• Un petit bijou! Très belle animation sur le désir de liberté que personne ne peut tuer, et sur la bêtise, elle aussi illimitée.  Un puissant brûlot contre l'obscurantisme.

    scénario: 17/20  technique: 17/20   note finale: 17/20

    Les hirondelles de Kaboul

    Été 1998, Kaboul en ruines est occupée par les talibans. Mohsen et Zunaira sont jeunes, ils s’aiment profondément. En dépit de la violence et de la misère quotidienne, ils veulent croire en l’avenir. Un geste insensé de Mohsen va faire basculer leurs vies.

    Zunaira est si belle ! C’est une bénédiction d’être si belle ! Ou une malédiction, c’est selon… Toujours est-il qu’elle semble faite pour croquer la vie à pleines dents. Sa voix fraîche, son regard profond qui illumine le monde, ses longs cheveux bruns qui se déploient en cascades généreuses… Mais, plus que tout, son intelligence vive, une forme d’engagement profond. Pas étonnant que Mohsen fonde pour elle, on s’éprendrait pour moins ! Sans parler de son talent de dessinatrice, sa force créatrice… Ces deux-là se respectent, attentifs l’un à l’autre. Ici ou là, ces tourtereaux auraient tout pour convoler heureux et légers comme l’air.
    Mais nous sommes en 1998 au pays des talibans, on y exige que le corps des femmes soit caché de la tête aux pieds. Nul orteil, nulle pensée ne doivent dépasser. Les seuls espaces de liberté, fragiles, restent enfouis dans le secret des cerveaux ou celui des maisons. Et encore… il faut se garder de chanter, surtout à tue-tête, les morceaux illicites composés par le « Burka Band », groupe de garage punk créé par trois jeunes Afghanes, comme le fait Zunaira au grand dam de ses voisines. Elles viennent supplier l’inconsciente de se taire, par peur que le courroux aveugle des fondamentalistes ne s’abatte sur toutes. Une injustice est si vite arrivée. Mais qu’il est donc dur de s’astreindre au silence quand on a connu les temps bénis où l’on pouvait s’exprimer sans que blâmes et couperets moralisateurs soient prêts à s’abattre à tout instant. Pour cette génération, c’est une longue traversée du désert sans espoir d’oasis à l’horizon, sans possibilité d’épanouissement. Pourtant certains jamais ne baisseront les bras.

    Quand un ancien professeur propose à Mohsen d’enseigner dans une école clandestine les matières censurées par le pouvoir en place, occasion inespérée de lutter contre l’embrigadement des enfants, Zunaira bondit de joie. Contrairement à son amoureux, un brin frileux, elle n’a pas l’ombre d’une hésitation, l’incitant à un courage qu’il n’aurait peut-être pas sans elle, assoiffée de justice. Tous les ingrédients sont désormais en place pour que tout bascule…
    C’est un coup du destin qui va faire que leurs pas vont croiser ceux d’un autre couple : Atiq, gardien de prison taiseux, et Mussarat, sa femme encore belle mais désormais usée par les ans et par autre chose qui la ronge. Si une forme d’attachement persiste encore entre eux, la tentation se fait grande pour l’homme de ne pas résister plus longtemps aux pressions masculines. On lui souffle à l’oreille de ne plus s’embarrasser d’une épouse devenue un fardeau dans sa vie. Ce serait tellement simple de la remplacer par une plus jeune, plus industrieuse. Tous font ça et qu’importent les sentiments, les aspirations de femmes devenues interchangeables…

    Nul besoin de grands effets de manche, nul besoin de tire-larmes, ici la tendresse vient sobrement à la rescousse de la réalité crue… La douceur charnelle des dessins, dont les lignes restent parfois en suspens, comme le destin des protagonistes, rend supportable ce qui ne l’est pas. La beauté des paysages contraste avec la laideur de certaines âmes, la luminosité avec la noirceur.
    Les deux réalisatrices réussissent un film sobre et élégant, sans pathos. Les couleurs de chaque plan deviennent comme autant de cris du cœur silencieux. La brutalité de la société afghane sous les talibans pénètre sans artifices dans nos univers préservés : juste la vérité, toute la vérité, celle des hommes et des femmes ordinaires, aux prises avec un système qui les dépasse.


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  • J'ai beaucoup aimé ce dessin anima plein de clins d'oeil avec l'actualité. Un divertissement drôle et familial, au ton enjoué et parfois critique, servi par des décors très réalistes. Un dessin animé sympa qui donne aussi dans un humour parodique, touchant aussi bien la reine d'Angleterre que Donald Trump. Pur les petits et les grands.

    scénario: 16/20     technique: 16/20    acteurs: 16/20    note finale: 16/20

    Royal corgie

    Les aventures de Rex, le chien préféré de Sa Majesté, qui perd son statut de favori et se retrouve perdu dans un chenil au milieu de chiens abandonnés. Sa quête pour retourner à Buckingham et retrouver les faveurs de la Reine l'amènera à affronter de nombreux dangers mais aussi à rencontrer l’amour.

    On imagine mal la reine Elisabeth sans ses bibis rose bonbon, ses robes jaune canari, sans son grand mari Philip ou ses corgis chéris. Les corgis, vous savez, ces chiens qui semblent être un croisement hasardeux entre le renard et le saucisson brioché. A Buckingham Palace, les corgis sont royalement lottis : panier à baldaquin, petit déjeuner servi en chambre, promenade dans le Royal Parc et surtout, surtout, toutes les attentions de maman la Reine. S'ils sont quatre à vivre dans les appartements privés du Palais, Rex est le chouchou de sa majesté, son petit dernier, le plus malicieux, le plus craquant, bref, c'est le corgi number one, il a même un collier en or qui l'atteste. Mais au cours de la visite officielle du Président des Etats-Unis, un certain Donald T qui débarque avec son téléphone portable, sa svelte épouse et leur insupportable petite chienne maquillée comme un camion (elle vient de ce grand Etat qu'est le Texas), Rex va créer un incident diplomatique et choisir la route de l'exil.

    Après cette énorme bourde, la reine ne lui pardonnera jamais son indélicatesse, on est quand même en Angleterre, ce pays où il existe des cours pour bien boire son thé à l'heure du goûter. Il décide donc, accompagné par l'un de ses confrères Corgi, de partir au Vatican, rien que ça. Mais le voyage n'ira pas plus loin que le bout de la rue londonienne car Rex va se retrouver embarqué et enfermé dans le chenil local. Choc des classes : la confrontation avec les clebs des rue va être violente et bien sûr, personne ne veut croire à son histoire de Palace et de son statut de Royal Corgi. Tout va s’accélérer quand au beau milieu de la nuit, il découvre une activité clandestine dans les sous-sols du chenil : un fight-club où le terrifiant Tyson sème la terreur.

    Avec un humour décallé et un sens des rebondissements, voilà un film qui enchantera toutes celles et ceux qui ont un petit faible pour la vieille dame en rose (92 piges au compteur) et le kitchissime folklore qui tourne autour de la Couronne britannique (les mugs, les dessous de plats, les briquets et autres produits dérivés dont les anglais rafolent). Le ton est résolument moqueur mais le fond, plutôt sympatoche, avec toute une bande de clebards que l'on croirait sortis de Shawn le Mouton ! So british !


