•  Un très joli film intimiste porté par des acteurs au sommet de leur art! J'espère que Sara Forestier et François Damiens auront un prix d'interprétation. C'est très bien filmé et réalisé. Katelle a beaucoup de talent et j'attends son prochain film avec impatience. c'est filmé avec beaucoup de douceur et de pudeur.

    scénario: 18/20      acteurs: 18/20    technique: 18/20   note finale: 18/20

     

    Suzanne

    Né et élevé à la campagne, dans la famille royale des Thembus, Nelson Mandela gagne Johannesburg où il va ouvrir le premier cabinet d’avocats noirs et devenir un des leaders de l’ANC.
    Son arrestation le sépare de Winnie, l’amour de sa vie qui le soutiendra pendant ses longues années de captivité et deviendra à son tour une des figures actives de l’ANC.
    À travers la clandestinité, la lutte armée, la prison, sa vie se confond plus que jamais avec son combat pour la liberté, lui conférant peu à peu une dimension mythique, faisant de lui l’homme clef pour sortir son pays, l’Afrique du Sud, de l’impasse où l’ont enfermé quarante ans d’apartheid. Il sera le premier Président de la République d’Afrique du Sud élu démocratiquement.

    Le regard de ce père ému, séduit par la danse de sa fille qui en fait des tonnes : magnifique ! Il y a tout dans ce regard de papa poule. Il n'y a pas plus fort pour dire ce débordement de sentiments que Nicolas ressent et qui va animer toute sa vie : l'envie d'être là pour ses deux filles, de tout donner même s'il faut sacrifier une part de lui même. C'est beau, c'est lourd aussi. Car il ne reste plus à ses princesses qu'à être à la hauteur de tout cet amour. Cette petite gamine (huit ans peut-être ?) en train de frétiller devant lui, un peu effrontée et qui le restera longtemps, c'est Suzanne. Mais il y a aussi Maria, la sœur cadette, qui observe, cale ses pas dans ceux de son aînée. Dans la maison, dans le camion où il les emmène parfois, les rires fusent souvent, les chamailleries, la vie. Mais il y a aussi les moments d'absence : routier, Nicolas est bien obligé de les laisser pour gagner leur croûte. L'absence aussi, définitive, de la mère, même si on va gaiment pique-niquer sur sa tombe et lui montrer comment on grandit. Ne croyez pas que ce soit larmoyant ou pesant, loin de là : en quelques plans d'une intelligence dramatique impressionnante, le décor est planté, la situation sociale et psychologique installée. Quand on n'a pas les moyens de se payer une assistance, il faut être sur tous les fronts du quotidien : le boulot, la vie domestique, l'éducation. Ça fait beaucoup pour un seul homme et on a beau faire, parfois les choses vous échappent un peu…

    Première ellipse… Il y en aura plusieurs, toujours à propos, le film fait confiance aux spectateurs, à leur intelligence, leur sensibilité, leur intuition, et laisse à Suzanne (Sara Forestier, lumineuse) ses parts de mystère qui la rendent si romanesque. Suzanne a dix-sept ans. Suzanne est enceinte et il est trop tard pour revenir en arrière quand elle en informe son père. Quelle baffe ! Pour Nicolas, ce sont ses rêves d'avenir pour sa fille qui se brisent, l'impossibilité de la voir sortir de leur rang social. Elle aussi sera empêtrée dans la lourdeur du quotidien, sans pouvoir profiter des belles années d'insouciance qu'aurait dû lui offrir sa jeunesse. Cet acte qu'elle pose comme un acte de liberté est en fait une cage dans laquelle elle s'enferme.
    Nouvelle ellipse. Charlie a trois ans. Et en quelques plans cela saute aux yeux : cet enfant aide Suzanne à vivre en même temps qu'il l'emprisonne. Malgré lui, il est rentré dans la valse familiale où tous à leur manière, pensant bien faire, s'empêchent mutuellement de se construire. Comment briser le maléfice ? Il suffit que Suzanne croise ce garçon si charmant, qui a l'air de la prendre telle qu'elle est, et son môme comme un cadeau, pour qu'elle voie en lui la clef de sa libération et qu'elle fonce, comme elle a toujours fait, sans assurer ses arrières, sans apparemment évaluer les conséquences. On ne vous en dira pas plus, sinon que Julien est plutôt du genre gentil mauvais garçon…

