• J'ai adoré ce film que la critiques a détesté! Comme quoi, je ne suis jamais d'accord avec la critique: l'image est d'une beauté à couper le souffle, les acteurs sont formidables (même Nathalie Vodianova dont je craignais le pire car elle était mannequin), le scénario est génial! C'est divinement filmé! Une belle passion avec de beaux acteurs!

    scénario: 17/20        acteurs: 17/20     technique: 17/20     note finale: 17/20

    Belle du Saigneur

    En 1935-1936, à Genève, le séduisant Solal, qui officie à la SDN (Société des Nations), tente d'obtenir les avances de la belle Ariane, aristocrate protestante et épouse de son subalterne Adrien. Celle-ci ne tarde pas à succomber au charme du jeune homme, mais cette relation passionnelle entraînera les deux amants vers une destinée tragique.


    4 commentaires
  • Marilou Berry est géniale dans ce rôle!! Le film est très amusant même si on peut regretter un léger flottement au milieu. J'ai bien aimé. Les fausses fesses de Joséphine sont une totale réussite!

    scénario: 16/20    acteurs: 16/20    technique: 16/20    note finale: 16/20 

    Joséphine

    Joséphine, 29 ans trois-quart, obnubilée par la taille de ses fesses, source de tous ses problèmes, n’a toujours pas trouvé l’homme de ses rêves non-fumeur-bon-cuisinier-qui-aime-les-chats-et-qui-veut-plein-d’enfants. Sa seule consolation, c’est qu’elle vit avec Brad Pitt… consolation de courte durée puisque c’est son chat. Quand sa soeur lui annonce son mariage, c’est la goutte d’eau qui fait déborder la tasse à café. Elle s’invente alors une histoire d’amour avec un riche chirurgien brésilien qui lui a demandé sa main et l’emmène vivre au bout du monde. Facile à dire… Ce (petit) mensonge va l’entraîner dans un tourbillon d’aventures.


    votre commentaire
  • Un terrible film sur la vieillesse. Beurk, c'est dégoutant et ça donne envie de mourrir à 30 ans. Qu'une mamie, se tape un jeune, je trouve ça super! Vive les cougars! Mais le problème dans ce film c'est que l'amant est répugnant, vraiment vraiment répugnant. L'amant est sale, ros et moche. La pauvre Fanny Ardenbt est obligé d'avoir un amant aussi répugnant? en plus il est bête. un film vraiment déprimant. Dans 'two mothers", les mamies étaient sublimes et le film était magnifique mais là, beurk.

    scénario: 14/20       technique: 16/20     acteurs: 14/20   note finale: 13/20

     

    Les beaux jours

    Des beaux jours ? Caroline, fraîchement retraitée, n’a que ça devant elle : du temps libre et encore du temps libre.
    La belle vie ? Pas si simple… Comment alors tout réinventer ?
    Transgresser les règles, provoquer de nouvelles rencontres, ou bien simplement remplir son agenda ?
    A moins que tout soit déjà là ?...

    Les jeunettes peuvent aller se rhabiller, en ce moment ce sont les actrices quinquas et plus qui brillent de tous leurs feux, sexy et attirantes et affolantes… Quand vous verrez Kristin Scott Thomas en blonde incendiaire et manipulatrice dans le Bangkok dépravé de Only God Forgives, le nouveau film de Nicolas Vinding Refn, vous comprendrez de quoi je parle. Et que dire alors de la métamorphose de Fanny Ardant, actrice magnifique certes, mais qui nous avait plutôt habitués à une image sophistiquée, voire un peu glacée ? La voilà elle aussi en blonde, en jean et en chemise à carreaux pour un rôle de femme tout en spontanéité… et autant dire qu'elle en troublera plus d'un tout en apportant la preuve éclatante que les dés ne sont pas jetés sous prétexte qu'on entame « la dernière ligne droite »…

    Fanny incarne ici Caroline, chirurgienne dentiste mariée à Philippe, qui exerce le même métier, et qui prend enfin une retraite bien méritée. Mais quand on a été très active toute sa vie, quand on a tenu un rôle social important dans une petite ville de province (ici Dunkerque), voyant défiler toute la ville sous sa fraise, que faire de ce temps devenu soudain libre pour qu'il ne devienne pas un trou béant ? D'autant que le mari, lui, continue à exercer…
    Alors pour ne pas devenir accro aux mots fléchés ou spectatrice obsessionnelle des Chiffres et des Lettres et de Question pour un champion, Caroline se laisse convaincre par son entourage, son mari et ses filles en tête, et vient s'inscrire à un club de retraités au nom qui fait rêver : « Les Beaux Jours » (rien de tel que la méthode Coué). Et elle y découvre une joyeuse bande de retraités plutôt truculents qui partagent leur journée entre cours de théâtre, atelier de poterie aux résultats éventuellement catastrophiques et initiation à l'informatique. Parlons-en d'informatique, car c'est bien cette discipline qui va changer la vie de Caroline : Julien, son séduisant professeur trentenaire à la réputation confirmée d'hommes à femmes, va s'intéresser à elle de très près. Il l'invite à déjeuner, elle (re)découvre le plaisir de boire un peu trop… Et elle se retrouve rapidement à batifoler avec le Julien en question dans la réserve des « Beaux Jours »…

    Marion Vernoux et sa co-scénariste romancière montrent avec intelligence et sensibilité la transformation de Caroline qui, au-delà du plaisir qu'elle prend avec Julien (les scènes d'amour ne sont d'ailleurs pas franchement elliptiques…), redécouvre le désir dans le regard d'un homme, retrouve à plus de 60 ans une forme de bienheureuse insouciance, avec en même temps la lucidité de l'expérience qui l'amène à se concentrer sur le temps présent et les petits bonheurs qu'il apporte. La réussite du film réside aussi dans l'observation de la relation entre Fanny Ardant et Patrick Chesnais, cocu magnifique qui souffre sans pour autant céder ni à la colère ni à la résignation. Une relation riche et complexe, car Caroline sait bien au fond d'elle-même que Philippe – qu'elle aime toujours et qui sait la faire rire comme personne – reste envers et contre tout l'homme de sa vie.
    Ce film drôle, tendre, profond et irrévérencieux (les habitués des « Beaux Jours » balancent des vérités peu politiquement correctes sur la vieillesse) bénéficie de son formidable duo d'acteurs mais aussi de sa belle mise en scène qui magnifie Dunkerque, son souffle océanique et ses paysages désolés, bien évocateurs des amours de Julien et Caroline (et Philippe qui comme les brunes ne compte pas pour des prunes)…


    1 commentaire
  • Superman sera toujours superman. Comme nous sommes au cinéma et non à la télé, les problèms que doit résoudre superman sont proportionnels... Donc, dans ce film, Superman doit sauver le monde, mais c'est la première fois: on le découvre en quelque sorte! et c'est un plaisir. L'acteur qui joue superman est beau à tomber part terre. Il y a les effets spéciaux habituels puis tous les effets spéciaux inutiles créés pour la 3D. Il y a Amy Adams qui est géniale comme toujours.Si tu lis ce message Henry Cavill: je t'aime!

    scénario: 16/20     acteurs: 16/20      acteurs: 16/20   note finale: 16/20

     

    Man of steel

    Un petit garçon découvre qu'il possède des pouvoirs surnaturels et qu'il n'est pas né sur Terre. Plus tard, il s'engage dans un périple afin de comprendre d'où il vient et pourquoi il a été envoyé sur notre planète. Mais il devra devenir un héros s'il veut sauver le monde de la destruction totale et incarner l'espoir pour toute l'humanité.


