pas, on finirait presque par le regretter…
    C'est avec un regard mi amusé, mi agacé, puis choqué, qu'on suit les pérégrinations de ces fanatiques, leur gaucherie. Les habitants les font tourner en bourrique. Parfois on rit à gorge déployée, ils sont pathétiques. On en oublierait presque à quel point ils peuvent être dangereux. Il faut les voir sortir de la mosquée, bredouilles, après s'être fait rappeler à l'ordre comme de mauvais garnements qui n'ont pas enlevé leurs chaussures ! « Dans la maison de Dieu, celui qui se consacre à la religion le fait avec sa tête et non avec les armes. »

    De l'Islam, ces ignares ne connaissent ni la clémence, ni le pardon, ni la pitié. Ils ont transformé ce qui était un outil de paix en instrument de guerre pour asseoir leur domination sur tout un peuple. Un peuple qui n'a pour tout bouclier qu'une frêle lueur d'espoir contre l'obscurantisme, contre la violence brute et partiale, contre l'injustice que rendent ses tribunaux. C'est peu et pourtant… C'est sur cet espoir, si mince soit-il, que croît peu à peu le courage individuel, ferment d'un courage collectif à reconquérir. C'est cet espoir qui permet nombre d'actes forts et beaux comme une évidence, qui vous tirent parfois les larmes, vous bouleversent. Les destinées de cette humanité souffrante et résistante se croisent. Celle de cette femme vaudou qui s'est réfugiée dans une forme apparente de folie. Celle du pêcheur aux gestes larges. Celle de Kidane, de sa famille qui vivent non loin de là au cœur des dunes. Celle de leur vache nommée GPS, symbole d'une technologie qui n'arrive pas jusque-là… C'est une parabole des temps modernes, entre fable poétique et constat terrible. C'est beau, très beau, d'une beauté jamais gratuite. La splendeur des images sert toujours le propos, le rend plus poignant, mais l'allège également quand il reflète une réalité trop cruelle. Et la deuxième arme de Sissako, c'est l'humour – il fallait l'oser ! – jamais lourd, qui permet de reprendre sa respiration. C'est un film profondément subtil, politique, humaniste. Une ode magnifiquement inspirée à la résistance, au courage des hommes, à celui des femmes surtout, qui ne font décidément pas partie des dominants…


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  • Une très jolie comédie familiale, très amusante. Les acteurs sont formidables: Karin Viard et Franois Damiens sont géniaux en obsédés sexuels sourds. les dialogues sont à mourir de rire. J'espère que Louane aura le césar du meilleur espoir féminin car elle est grandiose et porte le film à bout de bras. C'est très bien filmé, plein d'humour, de tendresse etc...

    scénario: 18/20    acteurs: 18/20    technique: 18/20   note finale: 18/20

    La famille Bélier

    Dans la famille Bélier, tout le monde est sourd sauf Paula, 16 ans. Elle est une interprète indispensable à
    ses parents au quotidien, notamment pour l’exploitation de la ferme familiale. Un jour, poussée par son professeur de musique qui lui a découvert un don pour le chant, elle décide de préparer le concours de Radio France. Un choix de vie qui signifierait pour elle l’éloignement de sa famille et un passage inévitable à l’âge adulte.

    Voilà sans doute la comédie de fin d’année qui va vous faire du bien, une belle surprise emmenée avec brio par des comédiens qu’on aime, Karin Viard et l’inénarrable François Damiens. Comme indiqué dans le titre, le film dresse le portrait d’une famille, de deux parents agriculteurs qui vont devoir affronter le passage à l’age adulte de leur fille. Quoi de plus normal me direz vous, les enfants grandissent, vous en font voir de toutes les couleurs tant qu’ils sont à la maison, et puis quand ils vous annoncent qu’ils veulent partir pour au mieux poursuivre des études, qui à Paris, qui à Barcelone merci Erasmus, c’est le drame, l’inquiétude, la peur même de la séparation. C’est, quelles que soient les circonstances, un moment important dans chaque famille, une étape fondatrice dans la construction des enfants... et aussi des parents !

    Pour la famille Bélier, c’est un peu plus que ça et pour cause. Dans cette famille, tout le monde est sourd et muet sauf Paula. Du haut de ses seize ans, elle est quasiment indispensable à ses parents pour assurer le quotidien. Que ce soit à la ferme, sur les marchés pour vendre les fromages, ou bien encore pour traduire les propositions politiques que formule son enragé de paternel qui a décidé de briguer un mandat municipal. Et le pire, c’est qu’il est persuadé de pouvoir gagner. Pour l’adolescente, toutes ces responsabilités sont un peu lourdes à assumer. Elle est à un âge où on a envie de prendre l’air, de voir ses amis, de chanter dans une chorale. C’est à l’occasion d’un de ses cours de musique que Monsieur Thomasson – désopilant Eric Elmosnino –, son professeur de musique fan de Michel Sardou (personne n’est parfait), va persuader Paula qu’elle a un don pour le chant et qu’il serait vraiment dommage de ne pas l’exploiter. Il va la persuader de préparer le concours de la maîtrise de Radio France.

