•  Une très jolie comédie romantique pleine de trouvailles. Les comédiens sont remarquables et le scénario n'est pas scabreux. très réussi. On rit beaucoup.

    scénario: 17/20        acteurs: 17/20     technique: 17/20      note finale: 17/20

    Toute première fois

    Jérémie, 34 ans, émerge dans un appartement inconnu aux côtés d’Adna, une ravissante suédoise aussi drôle qu’attachante. Le début dʼun conte de fées ? Rien nʼest moins sûr car Jérémie est sur le point de se marier… avec Antoine.


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  •  Taken, c'est taken. Comme les autres. Bien joué, bien filmé, et plein d'action.

    scénario: 16/20        technique: 16/20       acteurs: 16/20     note finale: 16/20

    Taken 3

    L’ex-agent spécial Bryan Mills voit son retour à une vie tranquille bouleversé lorsqu’il est accusé à tort du meurtre de son ex-femme, chez lui, à Los Angeles. En fuite et traqué par l’inspecteur Dotzler, Mills va devoir employer ses compétences particulières une dernière fois pour trouver le véritable coupable, prouver son innocence et protéger la seule personne qui compte désormais pour lui – sa fille.


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  •  Bravo à l'acteur qui interprète le rôle d'Hawkins, j'espère qu'il aura un prix d'interprétation, sinon, c'est à désespérer de tout. Un très beau film que je vous recommande.

    scénario: 16/20            acteurs: 18/20        technique: 16/20     note finale:16/20

    Une merveilleuse histoire du temps

    1963, en Angleterre, Stephen, brillant étudiant en Cosmologie à l’Université de Cambridge, entend bien donner une réponse simple et efficace au mystère de la création de l’univers. De nouveaux horizons s’ouvrent quand il tombe amoureux d’une étudiante en art, Jane Wilde. Mais le jeune homme, alors dans la fleur de l’âge, se heurte à un diagnostic implacable : une dystrophie neuromusculaire plus connue sous le nom de maladie de Charcot va s’attaquer à ses membres, sa motricité, et son élocution, et finira par le tuer en l’espace de deux ans.
    Grâce à l’amour indéfectible, le courage et la résolution de Jane, qu’il épouse contre toute attente, ils entament tous les deux un nouveau combat afin de repousser l’inéluctable. Jane l’encourage à terminer son doctorat, et alors qu’ils commencent une vie de famille, Stephen, doctorat en poche va s’attaquer aux recherches sur ce qu’il a de plus précieux : le temps.
    Alors que son corps se dégrade, son cerveau fait reculer les frontières les plus éloignées de la physique. Ensemble, ils vont révolutionner le monde de la médecine et de la science, pour aller au-delà de ce qu’ils auraient pu imaginer : le vingt et unième siècle.


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  •  Bien sûr, ce film est plein d'imperfections: un scénario qui part dans tous les sens, des actrices pas ou peu dirigées, un montage approximatif etc... mais pourtant, le charme opère! On se laisse prendre à l'histoire de ces 3 soeurs si différentes. Et c'est bien filmé.

    scénario: 12/20          actrices: 12/20          technique: 16/20    note finale: 13/20

     Rendez-vous à Atlit

    Israël, 1995, la paix est enfin tangible. Dans la petite ville d’Atlit, Cali retrouve ses deux sœurs, Darel et Asia, pour vendre la maison héritée de leurs parents. Entre complicité et fous rires réapparaissent les doutes et les vieilles querelles, ainsi que d’étranges convives qui sèment un joyeux bordel. Le 4 novembre, Yitzhak Rabin est assassiné, le processus de paix est anéanti mais les trois sœurs refusent d’abandonner l’espoir.

    Rien de plus contradictoire et contrariant que la famille. Le plus souvent on l'aime autant qu'on la hait, on la fuit et on la cherche, on la vomit et on la rêve. Celle du film passe par toutes les nuances de l'arc en ciel des sentiments, mais tout y est exacerbé par le contexte culturel, climatique, historique, politique : on a beau faire et dire, on n'échappe pas à son époque, on n'échappe pas à son histoire et le monde tel qu'il va pénètre les cocons les plus calfeutrés, s'immisce dans les parti pris les plus intimes, en rajoute aux conflits personnels… dans ce coin de la planète plus encore que partout ailleurs et particulièrement à ce moment de l'histoire où, après des décénies de guerre et de peur, Juifs et Palestiniens se prennent à croire à une paix durable : nous sommes à l'automne 1995 en Israël, deux ans après la signature des accords d'Oslo, à Atlit très exactement, jolie ville lumineuse au pied du mont Carmel, à deux pas d'une mer de rêve, tout y respire la douceur de vivre.

    Si Cali, Darel et Asia, jeunes femmes modernes et autonomes, se retrouvent dans leur pays de naissance après avoir vécu pendant des années éparpillées aux quatre coins du monde, c'est qu'elles doivent se mettre d'accord sur un sujet délicat qui les perturbe profondément : que faire de cette maison où elles ont grandi, maintenant que leurs parents n'y sont plus ? Enfin plus tout à fait, car les fantômes de ces deux-là traînent la patte et n'en finissent pas de s'attarder entre les murs imprégnés de rires, d'engueulades, de gestes de tendresse. Des fantômes toujours amoureux, pas mécontents de croiser leurs filles dans cet endroit encore chaud bouillant de vie où ils continuent à foutre un joyeux bordel, malicieux et sensuels.
    Elles ont fait leur vie, l'une en France, l'autre à Québec, la petite dernière n'a pas encore choisi où poser ses insatisfactions et ses doutes… Ces retrouvailles les cueillent à vif en leur rappelant leurs racines et, à peine rassemblées, elles recommencent à se crêper le chignon. Entre elles les choses sont plutôt compliquées, l'une veut vendre, l'autre pas, elles s'interrogent, doutent, hésitent, mais sont heureuses de se retrouver malgré tous ces sentiments qui se bousculent, leur mettent le cœur à vif : c'est tendre, c'est drôle, c'est violent, c'est méchant, c'est affectueux, c'est physique et c'est ancré en elle autant que le souvenir de l'âne Raspoutine enterré dans le jardin envahi d'herbes folles, ou que le superbe olivier planté là, on ne sait plus quand ni par qui. C'est d'ailleurs compliqué de vider la maison car il y en a toujours une pour reprendre dans la benne les objets que l'autre vient de jeter.
    Une grande manifestation pour la paix se prépare à Tel Aviv et s'il y a un point au moins qui les rassemble et faisait aussi consensus avec les parents, c'est le sentiment partagé que pour trouver sa propre place, chacune a besoin que l'autre ait aussi sa juste place et que ce qui est vrai pour les individus l'est aussi pour les peuples. Elles bricolent donc en rigolant dans leur jardin une banderole et s'empilent le cœur léger dans la voiture de Cali pour rejoindre la manif. Jusqu'au moment où, sur la route qui mène à Tel Aviv, se produit une scène qui semble tout droit sortie d'un film de science-fiction : toutes les voitures s'immobilisent, tandis que les automobilistes attérés sortent sur la route comme frappés de stupeur… Un extrémiste juif vient d'assassiner Ytszhak Rabin, plongeant les partisans de la paix dans le désespoir. Vendre, mais à qui ? s'interrogent alors les trois sœurs tandis que le garçon chargé de la vente leur présente des religieux américains qui veulent prendre leur part de la « terre promise ».