    1 commentaire
  • Une histoire à dormir debout, mais ce n'est pas une surprise... Mais l'histoire est en plus alambiquée d'une façon très bizarre. l'acteur qui joue Spock est bizarre et si j'ai bien compris: Kirk et Spock vont finir ensemble. L'acteur qui joue Kirk exprime autant de sentiments qu'un congélateur. Du grand n'importe quoi. Ca sent la suite, mais c'est vraiment une grosse daube. Les acteurs jouent mal et même les effets spéciaux ne sont pas très réussis.

    scénario: 3/20        acteurs: 5/20       technique: 10/20      note finale: 4/20

    Star Trek Into Darkness

    Alors qu’il rentre à sa base, l’équipage de l’Enterprise doit faire face à des forces terroristes implacables au sein même de son organisation. L’ennemi a fait exploser la flotte et tout ce qu’elle représentait, plongeant notre monde dans le chaos…
    Dans un monde en guerre, le Capitaine Kirk, animé par la vengeance, se lance dans une véritable chasse à l’homme, pour neutraliser celui qui représente à lui seul une arme de destruction massive.
    Nos héros entrent dans un jeu d’échecs mortel. L’amour sera menacé, des amitiés seront brisées et des sacrifices devront être faits dans la seule famille qu’il reste à Kirk : son équipe.


    votre commentaire
  • Ce qui fait peur dans ce film, c'est que c'est semble-t-il le meilleur film allemand de l'année 2012!! Je n'ose pas penser à ce que sont les autres... Ce film a eu plein de prix: 6 Lolas (Oscars allemands) du Meilleur film, meilleur acteur, meilleur scénario, meilleur réalisateur, meilleur second rôle, meilleure musique ; Prix du scénario au festival de Karlovy Vary ;Prix du Jury au festival de Marrakech ; Prix spécial du Jury et prix du public au festival Premiers plans d'Angers. Moi j'ai trouvé ça moyen, très moyen. 24 heures filmées en noir et blanc d'un allemand paumé et qui s'ennuie. bof, bof

    scénario: 14/20    acteurs: 14/20   technique: 14/20   note finale: 14/20

    Oh boy

    Niko, Berlinois presque trentenaire, éternel étudiant et rêveur incorrigible, s’apprête à vivre les vingt-quatre heures les plus tumultueuses de son existence : sa copine se lasse de ses indécisions, son père lui coupe les vivres et un psychologue le déclare « émotionnellement instable ». Si seulement Niko pouvait se réconforter avec une bonne tasse de café ! Mais là encore, le sort s'acharne contre lui...


    votre commentaire
  • Que voulez-vous, j'adoooore le cinéma israélien qui est toujours inventif, original, plein de surprises. Bon, ce film n'est pas le chef d'oeuvre de l'année, on est d'accord, mais cette rencontre entre un père et sa fille qui ne se sont pas vus depuis longtemps est très intéressante. Les acteurs sont incroyablement bons et malgré quelques vraisemblances, le scénario n'est pas inintéressant.

    acteurs: 16/20        scénario: 15/20    technique: 16/20   note finale: 16/20

    Off White Lies

    Libby débarque à Tel Aviv pour retrouver son père qu’elle n’a pas vu depuis longtemps. C’est le début de la deuxième guerre du Liban et ils se retrouvent dans un abri anti-bombardement. Afin de trouver un toit, ils se font passer pour des réfugiés du Nord et sont accueillis par une riche famille de Jérusalem.


    votre commentaire
  • Je cherche encore l'intérêt d'avoir fait un tel film... Pour moi, c'est un film inutile avec une hsitoire grotesque. On voit essentiellement Clovis Cornillac faire du vélo. un peu lassant. Mauvaise nouvelle: il y  avait une seule personne dans la salle quand j'ai vu ce film, MOI. Mauvais signe... Mais c'est bien filmé et on voit de beaux paysages, comme lors des diffusion du tour de France...

    scénario: 10/20         acteurs: 10/20    technique: 17/20   note finale: 10/20

    La grande boucle

    François est un passionné du Tour de France.
    Licencié par son patron et quitté par sa femme, il part faire la Grande Boucle avec un jour d’avance sur les pros. D’abord seul, il est vite rejoint par d’autres, inspirés par son défi. Les obstacles sont nombreux mais la rumeur de son exploit se répand. Les médias s’enflamment, les passants l’acclament, le Maillot Jaune du Tour enrage. François doit être stoppé !


    votre commentaire
  • Un épouvantable navet!!! Le scénario est d'une telle débilité que même le talent du héro ne sauve pas cette daube indigeste. A EVITER!

    scénario: 2/20   acteurs: 5/20  technique: 15/20   note finale: 6/20

    Arnaque à la carte

    Diana mène grand train dans la banlieue de Miami, et s’offre tout ce dont elle a envie. Il n'y a qu'un souci: l’identité qu'elle utilise pour financer ses folies n’est autre que celle d’un chargé de comptes "Sandy Patterson Bigelow" qui vit à l'autre bout des États-Unis. N’ayant qu’une semaine pour traquer la fraudeuse avant que sa vie s’écroule, le véritable Sandy Bigelow Patterson prend la route vers le sud pour affronter la femme qui use d’un pouvoir total sur sa vie. Tandis qu'il essaye tour à tour de la séduire, de la soudoyer et de l'engueuler tout au long des 2500 kilomètres qui les conduisent à Denver, il comprendra vite à quel point il est difficile de récupérer son identité.


    votre commentaire
  • J'ai beaucoup aimé ce film mais il faut dire que j'adore le travail de Sofia Coppola: des histoires futiles, toujours filmées avec soin. Là encore, c'est réussi. SC filme la vacuité comme personne. Les jeunes acteurs sont formidables.

    scénario: 18/20          acteurs: 18/20      technique: 18/20       note finale: 18/20

    À Los Angeles, un groupe d’adolescents fascinés par le people et l’univers des marques traque via Internet l’agenda des célébrités pour cambrioler leurs résidences. Ils subtiliseront pour plus de 3 millions de dollars d’objets de luxe : bijoux, vêtements, chaussures, etc. Parmi leurs victimes, on trouve Paris Hilton, Orlando Bloom et Rachel Bilson. Les médias ont surnommé ce gang, le "Bling Ring".

