• Excellent ce film dans la lignée d'Harry Potter! Une totale réussite qui plaira aux petits et aux grands. plein de magie, de surprises et d'amour.

    scénario: 17/20      technique: 17/20   acteurs: 17/20   note finale: 17/20

    Le grimoire d'Arkandias

    Dans le village de Ronenval, tout semble normal. Trop normal pour Théo qui ne rêve que d’une chose : échapper à son destin de boloss. Un jour, il déniche à la bibliothèque un livre de magie qui contient les secrets de fabrication d’une bague d’invisibilité. Avec l’aide de ses meilleurs amis Bonnav et Laura, il décide de fabriquer cette bague. Surprise : Théo disparaît pour de bon ! Victime de trois sorcières, il reste bloqué dans l’invisibilité...Il se lance alors dans une course effrénée contre le temps. Arkandias, un étrange individu toujours à leurs trousses, est peut être le seul à pouvoir les aider.


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  • Bon, une histoire à dormir debout mais on s'y laisse prendre. Entre les 4 tortues et l'extra-terrestre, c'est amusant. Mais qu'est-il arrivé à cette pauvre Megan Fox?? Elle ressemble à un extra-terrestre: le visage et les lèvres gonflées de façon bizarre... Elle est devenue inhumaine. et cette bouche hideuse... ce film manquait d'humains. MDR

    scénario: 14/20     technique: 14/20    acteurs: 14/20     note finale: 14/20

    Les tortues Ninja

    Tenez-vous prêts : quatre héros de légende vont bientôt faire parler d’eux à New York…
    Leonardo, le leader, Michelangelo, le beau gosse, Raphael, le rebelle et Donatello, le cerveau, vont tout faire pour défendre la ville de New York, prise entre les griffes de Shredder. Entre deux dégustations de pizzas (sans anchois, bien sûr) et un entraînement intense aux arts martiaux, prodigué par leur maître Splinter, ils vont accomplir leur destin, aidés par la courageuse reporter, April O’Neil.


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  • Le problème, c'est que je me suis endormi et que j'ai eu de la peine à suivre. Un peu embrouillé comme scénario mais Liam Neeson est comme d'habitude impeccable.

    scénario: 13/20      trechnique: 16/20    acteurs: 16/20    note finale: 14/20

    Balades entre les tombes

    Ancien flic, Matt Scudder est désormais un détective privé qui travaille en marge de la loi. Engagé par un trafiquant de drogue pour retrouver ceux qui ont enlevé et assassiné sa femme avec une rare violence, Scudder découvre que ce n’est pas le premier crime sanglant qui frappe les puissants du milieu… S’aventurant entre le bien et le mal, Scudder va traquer les monstres qui ont commis ces crimes atroces jusque dans les plus effroyables bas-fonds de New York, espérant les trouver avant qu’ils ne frappent à nouveau…


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  • Ce film est une pure merveille et je regrette qu'il n'ait pas trouvé son public. La réalisatrice nous raconte la vie d'une jeune fille qui vie dans une cité pourrie et qui essaie de s'en sortir par les études. Les acteurs sont formidables de justesse: Pour Aure Atika et Marc Lavoine, on le sait mais les enfants sont également formidables. les dialogues sont plein d'humour et de tendresse. Un très beau film sur la tolérance. A VOIR!!

    scénario: 18/20           acteurs: 20/20      technique: 18/20   note finale: 19/20

    Papa was not a rolling stone

    Dans les années 80, Stéphanie grandit à La Courneuve auprès d’une mère absente et d’un beau-père brutal. Très vite, elle décide de se sortir de son quotidien morose. Grâce à l’amour de sa grand-mère, à ses lectures, sa passion pour la danse et pour Jean-Jacques Goldman, elle se débat dans cette cité colorée où l’amitié est primordiale. Un jour, elle le sait, Stéphanie quittera la cité pour mener la vie dont elle a toujours rêvé. Le film raconte l'histoire de cet envol.
    Un film inspiré du livre autobiographique de la réalisatrice


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  • Très joli, très bien filmé, des acteurs magnifiques, des paysages somptueux mais... je n'ai rien compris à l'histoire... ce qui est tout de même embêtant, n'est ce pas? Dommage. Un beau film sur la découverte de l'amour par des ados japonais...

    scénario: 14/20      technique: 17/20       acteurs: 17/20    note finale: 14/20

    Still the water

     

    Sur l¹île d'Amami, les habitants vivent en harmonie avec la nature, ils pensent qu'un dieu habite chaque arbre, chaque pierre et chaque plante. Un soir d'été, Kaito, découvre le corps d¹un homme flottant dans la mer, sa jeune amie Kyoko va l'aider à percer ce mystère. Ensemble, ils apprennent à devenir adulte et découvrent les cycles de la vie, de la mort et de l'amour…

    Tout est dit dans ce titre en apparence simple mais qu'on peut dérouler presque à l'infini. Jeu de mots difficile à traduire de manière synthétique et limpide dans notre langue. « Still water » c'est l'eau dormante ou plate. C'est aussi le début d'un proverbe qui incite à se méfier de l'eau qui dort… Still the water, littéralement, c'est « Encore (ou toujours) l'eau », sous entendu omniprésente…
    L'eau qui berce, qui lave, qui abreuve, protège l'embryon, purifie les morts. Celle du ciel et des mers qui se déchaîne, indomptable, contre laquelle parfois se battent les hommes pour survivre. Celle du Styx ou du Gange, de toutes les croyances qu'elles soient aliénantes ou libératrices. Élément capable d'éroder sournoisement ou d'anéantir dans un élan les œuvres les plus imposantes en ramenant chacun à un peu plus d'humilité. Toutes ces eaux qui nous traversent, nous constituent, nous entourent perpétuellement, encerclent la petite île verdoyante d'Amami, l'île de l'enfance de Naomi Kawase où se situe l'action. C'est là, qu'enfin apaisé après une redoutable tempête, l'océan ramène sur la plage le corps d'un homme aux multiples tatouages et ses énigmes…

    Mais la plus grande énigme, pour la jeune Kyoko et son ami Kaiko, reste encore celle de la vie. Tels deux inséparables, ils sillonnent la nature, nez au vent, à l'affut d'indices, de pensées, d'expériences, ne perdant aucune goutte des scènes qui se déroulent dans leur univers. Ils sont comme les faces opposées d'une même pièce. Pour Kyoko tout semble aisé, elle se confronte aux éléments avec une candeur et une gourmandise sereines, et même toute habillée dans sa tenue d'écolière, elle ne résiste jamais au plaisir de plonger dans la grande bleue. Kaiko, lui, se défie de cette dernière qu'il trouve trop vivante, terriblement immense et pleine de mystères inquiétants qui grouillent sournoisement. Kaiko a peur de l'inconnu, Kyoko s'en réjouit, le désire. Deux philosophies qui s'affrontent. Deux philosophies pour affronter la vie, qui se complètent aussi. Entre la jeune fille confiante, un brin téméraire et le garçon méfiant, il est une complicité que les mots seuls ne suffisent pas à définir. Celle de deux corps qui s'ouvrent, de deux êtres qui s'éloignent peu à peu de l'enfance dans un beau voyage initiatique qui les entraîne dans des tourbillons de sensualité, où tout est candeur, fraîcheur, comme autant de gouttelettes qui viennent apaiser les morsures du soleil.