    C'est un film pétillant mais grave sous sa légèreté apparente. Tourné dans la maison de famille de la réalisatrice, il pose avec subtilité la question de l'héritage sous toutes ses formes, matérielles ou immatérielles, héritage qui fait partie intégrante de nous quoi qu'on en pense, même quand on croit l'oublier.


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  •  Une très jolie comédie sociale. On peut cependant regretter ce petit travers du cinéma: les pauvres sont toujours laids, stupides, mal habillés, mal maquillés et mal filmés avec une image dégueulasse. C'est dommage. Mais le sujet est intéressant et dénonce bien les dommages du pas-cher à tout prix: les bas prix ne le sont que parce que les gens sont mal payés et mal traités!

    scénario: 14/20      acteurs: 14/20   technique: 14/20     note finale: 14/20

    Discount

    Pour lutter contre la mise en place de caisses automatiques qui menace leurs emplois, les employés d’un Hard Discount créent clandestinement leur propre « Discount alternatif », en récupérant des produits qui auraient dû être gaspillés…

    C'est une sorte de conte de Noël truculent, anar et jubilatoire. Particulièrement pertinent et réjouissant à l'heure du travail précaire (rappelez-vous, c'est Laurence Parisot, l'ex-patronne du MEDEF qui avait osé déclarer : « le travail, comme l'amour, est précaire »), du chômage de masse et des désillusions politiques. Un belle transposition de la légende de Robin des Bois, sans château ni forêt, où on ne sait même plus qui sont l'affreux shérif de Nottingham et ses sbires puisqu'ils ont le visage anonyme des actionnaires des grands groupes qui paupérisent de plus en plus les salariés pour garantir leurs dividendes.
    Ici point de Petit Jean ni de moine vengeur ou d'archer au grand cœur, mais des héros du quotidien, de simples employés d'un supermarché discount du Nord de la France, une de ces surfaces low cost où des consommateurs pauvres achètent à bas prix, parce que des salariés pauvres y travaillent pour des bas salaires dans des conditions de plus en plus aléatoires. Salaire minimum, temps partiel, horaires décalés qui ruinent la vie de famille – ou la vie sans famille d'ailleurs –, tâches répétitives, ingrates et chronométrées, hiérarchie de fer et flicage sur le mode diviser pour mieux régner… Des gars et des filles de tous âges, qui tiennent parce qu'il faut continuer à faire bouillir la marmite familiale. Qui tiennent aussi parce que, entre les rayons ou même sur le bitume du parking où l'on arrose de détergent les produits périmés pour éviter que d'autres pauvres ne les barbotent, la chaleur humaine entre collègues est encore là.

    Mais quand la direction, toujours soucieuse d'optimiser les profits, annonce une vague de licenciements suite à l'installation de caisses automatisées, c'est la goutte d'eau. Un petit groupe d'employés, refusant de se résigner, écartant l'idée d'une grève perdue d'avance, décident de prendre le taureau par les cornes, de se payer sur la bête une prime de licenciement légèrement majorée, tout en faisant profiter de leur acte de légitime défense d'autres précaires du coin : ils vont chouraver, progressivement pour ne pas se faire gauler, divers produits de première ou deuxième nécessité pour alimenter une épicerie solidaire clandestine. Ils pratiquent le court-circuit du profit au service du circuit court pour les démunis. Bien mieux que les banques alimentaires ou autres manifestations de charité venues d'en haut !
    Grâce à un récit alerte et à des acteurs épatants, on suit avec un vrai plaisir cette joyeuse mutinerie dans la grande distribution. Mais même s'il choisit le parti de la fantaisie plutôt que celui de l'analyse, le film est d'une grande justesse quand il décrit les conditions de travail de ces employés de grandes surfaces, les techniques managériales malsaines imposées bon gré mal gré aux gérants de supérettes (le personnage de la directrice, incarnée par Zabou Breitman, est d'ailleurs montré comme une victime enfermée dans un système plutôt que comme un monstre patronal), le rôle des petits flics et autres vigiles qui font du zèle sur le dos de leurs collègues en difficulté. Mais a contrario, et c'est là qu'il gagne définitivement la partie, Discount exalte avec une chaleur non feinte la force de la solidarité, de l'action collective.

    S'il y a des moralistes pour trouver que quand même, cette histoire est une incitation à la fauche, on ne les prendra pas suffisamment au sérieux pour leur asséner la formule de Pierre-Joseph Proudhon… Pour tous les autres, un conseil d'ami : venez rigoler avec Discount, ça ne peut pas vous faire de mal !