    Pour son cinquième film, Sofia Coppola s'inspire d'un faits divers qui a défrayé la chronique à Hollywood en 2009 et poursuit son exploration faussement désinvolte et superficielle de l'ultra-moderne solitude, de l'ultra-moderne décrépitude, qui riment souvent avec ultra-moderne branchitude…
    À Los Angeles, un groupe d’adolescents fascinés par les people et l’univers des marques traque, via Internet, l’agenda des célébrités, repérant les périodes où elles sont absentes pour cambrioler leurs résidences. Ils subtiliseront pour plus de 3 millions de dollars d’objets de luxe : bijoux, vêtements, chaussures… tous griffés, tous hors de prix. Parmi leurs victimes, on trouve Paris Hilton, Orlando Bloom et Rachel Bilson. Les médias ont surnommé ce gang le « Bling Ring ».

    « En lisant l’article – de Nancy Jo Sales dans “Vanity Fair” – j’ai trouvé que cela ressemblait déjà à un film : c’était incroyable, ça mettait en scène de jolis gamins qui tournaient mal, dans un univers glamour. Leurs mots m’ont frappée : ils avaient l’air de penser qu’ils n’avaient rien fait de mal, et ils s’intéressaient surtout à la notoriété que leur avaient apportée les vols. L’histoire disait beaucoup de choses de l’époque, et du fait de grandir à l’âge de Facebook et Twitter… J'ai essayé d'être dans l'empathie, sans juger ces gamins, je voulais que les spectateurs se fassent leur propre opinion… Je pense que Los Angeles est vraiment au cœur de la culture américaine aujourd’hui, à cause de tous ces reality show qui se passent à Hollywood et à L.A. Et la culture du tapis rouge a une immense influence dans tout le pays – cette histoire ne pouvait se dérouler qu’ici. Plutôt qu'une fable morale, c'est une mise en garde, un récit en forme d'avertissement. » Sofia Coppola


    votre commentaire
  • bof, bof, bof. Julien Doré est toujours aussi mauvais acteur et il est particulièrement ridicule dans ce film. le scénario fait de la peine tant il est débile. un navet. Mais c'est très bien filmé et on voit de beaux paysages.

    scénario: 5/20    acteurs: 8/20   technique: 17/20   note finale: 8/20

    Chaque été, depuis leur adolescence, les Dead MaKabés se paient ce qu’ils appellent prétentieusement une "tournée d’été" - quelques concerts dans des festivals du fin fond de l’Europe.
    Mais, pour ces quatre copains, la crise de la trentaine couve et cette semaine de récréation risque bien d’être la dernière.
    Difficile de rester fidèle à ses idéaux quand on est membre d’un groupe de black metal…

     


    votre commentaire
  •  Encore un film israélien que j'ai beaucoup aimé. même si une fois de plus, il est très pessimiste: même des arabes bien intégrés dans la socité israélienne peuvent devenir des bombes humaines. Tous les palestiniens sont plus ou moins terroristes, c'est ce que découvrira avec stupéfaction le docteur Jaafari. mais malgré ce qu'il découvrira facilement, il ne dira rien aux autorités israéliennes, comme s'il y avait une fatalité à ce que tous les palestiniens, même les mieux intégrés soient des terroristes ou au moins des méchants. Ce qui est intéressant dans le cinéma israélien, c'est ce côté sans espoir. Ce film est très réussi: on voit ce pauvre docteur passer du refus de croire que sa femme s'est fait sauter, à l'acceptation (il reçoit une lettre) à la collaboration. Pessimiste... mais très réussi. Il faut préciser que ce film est fait par un libanais et qu'au Liban on entend beaucoup de vilaines choses sur les israéliens. ceci expliquant peut-être cela. Croyons tout de même à la paix et espérons que le terrorisme sortira du coeur et de l'âme des palestiniens. Je précise que je n'ai pas lu le livre.

    scénario: 18/20       acteurs: 18/20    technique: 18/20   note finale: 18/20

    L'attentat

    Dans un restaurant de Tel-Aviv, une femme fait exploser une bombe qu'elle dissimule sous sa robe de grossesse. Toute la journée, le docteur Amine, israélien d'origine arabe, opère les nombreuses victime de l'attentat. Au milieu de la nuit, on le rappelle d'urgence à l'hôpital pour lui annoncer que la kamikaze est sa propre femme. Refusant de croire à cette accusation, Amine part en Palestine pour tenter de comprendre.

    Amine Jaafari est un Arabe israélien, rejeton d'une famille de Bédouins. Dans l'Israel d'aujourd'hui, avec de telles origines font de ce n'est pas facile… Mais ce n'est pas vraiment le cas pour le Docteur Jaafari, chirurgien émérite, exerçant dans un grand hôpital de Tel Aviv, parfaitement intégré et reconnu. La preuve, il reçoit au début du film un prix médical prestigieux, jamais encore attribué à un médecin arabe. Son discours de remerciements est un modèle d'intelligence et de mesure, d'appel à l'ouverture et à la tolérance, il rappelle qu'il y a des racines juives en chaque Arabe et vice-versa. Les applaudissements nourris qui accueillent ses paroles, les félicitations sincères de ses collègues ajoutent à son bonheur, assombri par un seul détail qui n'en est pas un : son épouse bien aimée Siham n'est pas à ses côtés, elle devait absolument se rendre dans sa famille à Naplouse, en Cisjordanie, territoire palestinien occupé.

    Le Docteur Jaafari n'aura guère le temps de savourer son instant de gloire. Dans un restaurant très fréquenté, une femme fait exploser la bombe qu'elle dissimulait sous sa robe de grossesse : les victimes se comptent par dizaines, nombre d'entre elles sont amenées à l'hôpital, les interventions d'urgence s'enchaînent, Amine et ses collaborateurs s'activent sans relâche… Plus tard, au beau milieu de la nuit, alors qu'il est rentré chez lui se reposer, on le rappelle d'urgence à l'hôpital, sans lui expliquer pourquoi : on te dira quand tu seras là… Amine ne sait pas encore que sa vie vient de basculer, et il ne pourrait même pas imaginer à quel point le bouleversement va être violent, et irréversible. La nouvelle qu'on ne voulait pas lui annoncer par téléphone, c'est que la kamikaze du restaurant, la femme qui a commis cet attentat terrible, c'est la sienne, c'est Siham… Comment croire à cette révélation incroyable ? Comment concevoir cette réalité inconcevable ? Comment accepter cette vérité inacceptable ?
    Des questions comme celles-là, le Docteur Amine Jaafari, Arabe israélien modèle de réussite et d'intégration, n'a pas fini d'en affronter. Des questions qui en libèreront d'autres, encore plus effrayantes, intimes, fondamentales : comment a-t-il pu vivre des années aux côtés de Siham sans se rendre compte qu'elle se préparait à un tel acte ? Était-il devenu aveugle aux souffrances permanentes, à l'humiliation quotidienne subies par l'immense majorité des Palestiniens au point de ne pas voir que Siham, elle, en souffrait au plus profond d'elle-même, refusait de s'y résoudre et était prête à tout pour les combattre ? Amine ira chercher des réponses, qu'il ne trouvera sans doute pas, en Cisjordanie, au cœur d'une réalité qu'il avait perdue de vue. Le retour à cette réalité oubliée sera rude…