    Ne vous plaignez pas qu'on ne vous raconte pas plus en avant l'histoire de ce monde, celui de Naomi Kawase et de ces personnages. Il suffit de savoir que tout y est harmonie, qu'il n'y a rien à redouter, que nous y avons notre place comme les deux adolescents, les pères, les mères… Comme celle de Kyoko qui est chamane et connait des langages dont le simple mortel ignore jusqu'à l'existence. Ceux des arbres et des animaux, des esprits qui peuplent toute chose. Ce qu'elle apprend à sa fille n'a pas de prix et ça pourrait s'appeler « accepter le bonheur en toute simplicité sans redouter la fragilité de nos vies éphémères ». Et le film est à son image, tout comme elle il nous baigne dans des flots de tendresse, nous submerge peu à peu d'une vague de sérénité dont on sort ébahi, heureux…


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  •  Un livre bourré de fautes d'orthographe ne serait pas publié, n'est ce pas? alors pourquoi propose-t-on au public des films où la technique n'est pas maîtrisée? où la caméra part dans tous les sens et vous en donne le mal de mer. Malheureusement quand c'est mal filmé, rien ne peut rattrapé ce problème. Le scénario n'est déjà pas terrible et Charlotte Gainsbourg est mauvaise: c'estd 'autant plus flagrant que Deneuve, Poelvoorde et Mastroianni sont excellents. Bref, déception. Dommage car cette histoire de triangle amoureux était à la base intéressante.

    scénario: 14/20    technique: 8/20     acteurs: 12/20   note finale: 12/20

    3 coeurs

    Dans une ville de province, une nuit, Marc rencontre Sylvie alors qu’il a raté le train pour retourner à Paris. Ils errent dans les rues jusqu’au matin, parlant de tout sauf d’eux-mêmes, dans un accord rare. Quand Marc prend le premier train, il donne à Sylvie un rendez-vous, à Paris, quelques jours après. Ils ne savent rien l’un de l’autre. Sylvie ira à ce rendez-vous, et Marc, par malheur, non. Il la cherchera et trouvera une autre, Sophie, sans savoir qu’elle est la sœur de Sylvie…

    C'est une affaire frappadingue, les jeux du cœur et du hasard emportés par un imbroglio à peine croyable, mais qui pourtant décline le sentiment amoureux dans toutes ses nuances mélodramatiques, parfois mélancoliques. Ça commence par un coup de la foudre qui casse en deux le cœur d'un petit contrôleur des impôts ordinaire, puis le rabiboche, après un empilage invraisemblable de malentendus, en le remplaçant par un amour de substitution, dont le plus surprenant sont ses liens imprévisibles avec le premier… Benoît Jacquot nous livre ici une affaire des plus déroutantes, mais qui renouvelle avec brio le genre, porté par une brochette de comédiens presque trop familiers, mais il leur distribue les cartes avec suffisamment de talent pour qu'on se laisse prendre au jeu… Bon, tentons de vous mettre sur la voie :

    C'était un soir à Valence, dans la Drôme, petite ville presque méridionale avec plein de petites rues entrelacées comme les rebondissements de cette histoire… Marc rate son train pour Paris et se voit coincé là, à chercher un hôtel, un bistrot, mais surtout le moyen d'échapper un peu à la solitude. Marc n'aime pas la solitude. Il n'a aucune affection pour cette ville et quand Sylvie rentre justement dans le bar PMU où il finit une bière un peu triste, il saisit le prétexte au vol, lui emboite le pas, ébauche un brin de causerie… Elle n'est pas très bavarde, on l'attend quelque part, mais elle semble ne pas avoir envie d'y aller et, de ruelles en ruelles, ils déambuleront toute la nuit ensemble jusqu'à la séparation au petit jour sur le quai de la gare où le train décolle sans qu'ils aient eu le temps d'échanger autre chose qu'un rendez-vous : dans trois jours, à 18h, Jardin des Tuileries… Mais le jour dit, voilà Marc qui s'énerve au cours d'un contrôle fiscal, d'autant que les aiguilles de la pendule d'en face le somment de bouger ses fesses s'il ne veut pas rater le rendez-vous avec celle qu'il sait déjà être l'amour de sa vie… La pression est telle que la tension monte, le cœur lâche et Marc se retrouve aux urgences et quand enfin il arrive au jardin du Luxembourg, l'objet de ses émois vient juste de jeter l'éponge…
    Lorsqu'il arrive enfin à retourner à Valence à la recherche de Sylvie, comme on cherche une perle dans un silo à blé, Marc ne se doute pas que cette nuit d'échange verbaux l'ont tant bouleversée qu'elle a mis un océan entre elle et cette histoire, abandonnant son compagnon, la boutique d'antiquités dont elles s'occupait avec sa sœur, Sophie… qui justement déboule au centre des impôts épouvantée par l'annonce d'un contrôle fiscal. C'est à la machine à café que Sophie va croiser ce contrôleur pris de compassion qui va l'aider à mettre de l'ordre dans des comptes bien ébouriffés auquel elle ne comprend goutte… D'addition en multiplication, ces deux-là vont se découvrir une complicité, puis des affinités comme si, sans s'en rendre compte, et sans se douter de leur lien de parenté, Marc trouvait une forme de continuité de Sylvie à Sophie…
    Le temps passe, des années même, la vie continue, Sylvie reste aux USA, Marc et Sophie parlent mariage sous l'œil bienveillant et néanmoins intrigué du troisième élément du trio familial indissociable jusqu'à cette étrange nuit-là. Avant de passer aux mains des deux sœurs, le magasin d'antiquités avait en effet été créé par leur mère, avec laquelle les relations n'ont jamais cessé d'être complices et heureuses… Fine mouche, maman, dans son for intérieur trouve tout de même bizarre le peu d'empressement de Sylvie pour revenir à Paris.

    Je ne vous en dis pas davantage, il faut le voir pour se laisser embarquer… jusqu'au moment où les avis de ceux qui l'ont vu se partagent : et si tout ça était rêve et fantasme ? Marc a-t-il vraiment épousé Sophie ? À moins que… Quelle que soit la conclusion qu'on en tire, grâce (ou malgré) à la notoriété des artistes en présence, on est bluffé par leur capacité à exécuter avec brio ce qui pourrait passer pour des figures imposées et on applaudit la performance. Benoit Jacquot aime les actrices, on le savait, mais il aime aussi les acteurs : la preuve par Poelvoorde.


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  •  Un thriller haletant qui va de surprises en surprises. très intéressant et très bien fait même si j'ai été un peu déçu par la fin (mais je n'en dirais pas plus...)

    scénario: 16/20     acteurs: 16/20     technique: 16/20   note finale: 16/20

    Gone Girl

    A l’occasion de son cinquième anniversaire de mariage, Nick Dunne signale la disparition de sa femme, Amy. Sous la pression de la police et l’affolement des médias, l’image du couple modèle commence à s’effriter. Très vite, les mensonges de Nick et son étrange comportement amènent tout le monde à se poser la même question : a-t-il tué sa femme ?

    Une femme disparaît. Fuite, kidnapping, meurtre ? À partir de cette trame qui pourrait sembler usée jusqu'à la corde, David Fincher dresse un portrait sans concessions du couple, du mariage, de la famille mais aussi des médias – et des rumeurs qu'ils amplifient – et de leur impact sur l'opinion publique. Même si ça se passe aux États-Unis, on pourrait très bien transposer l'intrigue et ses implications n'importe où dans le monde : le mal est universel. Sous des dehors archi-classique, le nouveau film de Fincher nous balade de bout en bout et on ressort de la salle pantois. Comme souvent chez le réalisateur de Zodiac et de The Social Network, la mise en scène est suprêmement élégante et fluide, et les apparences en sont d'autant plus trompeuses. Chaque plan est pensé, chaque détail a son importance, c'est une mécanique de précision qui joue habilement d'un montage ultra précis, qui fait se télescoper plusieurs niveaux de narration, qui ne nous perd jamais mais au contraire nous embarque corps et âme dans ses rouages grisants. Et en plus il y a de l'humour. Bref, un vrai bonheur !