    Drôle et émouvant, La Famille Bélier est une vraie bonne comédie, qui porte un regard décalé et bienveillant sur un handicap. Et en faisant ce portrait haut en couleur de cette famille qui dit les choses souvent sans détours, sans circonvolutions, le réalisateur fait sensiblement bouger les lignes de la normalité. Karin Viard et François Damiens – les parents, bien sûr – livrent une performance géniale. On connaît leur potentiel comique, leur verve, leur sens de l’improvisation. Mais pour ce rôle, ils ont du maîtriser chaque ligne de dialogue en langue des signes pour ensuite l’interpréter. Le résultat est tout bonnement bluffant et ils sont aussi hilarants que touchants. On découvre avec plaisir une nouvelle facette de Damiens, qui affirme de rôle en rôle l’étendue de son talent (souvenez-vous de sa performance dans Suzanne, il y un an tout juste).
    Alors si vous n’aimez pas rire, si vous n’aimez pas pleurer, si vous n’aimez pas Karin Viard ni François Damiens et si vous ne supportez pas les gens qui parlent avec les mains, alors pas de doute, ce film n’est pas pour vous. Pour les autres, ceux qui n’ont pas peur de rire ni d’être émus, bienvenue chez la famille Bélier.


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  •  Un très beau film de Noël! les acteurs sont formidables et le jeune garçon a un immense  talent! Un film pour les petits et les grands!

    scénario: 18/20       acteurs:18/20     technique: 18/20     note finale: 18/20

    Le Père Noël

    En cette nuit de Noël, Antoine, six ans, n’a qu’une idée en tête : rencontrer le Père Noël et faire un tour de traîneau avec lui dans les étoiles…
    Alors quand celui-ci tombe comme par magie sur son balcon, Antoine est trop émerveillé pour voir en ce Père Noël un cambrioleur déguisé, qui dérobe les bijoux dans les appartements des beaux quartiers.
    Et malgré tous les efforts du Père Noël pour se débarrasser d’un Antoine déterminé, ils vont former alors un duo invraisemblable, parcourant Paris de toit en toit, chacun à la recherche de son rêve…


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  •  Bof. Aucun enfant n'a ri pendant toute la séance. J'ai personnellement trouvé ça consternant, ennuyeux et débile. cette histoire de pingouins contre les pieuvres n'a aucun intérêt.

    scénario: 8/20   technique: 16/20   note finale: 10/20

    Les Pingouins de Madagascar

    Vous pensiez connaître les Pingouins de Madagascar ? Pourtant, les quatre frères cachent un lourd secret. Ils sont en fait… agents secrets ! Pour sauver le monde du terrible Docteur Octavius, les pingouins devront s’associer à la très chic organisation de la North Wind menée par le superbe husky au nom classé secret.


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  • Sans surprise, c'est d'une débilité sans limite et c'est surtout d'un ennui mortel: je n'ai pas souri une seule fois. C'est improbable et il n'y a aucun humour. Dommage. Les acteurs sont pathétiques et ridicule d'un bout à l'autre du film que je n'ai d'ailleurs pas eu le courage de voir jusqu'au bout. Mais c'est bien filmé. A EVITER!

    scénario: 1/20   acteurs: 1/20  technique: 16/20    note finale: 1/20

    Vingt ans après, Lloyd et Harry sont toujours amis – et toujours aussi débiles ! Quand ils apprennent qu’Harry est père, les deux amis se lancent dans un nouveau road trip à la recherche de sa fille. Ils vont sillonner le pays à bord de véhicules toujours plus improbables, semant la folie et le chaos jusqu’à un endroit où ils n’auraient jamais dû pouvoir se retrouver…


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  • Un super film, optimiste! Chaque enfant même le plus perdu peut réussir si on lui fait confiance et si on lui donne sa chance. cette histoire d'une prof qui décide de participer à un concours national avec sa "pire" classe est une leçon de vie! BRAVO. Bien filmé, bien joué. On peut regretter que le début soit si violent.

    scénario: 16/20    technique: 16/20    acteurs: 16/20   note finale: 16/20

     

    les héritiers

    D'après une histoire vraie.
    Lycée Léon Blum de Créteil, une prof décide de faire passer un concours national d'Histoire à sa classe de seconde la plus faible. Cette rencontre va les transformer.


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  • Très réussi! Paddington est un ours charmant. Kidman est génial en méchante. Pour les petits et les grands!

    scénario: 16/20   acteurs: 16/20     technique: 16/20   note finale: 16/20

    Paddington raconte l'histoire d'un jeune ours péruvien fraîchement débarqué à Londres, à la recherche d'un foyer et d'une vie meilleure. Il réalise vite que la ville de ses rêves n'est pas aussi accueillante qu'il croyait. Par chance, il rencontre la famille Brown et en devient peu à peu un membre à part entière.