    Le cinéaste libanais Ziad Doueiri adapte fidèlement (seule la toute fin est très différente, on pourra d'ailleurs se demander pourquoi…) le fameux roman de l'algérien Yasmina Khadra pour livrer une vision originale de la situation inextricable en Israël/Palestine, à travers un récit qui mêle drame psychologique, enquête à suspense et éléments d'information quasi-documentaires. Le film ne prend pas de position militante, ne donne aucune réponse ni explication définitives – il pose tout de même un postulat significatif : Siham n'a pas agi par conviction religieuse, le fondamentalisme musulman ne peut en aucun cas être invoqué… mauvais coup pour les tenants de la « guerre des civilisations »… Mais s'il écarte évidemment le terrorisme aveugle comme réponse moralement et politiquement acceptable, ses images montrent l'évidence de l'oppression, de l'écrasement des Palestiniens pratiqués de manière calculée par l'état israélien. Et cette oppression, cet écrasement créent inévitablement des Siham…


    1 commentaire
  • Malgré la remarquable interprétation d'une débile de Josiane Balasko qui je l'espère aura un césar pour ce rôle, le film n'est pas totalement réussi. Il manque un je ne sais quoi qui aurait pu faire de ce film une merveille. Mais c'est un très joli film sur la différence. Tous les films de Balasko sont réussis: elle a un immense talent!

    scénario: 16/20      acteurs! 17/20      technique: 16/20     note finale: 16/20

    Nénette est une petite fille de soixante ans. Un problème à la naissance l’a rendue différente. Nénette, qui a l’âge mental d’une enfant de 8 ans, a toujours vécu avec sa mère, qui l’a élevée seule. Nénette travaille, elle fait le ménage à l’école de la commune et sa meilleure amie est une tortue. Mais lorsque sa maman meurt, tout va changer et Nénette doit partir en maison de retraite. L’établissement n’autorisant pas les animaux, Nénette part avec sa valise et sa tortue, avec l’idée de retrouver son père, dont elle ne possède qu’une photo jaunie, une lettre et une adresse. Lorsque Nénette arrive enfin à l’adresse indiquée sur la lettre, une pharmacie, ce n’est pas son père qu’elle trouve, mais le fils de ce dernier, Paul Bérard, pharmacien psychorigide, qui voit débarquer cette demi-sœur avec effarement.

     


    votre commentaire
  • L'image est vraiment dégueulasse dans ce film, et vous savez ce que je pense des films à l'image jaunasse... Plus un téléfilm qu'un film de cinéma. Pas vraiment réussi. Les acteurs sont ridicules, la mise en scène pathétique et le scénario pas terrible. bref, payer pour ça, bof, bof.

    scénario: 10/20      acteurs: 12/20   technique: 8/20   note finale: 8/20

    The iceman

    Tiré de faits réels, voici l’histoire de Richard Kuklinski, surnommé « The Iceman », un tueur à gages qui fut condamné pour une centaine de meurtres commandités par différentes organisations criminelles new-yorkaises. Menant une double vie pendant plus de vingt ans, ce pur modèle du rêve américain vivait auprès de sa superbe femme, Deborah Pellicotti, et de leurs enfants, tout en étant secrètement un redoutable tueur professionnel.
    Lorsqu’il fut finalement arrêté par les fédéraux en 1986, ni sa femme, ni ses filles, ni ses proches ne s’étaient douté un seul instant qu’il était un assassin. Pourquoi l’est-il devenu, et comment a-t-il réussi à continuer pendant si longtemps ?

     


    votre commentaire
  • Pas du tout mon genre de filmmais bon c'est regardable si on oublie les invraisemblances du scénario. Pour se divertir. C'est exactement le genre de films qui ne sert à rien: on n'apprend rien, on ne réfléchit et l'histoire est complètement débile.

    scénario: 10/20    acteurs: 14/20    technique: 16/20   note finale: 12/20

    Very bad trip 3

    Deux ans ont passé. Phil (Bradley Cooper), Stu (Ed Helms) et Doug (Justin Bartha) mènent des existences tranquilles et heureuses. Ils ont fait disparaître leurs tatouages et se sont rachetés une conduite. Aux dernières nouvelles, Leslie Chow (Ken Jeong), qui attirait les catastrophes, a échoué dans une prison en Thaïlande : depuis qu'il n'est plus dans le secteur, nos trois lascars ont - presque - oublié leurs folles virées nocturnes à travers les quartiers sordides de Las Vegas, à moitié shootés, et le jour où ils se sont fait kidnapper, tirer dessus et prendre en chasse par une bande de dangereux dealers à Bangkok...
    Le seul de la Meute à ne pas avoir trouvé son équilibre est Alan (Zach Galifianakis). Se cherchant toujours, la brebis galeuse du groupe a arrêté les médocs et donné libre cours à ses impulsions, ce qui, dans son cas, revient à ne reculer devant rien et à ne se fixer aucune limite... Jusqu'à ce qu'il traverse une crise douloureuse et qu'il se mette en quête du soutien dont il a besoin.
    Et qui mieux que ses trois meilleurs copains pourraient l'aider à s'engager dans la bonne voie ? Cette fois, il n'y a pas de mariage, ni de fête d'enterrement de vie de garçon. Qu'est-ce-qui pourrait donc bien dégénérer ? Mais quand la Meute s'en mêle, il faut être prêt à tout ! Et pour boucler la boucle, la petite bande doit retourner là où tout a commencé : à Las Vegas...