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  • Un super dessin animé qui plaira aux petits comme aux grands! La formule des films Astérix revisitée et améliorée. C'est clairement à Astier qu'il fallait livrer le secret, le résultat est surhumain. Alexandre Astier réussit à renouveler Astérix tout en conservant ce qui en fait l'esprit. Goscinny aurait aimé ce film.

    scénario: 18/20      technique: 18/20    note finale: 18/20

    Asterix et le secret de la potion magique

    À la suite d’une chute lors de la cueillette du gui, le druide Panoramix décide qu’il est temps d’assurer l’avenir du village. Accompagné d’Astérix et Obélix, il entreprend de parcourir le monde gaulois à la recherche d’un jeune druide talentueux à qui transmettre le Secret de la Potion Magique…


    Astérix, Le Secret de la potion magique fait suite au Domaine des Dieux et n'est, contrairement à son prédécesseur, pas adapté d'une bande-dessinée déjà existante. Le scénario du long métrage écrit par Alexandre Astier en collaboration avec Louis Clichy. Les deux hommes déjà à l'œuvre sur le précédent volet - sont de nouveau réunis derrière la caméra.

    Contrairement au premier opus, Jules César et les Romains ne sont pas au centre de l'histoire de cette aventure, puisque ce film nous dévoile le monde gaulois en dehors du village d'irréductibles et nous en apprend davantage sur la jeunesse de Panoramix et sur sa célèbre potion. Ainsi le récit nous entraîne sur les routes de Gaule où bien sûr une foultitudes d'embûches guettent nos comparses.


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  •  Un petit bijou!! Michel Ocelot reste fidèle à ses convictions: défendre avec malice les opprimés dans des films d'animation qui s'adressent au plus grand nombre, et en aucun cas uniquement aux enfants. Michel Ocelot reste fidèle à ses convictions: défendre avec malice les opprimés dans des films d'animation qui s'adressent au plus grand nombre, et en aucun cas uniquement aux enfants. Une pure merveille.

    scénario: 18/20     technique: 18/20     note finale: 18/20

    Dilili à Paris

    Dans le Paris de la Belle Époque, en compagnie d’un jeune livreur en triporteur, la petite kanake Dilili mène une enquête sur des enlèvements mystérieux de fillettes. Elle rencontre des hommes et des femmes extraordinaires, qui lui donnent des indices. Elle découvre sous terre des méchants très particuliers, les Mâles-Maîtres. Les deux amis lutteront avec entrain pour une vie active dans la lumière et le vivre-ensemble…

    Chaque nouvel opus de Michel Ocelot réveille dans les cervelles une légère nostalgie qui résiste au temps qui passe. On aimerait tellement retrouver l’émerveillement tenace des premiers pas du petit Kirikou qu’on serait capable de faire la fine bouche devant les œuvres suivantes de son créateur ! Quoi ? Bouder Dilili ? Impossible ! La nouvelle héroïne d’Ocelot ferait fondre les pires récalcitrants grâce à son charme désuet et sa candeur virginale. D’ailleurs, dans le Paris de la Belle époque, rien ni personne ne semble pouvoir lui résister ! Partout où passe la petite métisse, sa bonne humeur, son sens de la répartie viennent à bout des obstacles et font oublier sa couleur de peau. Car le temps n’est pas bien loin où les « colorés » comme on les désigne alors, étaient encore des esclaves. Lutter constamment contre l’ignorance d’autrui a visiblement forgé l’esprit vif de la jeune kanake. Ce n’est pas avec de l’agressivité qu’elle enferre ses détracteurs, mais avec une arme bien plus fatale : la politesse ! C’est ainsi qu’elle force le respect de chacun : une révérence, une parole gentille, un regard désarmant de douceur et de perspicacité. On est prêt à parier que les chérubin(e)s qui verront le film se gargariseront longtemps de son « Enchantée, je suis heureuse de vous rencontrer… », petite formule qui tourne en boucle, telle une ritournelle tout aussi appliquée qu’un brin comique tant elle pourrait devenir obséquieuse.
    Mais quand on n'a pas la bonne couleur de peau, face à une nation blanche qui fantasme sur le dos des « sauvages », mieux vaut tout faire pour montrer qu’on ne l’est pas et que la noirceur n’est pas synonyme de crasse. Dilili nous semble bien vite plus civilisée que certains Parisiens qui la dévisagent du haut de leur bêtise. À cet égard, la première scène étonnante, qu’on vous laisse découvrir, laisse en fond de gorge un arrière goût dérangeant qui fera appréhender la suite du récit avec un autre regard.


    Vous l’aurez compris, Dilili à Paris n’est pas un dessin animé simpliste, il ne prend pas les mioches pour des imbéciles. Sous ses allures joviales, il leur propose une vraie réflexion sur le rejet de l’autre, le racisme, l’intégrisme. Mais à côté de cette fable politique et féministe (osons le mot : enfin une héroïne féminine intelligente dans laquelle les petites filles peuvent se projeter !), c’est aussi une ode inconditionnelle au Paris de la bien nommée « Belle époque ». Toute l’intrigue haletante est aussi un génial prétexte pour (re)découvrir avec émerveillement la capitale, lui rendre hommage, la sublimer. C’est une véritable déclaration d’amour aux arts, à la richesse culturelle, au monde intellectuel vibrant, polymorphe des années 1900.
    C’est la rencontre de Dilili avec Orel, un beau gosse aux allures de jeune premier, conducteur de triporteur de son état, qui va rendre l’exploration de la ville possible dans ses moindres recoins : depuis ses plus imposants monuments jusqu’à ses dessous inavouables et cachés, tels les égouts. Rapidement Orel et Dilili forment un duo inséparable, à l’allure improbable (le garçon est tout aussi élancé que notre gracieuse Dilili est courte sur pattes). C’est à la hauteur des humbles que la visite féérique débute et qu’on va côtoyer comme par enchantement les plus prestigieux personnages d’alors, que l’histoire n’a pas oubliés : de Marie Curie à Sarah Bernard, en passant par Louise Michel… et tous les grands scientifiques, philosophes, artistes, qu’on croise dans un tourbillon palpitant.
    Tout irait donc pour le mieux pour Dilili si, dans l’ombre de ce séjour lumineux, ne planait une terrible menace, un terrible complot orchestré par les affreux mal-maîtres qui kidnappent à tour de bras d’innocentes petites filles. Un mystère que notre couple d’intrépides va évidemment s’attacher à vouloir éclaircir.

    Dilili à Paris est un film somptueux, un régal non seulement pour les yeux, l’intelligence, mais aussi aussi pour les oreilles grâce à la présence incomparable de Nathalie Dessay qui incarne la grande cantatrice Emma Calvé, grâce aussi à toutes les chansons des rues qui enjolivent les plus ternes quartiers.


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  •  Cette animation est un petit bijou qui nous parle avec poésie de la triste vie des petites filles en Afghanistan. C'est très réussi. Le scénario est intéressant. Avec son graphisme clair, l'animation de Parvana vient ajouter une lumineuse beauté à ce récit puissant et conséquent, qui reste toujours à hauteur d'enfant. Un plaidoyer pour la culture et pour la mémoire, sources de résistance à l’obscurantisme. Et un éloge vibrant de l’imaginaire qui nous console de la réalité, tout en nous inspirant pour la rendre meilleure. Cette voix vibrante résonne tout au long du film et bien longtemps après la fin de la projection. Savant cocktail d’humour et de gravité, de dureté et de tendresse, jamais moraliste ou complaisant, le second long-métrage de Nora Twomey est une réussite tant dans la forme que le fond. Dans un Kaboul où la lumière chaude est légèrement ternie, le dessin, simple et élégant, installe une fable tendre et humaniste qui ose la dureté des traits pour souligner l'angoisse des personnages et la délicatesse réconfortante de séquences en papier découpé à la mode orientale.

    scénario: 18/20        technique: 18/20      note finale: 18/20

    Parvana, une enfance en Afghanistan

    En Afghanistan, sous le régime taliban, Parvana, onze ans, grandit à Kaboul ravagée par la guerre. Elle aime écouter les histoires que lui raconte son père, lecteur et écrivain public. Mais un jour, il est arrêté et la vie de Parvana bascule à jamais. Car sans être accompagnée d’un homme, on ne peut plus travailler, ramener de l'argent ni même acheter de la nourriture.
    Parvana décide alors de se couper les cheveux et de se travestir en garçon afin de venir en aide à sa famille. Risquant à tout moment d'être démasquée, elle reste déterminée à trouver un moyen de sauver son père. Parvana est un conte merveilleux sur l'émancipation des femmes et l'imagination face à l'oppression.