    L’Ours Paddington est plus vieux que le film que vous allez découvrir : né en 1958 sous la plume de Michael Bond, il vient d’un petit ours en peluche offert par l’auteur à sa femme, qui lui inspira une série de 23 livres écrits de 1958 à 2012. Les livres furent un immense succès mondial... On trouve même une statue de l’Ours Paddington à la gare de Paddington !

    Paddington a grandi au fin fond de la jungle du Pérou aux côtés de sa tante Lucy. Une rencontre incongrue avec un explorateur anglais poussa celle-ci a élever le petit ours avec la perspective qu’une vie meilleure l’attendait à Londres.
    Lorsqu’un tremblement de terre détruit leur maison, tante Lucy réussit à faire monter Paddington à bord d’une embarcation qui fait cap sur l’Angleterre. A son arrivée en gare de Paddington, à Londres, l’ours est un peu déboussolé. Il se dit que la vie en ville est bien loin de ce qu’il avait imaginé. Il change très vite d’avis quand il fait la rencontre de l’adorable famille Brown. Celle-ci découvre l’ours avec une étiquette autour du cou sur laquelle est écrit « S’il vous plait veillez sur cet ours. Merci. » Les Brown décident alors d’héberger l’ours chez eux le temps de retrouver cet explorateur anglais qui avait fait forte impression sur tante Lucy quelques années auparavant.
    Lorsque Paddington croise le chemin d’une sombre mais séduisante empailleuse c’est non seulement son foyer mais aussi son existence qui se trouvent menacés...

    Si vous avez entendu parler d’une polémique outre Manche mettant en cause la bonne moralité du film, n’ayez aucune crainte pour vos chérubins, le film ne recèle aucune once de perversion. Les méchants sont méchants et les gentils sont gentils. Et même si le père de famille se déguise en femme, c’est pour la bonne cause et pour aider ce cher Paddington à retrouver l’explorateur qui rendit visite jadis à ses parents. Techniquement c’est absolument bluffant, et les péripéties que vont affronter la famille Brown et Paddington sont toutes empreintes d’un comique burlesque assez savoureux qui ravira les petits comme les grands en cette période de fin d’année ! Enfin, c’est Guillaume Gallienne en personne qui prête sa voix au petit ours pour la version française de Paddington. Que du bonheur.


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  •  Très réussi! Quand on pense que c'est un premier film, bravo au réalisateur! Les acteurs sont fantastiques, le scénario est génial, c'est la plupart du temps bien filmé (parfois, la caméra part dans tous les sens et c'est dommage). Très réussi.

    scénario: 18/20    acteurs: 18/20     technique: 15/20   note finale: 17/20

    La French

    Marseille. 1975. Pierre Michel, jeune magistrat venu de Metz avec femme et enfants, est nommé juge du grand banditisme. Il décide de s’attaquer à la French Connection, organisation mafieuse qui exporte l’héroïne dans le monde entier. N’écoutant aucune mise en garde, le juge Michel part seul en croisade contre Gaëtan Zampa, figure emblématique du milieu et parrain intouchable. Mais il va rapidement comprendre que, pour obtenir des résultats, il doit changer ses méthodes.


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  • Ce film sur Lech Walesa est une merveille!!! mi film mi documentaire, ce film est porté par des acteurs grandioses!

    scénario: 19/20          technique: 19/20      acteurs: 19/20     note finale:19/20

    L'Homme du peuple

    Lech Walesa est un travailleur ordinaire, un électricien qui doit composer avec une vie de famille, et sa femme Danuta. Alors que les manifestations ouvrières sont durement réprimées par le régime communiste, il est porté par ses camarades à la table des négociations. Son franc-parler et son charisme le conduisent vite à endosser un rôle national.  Il ne se doute pas encore que sa vie va basculer, en même temps que la grande Histoire.


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  •  Haaa les chevaliers du fiel et leur humour ravageur... Un film réussi qui reprend certaines des situations de leurs sketchs. Bien filmé, bien joué, c'est un plaisir de voir ce film qui sent bon le sud. J'ai découvert Noëlle Pernat (la Mado) comme actrice et elle est super! J'espère que nous la reverrons dans d'autres films.

    scénario: 18/20      technique: 18/20     acteurs: 18/20    note finale: 18/20

    Repas de famille

    Mr Poggi rêve de la mairie de son village. Il est carrossier et de droite. Avec sa femme, la pulpeuse Bernadette, ils invitent leur beau-frère et belle-sœur , Bruno et Huguette , profs de gauche, pour un déjeuner dominical .
    Le thème des retrouvailles est explosif : « qui va prendre Mamie à noël ? »
    Le repas de famille peut commencer… Tous les ingrédients sont là… La politique, les histoires d’héritages, l’éducation des enfants, la religion et même la drogue.
    Les cigales chantent, les parents gueulent, les enfants trinquent… C’est la journée la plus délirante de l’année et ça serait dommage de la rater.
    Au fait ? Mais qui va prendre Mamie à noël ?