     


    votre commentaire
  • Voici un thriller très réussi, très bien construit qui nous tient en haleine jusqu'au bout. Les personnages sont complexes et plein de surprises. Les acteurs sont formidables.

    scénario: 16/20    acteurs: 17/20    technique: 16/20     note finale: 16/20 

    The call 

    Une adolescente est kidnappée par un tueur en série. Pour la sauver, une opératrice d'un centre d'appel d'urgences va affronter ses propres peurs liées à une tragédie de son passé. Leur seul lien : un téléphone portable. Une course contre la montre commence... Chaque appel pourrait bien être le dernier.


    votre commentaire
  • Un très joli documentaire qui montre comment après la guerre tout a été nationalisé  avant que Magaret Thather ne privatise et détruise tout. Ce documentaire montre aussi l'absurdité du marché à tout prix, et les coût supplémentaires que le marché engendre par rapport au service public. L'exemple de la sécurité sociale est éloquent!

    scénario: 16/20    technique: 16/20    note finale: 16/20

    L'Esprit de 45

    L'année 1945 a marqué un tournant dans l'histoire de la Grande-Bretagne. L'unité de son peuple pendant les combats de 1939-1945, et le souvenir douloureux de l'entre-deux-guerres ont conduit à l'émergence d'un nouvel idéal social. La fraternité est ainsi devenue le mot d'ordre de cette époque. Pour former la trame narrative éminemment sociopolitique de son film, le réalisateur Ken Loach a eu recours à des séquences vidéo provenant d'archives régionales et nationales britanniques, à des enregistrements sonores et à des témoignages contemporains. L'esprit de 45 entend mettre en lumière et rendre hommage à un moment-clé de l'histoire du Royaume-Uni, marqué par un sentiment de solidarité sans précédent dont l'impact a été significatif pendant de nombreuses années, et qui risque pourtant d'être redécouvert aujourd'hui.

    Chaque film de Ken Loach est indispensable. Chacun nous revigore, nous redonne espoir dans l’humain, nous rappelle s’il en était besoin l’impérieuse nécessité de protéger le faible face aux forts, parfois avec humour, parfois avec plus de gravité. Tout naturellement donc, ce nouveau film, un documentaire (le premier de Ken Loach à sortir en salles), est salutaire. Salutaire parce qu’il nous rappelle une valeur universelle attaquée de toute part et qui s’effiloche jour après jour : le sens du bien commun et du vivre ensemble, qui est le ciment d’une grande nation.
    Dans L’Esprit de 45, comme son titre le suggère, Ken Loach revisite un moment clé de l’histoire de la Grande Bretagne : la victoire inespérée de la gauche britannique aux élections de 1945 et sa conséquence, la construction du modèle social anglais. Quand on parle de la gauche, on évoque un Parti Travailliste qui n’a rien à voir avec celui qui, aujourd’hui, a définitivement vendu son âme au libéralisme ambiant : à l’époque, le Labour portait un projet très fort de réforme sociale profonde.

    A l’aide d’archives télévisuelles, à travers des témoignages de glorieux octogénaires voire nonagénaires acteurs de cette mutation, Ken Loach revient en premier lieu sur les années 30, des années terribles pour une grande partie de la classe ouvrière réduite à une extrême pauvreté, vivant dans des conditions d’hygiène et de santé lamentables. Dans un témoignage bouleversant, le docker de Liverpool Sam Watts raconte comment son petit frère et sa petite sœur sont morts à ses côtés dans un lit infesté de vermine, avant de rejoindre la fosse commune. D’autant plus choquant que l’empire colonial de Georges VI était, comme le souligne Sam, le plus puissant au monde. A cette époque, l’ouvrier anglais vit dans la plus grande précarité, travaille dans l’insécurité permanente – notamment dans les mines où le productivisme fait fi de la vie des gueules noires –, n’a pas de sécurité sociale. Certains meurent faute de pouvoir payer les soins, comme la mère du mineur Ray Davies. Le tableau que Ken Loach fait de cette époque est saisissant.
    On sait par ailleurs l’effort incroyable et le courage stupéfiant dont fit preuve le peuple anglais pendant la Guerre. Quand l’Europe est enfin libérée du joug nazi, le peuple anglais n’aspire pas seulement à retrouver la paix, mais à reconstruire une société nouvelle plus égalitaire, où chacun aura une place décente. C’est cette révolution pacifique jubilatoire que décrit Ken Loach.
    Au programme : création du National Health Service, la sécu anglaise, de British Rail, dans un pays gangréné par la multitude ubuesque des compagnies ferroviaires privées, nationalisation des mines et de l’énergie, création d’ambitieux plans de logements sociaux… Les témoignages qui illustrent ces événements sont éclairants : infirmières et médecins qui racontent l’émotion qu’ils ont eu de pouvoir enfin soigner chacun sans discrimination, fierté des cheminots d’assurer un service public. Et puis il y a cette fille de mineur qui raconte avoir découvert dans la veste de son père décédé l’avis d’attribution d’un logement social que celui ci garda sur lui pendant près de 40 ans !

    Bien sûr tout cela a son funeste épilogue avec l’arrivée de Margaret Thatcher et son cortège de privatisations, de fermetures de mines, son sabotage des chemins de fer devenus les plus dangereux d’Europe, le déclin du système de santé se rapprochant dangereusement de son homologue américain. Comme Ken Loach, on regrette bien que l’on ait pas respecté au pied de la lettre l’idéologie de la matrone de ferraille en privatisant ses obsèques !
    Ce modèle social anglais et chez nous celui porté par Conseil National de la Résistance furent mis en place alors que les deux pays, au sortir de la guerre, étaient financièrement à genoux. Et leurs fossoyeurs viennent nous dirent qu’ils sont aujourd’hui obsolètes, trop coûteux, déraisonnables… Enterrons les fossoyeurs !


    votre commentaire
  • Encore un film israélien très réussi. Et en plus, l'acteur qui joue l'avocat israélien est beau comme un Dieu! Encore une fois la duplicité des palestiniens est montrée dans toute sa splendeur: soit vous êtes un terroriste, soit on vous tue. Si vous voulez juste qu'on vous foute la paix, vous allez avoir des problèmes. Si vous êtes homo, ce qui semble être la honte absolue pour les arabes, vous êtes mort! Un joyeux pays. Bref, ce film raconte l'histoire d'amour entre un israélien et un palestinien qui ne demandent rien à personne si ce n'est qu'on les laisse tranquille. mais l'amour peut tout quand il sait ce qu'il désire. Excellent scénario, très bien joué, trés bien filmé.

    scénario: 18/20      acteurs: 18/20   technique: 18/20   note finale: 18/20 

    Alata

    Nimer, un étudiant palestinien réfugié clandestinement à Tel-Aviv, rêve d’une vie meilleure à l’étranger. Une nuit, il rencontre Roy, un jeune avocat israélien. Ils s’éprennent l’un de l’autre. Au fil de leur relation, Nimer est confronté aux réalités cruelles de la communauté palestinienne – qui rejette son identité – et de la société israélienne – qui ne reconnaît pas sa nationalité. Sur fond de lutte familiale, politique et sociale, Nimer doit choisir entre son désir d’ailleurs et son amour pour Roy.