    De l'art de raconter la réalité en douceur et en beauté : ce dessin animé formidablement réussi qui peut se voir dès huit ans – mais ravira aussi les grands – est l'exacte démonstration qu'il est possible de divertir et de toucher sans mentir sur la dureté de la vie, d'ouvrir à la connaissance du monde tel qu'il est sans traumatiser les enfants. Il raconte l'histoire d'une petite fille qui voulait vivre libre dans une société qui enferme les femmes et donne ainsi à découvrir que si tous les enfants se ressemblent, le contexte auquel il se confrontent peut être différent et interroge…

    Il était une fois… un pays ravagé par la guerre, aride et dur à vivre. Parvana, petite fille sage, grandissait émerveillée par les histoires du passé que lui racontait son père aimant. Un passé à la culture riche, nourrie de poésies et de contes. L'Afghanistan, au cœur du continent asiatique, a de tous temps été un carrefour stratégique convoité. Point de passage capital pour les caravanes de la route de la Soie, le pays a toujours été irrigué par les cultures les plus diverses de toutes sortes de peuples : Turcs, Perses, Indiens, Moghols, Grecs…

    « Nous avons étudié les étoiles et commencé à voir l'ordre au milieu du chaos. Nous étions des scientifiques, des philosophes et des conteurs… » raconte le père à Parvana. Pendant des siècles, alors que les Afghans résistaient aux menaces extérieures, des conflits internes ont fini par aboutir à la prise en main du pays par les talibans qui ont alors fait barrage à toute forme de progrès, interdisant les livres, obligeant les femmes à rester cloîtrées chez elles : comme Parvana, elles ne peuvent sortir qu'avec un homme de leur famille et voilées de la tête aux pieds.

    Le jour où son père est arrêté par les talibans et jeté en prison, la vie de Parvana, qui se retrouve seule avec sa mère et sa grande sœur, bascule. Sans l'accompagnement du père, impossible désormais d'aller travailler, acheter de la nourriture, se procurer de l'argent…
    Parvana, qui a onze ans et une bonne bouille vive, a l'excellente idée de se couper les cheveux et s'habille en garçon, découvrant ainsi qu'elle n'est pas la seule à user de ce subterfuge qui va lui permettre de faire vivre sa famille et de se mettre en quête de son père avec la complicité d'audacieux qui rusent pour braver les interdits talibans. Car nombreux sont les Afghans qui résistent et font tout pour protéger leur culture : les contes aussi sont là pour transmettre leur histoire…


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  • Voici une superbe animation de ce célèbre livre. C'est très réussi et j'ai beaucoup aimé. Cette ode à la nature et à l’amitié homme-chien concilie qualité de l’animation et force du message.

    scénario: 18/20          technique: 18/20      note finale: 18/20

    Croc-Blanc

    Croc-Blanc est un fier et courageux chien-loup. Après avoir grandi dans les espaces enneigés et hostiles du Grand Nord, il est recueilli par Castor Gris et sa tribu indienne. Mais la méchanceté des hommes oblige Castor-Gris à céder l’animal à un homme cruel et malveillant. Sauvé par un couple juste et bon, Croc-Blanc apprendra à maîtriser son instinct sauvage et devenir leur ami.

    Adapté à de nombreuses reprises pour le cinéma, ce court mais intense roman de Jack London fait partie de ces classiques de la littérature, souvent étudiés en, classe, qui brassent quelques thèmes chers au roman d’aventure : la vie dans les grands espaces majestueux mais pleins de dangers, la cruauté et la cupidité des hommes, l’instinct de survie, les rapports de domination, la lutte pour un territoire, la relation forte avec les animaux.
    Si cette nouvelle adaptation s’adresse en priorité à un public jeune (mais pas trop quand même), elle a volontairement gardé en tête l’esprit du roman, sans chercher à en adoucir les contours ni en gommer la dureté du récit. Le choix, intelligent, de laisser Croc-Blanc à sa place, c’est à dire celle d’un animal sauvage qui donc ne parle ou ne pense pas tout haut, était une sage décision et donne au film une belle dimension, forcément moins naïve mais plus réaliste.

    Croc-Blanc est un fier et courageux chien-loup. Après avoir grandi dans les espaces enneigés et hostiles du Grand Nord, luttant pour sa survie au milieu de meutes hostiles, il est recueilli par Castor Gris et sa tribu. Ces Indiens vivent en harmonie avec la nature mais doivent composer avec les hommes blancs, toujours plus avides de terres, de domination et d’argent.
    Suite à un cruel concours de circonstances, Castor Gris va devoir céder, à contrecœur, l’animal à un homme cruel, aussi hideux que malveillant, qui va faire de lui une machine à tuer. C’est que les combats de chiens sont une activité lucrative dans ces contrées reculées où il y a peu de divertissement. Dressé pour attaquer, Croc-Blanc va devenir un redoutable guerrier. Mais sa destiné va croiser la route d’un homme bon et juste qui va le recueillir et tenter de lui faire oublier les coups de bâtons infligés par son ancien maître pour qu’il apprenne l’attaque. Commence alors une nouvelle histoire plus tendre pour celui qui n’oubliera jamais, au plus profond de sa mémoire de bête sauvage, l’appel des grands espaces ni la mémoire de son territoire natal.


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  •  une belle animation pleine d'humour ui plaira aux petits comme aux grands.

    scénario: 17/20        technique: 17/20     note finale: 17/20

    Cro Man

    Préhistoire, quand les dinosaures et les mammouths parcouraient encore la terre. L’histoire d'un homme des cavernes courageux, Doug, et de son meilleur ami Crochon, qui s’unissent pour sauver leur tribu d’un puissant ennemi.

    Voici la nouvelle production – préhistorique – du facétieux studio Aardman, cette bande de joyeux artistes bricoleurs qui, depuis des décennies, nous régale d’aventures hilarantes, dont les héros ahuris, doux dingues et rêveurs en mousse et pâte à modeler, ont toujours fait notre bonheur, de courts en longs métrages, de Wallace et Gromit à Shaun le mouton, en passant par la volaille rebelle de Chicken run.
    Ce nouveau film nous plonge dans une vallée verdoyante, mais entourée de terres hostiles, au sein d’une tribu gentiment attardée à l’âge de pierre, spécialisée dans la chasse au lapin (presque) consentant et les joies de l’humour absurde – l’un des membres est un gros caillou… Hélas rien ne va plus dans cet eden poilu le jour où débarquent des voisins plus évolués (ils sont passés à l’âge du bronze, et leur chef a l’accent français, c’est dire…) et très mal intentionnés. Pour sauver leur honneur et leur liberté, les « Cro-mignons » vont devoir affronter l’ennemi sur le terrain sportif, dans une sorte d’archéo- championnat.

    Toujours aussi pimpant, coloré, riche et soigné, des fabuleux décors de la cité de bronze aux bouilles impayables des personnages, humains ou pas, le style Aardman est là, y compris dans la profusion d’idées comiques – des insectes rampants font office de chaussures à crampons pour le foot… L’âge de la pâte à modeler n’est pas près de s’achever !