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  • Quand techniquement, ça commence par des plans ratés de visages coupés et d'images dégueulasses, je me dis que le film commence mal. Et hélas, ma première impression était la bonne. Une histoire sans intérêt, des actrices qui peinent à suivre un scénario peu inspiré et une technique approximative font d'une bonne idée (l'émancipation de femmes différentes) une panade indigeste et  ennuyeuse. D'abord, apprendre à filmer, puis apprendre à diriger les comédiennes, puis apprendre à faire un scénario et enfin faire un prochain film plus réussi: c'est ce que je souhaite à la réalisatrice.

    scénario: 8/20     actrices: 12/20      technique: 8/20   note finale: 8/20

    Louise, Sam, Lili. Trois femmes qui ne se connaissent pas mais dont la volonté farouche d’évolution va les faire se rencontrer, se rejoindre, se juxtaposer.
    C’est l’histoire de Louise qui quitte le pressing de famille pour travailler dans une grande entreprise de fabrication de poupée où l'a pistonnée son amant.
    De Lili, Miss Nouvelle-Calédonie, qui fait la rencontre d'un riche industriel.
    De Sam, mère de famille nombreuse, qui décide de prendre son indépendance.
    Il y a la pression de leurs mères, de leurs sœurs, de leurs amies.
    Il y a leurs hommes qui disparaissent. Il y a leurs filles qui les regardent, les imitent.
    Et il y a la conception de ce nouveau modèle de poupée, enfin à l'image de la femme.
    Mais est-ce le modèle qui doit s’adapter à la femme ou l’inverse ?


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  •  Un film très réussi qui interroge sur la place de la tv et sur la politique du scoop à tout prix! Jake Gyllenhaal est formidable et cela sent l'Oscar... Un film pour réfléchir!

    scénario: 18/20      acteurs: 18/20    technique: 16/20     note finale: 16/20

    Night call

    Branché sur les fréquences radios de la police, Lou parcourt Los Angeles la nuit à la recherche d’images choc qu’il vend à prix d’or aux chaînes de TV locales. La course au spectaculaire n'aura aucune limite...


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  • Très réussi! Aussi amusant que la BD. Je n'aime pas trop ce genre de dessin animés: trop de technique perd du charme mais j'ai beaucoup ri.

    scénario: 17/20        technique: 15/20      note finale: 16/20

    Astérix- Le domaine des Dieux

    Nous sommes en 50 avant Jésus-Christ ; toute la Gaule est occupée par les Romains… Toute ? Non ! Car un village peuplé d'irréductibles Gaulois résiste encore et toujours à l'envahisseur. Exaspéré par la situation, Jules César décide de changer de tactique : puisque ses armées sont incapables de s’imposer par la force, c’est la civilisation romaine elle-même qui saura  séduire ces barbares Gaulois. Il fait donc construire à côté du village un domaine résidentiel luxueux destiné à des propriétaires romains. : « Le Domaine des Dieux  ». Nos amis gaulois résisteront ils à l’appât du gain et au confort romain ? Leur village deviendra-t-il une simple attraction touristique ? Astérix et Obélix vont tout faire pour contrecarrer les plans de César.

    Rendons d’abord à César ce qui appartient à Goscinny et Uderzo : Astérix et le Domaine des dieux est l’un des meilleurs albums des aventures du petit Gaulois et de son village d’irréductibles. Alexandre Astier a d’autant mieux choisi cet album qu’il résonne avec la société actuelle, où l’environnement, le tourisme de masse et les grands ensembles sont devenus des problèmes particulièrement « Irréductibles »... Nous sommes, donc, en 50 avant Jésus-Christ : l’envahisseur romain a presque gagné, mais tout est dans le « presque », avec ce satané village qui, décidément, résiste. Dans son palais tout en marbre, Jules César a une idée diabolique. Puisqu’il ne peut l’emporter par la force (rapport à la potion magique), il va user d’une arme plus sournoise : ramollir ces barbares de Gaulois à grands coups de sesterces et de confort. Il charge l’architecte Anglaigus, un petit nerveux ambitieux, de construire un gros complexe immo­bilier, le « Domaine des dieux », à un jet de menhir du village gaulois... Mais, heureusement, les esclaves ne sont plus ce qu’ils étaient et les légionnaires romains ont des revendications syndicales !