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  • Ouai bof, je n'ai pas vraiment été sensible aux grimaces de Johnny Deep qui en fait beaucoup trop. Bof, bof, bof

    scénario: 12/20       acteurs: 12/20    technique: 16/20   note finale: 12/20

    Charlie Mortdecai

    Beaucoup de monde est à la poursuite de Charlie Mortdecai : des Russes fous furieux, les services secrets britanniques très remontés, un terroriste international et même sa somptueuse épouse… Pour se tirer des situations impossibles qui le guettent, l’élégant marchand d’art et escroc occasionnel n’a que son charme. Il va lui en falloir beaucoup s’il veut s’en sortir vivant et être le premier à retrouver le tableau volé qui conduit au trésor caché des nazis…


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  •  Une merveille!! Le scénario est génial, les acteurs sont grandioses, les décors sont magnifiques.

    scénario: 19/20     acteurs: 19/20     technique: 19/20   note finale: 19/20

    Loin des hommes

    1954. Alors que la rébellion gronde dans la vallée, deux hommes, que tout oppose, sont contraints de fuir à travers les crêtes de l’Atlas algérien. Au coeur d’un hiver glacial, Daru, instituteur reclus, doit escorter Mohamed, un paysan accusé du meurtre de son cousin. Poursuivis par des villageois réclamant la loi du sang et par des colons revanchards, les deux hommes se révoltent. Ensemble, ils vont lutter pour retrouver leur liberté.

    Ce beau film, qui nous ramène aux premiers grondements de la guerre d'Algérie, est « librement inspiré » de deux textes d'Albert Camus, en particulier de sa nouvelle L'Hôte. Et si de fait il n'en respecte pas de très près la lettre, Loin des hommes en est fidèle à l'esprit, nous paraît très camusien dans son approche humaniste du contexte et des situations, dans son respect empathique de chaque individu et de ses motivations, dans son refus de juger trop vite, dans son souci de la nuance qui pourrait passer pour de la mollesse politique ou pour un manque de conviction anti-colonialiste… mais ce serait injuste : la vision du film suffira à vous en convaincre.

    1954 dans les montagnes de Kabylie. Daru, ex-officier de l'armée française, est aujourd'hui instituteur et il fait la classe à une poignée d'enfants arabes, avec une attentive bienveillance. Daru est aussi isolé que son école posée au milieu de nulle part : il est considéré par les colons comme un étranger, parce qu'il a un accent un peu anguleux – on apprendra qu'il est d'origine andalouse – et surtout parce que, comme on l'a dit plus haut, ses élèves sont tous arabes ; et pour les autochtones il est un Français, même s'il parle leur langue, même s'il connaît et respecte leur culture, même s'il s'est complètement fondu dans le paysage… Daru a fait la guerre, il sait ce que ça signifie, il n'en veut plus. Il souhaite la concorde, il cultive l'apaisement. Et sa grande carcasse est suffisamment impressionnante – c'est Viggo Mortensen qui joue le rôle, inutile d'insister sur la carrure et le charisme qu'il peut donner à son personnage – pour inciter au calme, à l'échange, au dialogue plutôt qu'à l'affrontement…
    Un jour arrive un petit détachement de militaires français. Mauvais signe : pour qu'ils prennent la peine de venir jusqu'à lui, il faut qu'il s'agisse d'une sale affaire. Et la soldatesque lui assigne en effet une piètre mission, qu'il est supposé accepter en tant qu'ancien officier : escorter un paysan accusé de meurtre jusqu'à la ville la plus proche, où il doit être jugé et condamné, sans doute à mort. Daru dans un premier réflexe refuse catégoriquement. Pas question pour lui de se mêler de cette histoire, de se faire l'instrument d'une justice qui se montre d'autant plus aveugle et sourde que l'accusé est arabe. Mais notre instituteur qui se veut au-dessus de la mêlée va être obligé de s'impliquer lorsque des cousins de la victime du meurtre débarquent en force pour se venger du présumé coupable : pour le défendre, Daru doit reprendre les armes et il n'aura d'autre choix que de le mener en lieu sûr, loin d'ici, et donc de partir en direction de la ville où l'attend le jugement.

    Commence alors pour Daru et son « prisonnier », Mohamed, un lent périple sur les crêtes de l'Atlas, une longue marche pendant laquelle ces deux taiseux auront le temps d'apprendre à se parler, peu, à se connaître suffisamment pour comprendre qu'ils sont tous les deux des hommes sans certitudes, sans patrie qui vaille la peine de verser son sang et celui des autres, des hommes qui doutent : l'un, l'Arabe, parce qu'il n'a jamais eu d'autre choix, l'autre, le Français, parce que son expérience l'y a conduit… Comme ses deux anti-héros, le film n'est pas bavard. Comme eux il avance en marchant, si vous voyez ce que je veux dire. L'expérience est physique autant qu'intellectuelle et morale, elle est profondément marquée par les paysages minéraux de l'Atlas algérien (filmés au Maroc !).


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  • Bof, pour moi, complètement raté et  en plus, du déjà vu. Ces gens qui pètent les plombs, bof. Aucun intérêt. Ennuyeux

    scénario: 6/20       technique:16/20     acteurs: 14/20   note finale: 6/20

     

    Les nouveaux sauvages

    L'inégalité, l'injustice et l'exigence auxquelles nous expose le monde où l'on vit provoquent du stress et des dépressions chez beaucoup de gens. Certains craquent. Les Nouveaux sauvages est un film sur eux.

    Vulnérables face à une réalité qui soudain change et devient imprévisible, les héros des Nouveaux sauvages franchissent l'étroite frontière qui sépare la civilisation de la barbarie. Une trahison amour, le retour d'un passé refoulé, la violence enfermée dans un détail quotidien, sont autant de prétextes qui les entraînent dans un vertige où ils perdent les pédales et éprouve l'indéniable plaisir du pétage de plombs.