     


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  •  Une pure merveille! Ce magnifique dessin animé m'a fait penser à Harry Potter. Un joli conte initiatique enchanteur et poétique. Beaucoup de tendresse, de douceur,  de poésie et de charme aussi. Un petit bijou. Deuxième film d’animation d’un ex-disciple du grand Hayao Miyazaki, ce long-métrage japonais est une réussite totale. Le somptueux film d’animation de Hiromasa Yonebayashi renoue avec l’innocence et la joie des premières œuvres du studio de Miyazaki.

    scénario: 18/20     technique: 18/20   note finale: 18/20

    Marye et la fleur de la socière

    C'est l'été. Mary vient d’emménager chez sa grand-tante dans le village de Manoir Rouge. Dans la forêt voisine, elle découvre une fleur mystérieuse qui ne fleurit qu'une fois tous les 7 ans. On l'appelle la "fleur de la sorcière". Pour une nuit seulement, grâce à la fleur, Mary possèdera des pouvoirs magiques et pourra entrer à Endor, l’école la plus renommée dans le monde de la magie, qui s'élève au-dessus du ciel, au-delà des nuages.
    Le secret de la fleur de la sorcière se révèlera à elle petit à petit…

    Ce joli film d’animation bigarré est la toute première production du jeune studio Ponoc dont les membres sont loin d’être des débutants. La plupart ont fait leurs classes chez Hayao Miyazaki et Isao Takahata, au sein du célèbre Studio Ghibli. Autant dire que les dessins sont soignés dans les moindres détails, que l’animation est précise et fluide, que le film déborde de féérie et de poésie.

    Tout démarre par un bel été tel qu’il n’en existe plus en ville. La campagne luxuriante appelle à la flânerie, les ruisseaux à la baignade, les champs aux gambades. Sous un soleil bienveillant, la petite Mary débarque à Manoir Rouge. La veille bâtisse l’accueille à bras ouverts, tout comme sa propriétaire, grand-tante Charlotte. La gamine paraît aussi intimidée qu’anxieuse : une nouvelle vie s’ouvre devant elle, une mini révolution qu’elle n’a pas choisie. Bientôt ses parents arriveront, bientôt elle découvrira sa nouvelle école, se fera des amis. En attendant, la voilà coincée entre Charlotte, une vieille servante et le vieux jardinier Zebedee. Rien de bien excitant. Mary s’en accommode, tâchant d’agir avec bon cœur et bonne humeur, bien déterminée à se rendre utile. Mais quelle maladroite ! Les objets lui jouent constamment des tours, une vraie miss catastrophe derrière laquelle chacun jongle pour réanimer les fleurs étranglées, rattraper au vol tasses et bols, quand ce n’est pas la fillette elle-même qui manque de se casser la figure… Sans la gronder, tante Charlotte préfère l’envoyer se balader au grand air afin qu’elle ne traîne plus dans les pattes de ceux qui travaillent.

    Voilà donc notre citadine déracinée en train d’errer, de tourner en rond un peu dépitée. Certes, les fleurs pulpeuses qui ornent le jardin sont belles, mais elles manquent tout autant de conversation que les résidents de ce patelin paumé… Pour tout dire Mary commence à s’ennuyer ferme et se met à l’affut des plus infimes distractions. Tiens, quel est ce drôle de chat noir qui semble l’appeler, l’inciter à le suivre ? Vers quoi la conduit-il ? Qu’importe s’il pénètre dans la sombre forêt que sa tante lui a conseillé d’éviter : la curiosité de Mary l’emporte sur ses chocottes, elle suit le matou. Mais où est-il passé ? Ah le revoilà ! Elle se frotte les yeux : serait-il devenu gris ? Quelques pas plus tard le voilà à nouveau noir ! Quel étrange animal qui semble se jouer d’elle, l’entrainant toujours plus profond dans les bois ! Et c’est là qu’elle découvre une grappe de fleurs étonnantes, diaprées d’un bleu hypnotique et lumineux. Mary en cueille une, rebrousse chemin et ressort du bois sans encombre, du moins cette fois-là.
    Zedebee, impressionné, n’en revient pas : Mary tient entre ses doigts la rarissime « vol de nuit », la « fleur de la sorcière » qui ne fleurit que tous les sept ans. Mais une fleur, si précieuse soit-elle, ne suffit pas à combler la vacuité de journées désœuvrées. Pas plus que les moqueries de ce chenapan de Peter, un garçon du village, n’aident Mary à s’acclimater. Et c’est pour le plaisir de le traiter de poule mouillée qu’elle s’enfonce à nouveau, malgré ses mises en garde affolées, dans l’inquiétante forêt engloutie sous un épais brouillard. Cette fois le chat la conduit vers un balai magique qui va devenir le fidèle destrier de Mary…

    Ce n’est que le début de trépidantes aventures qui vont lui permettre de découvrir qui elle est et ne vont plus lui laisser le loisir de s’ennuyer une seule seconde.


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  • Après avoir vu Coco, vous ne verrez plus jamais votre famille ni n’irez visiter vos morts de la même façon. Un chef-d’œuvre d’humour et de mélancolie. Aussi réussies graphiquement que scénaristiquement, ces aventures, hautes en couleur, vont vous réjouir. Au son des guitares des mariachis, ce film bouleversant, résolument positif et coloré, est une réussite totale, équilibrant action, humour et tendresse, enthousiasme et sagesse. Ne passez pas à côté du dernier Disney-Pixar. Un voyage initiatique émouvant au cœur de la traditionnelle fête des Morts et de son sens profond.

    scénario: 18/20    technique: 18/20   note finale: 18/20

    Coco

    Paddington coule des jours heureux chez les Brown, sa famille d’adoption, dans un quartier paisible de Londres, où il est apprécié de tous. Alors qu’il recherche un cadeau exceptionnel pour les cent ans de sa tante adorée, il repère un magnifique livre animé, très ancien, chez un antiquaire. Pas de temps à perdre : il enchaîne les petits boulots pour pouvoir l’acheter ! Mais lorsque le précieux ouvrage est volé, Paddington est accusé à tort et incarcéré. Convaincus de son innocence, les Brown se lancent dans une enquête pour retrouver le coupable…


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  • Pas mal même si on a connu plus intéressant.

    scénario: 16/20           technique: 16/20     note finale: 16/20

    Les as de la jungle

    Maurice a tout d’un pingouin… mais le tigre est en lui !
    Elevé par une tigresse, ce pingouin loin d’être manchot est devenu un pro du Kung Fu.
    Avec ses amis, les As de la jungle, Maurice entend dorénavant faire régner l’ordre et la justice dans la jungle, comme sa mère avant lui.
    Mais Igor, un koala diabolique, entouré de ses babouins mercenaires pas très futés, a pour projet de détruire la jungle…
    Les As de la jungle, à la rescousse !


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  • Beaucoup trop long, un dessin animé qui n'en finit pas. Pas pour les plus petits. Histoire sans surprise.

    scénario: 12/20    technique: 16/20    note finale: 13/20

    La Schtroumpfette, le Schtroumpf costaud, le Schtroumpf à lunettes et le Schtroumpf maladroit ont filé en douce pour suivre une carte vers un mystérieux village. Mais le chemin qui y mène regorge d'embuches, de créatures magiques et de souterrains labyrinthiques. Il leur faudra par ailleurs redoubler de prudence puisque Gargamel n'est pas loin et compte bien les arrêter.


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  •  Un dessin animé qui plaira aux petits comme aux grands.

    scénario: 18/20  technique: 18/20  note finale: 18/20

    Bébé boss

    C'est toujours un choc de voir ses parents rentrer à la maison avec un bébé dans les bras – surtout quand il porte une cravate, qu’il se balade avec un attaché-case et qu’il a la voix d’un quinquagénaire !