    Alexandre Astier et Louis Clichy avaient un défi à relever : être assez « modernes » pour un jeune public habitué aux prouesses Disney-Pixar, et préserver notre nostalgie de parents, vieux gosses encore morts de rire au souvenir des Douze Travaux d’Astérix, réalisé par Goscinny et Uderzo eux-mêmes. Et c’est ce qu’ils ont réussi. Côté nostalgie, ils ont demandé à ­Roger Carel, (87 ans, mais le coffre d’un jeune homme) de prêter sa voix à Astérix pour la neuvième fois de sa carrière. Le film bénéficie, surtout, de l’humour d’Alexandre Astier. Fidèle à Goscinny, mais s’en détachant pour mieux uti­liser son goût de l’anachronisme (la série Kaamelott), il a ciselé ses dialogues : « La guerre, oui ! La pénibilité, non ! » crie ainsi un soldat romain gréviste avec la voix suraiguë d’Elie Semoun. Hilarantes, surtout, sont les répliques, politiques et intello, de Duplicatha, le chef des esclaves numides, prononcées à deux à l’heure par Laurent Lafitte... En faisant enregistrer tous les acteurs en studio comme dans une bonne vieille « dramatique » radio, puis en calant l’animation sur leur interprétation vocale, les deux cinéastes ont donné une vraie épaisseur, comique ou émouvante, à leurs personnages. Un bon dessin animé qui peut se targuer d’être, aussi, un vrai film d’acteurs, ­cela mérite tous les lauriers.


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  • Voici un film d'une beauté extraordinaire: l'image est d'une beauté à couper le souffle. La technique, c'est très important pour moi dans un film! Les acteurs sont merveilleux. On peut regretter que le scénario soit un peu abscon. Mais Thomas Imbach est un grand réalisateur (Thomas si tu me lis: BRAVO!)

    acteurs: 18/20      scénario: 14/20       technique: 19/20    note finale: 16/20

    Mary, Queen of Scots

    La reine d’Écosse Marie Stuart passe sa jeunesse en France. Elle est promise à la couronne de France, mais peu après son mariage, la maladie emporte son mari. La jeune veuve rentre seule dans une Écosse dévastée par la guerre. Au même moment, Elisabeth est sacrée reine d’Angleterre. Pour Marie, elle est comme une soeur jumelle à qui elle peut se confier librement. Après s’être remariée, Marie donne naissance à un héritier du trône. Mais son nouveau mari, Lord Darnley, s’avère être un faible. Lorsque Marie rencontre l’amour de sa vie, le comte de Bothwell, elle fait assassiner Darnley et épouse Bothwell. Horrifiés par ce geste et par la passion aveugle qui l’a motivé, l’aristocratie et le peuple d’Écosse se retournent contre elle. Pour éviter une bataille sanglante, Marie doit renoncer à son Bothwell bien-aimé. Désespérée, elle demande l’aide d’Elisabeth, mais celle-ci la fait jeter en prison. Après dix-neuf années passées dans une cage dorée, Elisabeth lui apporte la « délivrance » par le biais de l’échafaud.


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  •  Un très joli film sur la vilaine façon dont était reçu les réfugiés Est allemand en RFA dans les années 70'. Les acteurs sont fantastiques, le scénario nous tient en haleine jusqu'à la fin. Le César allemand de la meilleure actrice est largement mérité. Peut-être un peu caricatural mais bref.

    scénario: 17/20      acteurs: 17/20      technique: 17/20      note finale: 17/20

    De l'autre côté du mur

    Fin des années 70, quelques années après la mort de son fiancé, Nelly décide de fuir la RDA avec son fils afin de laisser ses souvenirs derrière elle. La jeune femme croit à un nouveau départ de l’autre côté du mur, mais en Occident où elle n’a aucune attache, son passé va la rattraper…
    La jeune femme va-t-elle enfin réussir à trouver la liberté?

    Tout se passe très vite. On est dans ce temps de l'action où tout s'accélère sans pouvoir revenir en arrière. Nelly, belle femme blonde au regard d'acier trempé, quitte Berlin Est. Elle s'engouffre dans une berline avec son fils Alexej, petit pâlichon binoclard de 8 ans aux cheveux d'un noir de jais, et un ami sensé jouer le rôle du père. Fin des années 70… Le rideau de fer est bien là qui sépare les deux Allemagne. À la frontière, les gardes ne sont pas spécialement avenants. Nelly reste impavide. Elle en a vu d'autres, on le devine. Elle obtempère mais ne plie pas. L'allure fière, le regard droit. On la fait se déshabiller… Ambiance glaciale, désabusée. Interrogatoire, fouille au corps, intimidation… Fonctionnaires zélés, petits tyrans minuscules… Peur au ventre d'être séparée de son fils. De devoir rester là. Puis tout se tasse, sans autre forme d'explication. Les voilà passés de l'autre côté du mur…