    Nick et Amy sont mariés depuis cinq ans, ils se sont rencontrés à New York, lui un gars simple et plutôt beau gosse débarqué de son Missouri natal pour faire du journalisme dans un magazine branché ; elle, belle et supérieurement intelligente, créatrice sans illusions de tests inutiles pour magazines féminins, mais surtout connue pour être l'héroïne fantasmée de la saga écrite par sa mère, le best-seller Amazing Amy. Leur rencontre est un vrai coup de foudre tout droit sorti d'un conte de fée, et tout semble sourire aux amoureux. Mais un job perdu et la mère de Nick malade, et les voilà contraints de venir s'installer près de sa famille. Bye bye la grande ville, bonjour la province… mais ça ne les empêche pas de rebondir et de s'installer dans un quartier résidentiel : il faut dire qu'Amy, riche héritière, a des ressources… Leur idylle file bon train jusqu'au jour du cinquième anniversaire de leur mariage : Amy disparaît sans laisser de traces, et c'est là que va débuter le Grand Cirque.
    L'enquête de police commence, les médias rappliquent, la communauté est en émoi. Qu'a-t-il bien pu arriver à Amazing Amy ? Le couple était-il aussi soudé et parfait qu'il le laissait paraître ? Nick aurait-il pu commettre l'irréparable ? C'est vrai qu'il a du mal à endosser le rôle du mari éploré, ça paraît louche. Et petit à petit la façade trop lisse du couple va s'effriter, le vrai visage de chacun va apparaître…

    Un film lucide et sans fard sur l'image du sacro-saint couple parfait, c'est toujours salutaire. Et le regard sur les médias est tout aussi féroce : entre fausse compassion et voyeurisme, toujours en quête de sang, ils n'hésitent pas une seconde à se jeter sur leurs proies tels des vautours affamés. Fincher dresse un portrait grinçant de son pays et de l'hypocrisie de toute une société, personne n'est épargné. Le duo Affleck-Pike est parfait, lui jouant à merveille le brave gars, gentil et sans histoire ; et elle la femme aimante autant que brillante, joueuse et déterminée. Le tableau ne serait pas complet si je ne mentionnais pas le splendide travail sur la photo, rendant cette Amérique plus glaciale que nature, ainsi que la musique envoûtante et dérangeante de Trent Reznor. Bref une grande réussite sur tous les plans, et dans le cinéma hollywoodien actuel, ce n'est pas si fréquent !


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  •  Pas mal. Des idées mais je me dis que la sélection de Cannes devait encore être bien plate cette année pour que ce film ait un prix... Des idées de réalisation. La confrontation entre cette mère et son fils à problème est intéressante.

    scénario: 14/20       acteurs: 14/20     technique: 12/20   note finale: 14/20

    Mommy

    Une veuve mono-parentale hérite de la garde de son fils, un adolescent TDAH impulsif et violent. Au coeur de leurs emportements et difficultés, ils tentent de joindre les deux bouts, notamment grâce à l’aide inattendue de l’énigmatique voisine d’en face, Kyla. Tous les trois, ils retrouvent une forme d’équilibre et, bientôt, d’espoir.

    « S’il est un sujet que je connaisse sous toutes ses coutures, qui m’inspire inconditionnellement, et que j’aime par-dessus tout, c’est bien ma mère. Quand je dis ma mère, je pense que je veux dire LA mère en général, sa figure, son rôle. Car c’est à elle que je reviens toujours. C’est elle que je veux voir gagner la bataille, elle à qui je veux écrire des problèmes pour qu’elle ait toute la gloire de les régler, elle à travers qui je me pose des questions, elle qui criera quand nous nous taisons, qui aura raison quand nous avons tort, c’est elle, quoi qu’on fasse, qui aura le dernier mot dans ma vie. » Xavier Dolan

    Tabarnac ! Vous en connaissez beaucoup, des films dont le souvenir vous bouleverse encore six mois après les avoir découverts, des films dont quelques notes de la bande originale (et pourtant c'est du Céline Dion !) suffisent à vous mettre au bord des larmes ? Eh bien c'est ça Mommy, un tsunami d'émotions, un maelstrom de sentiments, une cascade d'admiration digne des chutes du Zambèze, d'Iguaçu et du Niagara réunies… Vous trouverez bien quelques pisse-froid pour bouder le jeune cinéaste prodige québecois, à peine vingt-cinq ans et déjà moult fois primé dans les plus grands festivals, trop brillant, trop arrogant, trop bluffant à leur goût… Mais la vérité est là sur l'écran : ses personnages, servis par des acteurs remarquables, sont inoubliables, sa mise en scène, rythmée par une bande son idéale, est inouie d'inventivité.
    Rien qu'au titre, pas bien difficile de savoir de quoi il sera question dans Mommy : dans un futur proche et sécuritaire, le portrait d'une mère courage prête à tout pour sauver de l'enfermement son incontrôlable fiston, un blondin gueule d'ange aux troubles psychotiques prononcés qui vient de mettre le feu à son dernier collège, et qui semble rétif à toute forme d'autorité, y compris celle de sa mère qui risque quasiment sa vie à lui imposer quelque chose, l'adolescent se comportant malgré sa dégaine innocente de skateur à peine pubère comme le mâle dominant du foyer.
    Mais Diane (son diminutif, Die, est tout un programme) est une mère courage résolument non conventionnelle et subversive : une grande gueule hyper-sexuée (renversante Anne Dorval), une version québécoise des mères méditerranéennes des quartiers populaires de Marseille ou de Naples, capable pour arriver à ses fins d'user autant du coup de poing que du décolleté vertigineux. Le duo infernal est vite rejoint par la mutique voisine Kyla, prof en rupture familiale et professionnelle.

    Et ces trois déchirés de la vie vont se retrouver lors d'une séance de danse improvisée autour de Céline Dion (si, si ! « On je change pas », allez, on fredonne !), scène superbe où se reconstitue la famille atypique… Il faut dire et redire que les trois acteurs sont tout bonnement incroyables de justesse et de force, la surprise (on connaissait déjà le talent d'Anne Dorval, citée plus haut, et de Suzanne Clément) venant du jeune et formidable (autant dans la tendresse que la violence) Antoine Olivier Pilon.
    Et puis il y a la mise en scène… Dolan ose tout, notamment le cadre carré pour être au plus près des personnages, enfermés justement dans le cadre familial ou carcéral (qui menace le jeune Steve), les plans séquences à hauteur de skate qui apportent du souffle, les lumières orangées ou rosées qui insufflent l'espoir dans le destin grave des personnages. On se rend bien compte que, dans les lignes qui précèdent, on n'a pas lésiné sur les superlatifs, mais tant pis pour les tièdes (de toute façon Dieu les vomit) : ce film est tout entier au superlatif et à y repenser de trop près on se surprend à avoir les larmes qui montent…


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  •  Une pure merveille: de la qualité d'Amélie Poulain! Tout est réussi: le casting, les décors, la technique.  Le scénario est génial plein de tendresse et d'humour! Les dialogues sont amusants et on rit énormément. Tous les acteurs sont grandioses mais il faut féliciter particulièrement Lou et sa maman! Les décors sont sublimes et la mise en scène est une totale réussite. La réalisation est géniale. Et techniquement c'est parfait! Bref, j'ai adooooré

    scénario: 20/20            technique: 20/20        acteurs: 20/2     note finale: 20/20  

     Lou! Journal intime

    Lou est une jeune fille créative et rêveuse d’une douzaine d’années. Elle vit seule avec sa mère, Emma, qui a mis de côté sa vie de femme ces dernières années pour se consacrer à l’épanouissement de sa fille. Leur cocon confortable cache malgré tout quelques failles : Emma stagne et glisse doucement vers la mélancolie alors que Lou est obnubilée par Tristan son petit voisin, délaissant sa bande de copains... Leur bulle éclate alors qu’Emma entame une renaissance amoureuse et qu’un premier baiser fait rentrer Lou dans les années enivrantes de l’adolescence.

    Le site officiel :  http://www.ilovelou.Fr


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  • Le néant du cinéma. Un scénario pathétique, des dialogues nullissimes. C'est mal réalisé, mal dirigés. Les acteurs jouent si mal que c'en est effrayant. Ratage complet. A éviter!

    scénario: 3/20     acteurs: 3/20   technique: 14/20   note finale: 4/20

    Brèves de comptoir

     

    Une journée de la vie du Café L’Hirondelle, sur une petite place de banlieue, en face d’un cimetière. De l’ouverture à 6h30 du matin jusqu’à la fermeture à 22h30, les clients entrent, boivent, parlent, sortent, rerentrent, re-boivent et reparlent de plus belle. Ils composent un drôle d’opéra parlé, une musique tendre et cocasse, un cantique de pensées frappées au coin du plaisir d’être ensemble, un verre de vin blanc à la main. Le génie populaire danse.