    Si Tim, 7 ans, ne voit pas d’un très bon œil ce «Baby Boss» débarquer chez lui, il découvre qu’il a en réalité affaire à un espion et que lui seul peut l’aider à accomplir sa mission ultra secrète…

    Car Baby Boss se prépare à un affrontement titanesque entre les bébés et…. les toutous, charmants petits chiots qui vont bientôt être vendus pour remplacer les bébés dans le cœur des parents !


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  •  Très bon dessin animé. On se laisse prendre par cette histoire de jeune fille qui n'en fait qu'à sa tête et qui veut sauver son peuple.

    scénario: 17/20   technique: 16/20   note finale: 17/20

    Vaiana, la légende du bout du monde

    Il y a 3 000 ans, les plus grands marins du monde voyagèrent dans le vaste océan Pacifique, à la découverte des innombrables îles de l'Océanie. Mais pendant le millénaire qui suivit, ils cessèrent de voyager. Et personne ne sait pourquoi...
    Vaiana, la légende du bout du monde raconte l'aventure d'une jeune fille téméraire qui se lance dans un voyage audacieux pour accomplir la quête inachevée de ses ancêtres et sauver son peuple. Au cours de sa traversée du vaste océan, Vaiana va rencontrer Maui, un demi-dieu. Ensemble, ils vont accomplir un voyage épique riche d'action, de rencontres et d'épreuves... En accomplissant la quête inaboutie de ses ancêtres, Vaiana va découvrir la seule chose qu'elle a toujours cherchée : elle-même.


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  •  Un joli dessin animé mais pas à partir de trois comme indiqué dans les pubs. Les petits sont trop sensibles pour ce dessin animé. A partir de 7 ans. Pas avant.

    scénario: 16/20    technique: 16/20   note finale: 16/20

    Ballerina

    Félicie est une jeune orpheline bretonne qui n’a qu’une passion : la danse. Avec son meilleur ami Victor qui aimerait devenir un grand inventeur, ils mettent au point un plan rocambolesque pour s’échapper de l’orphelinat, direction Paris, ville lumière et sa Tour Eiffel en construction ! Félicie devra se battre comme jamais, se dépasser et apprendre de ses erreurs pour réaliser son rêve le plus fou : devenir danseuse étoile à l’Opéra de Paris…


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  • Aussi mignon que Némo. Un joli dessin animé qui plaira aux petits comme aux grands, mais pas aux tous petits car il est assez long. Bien dessiné, bon scénario.

    scénario: 16/20   technique: 16/20   note finale: 16/20

    Le monde de Dory

    Dory, le poisson chirurgien bleu amnésique, retrouve ses amis Nemo et Marin. Tous trois se lancent à la recherche du passé de Dory. Pourra-t-elle retrouver ses souvenirs ? Qui sont ses parents ? Et où a-t-elle bien pu apprendre à parler la langue des baleines ?


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  • Un très joli dessin animé, plein de bons sentiments.

    scénario: 16/20     technique: 16/20    note finale: 16/20

     

    Zootopie

     

    Zootopie est une ville qui ne ressemble à aucune autre : seuls les animaux y habitent ! On y trouve des quartiers résidentiels élégants comme le très chic Sahara Square, et d’autres moins hospitaliers comme le glacial Tundratown. Dans cette incroyable métropole, chaque espèce animale cohabite avec les autres. Qu’on soit un immense éléphant ou une minuscule souris, tout le monde a sa place à Zootopie !Lorsque Judy Hopps fait son entrée dans la police, elle découvre qu’il est bien difficile de s’imposer chez les gros durs en uniforme, surtout quand on est une adorable lapine. Bien décidée à faire ses preuves, Judy s’attaque à une épineuse affaire, même si cela l’oblige à faire équipe avec Nick Wilde, un renard à la langue bien pendue et véritable virtuose de l’arnaque …


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  • Un peu trop bizarre pour moi! J'ai failli partir dés la première 1/2 heure mais je suis resté et ce film est très bizarre. Limite incompréhensible. Pas du tout pour les enfants.

    scénario: 8/20      technique: 10/20     note finale: 8/20

    Le Garçon et la Bête

    Shibuya, le monde des humains, et Jutengai, le monde des Bêtes... C'est l'histoire d'un garçon solitaire et d'une Bête seule, qui vivent chacun dans deux mondes séparés. Un jour, le garçon se perd dans le monde des Bêtes où il devient le disciple de la Bête Kumatetsu qui lui donne le nom de Kyuta. Cette rencontre fortuite est le début d'une aventure qui dépasse l'imaginaire...


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  •  Pas terrible, c'est long, c'est ennuyeux et personne ne riait. on peut s'en passer.

    scénario: 8/20      technique: 14/20   note finale: 8/20

    Snoopy et les Peanuts

    Snoopy, Charlie Brown, Lucy, Linus et le reste du gang bien aimé des « Peanuts » font leurs débuts sur grand écran, comme vous ne les avez jamais vus auparavant, en 3D ! Charlie Brown, le loser le plus adorable qui soit, se lance dans une aventure héroïque, tandis que son plus fidèle compagnon, Snoopy, s’élance dans les airs à la poursuite de son ennemi juré le Baron Rouge.

    D’après l’imagination de Charles M. Schulz et par les créateurs de L’Age de Glace, SNOOPY ET LES PEANUTS LE FILM démontrera que tout loser connaîtra également son heure de gloire.


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  • Une très jolie animation qui montre l'absurdité de la guerre. Quelle connerie la guerre... Le titre ne rend pas justice et ne fait pas honneur à ce petit bijou. Une histoire formidable!

    scénario: 16/20       technique: 16/20     note finale: 16/20

    Cafard

    1914, Buenos Aires. Jean Mordant triomphe au championnat du Monde de lutte.
    Au même moment, de l'autre coté de l'Atlantique, dans une​ rue sombre d'Ostende en proie à l'occupation, sa fille, Mimi, se fait abuser par une patrouille de soldats allemands. De retour chez lui, Jean fait le serment de venger cette ignominie et s'engage avec son entraineur et son neveu dans la grande guerre, au sein du mythique bataillon belge ACM. À leur ​grand dam, les voila embarqués pour 4 années dans une odyssée surréaliste autour du monde. Au bout du compte, malgré l’horreur de la guerre, les déchirures et les peines, Jean finira par retrouver une raison de vivre.

    Inspirée d'une histoire vraie, cette épopée incroyable nous plonge dans l’absurdité de la guerre, de l’Europe à la Russie, de l’Asie à l’Amérique.

    1914. Pendant qu'à Buenos Aires Jean Mordant remporte le titre de champion du monde de lutte, sa fille Mimi est violée à Ostende par des soldats allemands. Jean fait le serment de venger cette ignominie. Avec son entraîneur Victor et son neveu Guido, il s'engage au sein du prestigieux bataillon ACM (“Autos-Canons-Mitrailleuses”). Mais les lourds véhicules blindés ont le défaut de s'enfoncer dans la boue flamande et le bataillon est muté vers le front de l'Est. Au grand dam de Jean, qui vient d'apprendre que Mimi est enceinte, débute ainsi une odyssée dramatique autour du monde.

    En Russie, l'ennui et la vodka minent le moral des troupes. Le véhicule blindé est baptisé "Cafard" : indestructible comme un cancrelat, mais aussi symbole de nostalgie et de mélancolie. Seule lueur d'espoir pour Jean : Jelena, une infirmière russe, qui ne pourra cependant empêcher son naufrage moral. Au terme d'une opération militaire désastreuse, Jean se venge et abat lâchement un soldat allemand d'une balle dans le dos.

    La vengeance est amère. La vision du monde romantique de Jean, héritée du 19ème siècle, se déglingue. Quand la révolution russe éclate en octobre 1917, on tue, on pille et on viole. Confronté à tant d'injustice, le jeune Guido est séduit par le communisme. À son instigation, l'ACM conclut un accord avec les bolchéviques et les blindés sont échangés contre un train à destination de l'Est.