    De Berlin Ouest ils n'aperçoivent pas grand chose, leur chauffeur, le faux papa, les dépose devant le camp d'accueil d'urgence de Marienfield, étape obligée de tous ceux qui arrivent de la RDA. Mais le pied est mis dans l'embrasure de la porte qui s'ouvre vers la liberté. On leur procure draps, couverts, gîte… C'est à peine croyable, ils sont à l'Ouest ! Tant d'émotions qui se bousculent, qui peinent à s'extérioriser. Quand Nelly le réalise peu à peu, au moment où elle pourrait commencer à se détendre, c'est l'heure de la visite médicale. On la fait se déshabiller… Même ambiance glaciale, désabusée. Le parcours du combattant n'est pas terminé. Interrogatoires, intimidations exercées par des fonctionnaires tout aussi zélés, d'autres tyrans minuscules… Certes ce ne sont plus ceux de la Stasi, ce sont les agents des puissances étrangères, les Américains en tête, les libérateurs. Mais d'Est en Ouest ce sont les mêmes techniques qui misent sur votre usure, les mêmes questions auxquelles on se doit de répondre inlassablement, sans perdre patience. Les mêmes réponses que fait Nelly et qui la renvoient inévitablement vers un passé qu'elle voudrait oublier… C'est comme un jeu pas drôle, un casse-tête chinois aux règles inavouées et dont ne peut sortir qu'en ayant accumulé les bons points. Heureusement il y a les autres réfugiés. Sa joviale voisine de la chambre d'à côté qui se montre spontanément solidaire et amicale. Hans au profil plus sournois qui rôde autour d'Alexej et dont les bonnes ou mauvaises langues disent de se méfier…
    Ce camp, c'est comme un petit village où tout le monde se connaît sans se connaître, où l'on ne sait pas qui est de quel côté, où l'on finit par suspecter tout le monde et par être suspecté. Un microcosme perdu entre les deux lobes d'une Allemagne rendue schizophrène, où règne une paranoïa généralisée. Eux qui rêvaient d'intégration, de se fondre dans la ville comme n'importe quel autre citoyen, les voilà coincés dans un no man's land qu'ils affrontent sans savoir quelle sera la durée de la peine, ni quel en sera le dénouement.

    C'est une partie de l'histoire qu'on connaît peu dans le fond, qui donne une œuvre tout en tension. D'autant plus prenante qu'on sent qu'elle part du vécu du réalisateur et de l'écrivaine, Julia Franck, qui a écrit Feu de Camp, roman dont le film est l'adaptation.

     


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  •  Aussi passionnant que Derick.... C'est d'une nullité extrême et d'un ennui mortel. Je me demande comment on pu perdre ce temps à faire un navet pareil, sans aucun intérêt.

    scénario: 2/20      acteurs: 10/20   technique: 10/20     note finale: 5/20

    Quand vient la nuit

    Bob Saginowski, barman solitaire, suit d’un regard désabusé le système de blanchiment d’argent basé sur des bars-dépôts – appelés « Drop bars » - qui sévit dans les bas-fonds de Brooklyn. Avec son cousin et employeur Marv, Bob se retrouve au centre d’un braquage qui tourne mal. Il est bientôt mêlé à une enquête qui va réveiller des drames enfouis du passé...

    Après la réussite de Bullhead, un premier long métrage très personnel, le belge Michael R. Roskam confirme son talent de metteur en scène en allant tourner le scénario d'un autre en Amérique. Le cinéaste a remporté ce pari en s'entourant de quelques-uns de ses plus précieux collaborateurs et en choisissant un sujet en phase avec son univers. Quand vient la nuit est l'adaptation par Dennis Lehane (Mystic River, Shutter Island...) d'une de ses propres nouvelles et pourtant on pourrait croire que le romancier a écrit son premier scénario de long métrage spécialement pour Michael Roskam, tant on retrouve ici d'éléments présents dans Bullhead. À commencer par la relation particulière et symbolique qui relie le protagoniste à l'animal.

    En recueillant un chiot blessé dans une poubelle, Bob Saginowski (Tom Hardy) donne un sens à sa vie. Sauver ce petit être qui semblait perdu lui permettra de s'épanouir en tant qu'homme et de sortir de la solitude où il s'était laissé enfermer. Le contraire du Jacky de Bullhead, qui se condamnait en s'administrant le régime pharmaceutique destiné à des bœufs. D'autres parallèles s'établissent entre les deux films : la description détaillée d'une organisation mafieuse qui sert de pivot à l'intrigue (ici, le choix d'un bar différent chaque soir comme dépôt de la recette en liquide des activités illégales de la journée) ; l'idée que le passé finit toujours par refaire surface, comme le ressasse d'emblée la voix off ; le jeu des alliances secrètes et des trahisons dans un univers viril où la femme aimée, elle-même éprouvée par la vie, demeure la seule échappatoire.
    S'y ajoutent les motifs hatibuels du film criminel (braquage, racket et enquête policière), convoqués comme moteurs ou révélateurs de l'évolution du protagoniste. Cela pourra dérouter l'amateur de polar à la mécanique implacable, mais c'est l'originalité de Roskam que de privilégier les personnages sur l'action. Toute la mise en scène tend à faire partager leurs émotions et à révéler leur complexité, alors qu'ils apparaissent au début comme de simples losers...
    Roskam a emmené avec lui son directeur de la photographie Nicolas Karakatsanis et il est son atout maître, sur lequel il s'est appuyé pour conserver la maîtrise esthétique de son film, tourné sur les lieux de l'action, à Brooklyn. L'intrigue se situe autour de Noël (pour évoquer l'atmosphère des contes) et le travail sur les couleurs contribue à créer cette délicieuse langueur qui rappelle l'atmosphère fiévreuse de The Yards de James Gray, cinéaste auquel on pense autant pour les ambitions plastiques que pour l'attention accordée aux personnages sur fond de film noir.