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  • Pas du tout mon genre de film mais il faut reconnaître que c'est réussi. A mon avis, il n'y a pas une once de vérité historique là-dedans... Disons que le personnage principal s'appelle Vlad et qu'il devient Dracula pour lutter contre les turcs... Pas mal

    scénario: 16/20     acteurs: 16/20   technique: 16/20   note finale: 16/20

    L’histoire débute en 1462. La Transylvanie vit une période de calme relatif sous le règne du prince Vlad III de Valachie et de son épouse bien-aimée Mirena. Ensemble, ils ont négocié la paix et la protection de leur peuple avec le puissant Empire ottoman dont la domination ne cesse de s’étendre en Europe de l’Est. Mais quand le sultan Mehmet II demande que 1000 jeunes hommes de Valachie, dont le propre fils de Vlad, Ingeras, soient arrachés à leur famille pour venir grossir les rangs de l’armée turque, le prince doit faire un choix : abandonner son fils au sultan, comme son père l’a fait avant lui, ou faire appel à une créature obscure pour combattre les Turcs et par là même assujettir son âme à la servitude éternelle. Vlad se rend au pic de la Dent Brisée où il rencontre un abject démon et conclut un accord faustien avec lui : il acquerra la force de 100 hommes, la rapidité d’une étoile filante et les pouvoirs nécessaires pour anéantir ses ennemis, en l’échange de quoi, il sera accablé d’une insatiable soif de sang humain. S’il parvient à y résister pendant trois jours, Vlad redeviendra lui-même, et sera à même de continuer à protéger et gouverner son peuple, mais s’il cède à la tentation, il entrera le monde des ténèbres pour le restant de ses jours, condamné à se nourrir de sang humain et à perdre et détruire tout ce et ceux qui lui sont chers.


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  • Un documentaire pas spécialement passionnant et je pense que le montage aurait pu être un peu plus dynamique. La vie d'une rédaction... moyen

    technique: 14/20      scénario: 12/20        note finale: 13/20  

    Les gens du monde

    Alors que la presse doit faire face aux grands bouleversements que représentent l’arrivée des blogs, tweets et autres révolutions du web, ce film propose une plongée au coeur du travail des journalistes du service politique du Monde, lors de la campagne électorale de 2012. Dans la rédaction comme sur le terrain, nous assistons ainsi aux débats qui traversent le grand quotidien du soir.
    Spectateurs privilégiés des oppositions et des tensions de la rédaction, nous partageons aussi l’enthousiasme et les fous rires des journalistes, la fatigue et les doutes, le quotidien du quotidien.
    Le portrait d’un métier en profonde mutation dans un des titres les plus prestigieux de la presse mondiale, qui s’apprête à fêter ses soixante-dix ans.

    Le journal « Le Monde » a 70 ans, et son évolution, tourneboulée par une mutation sans précédent des médias sous l'influence grandissante d'Internet et des comportements des lecteurs qui en découlent, élargit la perspective du microcosme d'un journal en train de se faire à celui de l'évolution de la société tout entière et de son rapport à l'information. Yves Jeuland choisit de s'immerger au cœur de l'équipe de rédaction du Monde dans un moment de tension, au plus fort des pressions et des débats autour de la campagne électorale de 2012.
    En faisant le choix de se passer de techniciens, en filmant seul les réunions de rédaction, Jeuland réussit à ce que tous finissent par oublier sa présence, tandis que les passions s'exacerbent, que la diversité des positions de chacun s'affirme, que la fatigue s'accumule… Constamment sur la brèche, il a vraiment le chic pour capter ces moments où les personnalités se révèlent, d'autant plus librement que certains des protagonistes ont une vision plutôt positive d'eux-mêmes et ne se doutent pas que l'image qu'ils projettent aux spectateurs que nous sommes n'est pas tout à fait celle qu'ils pensaient donner. Sous ses airs feutrés d'un journal en train de se faire, où chacun se concentre sur son boulot ou échange en sourdine, l'image qui nous revient est assez terrible, et parfois même d'un cynisme saisissant : témoin le débat sur la première page où le parallèle racoleur « Le Pen/ Mélanchon » ne semble pas interpeller le plus grand nombre tandis que le chef de rédaction revendique : « j'aime les titres qui pètent »…

    Il y a Didier Pourquery, le directeur adjoint de rédaction qui écoute mais tranche, il y a ceux qui travaillent seuls dans leur coin, ceux qui n'ont pas voulu répondre, ceux qui travaillent en tandem, en particulier les deux qui n'ont pas lâché Hollande de toute la campagne, il y a Arnaud Leparmentier, atypique, libéral affirmé qui assume avec gourmandise sa posture de journaliste de droite dans un journal (dit) de gauche… Il y a Caroline Monnot qui ne cache pas ses sympathies pour la gauche radicale et trouve fort de café les amalgames trop simplistes de directeurs dont on sent bien qu'ils pensent qu'il faut cogner pour vendre et se positionner face aux autres médias… Et les questionnements s'enchaînent : le journal doit-il prendre parti pour un candidat ? Comment survivre à la crise de la presse quotidienne ? Quelle stratégie vis-à vis d'Internet ? Quelqu'un évoque le fait qu'ils viennent tous des mêmes écoles, et de fait, comme chez les hommes politiques, on perçoit la « consanguinité »… Florence Aubenas émerge avec sa proposition d'ouverture, de chouette fille qui n'a pas renoncé à apporter sa part dans l'évolution des choses… « L'hypocrisie, c'est le sport favori du journal » dit quelqu'un… Tout au long du film, à plusieurs reprise, un homme noir passe discrètement d'un bureau à l'autre pour vider les poubelles, visiblement habitué à ne pas être vu.

    Les journalistes sont tellement dans leur « jus » qu'ils ne se rendent même plus compte, mais le film donne, sans le vouloir sans doute, des raisons à l'éloignement progressif des lecteurs : à coup d'éditos à l'emporte pièce, de numéros week-ends lourds de publicités débilitantes, de concessions, de raccourcis… Le positif, c'est qu'il apparaît que c'est un groupe divers qui fonctionne malgré tout relativement démocratiquement, et que plusieurs arrivent à garder une forme de « pureté », « d'indépendance d'esprit », de « conscience professionnelle », vestiges d'une culture d'entreprise pas encore complètement sapée par les ambitions et les pressions. Les ambiguïtés sont aussi le côté humain de l'entreprise, et on mesure bien les difficultés à faire un journal qui ne soit pas replié sur un microcosme parisien, déconnecté des réalités, à l'instar des hommes politiques avec qui la connivence est parfois un peu trop évidente. Même sérail, même vision, même arrogance… même complaisance entre gens du même monde, terrible de lire plusieurs canards régulièrement et de retrouver les mêmes mots, les mêmes premières pages… Elle a raison, Florence : le salut leur viendra de l'ouverture et de la diversité…


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  • J'adore Denzel Washington qui est acteur excellent qui peut tout jouer et qui choisit toujours ses rôles avec soin. Je n'ai une fois de plus pas été déçu. Un superbe thriller!! On reste en haleine jusqu'à la fin et on passe de rebondissements en rebondissements.

    scénario: 18/20             acteurs: 19/20       technique: 18/20    note finale: 18/20

    Equalizer

    Pour McCall, la page était tournée. Il pensait en avoir fini avec son mystérieux passé. Mais lorsqu’il fait la connaissance de Teri, une jeune fille victime de gangsters russes violents, il lui est impossible de ne pas réagir. Sa soif de justice se réveille et il sort de sa retraite pour lui venir en aide. McCall n’a pas oublié ses talents d’autrefois…
    Désormais, si quelqu’un a un problème, si une victime se retrouve devant des obstacles insurmontables sans personne vers qui se tourner, McCall est là. Il est l’Equalizer…


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  • Sophie Marceau est magnifique: mais comment fait-elle pour être de plus en plus jolie de film en film? Déception. les deux acteurs principaux sur-jouent: Bruel est nul, mais comme d'habitude. Mais pour Marceau, c'est étonnant car d'habitude elle joue très bien. Les acteurs ne semblent pas avoir été vraiment dirigés. Bref, le film est énervant parce que les deux acteurs principaus sont très mauvais et c'est dommage. De prestigieuses participations, mais bof... C'est bien fimé

    scénario: 12/20       technique: 16/20   acteurs: 10/20        note finale:12/20

    Tu veux ou tu veux pas?