    Autre avis:

    Les Nouveaux sauvages, c'est le film furieusement poil à gratter qui ne cesse de surprendre et de faire hurler de rire le public de tous les festivals dans lesquels il est programmé depuis sa sélection cannoise, la comédie jubilatoire qui vient de devenir le film le plus vu depuis plus de trente ans dans son pays d'origine, l'Argentine – le film a d'ores et déjà été choisi comme représentant argentin aux Oscars, espérant ainsi renouveler, cinq ans après et dans un registre tout à fait différent, le triomphe de Dans ses yeux, déjà interprété par l'incontournable et irrésistible Ricardo Darín. Et si nous pouvons vous assurer que ce succès est amplement mérité, il est tout de même surprenant. Car Les Nouveaux sauvages est ce qu'on appelle un film à sketches, genre peu répandu et généralement considéré comme désuet, exercice bigrement difficile, parfaitement maîtrisé ici par un jeune réalisateur qui enchaîne à un rythme infernal six saynètes de haute volée.

    Les passagers d'un avion s'aperçoivent qu'ils connaissent tous une même personne. Une serveuse de restaurant reconnaît un courtier responsable de la ruine de son père. Deux conducteurs de voitures se livrent à une guerre sans merci sur une route déserte. Un père de famille dont la voiture part en fourrière se rebelle. Le fils d'une riche famille renverse une femme enceinte alors qu'il est au volant. Un mariage huppé tourne au jeu de massacre…
    Six histoires reliées entre elles par un seul fil conducteur : le pétage de plombs, le cramage de durite, le dégoupillage en règle. Celui qui pousse un individu à laisser libre cours à ses instincts les plus vils, à franchir la frontière entre civilisation et barbarie, à répondre au chaos du monde qui l'entoure en laissant s'exprimer sa propre démence. Les Nouveaux sauvages met en scène ces dérèglements avec un humour ravageur et outrageusement noir qui étrille en toute impertinence notre société contemporaine, travestissant le tragique en comique dans des scénarios millimétrés bourrés de surprises, d'invention, de cruauté, et dans lesquels les bons sentiments ne sont définitivement pas les bienvenus…

    Et l’on rit abondamment face à ces situations qui dégénèrent immanquablement jusqu'à la folie dévastatrice. Et si nous ne pouvons vous en dire plus sans risquer de trop dévoiler les nombreuses idées qui fourmillent dans chacun des segments de ce film détonant, nous pouvons vous assurer d'une chose, il y en aura pour tous les (mauvais) goûts : il y aura des cris, des larmes, de la sueur et du sang, il y aura des cadavres à la pelle et des armes en tous genre, il y aura des injures, des insultes et des outrages, il y aura des affronts, des châtiments et des vengeances… volcaniques ! Six films comme des bâtons de dynamite, qui explosent les genres, les conventions et les règles de la bienséance, dévastent tout sur leur passage et laissent derrière eux l'écho des éclats de rires dans un champ de ruines… De la bombe, vous dis-je !


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  •  J'adore les documentaires mais là, je dois dire que c'était vraiment ennuyeux. Des acteurs lisent en allemand les lettres d'Himmeler et de son entourage, et on voit des photos. C'est mal fait. Cela ma rappelle le documentaire "Douch..." qui était ennuyeux à mourir.

    scénario: 10/20             technique:16/20       note finale: 12/20

    Heinrich Himmler - The Decent one

    Le 6 mai 1945, des soldats de l’armée américaine investissent la maison de Himmler, à Gmund en Allemagne. Ils y découvrent des centaines de lettres personnelles, de journaux intimes et de photos. Le film s’est basé sur ces documents pour esquisser sa biographie et révéler l’état d’esprit, les plans et les secrets du Reichsführer SS, architecte de la Solution Finale: Heinrich Himmler.
    Comment ce jeune bourgeois catholique, nationaliste de la classe moyenne, est-il devenu le bras droit d’Hitler responsable de la mort de millions de Juifs, d’homosexuels, de Communistes et de Roms? Comment est né son idéologie? Comment se voyait-il et comment était-il perçu par sa femme Margerete, sa fille Gudrun et sa maîtresse Hedwig?
    Comment un homme qui se référait souvent aux soi-disant vertus germaniques telles que l’ordre, la correction et le respect, pouvait-il écrire à sa femme en pleine guerre et durant l’Holocauste : “Malgré toute cette charge de travail, je suis en forme et je dors très bien.” ? Comment un homme peut -il se voir comme un héros et être aux yeux du monde un meurtrier de masse?

    C'est l'histoire d'un homme et de ses proches au cœur de la grande Histoire. Il est souvent passionnant de découvrir les événements historiques importants par le biais de l'intime, qui parfois interfère et même influe sur le comportement des hommes de pouvoir. L'homme dont il est question ici n'est pas n'importe quel homme, il est honni à jamais dans l'histoire de l'humanité : Heinrich Himmler, chef suprême de la SS, puis Ministre de l'Intérieur du Reich, considéré comme un des principaux architectes de la Solution Finale. Après sa capture en Mai 1945 et son suicide le jour même de son arrestation, les libérateurs américains découvrirent dans sa maison familiale bavaroise, où vivaient encore sa femme Margaret et sa fille Gudrun, quantité d'archives personnelles éclairantes : journaux intimes, films de famille… Archives étrangement égarées durant soixante ans (elles dormaient, aussi incroyable que ça puisse paraître, sous le lit d'un israélien qui les avait achetées après la guerre sur un marché de Bruxelles !) jusqu'à ce que la documentariste Vanessa Lapa les exhume, les rassemble et les trie : ça lui a pris sept ans !