    C'est tout autant l'histoire d'une dégringolade que d'un parcours vers la lumière. Comment on compose, comment on se nourrit de ses failles, de ses faiblesses pour mieux avancer. Cela parle de nos difficultés à aimer, de nos impossibilités à se détacher. On est immergé en totale empathie avec les personnages. Et d'abord avec cette Suzanne qui fonctionne à l'instinct, incapable de jouer à la bonne mère, ni à la bonne fille, de se fixer un but, de distinguer l'essentiel du superflu. Petit poisson qui s'entrave toujours plus dans les filets de la vie en tentant de se délivrer. C'est fort parce que pas consensuel, sans jugement moral à la con. Ça nous oblige à dépasser les préjugés, les tabous, à comprendre avec le cœur autant qu'avec la tête.
    On sent que ce film formidable de maîtrise et d'énergie a été rendu possible par l'investissement de toute une équipe. Le jeu des acteurs, la direction de la photo, les décors et les costumes, le montage… tout est en place et donne à cette chronique familiale une dimension exceptionnelle.


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  • Un film magnifique: bien joué, bien filmé (non ce n'est pas évident, il y a des films où c'est très mal filmé et où la caméra va dans tous les sens), excellent scénario. Ce film est une totale réussite et je vous le recommande. Le petit garçon qui joue Sébastien est excellent et très émouvant.

    scénario: 18/20       acteurs: 18/20   technique: 18/20   note finale: 18/20

    Belle et Sébastien

    Ça se passe là-haut, dans les Alpes. Ça se passe là où la neige est immaculée, là où les chamois coursent les marmottes, là où les sommets tutoient les nuages. Ça se passe dans un village paisible jusqu'à l'arrivée des Allemands. C'est la rencontre d'un enfant solitaire et d'un chien sauvage. C'est l'histoire de Sébastien qui apprivoise Belle. C'est l'aventure d'une amitié indéfectible. C'est le récit extraordinaire d'un enfant débrouillard et attendrissant au coeur de la Seconde Guerre mondiale.  C'est l'odyssée d'un petit garçon à la recherche de sa mère, d'un vieil homme à la recherche de son passé, d'un résistant à la recherche de l'amour, d'une jeune femme en quête d'aventures, d'un lieutenant allemand à la recherche du pardon. C'est la vie de Belle et Sébastien...

    Pour la petite séquence nostalgie, on se souviendra bien entendu de la fameuse série télévisée diffusée en 1965 sur la première chaîne de l’ORTF. En 1983, il y eut aussi le dessin animé japonais, cousin germain de Heïdi (la petite fille des montagnes), Candy (et son raton laveur domestique) et autres Rémi sans famille… Bon, voilà, on a tous forcément un peu vieilli, on a fait des enfants (ou pas), il y a aujourd’hui pléthore de chaînes de télévision et plus de séries télé que notre temps de cerveau disponible ne pourra jamais en absorber… et voici donc une nouvelle version de Belle et Sébastien, réalisée par le cinéaste voyageur aventurier Nicolas Vanier, qui s’est fait une spécialité des films d’aventure sous la neige (Le Dernier trappeur, L’Enfant des neiges…)

    En cette période de fin d’année, c’est le film idéal à voir en famille, celui qui fera l’unanimité au sein des générations, de 8 à 88 ans. Parce que d’abord, c’est très très joli : la montagne, que ce soit sous la neige, sous le soleil, sous la brume, sous la plus, sous le vent, y’a pas à dire, c’est magnifique ! Ensuite parce que c’est un film qui, sans être une éloge de la lenteur, rappelle à quel point les histoires au cinéma doivent prendre le temps de bien se raconter, et ceci est à plus forte raison valable plus pour nos jeunes spectateurs, habitués aux rythmes frénétiques et bruyants de la majorité des productions du cinéma d’animation. Enfin, sans en avoir l’air (et de manière intelligente), c’est aussi un film qui aborde la question de la guerre, de la résistance, du nazisme (le récit ayant été transposé pendant la seconde guerre mondiale, ce qui apporte une dimension héroïque et romanesque au film). Et n’oublions pas non plus la belle histoire d’amitié entre un gosse et une grosse bête à poils. Mine de rien, ça fait beaucoup d’atouts pour un seul film !