    Le mélange de réalisme et de stylisation se retrouve dans le regard porté sur une Amérique en mutation. Une Amérique où les églises catholiques sont déménagées et rachetées par de puissants trusts immobiliers et où les petites frappes d'hier ont été supplantées par les organisations mafieuses venues de l'Europe de l'Est... Comme le montre la magnifique séquence d'ouverture, les liasses de billets passent de main en main avant de se retrouver dans des tonneaux qui enrichiront une puissante organisation, laquelle se cache derrière son armée de livreurs et de coursiers dont on n'entrevoit que de banales silhouettes. Pour résister à ce Moloch, le héros soigne son bébé molosse, un jeune pitbull à qui il apprend l'amour et non la haine. Preuve que chez les chiens comme chez les hommes, il n'existe pas de fatalité et que les plus mal partis peuvent aussi avoir droit au bonheur. Un vrai conte de Noël, avec rédemption de l'ange exterminateur en bon Samaritain.


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  •  Un film un peu embrouillé mais j'ai adoré!

    scénario: 17/20        technique: 17/20       acteurs: 17/20         note finale: 17/20

    Puzzle

    Puzzle raconte trois histoires d’amour, de passion, et de trahison qui se déroulent à New York, Paris et Rome.
    Michael, écrivain lauréat du Prix Pulitzer, s’est enfermé dans la suite d’un hôtel parisien pour achever son dernier roman. Il a récemment quitté sa femme Elaine  et il entretient une liaison orageuse avec Anna, une jeune romancière ambitieuse.
    Scott, homme d’affaires peu scrupuleux, est en Italie pour voler leurs modèles à des maisons de couture. Alors qu’il cherche un restaurant, il tombe sur Monika, tzigane d’une beauté à couper le souffle, qui s’apprête à récupérer sa petite fille. Mais quand elle s’aperçoit qu’on lui a volé l’argent qu’elle avait économisé pour payer le passeur, Scott se sent obligé de lui venir en aide. Ils mettent alors le cap sur une ville du sud de l’Italie mais Scott commence à se demander s’il n’est pas la victime d’une escroquerie.
    Julia, ancienne actrice de feuilletons télé, se bat avec son ex-mari Rick, célèbre artiste new-yorkais, pour obtenir la garde de son fils de 6 ans. Entre la suppression de sa pension alimentaire et ses frais d’avocat, Julia en est réduite à travailler comme femme de chambre dans l’hôtel de luxe où elle avait l’habitude de séjourner autrefois. L’avocate de Julia, Theresa, a réussi à lui obtenir l’audience de la dernière chance dans l’espoir de se voir enfin confier la garde de son fils.
    Trois histoires qui vont se révéler liées par un secret…


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  •  Un très joli drame romantique. les images sont d'une beauté à couper le souffle. Les acteurs sont fantastiques. Dommage qu'il n'ait pas trouvé son public.

    scénario: 17/20     technique: 19/20         acteurs: 17/20    note finale: 17/20

    Serena

    À la fin des années 20, George et Serena Pemberton, jeunes mariés, s’installent dans les montagnes de Caroline du Nord, où ils sont décidés à faire fortune dans l’industrie du bois. Dans cette nature sauvage, Serena se montre rapidement l’égale de n’importe quel homme et règne d’une main de fer avec son mari sur leur empire. Lorsque Serena découvre le secret de George alors qu’elle est elle-même frappée par le sort, leur couple passionné et impétueux se fissure. Leur destin les entraîne vers la plus terrible des tragédies…


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  • L'image est d'une beauté à couper le souffle! Mais sinon, les deux mots qui me viennent à l'esprit concernant ce film, sont: ennuyeux et bavard! Mon Dieu, mais si seulement les acteurs pouvaient se taire deux secondes... Pas le meilleur Woody.

    scénario: 12/20    technique: 18/20    acteurs: 14/20    note finale: 13/20

    Magic in the Moonlight

    Le prestidigitateur chinois Wei Ling Soo est le plus célèbre magicien de son époque, mais rares sont ceux à savoir qu’il s’agit en réalité du nom de scène de Stanley Crawford : cet Anglais arrogant et grognon ne supporte pas les soi-disant médiums qui prétendent prédire l’avenir. Se laissant convaincre par son fidèle ami Howard Burkan, Stanley se rend chez les Catledge qui possèdent une somptueuse propriété sur la Côte d’Azur et se fait passer pour un homme d’affaires, du nom de Stanley Taplinger, dans le but de démasquer la jeune et ravissante Sophie Baker, une prétendue médium, qui y séjourne avec sa mère.