    Lambert, sex addict repenti, tente de se racheter une conduite en devenant… conseiller conjugal. Abstinent depuis plusieurs mois, la situation se complique lorsqu’il recrute une assistante, la séduisante Judith, dont la sexualité débridée va très vite mettre ses résolutions à rude épreuve…


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  •  Un excellent thriller psychologique qui nous tient en haleine jusqu'à la fin. Je ne peux pas en dire plus sans en dévoiler trop... Les acteurs sont excellents. C'est bien filmé et on va de surprise en surprise...

    scénario: 17/20     technique: 17/20    acteurs: 17/20   note finale: 17/20

    Anvant d'aller dormir

    Suite à un accident quatorze ans plus tôt, Christine est affectée d’un cas très rare d’amnésie : chaque matin, elle se réveille sans se souvenir de rien, ni même de son identité. Son dernier espoir réside dans son médecin, Ed Nasch, qui lui conseille de tenir un journal vidéo. Elle pourra ainsi enregistrer les informations qu’elle traque et se souvenir peu à peu de son passé, reconstituant progressivement le fil de son existence.
    Mais très vite, ses rares certitudes vont voler en éclat.


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  •  Gaspard Ulliel est absolument formidable. Il fait preuve d'un talent fou. Malheureusement, le scénario n'est pas génial, le montage est une catastrophe et c'est un peu longuet. On se serait bien passé de certaines scènes longues et qui n'apportent rien: par exemple quand Berger est avec la traductrice. Les autres acteurs sont excellents même si on peut regretter que l'acteur qui joue Berger soit inexistant. Un film qui part dans tous les sens et c'est dommage. A certains moments, on voit tout à coup apparaître un YSL vieux et on se demande bien pourquoi. L'autre YSL était beaucoup plus réussi et les acteurs plus inspirés. C'est bien filmé et les costumes sont somptueux>.

    scénario: 13/20      acteurs: 13/20   technique: 16/20   note finale: 13/20

    Saint Laurent

    1967 - 1976. La rencontre de l'un des plus grands couturiers de tous les temps avec une décennie libre. Aucun des deux n’en sortira intact.

    Cette fois, plus de doute : Yves Saint Laurent valait bien un film. Mais pour cela, il fallait qu'un cinéaste, un vrai, ayant un véritable rapport avec le cinéma, s'empare de cette vie à nulle autre pareille, ose aller au plus près de ce que furent à la fois le génie créatif de cet homme et sa névrose autodestructrice que personne, pas même Pierre Bergé, ne put vraiment apaiser. Ce cinéaste, c'est donc Bertrand Bonello, son film s'appelle Saint Laurent. A ne pas confondre avec Yves Saint Laurent, le film réalisé par Jalil Lespert, sorti en salles en Janvier.
    On pourrait bien évidemment consacrer l'essentiel de cette critique à proposer une comparaison entre les deux ; expliquer pourquoi le film de Bonello surpasse le film de Lespert ; observer que dans le rôle de Pierre Bergé, Jérémie Renier est plus convaincant que Guillaume Gallienne. On pourrait, mais ce serait dommage de ne pas se concentrer sur ce seul et passionnant Saint Laurent. Un mot tout de même, pour résumer le « match » : dans le film de Lespert, l'histoire était racontée du point de vue de Pierre Bergé, faisant de ce dernier le metteur en scène de la vie et de la carrière d'Yves Saint Laurent. Tandis que dans Saint Laurent, c'est le réalisateur qui met en scène l'histoire qu'il entreprend de raconter. On a tout dit d'Yves Saint Laurent, qui, par son seul coup de crayon, parvint à changer l'image de la femme. Cela, évidemment, Bonello l'observe, mais c'est un tout autre Saint Laurent qui le passionne, résumé d'une formule par Andy Warhol : « Toi et moi sommes les deux plus grands artistes d'aujourd'hui ».

    Bien plus qu'un biopic, c'est le portrait d'un créateur qu'il propose. Quant à la relation de Saint Laurent avec Pierre Bergé, une scène émouvante la résume parfaitement. C'est l'époque où Saint Laurent est tombé follement amoureux de Jacques Bascher, sorte de super gigolo aussi mondain qu'extraverti (Louis Garrel dans le film). Pierre Bergé, ne sachant plus quoi faire pour arracher son compagnon des griffes de ce personnage, lui offre un tableau représentant la chambre de Marcel Proust. Rien de plus apaisant et modeste que cette toile, ce lit planté au milieu de la pièce. Rien de plus doux, aussi, comme tentative de remettre le couturier au travail. Plus tard, Saint Laurent dira qu'à travers les robes qu'il dessinait, c'est de Proust qu'il parlait. Comme si son sens aigu de la modernité avait constamment dialogué avec son envie de recherche du temps perdu…
    Dessiner un vêtement ; le fabriquer ; l'essayer : le film rend un bel hommage à toutes ces petites mains – couturières, brodeuses, retoucheuses… – sans le travail desquelles rien ne serait possible. Nulle volonté de reconstitution « à l'identique » : Bonello est un styliste, convaincu que les formes cinématographiques qu'il invente rendront justice du talent créateur de Saint Laurent. Un exemple, à la fin du film, lorsqu'il filme le défilé de « Ballets russes ». Avec son monteur (Fabrice Rouaud), Bonello invente ce que l'on pourrait appeler « le montage Mondrian », une manière inédite de découper l'écran en plusieurs surfaces de tailles inégales qui fait irrésistiblement penser à ce peintre que Saint Laurent chérissait tant.

    Et puis, ultime surprise, il y a les deux acteurs qui interprètent Yves Saint Laurent : Gaspard Ulliel et Helmut Berger. Pour le premier, le défi était d'autant plus grand qu'il passait après Pierre Niney et sa performance dans le film de Jalil Lespert. Là où Niney parvenait, parfois de façon assez hallucinante, à retrouver la gestuelle de Saint Laurent, Ulliel réussit lui aussi, en particulier par un travail sur la voix, à évoquer le grand couturier. Quant à Helmut Berger, apparaissant dans quelques scènes viscontiennes, il incarne le Yves Saint Laurent de 1989, cet homme qui savait tout des femmes et qui mena génialement le combat de l'élégance et de la beauté.


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  •  Nul! Quel gâchis! On s'ennuie, c'est débile! Les acteurs font ce qu'ils peuvent mais, mais ne réussissent pas à sauver un scénario d'un débilité affligeante! Quelle dommage que la jolie Cameron Diaz ne joue que dans des débilités pareilles. je n'ai pas résisté jusqu'à la fin... C'est bien filmé et l'image est jolie. Les dialogues sont affligeants.

    scénario: 2/20   technique: 16/20   acteurs: 10/20

    Jay et Annie s’aiment, mais dix ans de mariage et deux enfants ont un peu érodé leur passion. Pour ranimer la flamme, ils décident de filmer leurs ébats lors d’une séance épique. L’idée semble bonne… jusqu’à ce qu’ils s’aperçoivent que la vidéo a été envoyée par erreur à tout leur entourage, familial et professionnel ! Pris de panique, ils sont prêts à tout pour faire disparaître le film à scandale chez chacun des destinataires. Ils jouent leur réputation, leur carrière, leur mariage et leur santé mentale…


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  • Une ode à la nature. Les dauphins sont très beaux et "jouent" très bien. Ce n'est hélas pas le cas des acteurs humains qui sont vraiment moyens et mal dirigés. Il faut dire que le scénario est cucul. Hollywood quoi...

    scénario: 14/20      technique: 16/20    acteurs: 14/20   note finale: 14/20

    L'Incroyable Histoire de Winter le dauphin 2

    Winter s'est parfaitement habitué à sa nouvelle prothèse de queue. Malheureusement, Panama, la mère de substitution de Winter, meurt de vieillesse, laissant le dauphin sans compagnon. Or, l’hôpital Clearwater ne peut garder l'animal seul, selon ses réglementations quant aux comportements sociaux de ses protégés. Il faut donc vite trouver un nouveau compagnon à Winter avant qu'il ne soit emmené dans un autre aquarium.