    Dans la nature sauvage de Sibérie, de Mongolie et de Chine, Jean retrouve un certain équilibre intérieur. Victor est attaqué par un ours. À leur arrivée à Vladivostok, il est amputé d'un bras. Physiquement détruit et rongé par le remords, Victor se suicide. 

    Les Brave Little Belgians font l'objet d'un accueil triomphal aux États-unis. Mais les quatre années de privations et de misère qu'ils ont vécues ont laissé des traces profondes. Jean s'éloigne de son neveu communiste. Et enfin des nouvelles de Mimi : il s'avère qu'elle a succombé à la grippe espagnole... 

    Tenté de commencer une nouvelle vie avec Jelena aux Etats Unies, Jean retournera pourtant vers le vieux monde, où il finira par rencontrer son petit-fils. 

    Un autre homme, une ère nouvelle.

    La véritable histoire:

    Automne 1914. La plaine de l’Yzer est inondé, les soldats dans les tranchées. Quatre cents jeunes Belges se réunissent à Paris. Un groupe d'élite. Ils commencent à travailler avec des véhicules blindés et ils deviennent l'ACM, Autos-Canons-Mitrailleuses. Quelques mois plus tard un capitaine russe les remarque à la frontière belgo-française. Il négocie avec le Roi Albert, qui donne le Corps des voitures blindées au tsar russe.

     

    Automne 1915. Un voyage en mer turbulente, tempête, faim et mutinerie. Les quatre cents Belges avec leurs véhicules blindés sont à Saint-Pétersbourg. Ils souffrent du froid, défilant pour le tsar. Leur capitaine se perd et disparaît.

     

    Printemps 1916. Vivant parmi les Juifs et les Russes en Ukraine, les Belges se préparent pour la bataille.

     

    Été 1916. L’offensive Russe, les Autrichiens se replient, des Belges sont tués.

     

    Automne et hiver 1916. Les blindés belges sont dans les Carpates, les Allemands ripostent, les héros sont fatigués. Quatre cents Belges hivernent dans la zone derrière le front. Il fait gris, il fait froid, c’est la Galicia dans la neige.

    L'année 1917. Révolution en Russie, le tsar est déposé. Quatre cents Belges continuent à se battre, des milliers de soldats Russes veulent rentrer chez eux. La dernière offensive Russe, avec les Belges à la pointe de l'attaque. Une débâcle sanglante, une retraite dramatique.

    Octobre 1917. Les Bolcheviks de Lénine et Trotsky prennent le pouvoir à Saint-Pétersbourg et Moscou. Quatre cents Belges sont coincés à Kiev. Il y a des combats, c’est la guerre civile, les Belges perdent leurs voitures blindées.

    Il est 1918. Quatre cents Belges obtiennent un train, ils tracent à travers la Sibérie, ils gardent la distance des Rouges, ils atteignent la Chine. Tranquillité en Mandchourie, les geishas japonaises, les chasseurs de tigres bengales. Grande finale après la traversée du Pacifique. Quatre cents Belges défilent comme les héros du Roi Albert à travers l'Amérique, de San Francisco à New York. Et puis c’est la rentrée en Belgique et regarder en arrière avec stupéfaction. Avec l'écrivain Marcel Thiry, le champion de lutte Constant le Marin, le communiste Julien Lahaut, et beaucoup d'autres. Les victimes, les déserteurs, les ivrognes, les clowns, les mariés. Petits héros en temps de guerre, de révolution et de destruction.


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  • Un très joli dessin-animé de Disney. Le petit Arlo aura bien des épreuves à traverser pour prouver qu'il est courageux.

    scénario: 16/20         technique: 16/20     note finale: 16/20

    le voyage d'Arlo

    Et si la catastrophe cataclysmique qui a bouleversé la Terre et provoqué l'extinction des dinosaures n'avait jamais eu lieu ? Et si les dinosaures ne s'étaient jamais éteints, et vivaient parmi nous de nos jours ?  
    Arlo, jeune Apatosaure au grand cœur, maladroit et craintif, qui va faire la rencontre et prendre sous son aile un étonnant compagnon : un petit garçon sauvage, très dégourdi, prénommé Spot.

    Et si la catastrophe cataclysmique qui a bouleversé la Terre et provoqué l’extinction des dinosaures n’avait jamais eu lieu ? Et si les dinosaures ne s’étaient jamais éteints, et vivaient parmi les hommes ? Disney et Pixar nous emmènent dans un nouveau voyage original et inattendu : un monde dans lequel les dinosaures n’auraient pas disparu. Ils parlent, vivent tranquillou et côtoient des humains un peu sauvages. Découvrez le grand voyage d’Arlo, jeune Apatosaure au grand cœur, maladroit et craintif, qui décide d’entamer un voyage extraordinaire dans des terres sauvages et mystérieuses. Il y fera une rencontre étonnante qui bouleversera son expédition : celle d’un petit garçon sauvage et astucieux répondant au nom de Spot. Le problème c’est que le jeune Arlo va se paumer dans la pampa. Il devra compter sur son nouvel ami, Spot, pour l’aider à rentrer chez lui.

    Comme d’habitude avec Pixar, le film déborde de poésie, d’aventure, d’humour et bien sûr l’animation est de haute volée. Le voyage d’Arlo est une très chouette épopée qui mêle des personnages aussi drôles qu’attachants, de folles aventures et beaucoup d’émotion.


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  • Si comme moi, vous vous attendez au "Petit Prince" de Saint Exupéry, vous serez déçus. Dans un premier temps du moins. L'histoire de cette petite fille qui se cherche et qui rencontre un vieil homme qui écrit le petit prince est intéressante et saura vous séduire.

    scénario: 16/20       technique: 16/20      acteurs: 16/20    note finale: 16/20

    Le petit prince

    C’est l’histoire d’une histoire.
    C’est l’histoire d’une petite fille, intrépide et curieuse, qui vit dans un monde d’adultes.
    C’est l’histoire d’un aviateur, excentrique et facétieux, qui n’a jamais vraiment grandi.
    C’est l’histoire du Petit Prince qui va les réunir dans une aventure extraordinaire.


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  • Les minions seront toujours les minions et nous réjouiront toujours.

    scénario: 16/20    acteurs: 16/20    technique: 16/20

    Les minions

    A l'origine de simples organismes monocellulaires de couleur jaune, les Minions ont évolué au cours des âges au service de maîtres plus abjectes les une que les autres. Les disparitions répétitives de ceux-ci, des tyrannosaures à Napoléon, ont plongé les Minions dans une profonde dépression. Mais l'un d'eux, prénommé Kevin, a une idée. Flanqué de Stuart, l'adolescent rebelle et de l'adorable petit Bob, Kevin part à la recherche d'un nouveau patron malfaisant pour guider les siens.
    Nos trois Minions se lancent dans un palpitant voyage qui va les conduire à leur nouveau maître : Scarlet Overkill, la première superméchante de l'histoire. De l'Antarctique au New York des années 60, nos trois compères arrivent finalement à Londres, où ils vont devoir faire face à la plus terrible menace de leur existence : l'annihilation de leur espèce.