    C'est une histoire d'amour qui se passe à Tel Aviv. Tel Aviv, capitale homosexuelle d'Israël où s'est tenue en 2012 la quatorzième Gay Pride… Ses bars gay-friendly, ses boites à la mode, ses homos décomplexés… Le site américain Gay Cities donne Tel Aviv pour la meilleure destination touristique (devant New York et Toronto) « exception non seulement dans la région, par rapport à ses voisins arabes, mais aussi au sein même d'Israël ». Tout le contraire de Jérusalem où les juifs orthodoxes empêchent la tenue d'une Gay Pride depuis longtemps. En plus de la reconnaissance des mariages homosexuels contractés en dehors du pays et la légalisation des adoptions par des couples du même sexe, Israël ne manque pas de lois destinées à faire avancer les droits des homosexuels (cf Le Monde.fr du 8/06/12). Mais hors du microcosme de Tel Aviv, les choses se compliquent furieusement et les services secrets d'Israël ne se privent pas d'utiliser l'intolérance de ses voisins occupés pour piéger les malheureux Palestiniens qui ont le tort d'aimer les hommes…

    Nimer est un étudiant palestinien, réfugié à Tel Aviv, peu désireux de remettre les pieds dans sa famille à laquelle il est impensable qu'il fasse l'aveu de ses penchants. Une nuit, dans une boite de Tel Aviv, il tombe en amour pour un mec superbe, avocat israélien qui lui accorde aussitôt la réciprocité. Aimer un clandestin n'est pas forcément ce qu'il y a de plus simple, mais être homo quand on habite en territoire occupé est tout ce qu'il y a d'intenable. Nimer ne dit pas tout à son bel amoureux, tentant de protéger ce sentiment fragile qui bouleverse sa vie déjà perturbée. Néanmoins le sentiment s'enracine, la relation semble vouloir durer… mais si Roy n'a pas de problème du côté de sa famille, du côté professionnel les choses sont moins simples. Quant à Nimer, qui avait fini par obtenir l'autorisation d'Israël d'étudier dans une de ses universités, il devient une proie facile pour les services secrets qui menacent de faire connaître son homosexualité dans sa communauté, pour obtenir des renseignements en échange de leur silence. Nimer n'a aucune envie d'aider l'occupant… d'autant qu'il connait le sort que le Hamas réserve aux traitres, à ceux qui sont accusés de collaboration. Mais il sait aussi que son refus de collaborer ne le protège guère : de son côté du mur, les homosexuels honnis pour leur sexualité sont de sus fatalement soupçonnés des pires trahisons… Pour mieux ferrer sa malheureuse victime, Israël lui sucre son permis de séjour, faisant de lui un clandestin expulsable à tout moment vers son territoire d'origine…

    C'est avant tout une histoire d'amour intense et forte, mais le contexte est bien là et sous la romance couve la violence d'un conflit qui n'est pas près de se calmer.


    votre commentaire
  •  L'idée de base est intéressante mais que c'est long... ça dure trente minutes de trop au moins.

    scénario: 13/20       technique: 16/20       note finale: 13/20

    Epic : la bataille du royaume secret 201

    L'histoire d'une guerre insoupçonnable qui fait rage autour de nous. Lorsqu'une adolescente se retrouve plongée par magie dans cet univers caché, elle doit s'allier à un groupe improbable de personnages singuliers et pleins d'humour afin de sauver leur monde... et le nôtre.

    Voici quelques temps déjà qu’on parle d’Épic, la nouvelle réalisation de Chris Wedge - le fondateur de Blue Sky mais aussi le papa de L’Âge de glace. Epic est inspiré du livre pour enfant The Leaf Men and the Brave Good Bugs, écrit par William Joyce et le voilà sur nos écrans.

    L’histoire du film raconte la bataille séculaire qui se déroule dans la forêt entre les forces du Bien (les Leafmen), qui maintiennent la nature en vie, et les forces du Mal (les Boggans), qui veulent la détruire. Quand une adolescente se retrouve transportée comme par magie dans cet univers secret, elle doit faire équipe avec une bande de personnages incroyables afin de sauver ce monde… Et peut-être même le nôtre. 
    Une épopée magique au cœur d’un jardin luxuriant et coloré, avec une faune et une flore minuscules et une héroïne de 2 millimètres de haut… Wedge a surtout beaucoup travaillé sur le design de ses personnages. Ses « Green Samourais », ses eco-warriors agiles et vifs (la séquence de la flèche récupérée puis renvoyée à l’agresseur est spectaculaire) possèdent un look vraiment intrigants. Wedge tente et réussit plutôt bien un virage salutaire au sein de l’animation US et du coup Epic lorgne avec panache du côté d’Avatar et du grand maitre japonais Miyazaki. Le plus impressionnant reste toutefois la gestion des différentes échelles, et le rapport instauré entre le monde des humains et celui des leafmens. Après Robot et dix ans de production, Chris Wedge a-t-il signé son nouveau chef d’œuvre ? Quoi qu’il en soit il signe une fable écologique splendide et merveilleuse.


    votre commentaire
  •  N'yant pas vu les 5 premiers, il y a des choses qui mes ont passées par dessus la tête. Plein de courses et de bastons. je suppose que cela plaira aux amateurs du genre. Les cascades et les trucages sont impressionnants. Pas trop mon style. histoire débile.

    scénario: 10/20      acteurs: 16/20      technique: 17/20     note finale: 14/20

    Fast & Furious 6

    De passage en Europe pour un braquage, Dom Toretto, Brian O'Conner et leur groupe doivent faire face à une bande rivale, déjà sur le coup.


    votre commentaire
  •  Ce film aurait du s'appeler "règlements de compte". On dirait un téléfilm allemand, vous savez ces naiseries qui passent l'après-midi. On se demande comment un scénario peut être aussi débile et comment un telle brochette d'excellents acteurs a pu tourner dans un tel navet??? des dettes? des impôts à payer? Une comédie ratée même si on rit quelquefois.

    scénario: 5/20     acteurs: 8/20   technique: 16/20    note finale: 8/20

    Un Grand Mariage

    Don et Ellie ont divorcé depuis longtemps, mais pour le mariage de leur fils adoptif, et pour le bien de sa mère biologique, les voilà obligés de sauver les apparences en faisant semblant de former un couple uni et heureux comme au premier jour… Au milieu de la famille et de tous leurs amis réunis, leur mensonge va rapidement provoquer des choses qu’ils n’avaient pas imaginées… Entre secrets et faux-semblants, entre hypocrisie et vieilles rancoeurs, rien ne sera épargné aux convives, qui ne vont pas tarder à se jeter dans la bataille. La fête s’annonce saignante et réjouissante…