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  •  Une très jolie histoire d'amour, mais belle. Bien sur, on peut regretter que ce soit aussi larmoyant. les acteurs sont bons. C'est bien filmé. Le scénario est intéressant. ha les affres de l'amour chez les ados...

    scénario: 16/20      technique: 16/20    acteurs: 16/20   note finale: 16/20

    Si je reste

    En un seul moment, tout peut changer. Mia, 17 ans, n'a aucun souvenir de l'accident : elle arrive uniquement à se rappeler avoir roulé le long de la route enneigée de l'Oregon avec sa famille. Puis, en un clin d'oeil, elle se retrouve observant son propre corps dévasté ... L'adolescente sera tiraillée entre l'envie de rejoindre ses parents dans l'au-delà et celle de se réveiller et de retrouver son petit ami et ses proches...


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  • Quel dommage que la technique ne soit pas à la hauteur. En particulier au début du film où l'image est floue, dégueu et où la caméra part dans tous les sens. A part ça, l'interprétation des comédiens est formidable. Le scénario est tout en nuance. Les dialogues sont intéressants. Le film est très réussi. J'espère que Leila Bekhti n'a pas fini dépressive parce qu'elle porte le film à bout de bras et ce n'est pas très joyeux.

    scénario: 17/20               technique: 15/20        acteurs: 17/20    note finale: 16/20

    Maintenant ou jamais

    Quand on est une mère de famille, en principe, on ne braque pas les banques. Mais par les temps qui courent, ça peut être une solution pour assurer l'avenir de son foyer, et ne pas renoncer à ses rêves. Même si jouer les voleuses peut vite devenir dangereux, et les mauvaises rencontres se transformer en histoire d'amour…


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  •  Un super film d'espionnage sur la guerre des services. On est pris par l'histoire qui nous tient en haleine jusqu'au bout. Philip  Seymour Hoffman était un très grand acteurs. les seconds rôles ont été très bien distribués et sont formidables.

    scénario: 17/20       acteurs: 17/20        technique: 17/20    note finale: 17/20

    Un homme très recherché

    Plus de dix ans après les attentats du 11 Septembre 2001, la ville de Hambourg a du mal à se remettre d’avoir abrité une importante cellule terroriste à l’origine des attaques contre le World Trade Center. Lorsqu’un immigré d’origine russo-tchétchène, ayant subi de terribles sévices, débarque dans la communauté musulmane de Hambourg pour récupérer la fortune mal acquise de son père, les services secrets allemands et américains sont en alerte. Une course contre la montre s’engage alors pour identifier cet homme très recherché : s’agit-il d’une victime ou d’un extrémiste aux intentions destructrices ?

    C’est, grâce au cinéma, la rencontre de deux monstres sacrés, passés maîtres dans leur domaine. Le premier, David John Moore Cornwell alias Jonh le Carré, peut être considéré à raison comme le plus grand auteur contemporain de littérature d’espionnage. Ses romans, dont plusieurs ont été portés à l’écran, dressent depuis cinquante ans un état des lieux souvent très critique des relations internationales. Loin du folklore glamour à la James Bond, ses (anti)héros sont des êtres complexes traversés par le doute.
    Le second, Philipp Seymour Hoffman, était sans conteste l’un des plus brillants comédiens de ces vingt dernières années, capable d’interpréter à peu près n’importe quel rôle, premier ou second, avec cette force animale, ce charisme hors norme et cette présence à l’écran qui vous faisaient oublier toutes les petites faiblesses de scénario ou les maladresses de mise en scène. C’est donc là sa dernière grande prestation et c’est infiniment triste de se dire que l’on entendra plus sa voix rauque et suave, qu'on ne verra plus sa silhouette lourde et pourtant aérienne… Pensée douloureuse qui nous habite pendant les deux heures du film et même bien après. Quel gâchis, quelle connerie !

    C’est une sorte de passionnant huis-clos à l'échelle d'une ville et traversé par des enjeux mondiaux. Toute l'action se déroule à Hambourg qui, plus de dix ans après le 11 Septembre 2001, reste hantée par le passage dans son Université, ses mosquées, ses rues, d’un certain Mohammed Atta, tête pensante et coordinateur de l’attentat suprême. Depuis, la ville est placée sous l’étroite surveillance des services secrets internationaux et autres bureaux de vigilance antiterroriste, à l’affût du moindre indice qui pourrait laisser présager l’organisation d’une nouvelle action destructrice.
    Tout commence par l’arrivée clandestine dans le port d’un jeune homme au visage marqué par la fatigue, la crasse et les stigmates d’un passé de violences et de tortures. Animal apeuré caché sous sa capuche, il erre à travers la ville et semble être à la recherche de quelqu’un. Le système ultra perfectionné de vidéosurveillance va le pister, l’identifier, le traquer en silence. Du bon boulot, discret, efficace, sans vague, parfaitement mené par une unité secrète d’espionnage allemande dont Günther Bachmann est le chef charismatique. Très vite, Bachmann comprend que cet homme d’origine tchétchène est plus paumé que dangereux et qu'il pourrait être la clef qu’il lui faut pour mener à son terme une enquête plus vaste sur laquelle il travaille depuis des mois, autour du mystère d'un intellectuel musulman influent, à la fois penseur, prédicateur et généreux donateur prônant un islam modéré et un rapprochement entre les civilisations…
    Bachmann, qui en a vu d’autres aux quatre coins du monde, est revenu de bien des illusions, de bien des certitudes, se méfie comme de la peste des systèmes trop sûrs de leur bon droit, et des hommes qui les servent. Son pragmatisme d'homme de terrain va se heurter aux mécanismes paranoïaques, aux réflexes guerriers, aux fantasmes revanchards des services allemands et américains unis pour la cause de l'ordre et de la sécurité du monde…

    Un vaste jeu de pistes au cœur de la ville se met alors en place. Sur l’échiquier, Bachmann et son équipe (dont la troublante et magnifique Nina Hoss), Issa, le jeune Tchétchène, une mère turque et son fils boxeur, une jeune avocate idéaliste, un banquier britannique chancelant… et des espions qui surveillent, qui manigancent, qui calculent, qui cogitent… pas forcément bien.
    Le spectateur est pris lui aussi dans les filets de cette intrigue haletante et complexe dans laquelle pourtant jamais il ne se perd. C’est à la fois une course contre la montre digne des meilleurs thrillers, orchestrée avec une fluidité, une élégance remarquables, et une démonstration brillante et sans concession des luttes de pouvoir, des batailles médiatiques que se livrent les grandes puissances mondiales au nom de la guerre contre les « axes du mal ». Edifiant. Terrible. Virtuose.


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  • Un thriller psychologique palpitant!! Jeanne Herry est dés son premier film une grande cinéaste!! Un scénario formidable et des acteurs merveilleux extrêmement bien dirigés. Jeanne Herry: quel talent!!!

    scénario: 18/20           technique: 18/20     acteurs: 18/20       note finale: 18/20

    Elle l'adore

    Muriel est esthéticienne. Elle est bavarde, un peu menteuse, elle aime raconter des histoires souvent farfelues. Depuis 20 ans, Muriel estaussi la première fan du chanteur à succès Vincent Lacroix. Avec ses chansons et ses concerts, il occupe presque toute sa vie.
    Lorsqu'une nuit Vincent, son idole, sonne à la porte de Muriel, sa vie bascule. Elle est entrainée dans une histoire qu’elle n’aurait pas osé inventer.


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  • Les dialogues sont excellents et on rit sans arrêt. Gérard Lanvin nous montre une fois de plus toute l'étendue de son talent. On passe un agréable moment et la fin est inattendue. Les seconds rôles sont  formidables.

    scénario: 17/20        technique: 17/20       acteurs: 17/20

    Bon rétablissement

    Suite à un accident, Pierre, la soixantaine, se retrouve cloué au lit avec une jambe dans le plâtre. Misanthrope au caractère bien trempé rêvant de silence et de solitude, voilà que le monde s’invite à son chevet. Il assiste alors impuissant à la valse quotidienne des médecins, infirmières et personnels hospitalier, puis de ses proches dont son frère Hervé. Au fil de rencontres inattendues, drôles ou touchantes, Pierre reconsidère certains a priori et pose sur les autres un regard différent. Et, contre toute attente, ce séjour à l’hôpital finit par ressembler à une renaissance…


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  • Emma Bovary à la sauce normande avec un Luchini au top de sa forme! C'est bien filmé, bien joué, et on passe un agréable moment.

    scénario: 17/20         acteurs: 17/20       technique: 17/20   note finale:17/20

    Gemma Bovary

    Martin est un ex-bobo parisien reconverti plus ou moins volontairement en boulanger d'un village normand. De ses ambitions de jeunesse, il lui reste une forte capacité d'imagination, et une passion toujours vive pour la grande littérature, celle de Gustave Flaubert en particulier. On devine son émoi lorsqu'un couple d'Anglais, aux noms étrangement familiers, vient s'installer dans une fermette du voisinage. Non seulement les nouveaux venus s'appellent Gemma et Charles Bovery, mais encore leurs comportements semblent être inspirés par les héros de Flaubert. Pour le créateur qui sommeille en Martin, l'occasion est trop belle de pétrir - outre sa farine quotidienne - le destin de personnages en chair et en os. Mais la jolie Gemma Bovery, elle, n'a pas lu ses classiques, et entend bien vivre sa propre vie...