    À partir de son journal intime, des trois cents lettres échangés avec sa femme, sa fille et sa maitresse, la documentariste a pu balayer toute la vie d'Himmler, depuis l'adolescence jusqu'au crépuscule du régime nazi. On découvre les ressorts de la frustration de ce garçon, nationaliste enflammé, refoulé d'une école d'officiers en 1917 parce que trop jeune, qui finit par rejoindre l'armée sur intervention paternelle mais qui ne verra jamais le front. Un garçon déjà furieux de la lâcheté de ses compatriotes de Basse Bavière, qui rejoint après sa démobilisation les cercles putchistes de Munich, scandalisés par l'humiliation du traité de Versailles. On voit par la suite le Himmler intime, timide à l'extrême, qui finit par trouver l'amour avec une infirmière divorcée, Margaret, dont il admire la pureté aryenne du profil. De leur union nait en 1929 Gudrun, affectueusement surnommée Puppi, qui est très présente dans le film. Puis Himmler s'éloigne progressivement de son foyer (il finira par se séparer de Margaret après avoir pris en 1940 une maîtresse dont il aura deux enfants illégitimes), emporté par la soif de pouvoir aux côtés de ses amis nazis. On le voit assez pathétique, se justifier auprès de Margaret de ses déplacements avec Hitler, qu'elle trouve trop nombreux… Tous ces aspects assez anecdotiques de la vie personnelle d'Himmler pourraient paraître dérisoires au vu du rôle de ce criminel, artisan de la mort de millions de déportés… Mais tout au contraire ils nous font approcher la figure terriblement ordinaire du mal évoquée par la philosophe Hannah Arendt. Tous ces éléments nous font mieux comprendre à quel point la frustration de l'après-guerre, l'obsession moraliste face à une classe politique considérée comme indigne (Himmler se définit comme un homme « décent », d'où le titre du film) ont nourri la folie destructrice du régime. Nul besoin d'une voix off explicative, la lecture des correspondances d'Himmler, parlant par exemple à ses proches de manière quasi touristique de ses déplacements sur le front de l'Est et dans la Pologne des camps d'extermination – avec en terrifiant contrepoint les images d'horreur de la Shoah en action – se suffit à elle-même.

    Tout aussi terrifiant – et édifiant – est le destin de Puppi, la petite chérie de son papa, restée jusqu'à ce jour l'égérie d'un réseau d'entraide aux anciens criminels nazis… On pense forcément à Brecht et à sa « bête immonde »…


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  •  Une très jolie comédie pleine de tendresse.

    scénario: 18/20        acteurs: 18/20     technique:16/20    note finale: 18/20

    Les Souvenirs

    Romain a 23 ans. Il aimerait être écrivain mais, pour l'instant, il est veilleur de nuit dans un hôtel. Son père a 62 ans. Il part à la retraite et fait semblant de s'en foutre. Son colocataire a 24 ans. Il ne pense qu'à une chose : séduire une fille, n'importe laquelle et par tous les moyens. Sa grand-mère a 85 ans. Elle se retrouve en maison de retraite et se demande ce qu'elle fait avec tous ces vieux.
    Un jour son père débarque en catastrophe. Sa grand-mère a disparu. Elle s'est évadée en quelque sorte. Romain part à sa recherche, quelque part dans ses souvenirs…

    On pourrait certes tortiller du nez devant les bons sentiments qui pavent le film... mais on aurait bien tort de bouder cette comédie sentimentale et familiale décalée et tendre, qui a tout du « feel good movie » comme on dit dans les rédactions – traduction approximative : un film qui fait du bien. Car tous les personnages, aussi gentils soient-ils, cachent en eux des fêlures, que le temps parfois a creusées. Le film est le fruit du travail commun d’un écrivain à succès – David Foenkinos, auteur/réalisateur de La Délicatesse, tout récent Prix Renaudot et Prix Goncourt des lycéens pour son roman Charlotte – et de Jean Paul Rouve, comédien et réalisateur drôle et délicat qui explore une fois de plus des thèmes qui lui sont chers, en l’occurrence le temps qui passe trop vite et les rapports aux parents que l’on ne doit pas gâcher avant qu’il ne soit trop tard.

    Se côtoient ici trois générations. Au milieu, un Michel Blanc parfait incarne un « jeune » retraité qui se proclame ravi de quitter un travail quelque peu monotone de cadre à la Banque postale, et qui finalement n’est pas si content que ça, le désœuvrement aidant et les repères s’étiolant. Il tourne en rond, menant une vie infernale à son épouse encore active (Chantal Lauby), il rend visite maladivement à ses anciens collègues, il devient irritable, sans réel projet pour occuper son temps. Et puis il y a sa mère Madeleine (Annie Cordy). Récemment veuve et un peu désorientée, elle se retrouve poussée par ses fils, inquiets pour sa santé et sa sécurité, dans une maison de retraite où, encore alerte et avide de liberté, elle se morfond, ne se trouvant aucun atome crochu avec ses co-pensionnaires qui ont trop docilement pris le pli du rythme télé/soupe/dodo. Et puis il y a Romain, le petit fils, qui débute dans la vie, flanqué d’un colocataire pathétiquement obsédé par les filles (drôlissime William Lebghil), et qui vient de trouver un petit boulot nocturne dans un hotel dirigé par un patron dépressif et fantasque. Un petit fils plus proche de sa grand mère que son père ne l’est de sa propre mère...

    En fait Les Souvenirs traite joliment des passages de la vie que l’on parvient à franchir ou pas. Le passage de l’adolescence à la vie d’adulte, celui de la vie active à la retraite heureuse ou foirée, celui de la dernière ligne droite de la vie, pour qu’elle soit, même si ce n’est que pour quelques années ou quelques mois, un ultime moment de liberté avant que la Grande Faucheuse nous emporte. Jean Paul Rouve le fait avec la subtilité nécessaire. Et en utilisant bien toutes les facettes de ses remarquables comédiens (tout particulièrement Michel Blanc et Annie Cordy).
    Il a su aussi glisser dans le récit grave et mélancolique de Foenkinos une bonne dose de comédie burlesque, avec des personnages secondaires croustillants comme cet hôtelier qu’il incarne lui même, qui sait asséner quelques vérités à Romain, du genre « les vieux, on veut les forcer à faire ce qui nous arrange, alors ils s’enfuient, c’est normal ». Et d’ailleurs la fuite de Madeleine vers sa terre natale du côté d’Etretat est remarquable d’émotion et sonne comme une ode à la liberté à tout âge, contre tous les renoncements.