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  •  Je n'ai pas du tout accroché. J'ai même trouvé cela assez ennuyeux. C'est rare qu'un dessin animé soit aussi nul. Raté!

    scénario: 10/20    technique: 16/20    note finale: 08/20

    Vice versa

    Au Quartier Général, le centre de contrôle situé dans la tête de la petite Riley, 11 ans, cinq Émotions sont au travail. À leur tête, Joie, débordante d’optimisme et de bonne humeur, veille à ce que Riley soit heureuse. Peur se charge de la sécurité,  Colère s’assure que la justice règne, et Dégoût empêche Riley de se faire empoisonner la vie – au sens propre comme au figuré. Quant à Tristesse, elle n’est pas très sûre de son rôle. Les autres non plus, d’ailleurs… Lorsque la famille de Riley emménage dans une grande ville, avec tout ce que cela peut avoir d’effrayant, les Émotions ont fort à faire pour guider la jeune fille durant cette difficile transition. Mais quand Joie et Tristesse se perdent accidentellement dans les recoins les plus éloignés de l’esprit de Riley, emportant avec elles certains souvenirs essentiels, Peur, Colère et Dégoût sont bien obligés de prendre le relais. Joie et Tristesse vont devoir s’aventurer dans des endroits très inhabituels comme la Mémoire à long terme, le Pays de l’Imagination, la Pensée Abstraite, ou la Production des Rêves, pour tenter de retrouver le chemin du Quartier Général afin que Riley puisse passer ce cap et avancer dans la vie…


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  • Bof, moyen. On a connu mieux! Pas terrible. Le scénario est très très moyen et pas génial.

    scénario: 10/20      technique: 10/20   note finale: 10/20

    En route

    Les BOOVS, aliens à l’ego surdimensionné, choisissent, pour échapper à leurs ennemis jurés les GORGS, de faire de la Terre leur nouvelle planète d’adoption. Mais OH, l’un d’entre eux, va révéler accidentellement la cachette de son peuple... Contraint de fuir, il fait la connaissance de TIF, une jeune fille à la recherche de sa mère. Ensemble, ils vont devenir d’improbables fugitifs embarqués dans l’aventure de leur vie et vont réaliser que les enjeux auxquels ils font face sont beaucoup plus complexes que de simples mésententes intergalactiques…


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  •  Un très joli dessin animé qui plaira aux petits et aux grands!

    scénario: 16/20     technique: 16/20   note finale: 16/20

    Clochette et la créature légendaire

    Peu après le passage d’une étrange comète verte dans le ciel, la tranquillité de la Vallée des fées se voit troublée par un énorme rugissement que même Nyx, la fée éclaireuse en charge de la sécurité des lieux, n’est pas capable d’identifier. En bonne fée des animaux, Noa décide de pousser un peu plus loin l’enquête et découvre que ce cri provient d’une gigantesque créature blessée à la patte et cachée au fond d’une grotte. Malgré son allure effrayante, cet animal qui ne ressemble à aucun autre et qu’elle baptise bientôt "Grognon", cache un vrai coeur d’or. En l’apprivoisant un peu plus chaque jour, Noa remarque l’attitude étrange de Grognon : il n’a de cesse en effet d’empiler de grandes colonnes de pierre dans chacun des endroits de la Vallée des fées où se prépare le passage des saisons. Intriguée, elle le laisse pourtant faire et tente de démontrer à Clochette et ses amies - mais aussi à Nyx et à l’ensemble des fées éclaireuses qui veulent le capturer avant qu’il ne détruise tout sur son passage -, que son nouvel ami vaut bien plus que l’aspect terrifiant qu’il inspire au premier abord... Qui sait d’ailleurs si cette créature ne pourrait pas être celle dont parle une vieille légende, celle-là même qui sauverait la Vallée d’un orage capable de la réduire à néant ?


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  • Un petit bijou que je vous recommande! Plein d'humour, de tendresse et de tolérance. Très bien fait, on ne voit pas le temps passer. Pour les petits et les grands.

    scénario: 19/20            "acteurs" 19/20    technique: 19/20    note finale: 19/20

    Pourquoi j'ai pas mangé mon père

    L’histoire trépidante d’Édouard, fils aîné du roi des simiens, qui, considéré à sa naissance comme trop malingre, est rejeté par sa tribu. Il grandit loin d’eux, auprès de son ami Ian, et, incroyablement ingénieux, il découvre le feu, la chasse, l’habitat moderne, l’amour et même… l’espoir. Généreux, il veut tout partager, révolutionne l’ordre établi, et mène son peuple avec éclat et humour vers la véritable humanité… celle où on ne mange pas son père.

    En choisissant ce titre, et en le détournant, Jamel Debbouze est quasiment assuré d’un succès pour le moins hexagonal, mais probablement international. Le film, tourné en motion capture, c’est à dire que tous les personnages sont interprétés par des comédiens revêtus de combinaisons truffées de capteurs permettant la modélisation et la restitution de leur performance, a tout pour rivaliser avec la plupart des standards hollywoodiens du genre, l’humour de Jamel en plus. Cette fable, volontairement optimiste, fait la part belle aux valeurs que sont l’inventivité, la gentillesse et la tolérance envers l’autre, le différent, celui que l’on ne connait pas et que l’on rejette par peur et par ignorance.

    Pourquoi j’ai pas mangé mon père nous raconte l’histoire trépidante d’Edouard, fils aîné du roi des Simiens, sortes de grands singes pré-humains. Malheureusement, ou heureusement pour lui, Edouard est né avec une malformation d’un bras et aussi une physionomie bien trop malingre pour être le digne héritier de son père qui lui préfèrera son jumeau, Vania, qui est lui tout à fait bien proportionné. Son roi de père ne s’arrêtera pas là, il ordonnera que l’on se débarrasse du rejeton. Mais l’avorton survivra et grandira loin des siens, auprès de son ami Ian. Puisqu’il n’est pas très costaud, il devient incroyablement ingénieux et curieux et invente sans cesse des nouveaux outils mais aussi des nouvelles formes grammaticales. Pourtant le jour où il se rapproche de son ancienne tribu, son frère et la sorcière qui est la gardienne des croyances, décident qu’il faut se débarrasser de ce singe un peu trop malin…

    Lointaine adaptation du roman Pourquoi j’ai mangé mon père de Roy Lewis (1960), et première mise en scène du showman Debbouze, le film ravira les plus jeunes spectateurs et décevra peut-être un peu les grincheux qui espéraient retrouver la cocasserie du roman. Pourtant Jamel réussi son pari de produire en France un film d’animation grand public qui porte définitivement sa marque. On sent aussi chez lui l’envie qu’il a de partager et de ne jamais oublier d’où il vient. Il envoie ainsi au détour de répliques dont il a le secret, des déclarations d’amour, à sa femme bien sûr, elle interprète Lucy dans le film, et plus surprenant, à Louis De Funès, que deux personnages font revivre dans une évocation de La folie des grandeurs, mais surtout à ses anciens voisins des cités, à ses potes et à tout ceux qui pensent encore que la curiosité, la tolérance et le partage sauveront le monde de la barbarie.


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  • Une petite fantaisie bien agréable à regarder! On rit et cela quelque soit son âge. Techniquement, c'est original.

    scénario: 16/20        technique: 16/20    note finale: 16/20

    Shaun le mouton

    Lorsque qu’une blague de Shaun entraîne accidentellement le fermier jusqu’à la Grande Ville, Shaun, Bitzer et le reste du troupeau se retrouvent embarqués dans une aventure complêêêêtement inattendue en plein grande ville… Shaun arrivera-t-il à retrouver le Fermier dans cette ville étrangère et inconnue avant de s’y perdre pour toujours ?

    Ça faisait longtemps qu'on n'avait pas autant rigolé devant un film d'animation ! Et tout en rigolant on se disait qu'il nous faudrait sans doute revoir cette nouvelle production des studios Aardman pour prendre un peu de recul et apprécier à leur juste mesure l'incroyable inventivité de la mise en scène, l'expressivité des personnages, la beauté des décors, le soin apporté au moindre détail dans tous les recoins de l'écran. C'est vraiment le grand retour des créateurs de Wallace et Gromit, dans toute leur singularité britannique après avoir goûté aux joies plus consensuelles et donc moins excitantes des productions made in Hollywood. Autant dire que c'est du bonheur en pâte à modeler, à partager toutes générations confondues.