     Ce ne sont que deux petites lettres, trois fois rien, une étourderie, une minuscule faute de frappe du destin. Un « g » qui se serait perdu dans le bocage normand, s’accolant par hasard à la première jolie fille rencontrée, Emma ; et puis un « a » qui se serait transformé en « e » sous le souffle de l’accent anglais, faisant de « Bovary » un so british « Bovery ». Et ce « Charley » : nulle confusion possible, c’est bien « Charles » dans la langue de Flaubert. De tout cela, Martin en est intimement convaincu : Gemma et Charley Bovery, ses nouveaux voisins anglais, ne sont rien moins que l’incarnation moderne des héros de son livre culte, cette œuvre qu’il connaît presque par cœur et qui squatte depuis ses seize ans le fond de ses poches.

    Martin est boulanger, mais du genre atypique. Un boulanger un brin rêveur qui pétrit sa pâte comme on écrirait un poème. Martin fait du pain avec ses mains, ce qui laisse tout le temps à son esprit vagabond d’aller et venir au gré de ses pensées, de ses regrets peut-être, de ses désirs sans doute. Il observe depuis son fournil de privilégié la vie comme elle va autour de lui, dans ce petit village normand que l’on croirait tiré d’une carte postale, à moins que ce ne soit d’un roman, Madame Bovary par exemple, dont le titre original complet était Madame Bovary, mœurs de province.
    Aussi donc, quand les Bovery prennent possession de la vieille demeure située de l’autre côté de la rue, Martin observe ce couple avec un mélange de fascination et de curiosité un peu déplacée, analysant leurs attitudes à travers le prisme des mots de Flaubert, imaginant tout ce qu’il ne voit pas, fantasmant sur l’ennui supposé de la belle Gemma, présupposant ses faits, ses gestes et même et surtout ses élans du corps et du cœur.
    Car Gemma est d’une beauté romanesque et sauvage, sa silhouette sexy n'a nul besoin d’artifices ni de ruses, c'est une fille qui semble se réjouir avec sincérité des joies simples de la vie : un bouquet de fleurs des champs, une belle bâtisse, un morceau croustillant de pain 5 céréales sans gluten encore tout chaud. Nul doute qu’elle ne craque aussi pour ce jeune et blondinet châtelain, figure qui aurait tout à fait sa place parmi la liste des prétendants ou amants de la douce idéaliste Emma Bovary. La fin de Gemma sera-t-elle aussi tragique que celle de l’héroïne de Flaubert ? Il faudra venir voir le film pour le savoir !

    Charmante variation littéraire à la plume savamment ciselée (on retrouve la patte caustique, fine d’intelligence et de drôlerie, de Pascal Bonitzer,) Gemma Bovary est une fable douce-amère sur les vies que l’on vit par procuration, sur le pouvoir des mots et la force des grandes œuvres littéraires, mais aussi sur les tics et coutumes parfois ridicules d’une certaine petite bourgeoisie de province (Elsa Zylberstein en adepte du bio et du cardio-training d’intérieur est impayable). Les fans de Luchini seront aux anges : ils le retrouveront ici dans un personnage proche cousin de celui qu’il campait dans Alceste à Bicyclette : toujours drôle, un brin cynique.


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  • Une pure merveille , pleine de tendresse et de douceur. L'image est d'une beauté à couper le souffle. Ces films sur la cuisine sont un délice. J'ai adoré!

    scénario: 19/20          technique:20/20       acteurs: 20/20       note finale: 19/20

    Les recettes du bonheur

    Hassan Kadam a un don inné pour la cuisine : il possède ce que l’on pourrait appeler « le goût absolu »… Après avoir quitté leur Inde natale, Hassan et sa famille, sous la conduite du père, s’installent dans le sud de la France, dans le paisible petit village de Saint-Antonin-Noble-Val. C’est l’endroit idéal pour vivre, et ils projettent bientôt d’y ouvrir un restaurant indien, la Maison Mumbai. Mais lorsque Madame Mallory, propriétaire hautaine et chef du célèbre restaurant étoilé au Michelin Le Saule Pleureur, entend parler du projet de la famille Kadam, c’est le début d’une guerre sans pitié. La cuisine indienne affronte la haute gastronomie française. Jusqu’à ce que la passion d’Hassan pour la grande cuisine française – et pour la charmante sous-chef Marguerite – se combine à son don pour orchestrer un festival de saveurs associant magnifiquement les deux cultures culinaires. Le charmant village baigne désormais dans des parfums débordants de vie que même l’inflexible Madame Mallory ne peut ignorer. Cette femme qui était autrefois la rivale d’Hassan finira par reconnaître son talent et le prendre sous son aile…

    OK, on peut sourire de la vision très hollywoodienne de la France éternelle telles que les Américains la rêvent (même si le réalisateur est suédois) : dans une ambiance de village un peu figée dans les années soixante, tout le monde y roule en 2CV, en Méhari ou à bicyclette, les habitants, pas vraiment débordés et forcément obsédés par la bonne bouffe, font leur courses au charmant marché dominical qui déborde de produits tous plus merveilleux et du terroir les uns que les autres.
    Mais bon, soyons indulgents avec les conventions, le cinéma c'est aussi du rêve (dont on a bien besoin par les temps qui courent), et le titre français pour une fois bien choisi résume à lui seul le contenu de ce « feel good movie » réjouissant : de la gastronomie, de l'amour, de l'amitié, de la réconciliation, bref du bonheur, tout ça dans un cadre idyllique. Pourquoi bouder son plaisir ?

    Dans un village de carte postale du Sud-Ouest, règne de main de maître Madame Mallory, chef étoilée d'une honorable maison qui attire tous les gourmets de la région et de bien au-delà. Débarque sur ces entrefaites une famille indienne chassée de son pays par des émeutes locales et qui, suite à une panne de son van brinquebalant, se retrouve bloquée quelques jours au village.
    La particularité de cette famille : elle est dévouée corps et âmes et de père en fils à la cuisine, évidemment plus version dal de lentilles et tandoori que pigeon aux truffes et baba au rhum… Les choses vont se compliquer quand le père et patriarche, séduit par la qualité des produits locaux, décide de récupérer la masure qui décrépit juste en face du « Saule pleureur », le restaurant de Mallory, pour la retaper et en faire un restaurant indien, « La Maison Mumbai », dans une région où cette exotique gastronomie est plus que rare : inexistante. A partir de là, ça va évidemment être LA GUERRE !

    C'est le moment de préciser que :
    1/ Hassan, le fils de la famille, est un prodige des fourneaux, si bien que même la très condescendante et un chouia raciste madame Mallory va devoir reconnaitre son talent.
    2/ que le même Hassan est par ailleurs très joli garçon et qu'il va faire vibrer le cœur de Marguerite, la jeune assistante de Madame Mallory…
    Tout cela est un peu téléphoné ? Sans doute, mais le fait est que ça fonctionne formidablement et qu'on se laisse emporter avec bonheur par ce joli film goûteux. On y vibre autant à l'histoire d'amour qu'à la cuisine des uns et des autres.