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  • Je voue une admiration sans borne à Jason Statham et je n'ai jamais pu dire du mal de ses films mais là, il faut reconnaître que c'est un navet: le scénario est approximatif et donne l'impression qu'ils ne savaient pas quoi mettre entre les diverses bagarres. Et c'est creux, c'est vide, c'est bête, c'est ennuyeux. Les acteurs font ce qu'ils peuvent mais comment défendre un scénario aussi bâclé. Cela n'apporte rien et ne sert à rien. C'est cependant bien filmé. Enorme déception.

    scénario: 2/20          acteurs: 10/20         technique: 16/20    note finale:3/20

    Joker

    Nick Wild, ex-marine addict au jeu, se reconvertit dans la protection rapprochée de clients lucratifs. Il compte ainsi quitter Las Vegas pour mener une vie meilleure. Lorsque son ancienne compagne, Holly, est retrouvée battue et laissée pour morte, Nick accepte de l’aider à se venger. Il va rapidement découvrir que le coupable n’est autre que Danny DeMarco, membre d’une puissante famille du milieu.


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  •  Le titre est nase mais c'est bien la seule chose qui ne soit pas réussie dans ce chef-d'oeuvre. Ce film est une pure merveille!! Un très beau film sur le génocide arménien, très touchant! J'espère que Tahar Rahim aura un prix d'interprétation parce qu'il est vraiment grandiose! Ha les vilains turcs...

    scénario: 20/20      technique:20/20      acteurs: 20/20    note finale: 20/20

    The cut

    Anatolie, 1915. Dans le tumulte de la Première Guerre mondiale, alors que l’armée turque s’attaque aux Arméniens, le jeune forgeron Nazaret Manoogian est séparé de sa femme et ses deux filles. Des années plus tard, rescapé du génocide, Nazaret apprend que ses filles sont toujours en vie. Porté par l’espoir de les retrouver, il se lance dans une quête éperdue, ponctuée de rencontres avec des anges et des démons, du désert de la Mésopotamie aux prairies sauvages du Dakota...

    Un peu partout en Occident nous célébrons cette année, et pour encore quatre ans, le centenaire de la Première Guerre Mondiale, conflit monstrueux qui, des côtes de la Manche aux confins de l'Empire ottoman, fit, au nom des intérêts impérialistes des différents blocs, quelques millions de morts, sans compter les mutilés, défigurés, gazés et autres malheureux incapables de reprendre le cours normal de leur vie. Il y a un autre centenaire qui risque de passer beaucoup plus inaperçu, c'est celui tout aussi tragique du génocide arménien, qui n'a pas été reconnu à ce jour par le gouvernement turc.
    Il est donc fort et symbolique que le cinéaste allemand d'origine turque Fatih Akin (Head on, De l'autre côté… pour ne citer que ses deux films les plus passionnants) se soit attaqué à ce sujet toujours brûlant et déchirant. Fatih Akin déclare que le sujet s'est imposé à lui justement parce que, dans la communauté turque, il semblait tabou et faisait l'objet d'un total déni. Le projet lui tenait tellement à cœur qu'il l'a porté pendant sept ans, pour arriver enfin à produire et réaliser ce film ample et lyrique qui nous mène des confins de la Turquie orientale à la frontière syrienne et jusqu'aux Grandes Plaines américaines. Fatih Akin a rallié à son entreprise le scénariste des premiers films de Martin Scorsese, l'américain d'origine irakienne Mardik Martin qui a repris du service pour l'occasion.

    On suit les pas de Nazareth Magoonian, forgeron d'une petite ville d'Anatolie qui, comme beaucoup de ses coreligionnaires, se trouve en 1915 séparé de sa famille lorsque l'armée turque s'attaque brutalement aux Arméniens. Nazareth va se trouver entraîné dans ce que l'on appellera plus tard la Grande Marche de la Mort, à travers le désert, vers des camps de déportation dont peu reviendront. Un parcours tragique qui le conduit a priori vers la mort, ou du moins le désespoir… Mais l'amour de ses filles et de sa femme, qu'il espère toujours vivantes, va faire vivre en lui l'espoir et lui donner la force incroyable d'affronter déserts et océans, du Moyen Orient libéré du joug ottoman jusqu'à Cuba où affluent les immigrés arméniens puis jusqu'aux plaines glaciales du Middle West où migrants de toute nationalité construisent le chemin de fer et bâtissent les villes minières.

    Dans une première partie terrible, Fatih Akin montre comment le mal absolu peut se propager au point de permettre d'annihiler tout un peuple, femmes et enfants compris. Dans un second temps, le film s'attache à l'odyssée de Nazareth, incarné avec conviction par un Tahar Rahim inattendu. Et la quête forcenée de ce survivant de la terreur force l'admiration et nous embarque dans un grand récit épique, qui nous fait traverser des paysages aussi divers qu'impressionnants.


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  •  Une très jolie comédie chorale, pleine de rebondissements avec des acteurs formidables.

    scénario: 16/20     technique: 16/20     acteurs: 16/20   note finale: 16/20

    Valentin Valentin

    Dans ce « fenêtres sur cour» qui se déroule dans un petit immeuble parisien, tout un monde hétéroclite gravite, s'aime, s'observe sans toujours se voir. C'est là que vit Valentin, jeune homme mélancolique, charmant, partagé entre sa maîtresse au tempérament insatiable, les trois jeunes filles du cinquième étage qui tournent autour de lui, une gardienne démonstrative et une belle chinoise dont la présence dans la maison d'en-face l'intrigue et le fait rêver.
    A quoi pense-t-il ? Que dissimule-t-il ? Que cherche-t-il ?
    Valentin invite tous ses voisins à sa pendaison de crémaillère, sans se douter qu'il déclenche ainsi une spirale de violences...