    1 commentaire
  •  Déception, c'est aussi nul et vide que "la séparation". La première heure, on voit la vie d'une famille et on s'ennuie ferme. Ensuite, il y a une minuscule histoire prétexte à un peu d'action, mais surtout à beaucoup de blabla. Sans queue ni tête comme comme tous les films de ce réalisateur, ça se termine en queue de poisson. Les acteurs sont moyens: entre celui qui récite un texte qu'il ne semble pas comprendre et les autres qui sont peu inspirés ou qui hurlent, je ne dirais que deux mots: au secours! En plus, l'image est dégueulasse: toute marron, pas belle du tout. les décors sont affreux et les costumes aussi. On dirait un téléfilm ennuyeux des années 70 ou d'Allemagne de l'Est.

    scénario: 3/20    acteurs: 8/20  technique: 10/20   note finale: 5/20

    Le Passé

    Après quatre années de séparation, Ahmad arrive à Paris depuis Téhéran, à la demande de Marie, son épouse française, pour procéder aux formalités de leur divorce. Lors de son bref séjour, Ahmad découvre la relation conflictuelle que Marie entretient avec sa fille, Lucie. Les efforts d'Ahmad pour tenter d'améliorer cette relation lèveront le voile sur un secret du passé.

     


    votre commentaire
  •  Ce film est super réussi bien qu'il soit très triste et très gai aussi. Les acteurs sont formidables. le scénario est très original. Et cette mode des films sur les vieux est une réussite (pas comme tous ces films sur les arabes qui sont navrants): Quartet est une réussite, Song for Marion est une réussite: et dans ces deux films, on chante! Un très beau film mais n'y allez pas si vous êtes déprimé!

    scénario: 18/20     acterus: 18/20   technique: 18/20   note finale: 18/20

    Song for Marion

    Arthur et Marion, couple de retraités londoniens, sont profondément unis malgré leurs caractères dissemblables ; Marion est positive et sociable, Arthur est morose et fâché avec la terre entière. Aussi ne comprend-il pas l’enthousiasme de sa femme à chanter dans cette chorale férue de reprises pop décalées et menée par la pétillante Elizabeth. Mais peu à peu, Arthur se laisse toucher par la bonne humeur du groupe et par la gentillesse d’Elizabeth. Encouragé par cette dernière, qui a inscrit la chorale à un concours, Arthur réalise qu’il n’est jamais trop tard pour changer.


    votre commentaire
  • Une Histoire à dormir debout et j'avoue que je ne suis pas resté jusqu'à la fin. Soit disant une comédie romantique entre un homme et une femme qui sont sur deux planètes différentes etc... ça prend la tête et c'est bizarre. Remarquez, c'est un film de science fiction.

    scénario: 5/20   acteurs: 10/20  technique: 12/20   note finale: 5/20

    Dans un univers extraordinaire vit un jeune homme ordinaire, Adam, qui tente de joindre les deux bouts dans un monde détruit par la guerre. Tout en luttant pour avancer dans la vie, il est hanté par le souvenir d’une belle jeune fille venant d’un monde d’abondance : Eden. Dans cet univers, son monde se trouve juste au-dessus de celui d’Adam - si près que lorsqu’il regarde vers le ciel, il peut voir ses villes étincelantes et ses champs fleuris. Mais cette proximité est trompeuse : l’entrée dans son monde est strictement interdite et la gravité de la planète d’Eden rend toute tentative extrêmement périlleuse.


    votre commentaire
  • Un très joli film hollywoodien. Malgré quelques longueurs et des scènes faites uniquement pour la 3D qui n'apportent strictement rien au film, ce film est très beau. Les décors et les costumes sont très réussis et somptueux. les acteurs sont magnifiques et jouent très bien. c'est très bien filmé.

    scénario: 17/20        acteurs: 17/20    technique: 17/20   note finale: 17/20

    Gatsby le Magnifique

    Printemps 1922. L'époque est propice au relâchement des mœurs, à l'essor du jazz et à l'enrichissement des contrebandiers d'alcool… Apprenti écrivain, Nick Carraway quitte la région du Middle-West pour s'installer à New York. Voulant sa part du rêve américain, il vit désormais entouré d'un mystérieux millionnaire, Jay Gatsby, qui s'étourdit en fêtes mondaines, et de sa cousine Daisy et de son mari volage, Tom Buchanan, issu de sang noble. C'est ainsi que Nick se retrouve au cœur du monde fascinant des milliardaires, de leurs illusions, de leurs amours et de leurs mensonges. Témoin privilégié de son temps, il se met à écrire une histoire où se mêlent des amours impossibles, des rêves d'absolu et des tragédies ravageuses et, chemin faisant, nous tend un miroir où se reflètent notre époque moderne et ses combats.

    « C’est ainsi que nous allons, barques luttant contre un courant qui nous ramène sans cesse vers le passé. » (The Great Gatsby, Francis Scott Fitzgerald, 1925)

    C’est rituel, on ne peut jamais voir avant les heureux festivaliers transformés en armée de pingouins de soirée le sacro-saint film d’ouverture du festival de Cannes. Gardé aussi précieusement qu’une bouteille de Cheval-Blanc 1947 dans le coffre fort de chez Christie’s, la copie restera invisible à nos yeux. Mais bon, allions nous dans le doute bouder notre plaisir ? Il y avait quand même de bonnes raisons de ne point hésiter. Tout d’abord le film est adapté du chef d’œuvre de l’écrivain météore des années folles Francis Scott Fitzgerald, qui rendit mieux que quiconque la folie, la vacuité, l’envie effrénée du vivre vite sans épargner ni son énergie ni son argent de ces années de l’après guerre, où les millions de morts de la Guerre Mondiale avaient appris à chacun que la vie devait se consumer par les deux bouts. Gatsby, c’est le nom de cet incroyable milliardaire adulé à New York, un joyeux orphelin héritier d’une fortune considérable, héros de guerre médaillé et qui donne désormais les fêtes les plus orgiaques de la Grosse Pomme au son du jazz, sous les torrents d’alcool de contrebande, avec ses dizaines de danseuses emplumées s’agitant dans des charlestons endiablés.

    C’est ce monde que découvre émerveillé et fasciné Nick Carraway, apprenti écrivain venu du Middle West, qui déboule par accident comme voisin de Gatsby et de son ami Tim Buchanan, un homme volage et dépravé qui délaisse sa femme, la jolie Daisy. Mais derrière le strass, les fontaines de champagne, les Bugatti clinquantes, les filles de joie, Gatsby cache une personnalité plus sombre et passionnée qu’on ne pourrait le soupçonner.
    Autre argument pour ne pas hésiter : son réalisateur. Le prodige australien Baz Luhrmann, c’est un peu le Freddie Mercury du cinéma, mélange de mégalomanie totale, de génie et de kitsch totalement assumé. Rien n’est too much pour lui et ça pourrait paraître indigeste mais comme dans un clip de Queen, le groupe glam rock, ça passe et on en est tout épaté. Car Baz Luhrmann, dès son premier film, avait transformé une banale histoire de concours de danse en épopée queer, Balroom dancing, pour son deuxième avait revisité Roméo et Juliette en opéra rock, et sa vision du Moulin Rouge du début du siècle était terriblement sensuelle et exubérante. Alors évidemment, pour l’univers excessif de « The Great Gatsby », c’était le réalisateur rêvé.