    Shaun est un mouton futé qui travaille avec ses collègues pour un fermier myope et bientôt chauve à la ferme Mossy Bottom, sous l’autorité de Bitzer, chien de berger dirigiste mais bienveillant et… notoirement inefficace. La vie s'écoule somme toute paisiblement, le patron est bonne pâte même s'il est désespérément prévisible et casanier, le clébard compte pour du beurre, les cochons sont concons mais ils ne pensent qu'à se goinfrer donc ne sont pas dérangeants… Dire que c'est le bagne serait mentir, parole de Shaun. Mais le problème c'est la routine, la répétition. Jamais de changement, jamais de surprise. Toujours les mêmes horaires, les mêmes déplacements en rang entre l'étable et l'enclos, sans compter la période de la tonte qui revient à date fixe et qui vous laisse nu comme un ver, ridicule et grelottant… Alors quand Shaun aperçoit sur le flanc d'un bus une publicité invitant au farniente, il décide de prendre un jour de congé. Il a vite fait de convaincre ses copains : ils vont s'arranger pour endormir le fermier – ils ont une technique imparable pour ça, vous verrez – et l'installent dans la vieille caravane qui n'a pris la route des vacances depuis bien longtemps. Et maintenant, à eux la belle vie, ils viennent d'inventer le week-end ovin…

    Mais c'était compter sans Bitzer et son zèle intempestif : à la recherche effrénée de son bon maître, le chien pas malin va faire tant et si bien que la caravane immobilisée va rompre les amarres et se mettre à rouler pour la première fois depuis des lustres, dévalant la route en direction de la grande ville. The Big city ! Pour Shaun et ses compères, pas d'autre solution que de partir à la poursuite du véhicule dans lequel le fermier continue à dormir d'un sommeil de plomb…

    Tout ce petit monde va donc se retrouver dans les rues de la métropole, à la merci de la civilisation en furie et de son représentant le plus retors : Trumper, le terrifiant responsable de la fourrière, chasseur obsessionnel du moindre animal circulant sans maître dûment repéré, spécialisé jusqu'ici dans le chien errant mais prêt à élargir son champ d'intervention… C'est le début d'un périple aussi trépidant qu'hilarant, plein de rebondissements, débordant d'humour et de trouvailles géniales.
    Un peu d'histoire : le personnage de Shaun le mouton a fait sa première apparition en 1995, second rôle dans une des aventures de Wallace et Gromit : Rasé de près. Il a ensuite pris du galon en devenant la vedette d'une série de courtes histoires pour la télévision : pas moins de 140 épisodes diffusés à partir de 2007. Shaun s'attaque aujourd'hui au grand écran, on n'est pas près de l'arrêter !


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  •  J'ai adoré! Comme le dessin animé! Super bien fait, un excellent scénario etc... très réussi! plaira aux petits comme aux grands.

    scénario: 18/20        technique: 18/20      note finale: 18/20

    La Grande aventure de Maya l'abeille

    Dans l’univers bien ordonné des abeilles, la petite Maya a bien du mal à trouver sa place, et ses tentatives aussi drôles que maladroites pour s’intégrer lui attirent les foudres de la sévère Buzzlina, conseillère de la Reine. Accompagnée de Willy, son meilleur ami, Maya s’envole pour une aventure exaltante.


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  •  Bof. Aucun enfant n'a ri pendant toute la séance. J'ai personnellement trouvé ça consternant, ennuyeux et débile. cette histoire de pingouins contre les pieuvres n'a aucun intérêt.

    scénario: 8/20   technique: 16/20   note finale: 10/20

    Les Pingouins de Madagascar

    Vous pensiez connaître les Pingouins de Madagascar ? Pourtant, les quatre frères cachent un lourd secret. Ils sont en fait… agents secrets ! Pour sauver le monde du terrible Docteur Octavius, les pingouins devront s’associer à la très chic organisation de la North Wind menée par le superbe husky au nom classé secret.


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  • Très réussi! Aussi amusant que la BD. Je n'aime pas trop ce genre de dessin animés: trop de technique perd du charme mais j'ai beaucoup ri.

    scénario: 17/20        technique: 15/20      note finale: 16/20

    Astérix- Le domaine des Dieux

    Nous sommes en 50 avant Jésus-Christ ; toute la Gaule est occupée par les Romains… Toute ? Non ! Car un village peuplé d'irréductibles Gaulois résiste encore et toujours à l'envahisseur. Exaspéré par la situation, Jules César décide de changer de tactique : puisque ses armées sont incapables de s’imposer par la force, c’est la civilisation romaine elle-même qui saura  séduire ces barbares Gaulois. Il fait donc construire à côté du village un domaine résidentiel luxueux destiné à des propriétaires romains. : « Le Domaine des Dieux  ». Nos amis gaulois résisteront ils à l’appât du gain et au confort romain ? Leur village deviendra-t-il une simple attraction touristique ? Astérix et Obélix vont tout faire pour contrecarrer les plans de César.

    Rendons d’abord à César ce qui appartient à Goscinny et Uderzo : Astérix et le Domaine des dieux est l’un des meilleurs albums des aventures du petit Gaulois et de son village d’irréductibles. Alexandre Astier a d’autant mieux choisi cet album qu’il résonne avec la société actuelle, où l’environnement, le tourisme de masse et les grands ensembles sont devenus des problèmes particulièrement « Irréductibles »... Nous sommes, donc, en 50 avant Jésus-Christ : l’envahisseur romain a presque gagné, mais tout est dans le « presque », avec ce satané village qui, décidément, résiste. Dans son palais tout en marbre, Jules César a une idée diabolique. Puisqu’il ne peut l’emporter par la force (rapport à la potion magique), il va user d’une arme plus sournoise : ramollir ces barbares de Gaulois à grands coups de sesterces et de confort. Il charge l’architecte Anglaigus, un petit nerveux ambitieux, de construire un gros complexe immo­bilier, le « Domaine des dieux », à un jet de menhir du village gaulois... Mais, heureusement, les esclaves ne sont plus ce qu’ils étaient et les légionnaires romains ont des revendications syndicales !

    Alexandre Astier et Louis Clichy avaient un défi à relever : être assez « modernes » pour un jeune public habitué aux prouesses Disney-Pixar, et préserver notre nostalgie de parents, vieux gosses encore morts de rire au souvenir des Douze Travaux d’Astérix, réalisé par Goscinny et Uderzo eux-mêmes. Et c’est ce qu’ils ont réussi. Côté nostalgie, ils ont demandé à ­Roger Carel, (87 ans, mais le coffre d’un jeune homme) de prêter sa voix à Astérix pour la neuvième fois de sa carrière. Le film bénéficie, surtout, de l’humour d’Alexandre Astier. Fidèle à Goscinny, mais s’en détachant pour mieux uti­liser son goût de l’anachronisme (la série Kaamelott), il a ciselé ses dialogues : « La guerre, oui ! La pénibilité, non ! » crie ainsi un soldat romain gréviste avec la voix suraiguë d’Elie Semoun. Hilarantes, surtout, sont les répliques, politiques et intello, de Duplicatha, le chef des esclaves numides, prononcées à deux à l’heure par Laurent Lafitte... En faisant enregistrer tous les acteurs en studio comme dans une bonne vieille « dramatique » radio, puis en calant l’animation sur leur interprétation vocale, les deux cinéastes ont donné une vraie épaisseur, comique ou émouvante, à leurs personnages. Un bon dessin animé qui peut se targuer d’être, aussi, un vrai film d’acteurs, ­cela mérite tous les lauriers.


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