    Pascal Thomas est un cinéaste qui professe un savoureux dilettantisme, un refus salutaire de se prendre au sérieux, c'est sans doute pourquoi ses films sont souvent fort plaisants… Il a fait renaître depuis plusieurs années la comédie policière avec intrigue, le whodunit (« qui l'a fait ? ») ? En trois films interprétés par ses acteurs fétiches, Catherine Frot et André Dussolier, il a dépoussiéré Agatha Christie. Cette fois, c'est dans une histoire inspirée d'une maîtresse plus contemporaine de la littérature d'intrigue, Ruth Rendell, que Thomas nous entraine. Un scénario à la Fenêtre sur cour car tout se passe entre deux immeubles qui se font face. Le premier avec toute une palanquée d'occupants plus pittoresques les uns que les autres et le second au contraire mystérieux et en partie vide, occupé par une mystérieuse famille chinoise dont une jeune fille, semble-t-il retenue malgré elle, attire l'attention toute particulière d'un des voisins d'en face…

    Ce voisin s'appelle Valentin, il est le personnage central du film – le titre le dit et le redit – et l'objet de toute l'attention des autres. Valentin (Vincent Rottiers), c'est le jeune héritier désiré, et désiré par toutes. Désiré par sa jeune maîtresse aussi passionnée que mariée (Claudia, incarnée par une Marie Gillain qu'on a rarement vue si charnelle), désiré par trois jeunes colocataires dont Elodie (Marilou Berry, drôlissime dans le rôle de la fille dont on a envie que le héros tombe amoureux mais en vain) qui se meurt d'amour, et même désiré par la gironde femme du concierge (Christine Citti)… Une sacrée galerie de personnages féminins détonants, sans oublier la mère égocentrique et fantasque du héros (extraordinaire Arielle Dombasle qui assène quelques tirades cultes). Or, comme chacun le sait, désir et mort font souvent bon ménage… Nous n'en dirons pas plus.

    Pascal Thomas donne un relief tout particulier à son décor de double immeuble et il utilise parfaitement le quasi huis-clos pour créer son mystère policier, en tirant le meilleur de son incroyable équipe d'acteurs, qui prennent un plaisir communicatif à composer des personnages hauts en couleur. Outre ceux déjà cités, on retiendra François Morel en concierge beauf porté sur l'observation des collégiennes s'adonnant à des activités sportives dans le square voisin ; Christian Morin en saxophoniste mélancolique pour cause de manque d'amour ; Isabelle Candelier désopilante en masseuse baba et sensuelle ; Géraldine Chaplin fabuleuse en retraitée alcoolique bien décidée à ne pas rester dans les clous ; ou Louis-Do de Lencquesaing parfait en mari trompé ultra violent, méchant de service élégant et frappeur… Bref c'est un festival. On rigole et on tremble gentiment à toutes ces aventures qui carambolent du rez de chaussée aux combles… On sent bien qu'un truc grave se trame, mais quand cela se produira-t-il ? Comment ? Whodunit ?


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  • Génial, j'ai adoré! Les dialogues sont très amusants, les acteurs sont géniaux et le scénario est très original! 

    scénario: 18/20       technique: 18/20        acteurs: 18/20   note finale: 18/20

    génaioChic

    Alicia Ricosi, diva et créatrice de mode de la maison de haute couture éponyme, est, à la veille des prochaines collections, en panne de créativité suite à une rupture sentimentale extravagante. Sa cinglante directrice, Hélène Birk, doit rapidement trouver une « solution » pour qu’Alicia recouvre sa puissance créative.


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  •  De très belles images, mais déjà vues 1000 fois. Le documentaire est beau mais part dans tous les sens. Dommage.

    scénario: 14/20     technique: 18/20       note finale: 16/20

    Nature

    Des entrailles de la terre aux déserts brûlants, des profondeurs de l’océan aux cimes glaciales, nous voyageons pour découvrir que la nature, peuplée de créatures extraordinaires, est encore plus fascinante que tout ce que nous pensions savoir. Alliant images somptueuses et découvertes exceptionnelles, Nature est une véritable révélation visuelle. Raconté par Lambert Wilson...


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  •  Encore une merveille! Et encore une erreur tactique de l'avoir sorti à Noël! Beaucoup d'émotion, un très bon acteur (que l'on avait découvert dans le film bosniaque Le cercle parfait) et une histoire méconnue à découvrir : celle des Juifs de Serbie qui furent déportés et exterminés avec l'aide des autorités serbes. Présenté au Festival de Toronto en 2012 et nommé aux Oscars 2013 pour l'oscar du meilleur film étranger.

    scénario: 18/20      technique:18/20        acteurs: 18/20      note finale:18/20

    La Partition inachevée

    Micha Brankov, un professeur de musique à la retraite est bouleversé de découvrir ses véritables origines : ses parents juifs l’avaient confié, à l’âge de deux  ans, à une famille, avant de disparaître dans un camp de la mort. Le vieux professeur retrace l’histoire de ses parents et veut faire  interpréter en leur hommage  ‘’la  partition inachevée’’ que son père avait composée.


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  •  Une merveille! Dommage qu'il soit sorti à Noël! Les acteurs sont formidables, le scénario génial et la technique parfaite. Ce film est l'adaptation d'un roman jeunesse qui a connu un succès international, et qui se basait sur une histoire vraie, bien qu'incroyable. Bien que les effets soient parfois appuyés, ce film peut être une approche pour des enfants (à partir de 10 ans) de ce qu'a pu être la Shoah en Pologne. Mais il s'adresse bien sûr à tous les publics.

    scénario: 19/20           acteurs: 19/20      technique 19/20       note finale: 19/20

    Cours sans te retourner

    1942. Srulik, un jeune garçon juif polonais réussit à s’enfuir du Ghetto de Varsovie.
    Il se cache dans la forêt, puis trouve refuge chez Magda, une jeune femme catholique. Magda étant surveillée par les Allemands, il doit la quitter et va de ferme en ferme chercher du travail pour se nourrir.
    Pour survivre il doit oublier son nom et cacher qu’il est juif.


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  •  Si on oublie que cette histoire vient de la bible, on peut trouver ce navet hollywoodien intéressant. Mais dans le cas contraire, c'est navrant et désespérant. Les images de synthèses sont ratées. Les acteurs ne sont pas au mieux de leur forme et le scénario est moyen.

    scénario: 12/20           acteurs: 12/20    technique: 12/20   note finale: 12/20

     

    Exodus: Gods And Kings

    L’histoire d’un homme qui osa braver la puissance de tout un empire.
    Ridley Scott nous offre une nouvelle vision de l’histoire de Moïse, leader insoumis qui défia le pharaon Ramsès, entraînant 600 000 esclaves dans un périple grandiose pour fuir l’Egypte et échapper au terrible cycle des dix plaies.