    Et puis il y a le casting. Pour incarner le mystérieux Gatsby, qui d’autre que l’ambivalent Di Caprio, capable d’être tour à tour séduisant et terriblement inquiétant ? Avec à ses côtés deux acteurs que l’on apprécie infiniment : Toby Maguire et Carey Mulligan, la géniale jeune mère de Drive.


    votre commentaire
  • Mais c'est quoi tous ces films communautaires qui sortent en ce moment? Il n'y a plus de français pour jouer dans des films sans rapport avec les arabes? qui ne se passe pas chez les arabes? Trop de films communautaires tuent le film communautaire. Toujours les mêmes clichés, toujours les mêmes histoires... c'est pénible et cela d'autant plus quand on est complètement étranger à ce monde. Si c'est pour faire plaisir aux arabes ou espérer faire de nombreuses entrées, à mon avis c'est mort! Cette cible préfère les grossses machineries américaines. Et qui voudrait aller voir au cinéma ce qu'il a à la maison, ou dans la rue? lool . Nul

    scénario: 5/20  acteurs: 5/20  technique: 16/20   note finale: 6/20

    Cheba Louisa

    A 30 ans, Djemila, juriste célibataire a enfin son propre appartement... à deux pas de chez ses parents. Française d'origine maghrébine, elle fait tout pour gommer ses origines. Emma, sa voisine déjantée et fauchée, rame pour élever seule ses deux enfants. Alors que tout oppose les deux femmes, une amitié profonde va naître grâce à leur amour de la musique.


    votre commentaire
  •  Je n'ai jamais vu Eric Judor joué dans un bon film et ça continue. C'est tellement idiot que je regrette de l'avoir vu. Je pense que ce film pourra plaire aux arabes. il laissera les autres de marbre, tant il est débile.

    scénario: 3/20      acteurs: 10/20       technique: 16/20     note finale: 6/20

    Mohamed Dubois

    Héritier de la banque Berthier, Arnaud Dubois a plutôt une tête à se prénommer... Mohamed. D'ailleurs ne serait-il pas plutôt le fils de Saïd, l'ex-prof de tennis de sa mère à Djerba ? Suite à une dispute avec son père, il décide de quitter le nid douillet du Vésinet. Il croise alors le chemin de Mustafa, qui lui présente sa sœur Sabrina dont Arnaud tombe immédiatement amoureux. Mais il réalise très vite que le seul moyen de la séduire est de lui laisser croire qu'il est un beur comme elle et qu'il s'appelle... Mohamed. Il s'installe alors dans la cité de Sabrina, où il fera tout pour s'intégrer.


    1 commentaire
  • Ni pire, ni meilleur que les films de la même catégorie. Plein d'action et d'effets spéciaux sont au service d'une intrigue minimaliste.  C'est jsutement ça le problème: les effets spéciaux, le scénario, "l'intrigue": tout cela a déjà été vu 1000 fois. On aimerait bien un peu de changement lorsqu'on va voir ce genre de film... Le quatrième est visiblement prévu. Gwyneth fait son âge dans le film...

    scénario: 15/20       technique: 16/20    acteurs: 16/20   note finale: 14/20

    Iron Man 3

    Tony Stark, l’industriel flamboyant qui est aussi Iron Man, est confronté cette fois à un ennemi qui va attaquer sur tous les fronts. Lorsque son univers personnel est détruit, Stark se lance dans une quête acharnée pour retrouver les coupables. Plus que jamais, son courage va être mis à l’épreuve, à chaque instant. Dos au mur, il ne peut plus compter que sur ses inventions, son ingéniosité, et son instinct pour protéger ses proches. Alors qu’il se jette dans la bataille, Stark va enfin découvrir la réponse à la question qui le hante secrètement depuis si longtemps : est-ce l’homme qui fait le costume ou bien le costume qui fait l’homme ?


    votre commentaire
  • Un très beau documentaire sur un phénomène méconnu: la fusée libannaise!!! 

    scénario: 16/20   technique: 16/20  note finale: 17/20

    The Lebanese Rocket Society

    Au tout début des années 60, durant la guerre froide et au temps du panarabisme, un groupe d’étudiants et de chercheurs libanais se lance dans la course vers l'espace et crée la "Lebanese Rocket Society". Les rêves peuvent-ils surmonter les tourments de l'Histoire ?

    C'est l'histoire d'un petit pays qui, à l'orée des glorieuses sixties, a voulu conquérir les étoiles. Qui le sait ? Avant d'être systématiquement associé à la guerre, le Liban a lancé des fusées dans l'espace. Redécouvert par Joana Hadjithomas et Khalil Joreige, le projet, baptisé « The lebanese rocket society », a duré sept ans. Entre 1960 et 1967, sur fond de panarabisme et de course à l'espace entre les Etats-Unis et l'URSS, un professeur de mathématiques et ses étudiants zélés ont mis sur pied un véritable programme aéro-spatial. De cette aventure méconnue, le duo d'artistes libanais a fait un documentaire ovni, à la croisée de leurs activités de cinéastes et de plasticiens, sur le pouvoir de l'art, de la science et du rêve. Ils nous racontent la curieuse genèse de ce film où se télescopent passé, présent et avenir.

     


    votre commentaire
  • Un très très beau film qui montre bien la méchanceté et la fourberie des palestiniens qui ne pensent qu'à tuer des israéliens. Ce film nous montre aussi l'espoir que réprésentent les enfants qui ne détestent pas à priori.  Le scénario est d'une grande originalité, les acteurs sont très bien et c'est bien filmé. A VOIR!

    scénario: 18/20   acteurs: 18/20 technique: 18/20  note finale: 18/20

    Rock the Casbah

    Au début de la 1ère Intifada, quatre jeunes Israéliens, Tomer, Aki, Iliya, et Isaac, sont envoyés à Gaza afin de "rétablir l'ordre", comme le leur assure leur commandant. La guerre semble alors être un jeu qui touche à sa fin. Mais, alors qu'il poursuit un jeune Palestinien, un des soldats de la troupe est tué. Assignés sur le toit d'une maison palestinienne pour surveiller le village, retrouver le responsable de la mort de leur camarade et prévenir tout nouveau trouble, les quatre infortunés se trouvent confrontés à la réalité d'une famille qui ne veut pas passer pour collaboratrice des forces occupantes. Face à une situation ingérable, leur vie de jeune soldat se complique de jour en jour.


    votre commentaire