    l a dû tomber dans la marmite de potion magique quand il était petit, Woody, ou se faire marabouter, à moins qu’il n’ait tout simplement passé un pacte avec le diable… Comment sinon expliquer ce sentiment d’éternelle jeunesse, de fraîcheur candide qui irradie son dernier tour de passe-passe. Charmant comme un conte d’été, léger comme l’insouciance des années folles, ludique comme une partie de ping-pong au clair de lune, Magic in the moonlight est porté par une grâce apparemment futile et par l’humour singulier et pétillant d’un jeunot de bientôt quatre vingt piges qui visiblement ne connaît pas l’ennui.
    On est à la fois en terrain connu – un film de Woody Allen a ses codes, ses rites, sa tonalité, sa musique, qu'on connaît bien – et dans un constant renouvellement : entre le noir et cruel Blue Jasmine et cet aérien Magic in the moonlight, il y a un monde. Celui d'un vrai créateur. Et il y a en tout cas une nouveauté bien tangible : Colin Firth, qu'on n'avait encore jamais vu chez Allen. Il est époustouflant d'intelligence de jeu, de charme, d'autorité, de fragilité, de profondeur… Si on aime les comédiens, il faut voir le film rien que pour lui.

    Colin Firth est Stanley Crawford, anglais classe tiré à quatre épingles… alias Wei Ling Soo, fameux prestidigitateur soi-disant chinois qui se donne en spectacle avec un succès fou sur les scènes internationales les plus prestigieuses. En l'occurrence, en ce soir de 1928, à Berlin (magnifique scène d'ouverture). Rien ne lui fait peur : faire disparaître un éléphant, couper ses assistantes en deux ou s’évaporer comme un songe. Il vend du rêve et de la magie à une audience friande d’émotions fortes. Mais quittée la scène, l’homme est tout sauf un doux rêveur. Arrogant, cynique, misanthrophe, méprisant pour le monde en général et la cour qui officie autour de lui en particulier, il manie un humour féroce et aime taper là où ça fait mal. Il se targue par ailleurs d'être un grand esprit scientifique, doté d’un sens iné du rationnel, et il se fait un plaisir de ridiculiser les charlatans qui se prétendent médiums, les adeptes de l’occultisme, du spiritisme, de les renvoyer dans les cordes de leur imposture de pacotille.
    Aussi, quand un confrère magicien qu'il connaît depuis la faculté vient lui exposer le cas d’une jeune médium, Sophie Baker, qui a envoûté une riche famille américaine séjournant dans le sud de la France et qu’il n’est lui-même pas parvenu à démasquer, Stanley est piqué de curiosité et décide de se rendre en Provence – sous une fausse identité of course – afin de confondre sans coup férir l'usurpatrice.
    Le soir même de son arrivée, Stanley assiste en observateur sceptique à une séance de spiritisme durant laquelle la jeune et jolie Sophie Baker entre en contact avec le mari décédé de sa bienfaitrice, qui d'évidence y croit dur comme fer… Il sera ensuite le témoin de divers pressentiments, visions, images mentales, révélations… La jeune femme distillera même avec gourmandise quelques informations sur la vie de Stanley qu'elle n'a a priori aucune chance de connaître…
    D’abord droit dans les bottes de son intraitable rationalité, le magicien sans illusions se sent devenir perplexe. Commencerait-il à douter ? Et si la magnétique Sophie avait réellement un don ? Et si la réalité ne se résumait pas à ce que l'on en voit, à ce que l'on en sait ? Et si toutes ses certitudes n’étaient que l'expression de son étroitesse d'esprit, de son manque d'imagination ? Et si la magie existait sans trucages, sans astuces, sans ruses ?

    Alors, ode à la dialectique de l'illusionisme (que le cinéaste pratiqua dans sa jeunesse) ou à l'existence de l'intangible ? Ce n'est certes pas nous qui vous donnerons la réponse à cette question. En tout cas déclaration d'amour au cinéma, acte de foi en son pouvoir enchanteur, qui va bien au-delà du raisonnable. Pour


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  • Un très joli documentaire sur une maman ours et ses deux petits qui captivera les petits et les grands. Très bien fait, l'image est magnifique et il y a même du suspens...!

    scénario: 16/20    technique: 16/20   note finale: 16/20

    Grizzly

    Une année de la vie d'une famille de grizzlys en Alaska, et leur interaction avec la faune voisine : loups, saumons, orques... Dans des paysages grandioses, on découvre la vie trépidante de ces animaux emblématiques, pour répondre à la question suivante : Comment le grizzly peut-il être, dans notre inconscient collectif, à la fois un animal féroce et le symbole de l'animal rassurant pour tous les enfants du monde ?


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