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  •  Une comédie à mourir de rire! Jennifer Anyston en nymphomane est irrésistible. Les dialogues sont très réussis. Très amusant.

    scénario: 16/20     acteurs: 16/20     technique: 16/20   note finale: 16/20

     

    Comment tuer son boss 2

    Lassés de devoir se plier aux consignes de leurs supérieurs, Nick, Dale et Kurt décident de monter leur entreprise pour ne plus avoir de patrons. Mais un investisseur habile les prive soudain de capital. Sans ressources, ni recours juridique, nos trois apprentis entrepreneurs mettent au point un plan foireux, consistant à kidnapper le fils – adulte – de l'investisseur et à exiger une rançon afin de pouvoir reprendre le contrôle de leur entreprise…


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  • Nul, sans aucun intérêt! Pas de scénario, mal filmé, mal joué. Le film tout à fait inutile qui n'apporte rien. On s'ennuie à mourir. Oscar Isaac, qui est par ailleurs un grand acteur,  a le chic pour choisir des films ennuyeux ces derniers temps, de vrais nanards... dommage!

    scénario: 2/20   acteurs: 2/20   technique: 10/20   note finale: 2/20

    A Most Violent Year

    New York - 1981. L'année la plus violente qu'ait connu la ville. Le destin d'un immigré qui tente de se faire une place dans le business du pétrole. Son ambition se heurte à la corruption, la violence galopante et à la dépravation de l'époque qui menacent de détruire tout ce que lui et sa famille ont construit.

    un autre avis:

    Au début, on croirait une armure. Ce manteau en poil de chameau, clair, doré presque, aux épaules carrées, donne à Abel Morales la silhouette d’un héros, qui se détache nettement sur le gris de la ville, sur la vilenie de ses adversaires. Et puis, au fur et à mesure qu’avance A most violent year, on se dira que le manteau n’était qu’une carapace, un exo-squelette qui a poussé pour que cet être vivant, fragile, complexe, tienne debout et résiste au mal que lui veut le monde.
    C’est le genre d’idée qui vient en regardant le très brillant, très intelligent et très séduisant troisième film de J. C. Chandor, qui raconte une histoire simple au premier regard – un entrepreneur newyorkais tente de réussir sans renoncer à son intégrité – pour mieux dévoiler la complexité des êtres et de la société qu’ils forment. Le film est situé en 1981, à New York, l’année la plus violente du titre, la pire qu’ait connue la ville en matière de criminalité…

    Abel Morales vend du fioul domestique aux habitants des faubourgs pavillonnaires de New York. Pour livrer son combustible, il recourt à une flotte de camions conduits par des teamsters, membres du syndicat des routiers, sous influence mafieuse. En cet hiver glacial, le contenu des citernes est parfois volé par des hommes armés qui arrêtent les camions, tabassent les chauffeurs et siphonnent le fioul avant d’abandonner les camions. Ce qui réduit d’autant les liquidités d’Abel, qui en a pourtant besoin. Il est sur le point d’acheter un terrain au bord de la rivière, qui lui servira aussi bien à se faire livrer par barge qu’à entreposer le fioul acheté l’été, à bas prix.
    […] Ces informations sont dispensées avec une maîtrise de la mise en scène d’autant plus éblouissante qu’elle repose sur un scénario dont l’intelligence passe par la précision, la minutie. La négociation de la vente du terrain oppose Abel et son avocat à une famille juive orthodoxe. Oscar Isaac donne à son personnage la courtoisie un peu raide qu’un nouveau venu doit adopter face à ceux qui ont déjà parcouru avec succès le chemin qu’il veut emprunter (ou acheter). En face, le clan des vendeurs forme une masse sombre, doué d’une force collective qui échappe à Abel.
    Pour sortir de cet isolement, Abel s’est marié. Anna (Jessica Chastain), sa femme, est issue, on le comprend vite, d’une famille mafieuse qui pourrait lui venir en aide. Les propositions de cette Lady Macbeth des années 1980 tombent dans l’oreille d’un sourd. Abel ne veut pas qu’on exerce sur ses concurrents les pressions qu’eux-mêmes font peser sur lui. J.C. Chandor met un certain temps à établir les raisons de cette rectitude : on voit bien qu’Abel n’est mû que par la seule perspective du gain (d’argent, de part de marché…). Il n’est pas religieux, pas philosophe, on doute même qu’il soit amoureux. S’il refuse l’assistance de sa belle-famille, il compte sur l’aide sans condition de son épouse, qui est à la fois son conseil et sa comptable. L’honnêteté de Morales procède d’un calcul purement économique : la transgression lui semble plus porteuse de risques que l’observance des lois américaines. Or celles-ci sont sans cesse bafouées, en cette année 1981…

    Quand on a fini d’appréhender la masse d’informations que dispensent J. C. Chandor et ses acteurs (qui fonctionnent tous à plein régime, avec une discipline et une virtuosité admirables), on se retrouve pris au piège, comme Abel. Cette histoire de livraison de fioul est devenue une affaire de vie ou de mort. Dans un New York lépreux, voilé par une brume toxique, le héros en manteau de poil de chameau doit prendre une décision…


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  •  Une très jolie comédie portée par des acteurs formidables.

    scénario: 16/20  acteurs:16/20   technique: 16/20   note finale: 16/20

    Une heure de tranquillité

    Michel, passionné de jazz, vient de dénicher un album rare qu’il rêve d’écouter tranquillement dans son salon. Mais le monde entier semble s’être ligué contre lui : sa femme choisit justement ce moment pour lui faire une révélation inopportune, son fils débarque à l’improviste, un de ses amis frappe à la porte, tandis que sa mère ne cesse de l’appeler sur son portable… Sans parler du fait qu’il s’agit ce jour-là de la fameuse Fête des Voisins… Manipulateur, menteur, Michel est prêt à tout pour avoir la paix. Est-il encore possible, aujourd’hui, de disposer d’une petite heure de tranquillité ?


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