    Helen Mirren est magnifique – comme d'habitude, c'est la plus grande – en aristrocrate de la cuisine, hautaine et arrogante sans doute, mais surtout passionnée par son art. Et son partenaire indien Om Puri, immense vedette dans son pays, incarne remarquablement le papa borné mais talentueux. Les images sont chatoyantes, les paysages du Rouergue sont splendides, les petits plats mitonnés semblent succulents… bon je vous laisse, j'ai un petit creux.


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  • Un très joli film, un peu documentaire, avec des acteurs très justes. Dommage que le technique ne soit pas toujours à la hauteur (les images sont parfois affreuses et le caméraman tremble).

    scénario: 18/20      technique: 13/20     acteurs: 16/20   note finale: 16/20

    Hippocrate

    Benjamin va devenir un grand médecin, il en est certain. Mais pour son premier stage d’interne dans le service de son père, rien ne se passe comme prévu. La pratique se révèle plus rude que la théorie. La responsabilité est écrasante, son père est aux abonnés absents et son co-interne, Abdel, est un médecin étranger plus expérimenté que lui. Benjamin va se confronter brutalement à ses limites, à ses peurs, celles de ses patients, des familles, des médecins, et du personnel. Son initiation commence.

    Hippocrate, c'est pour le serment. C'est une histoire de médecins. L'histoire de jeunes internes qui découvrent le fonctionnement pour le moins agité d'un grand hôpital parisien. Le sujet est important, le film est épatant. Drôle, léger, déconnant, d’un humour souvent décalé, presque burlesque, et en même temps grave, lucide, profondément et terriblement humain. Thomas Lilti a pris le parti d'en rire, en tout cas de faire œuvre vivante et énergique. Mais il ne cache rien de la situation quasi-intenable du système hospitalier français, coincé entre sa mission de soigner le mieux possible les malades qui lui sont confiés et les critères de rentabilité qui sont de plus en plus présents, envahissants. Il est bien placé pour bien connaître la question, Thomas Lilti, puisqu'il est lui-même toubib ! Toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes ou ayant existé sera donc tout sauf fortuite.

    Un hôpital, c’est un peu comme le grand théâtre de la tragi-comédie humaine. Les émotions y sont exacerbées, tout y est fort parce que tout ne tient qu’à un fil, tout y est plus puissant qu’ailleurs car c’est ici que l’on naît, ici que l'on souffre, ici que l'on guérit ou que l'on achève sa vie. A l’hôpital, Eros la vie et Thanatos la mort jouent à cache-cache entre l’étage des naissances et l’aile des soins palliatifs, sous les regards attentifs, le plus souvent bienveillants et parfois impuissants des acteurs principaux de cette pièce pleine de bruit et de fureur dont on ne connaît pas toujours la fin : les médecins, les infirmiers, les aides-soignants… Tous ces métiers pouvant s'entendre au féminin aussi bien qu'au masculin, mais allez savoir pourquoi, les toubibs sont le plus souvent des hommes, et les autres professions le plus souvent exercées par des femmes…
    Des blouses blanches, vous allez en voir lors de cette plongée singulière dans le service de médecine générale de ce grand hôpital public. Des professeurs de médecine, des chefs de service, mais surtout des carabins. Ces futurs médecins à peine sortis de l’adolescence et déjà lâchés dans l'arène vont devoir apprendre « sur le tas » les gestes médicaux plus ou moins décisifs autant que leur propre capacité à encaisser l’épreuve ultime de la confrontation avec les patients. Et s’ils maîtrisent (plus ou moins) les bases théoriques, les diagnostics, les pronostics, les posologies, ils n’ont pas vraiment appris dans les amphis à gérer le stress des familles, l'anxiété des malades, la peur de la mort, l’empathie, bref tout ce qui fait la difficile relation à cet autrui meurtri.
    Heureusement, depuis l'époque d'Hippocrate, le corps médical a su inventer des techniques pour évacuer les angoisses au cours des fameux « tonus », bamboches potaches et très arrosées, ou simplement au quotidien dans la salle de garde, lieu où l’on peut, loin des malades, faire du bruit, chanter des chansons grivoises, dire des choses horribles ou mimer des scènes que la bienséance nous interdit de décrire ici.

    Voici donc le tout jeune Docteur Benjamin Barois, interne fraîchement débarqué dans le service de médecine générale dirigé par son papa. On va le suivre, lui coller aux basques à travers les méandres de l’hôpital et vivre avec lui les joies et doutes de l’internat : de la première ponction lombaire au premier décès, il va découvrir les rouages et secrets d’un système hospitalier qui fonctionne tant bien que mal avec de moins et moins de moyens et de plus en plus de pressions sur un personnel qui doit faire des miracles avec des bouts de chandelles. A ses côtés, Abdel, médecin algérien plus âgé et plus aguerri, qui doit en toute humilité refaire ses preuves pour pouvoir prétendre à une équivalence dans ce pays hospitalier qui sait bien exploiter cette « main d’œuvre » pas cher et docile qui ne demande bien sûr qu’à faire des gardes de soixante douze heures d’affilée !
    Dans les pas de Benjamin et d'Abdel, on se dit que rarement dans le cinéma de fiction on en avait appris autant sur ce monde fermé, assez fascinant et parfaitement représentatif de l'état de santé d'une société. On rit beaucoup, on est ému souvent, captivé tout le temps. Bref une éclatante réussite.


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  • Cette remise en cause du socialisme, ou plutôt  ce regard plein de déception sur les années socialistes n'est pas inintéressant mais manque de rythme. Comment des jeunes gens plein d'idéaux sont devenus des requins et des gens obsédés par l'argent , mais pas tous. On reconnaîtra sans peine des personnalités...

    scénario: 15/20   technique: 15/20    acteurs: 15/20   note finale: 15/20

    Des lendemains qui chantent

    Olivier et Léon, deux frères qui sont montés à Paris et que la vie a éloigné... Si le premier se voit comme un journaliste sans concessions, le second est un communicant ambitieux et opportuniste. Noémie, une charmante conseillère présidentielle, n’arrive pas, au fil des ans, à choisir entre eux. Sous le regard amusé de Sylvain, leur ami d’enfance, qui a fait fortune dans le minitel rose, leurs destins se croisent sur 20 ans, s’entremêlent, au cours d’une épopée drôle, tendre et nostalgique, dans les années 80/90.


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  • Cela aurait pu être pire et c'est finalement pas mal pour un film américain à gros budget.

    scénario: 16/20   acteurs: 16/20    technique: 16/20    note finale: 16/20

    Hercule

    Mi-homme mi-légende, Hercule prend la tête d’un groupe de mercenaires pour mettre un terme à la sanglante guerre civile qui sévit au royaume de Thrace et replacer le roi légitime sur le trône. Âme tourmentée depuis la naissance, Hercule a la force d’un dieu mais ressent aussi les peines et les souffrances d’un mortel.
    Sa puissance légendaire sera mise à l’épreuve par des forces obscures.


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  • sms

    Encore une comédie qui peine: ça traine en longueur, c'est ennuyeux et ça ne tient pas debout.

    scénario: 12/20     acteurs: 14/20   technique: 16/20   note finale: 12/20

    sms

    9:00 Laurent reçoit un SMS / 9:01 Il se fait voler son portable
    9:30 Son fils disparaît / 10:00 Sa maison brûle / 10:15 Sa femme le quitte
    10:30 Son entreprise est liquidée / 11:00 Il est en garde à vue.
    Et ce n’est que le début des emmerdes…


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  • Ambitieux, "Lucy" atteint ses objectifs comme spectacle de divertissement, spectaculaire et intelligent. Scarlett Johansson en superwoman, sous la caméra bourrée aux amphétamines s-f de Luc Besson : spectaculaire ! Ne boudons pas notre plaisir, Luc Besson signe un thriller d'anticipation réussi qui a le talent de distraire et de tenir en haleine. "Lucy" est surtout un audacieux blockbuster qui, à l’instar du boulot accompli sur Le Cinquième élément confirme que Besson, est surtout un auteur sacrément talentueux. J'ai adoré!

    scénario: 18/20      acteurs: 18/20    technique: 18/20    note finale: 18/20

    Lucy

    A la suite de circonstances indépendantes de sa volonté, une jeune étudiante voit ses capacités intellectuelles se développer à l’infini. Elle « colonise » son cerveau, et acquiert des pouvoirs illimités.


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