    Sébastien est un petit garçon réservé qui vit dans les Alpages avec celui qu’il appelle son grand-père. Depuis tout bébé qu’il respire le grand air, il connaît la montagne et ses habitants à deux ou quatre pattes comme sa poche. Et si Sébastien ne sait ni lire ni écrire, il est loin d’avoir les deux pieds dans le même sabot. Son grand-père lui a enseigné bien plus que l’amour de la montagne : la curiosité, le respect de la nature sauvage, plus quelques trucs et astuces pour ne jamais se faire surprendre ni par la météo, ni par la bêtise humaine. Le grand-père n’est pas du genre facile : un peu grande gueule, un peu porté sur la gnôle, un peu misanthrope… mais sans jamais le lui montrer, il adore le gamin.
    Le village est en alerte : une bête féroce, tendance Gévaudan, décime les troupeaux. Des battues sont organisées pour la traquer… Pendant ce temps, les officiers nazis organisent l’occupation et imposent leurs règles draconiennes dans le quotidien jusqu’ici bien tranquille de ce petit bout de paradis alpin. En cachette, quelques hommes et femmes de bonne volonté organisent le passage de familles juives de l’autre côté, en Suisse. Sébastien va être confronté à la brutalité sauvage des hommes… heureusement, il va faire la plus belle des rencontres…


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  • Bof, pas terrible. Le graphisme n'est pas terrible et le scénario est bof, bof.

    scénario: 10/20      technique: 10/20  technique: 12/20   note finale: 10/20

    Loulou, l'incroyable de secret

    Loulou est un loup. Tom est un lapin. Etonnamment, Loulou et Tom sont inséparables depuis leur tendre enfance. Aujourd’hui adolescents, ils se la coulent douce au Pays des Lapins.
    Mais Loulou qui se croyait orphelin apprend d’une bohémienne que sa mère est vivante. Les deux amis partent alors à sa recherche dans la principauté de Wolfenberg, le Pays des Loups. Ils arrivent en plein Festival de Carne, rendez-vous annuel des plus grands carnassiers du monde. L’amitié de Loulou et Tom survivra-t-elle dans ce pays où les herbivores finissent esclaves ou au menu du jour ? Quel incroyable secret entoure la naissance de Loulou ?


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  • Enorme déception, ce film est ennuyeux comme la pluie. C'est vide, c'est creux, il n'y a rien dans ce film. les acteurs sont laids.  Un scénario minimaliste et inintéressant, des acteurs moyens. C'est bavard, longet ennuyeux. On passe beaucoup de temps au musée à voir les oeuvres: le réalisateur comble le vide sidéral de ce navet. C'est bien filmé mais il y a vraiment trop de longueurs dans ce film.

    scénario: 10/20   acteurs: 10/20  technique: 16/20  note finale: 8/20

    Museum Hours

    Lorsqu'un gardien du musée de Vienne se lie d'amitié avec un visiteur énigmatique, le musée devient un carrefour mystérieux, propice à l'exploration de leur vie, de la ville, et de la manière dont les œuvres reflètent et façonnent le monde.


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  • Très bien. rien à dire. On se laisse prendre par l'histoire, c'est bien filmé, bien joué. Un peu manichéen mais réussi. L'acteur qui joue Mandela est excellent.

    scénario: 16/20        acteurs: 16/20   technique: 16/20    note finale: 16/20

    Mandéla: un long chemin vers la liberté

    Né et élevé à la campagne, dans la famille royale des Thembus, Nelson Mandela gagne Johannesburg où il va ouvrir le premier cabinet d’avocats noirs et devenir un des leaders de l’ANC.
    Son arrestation le sépare de Winnie, l’amour de sa vie qui le soutiendra pendant ses longues années de captivité et deviendra à son tour une des figures actives de l’ANC.
    À travers la clandestinité, la lutte armée, la prison, sa vie se confond plus que jamais avec son combat pour la liberté, lui conférant peu à peu une dimension mythique, faisant de lui l’homme clef pour sortir son pays, l’Afrique du Sud, de l’impasse où l’ont enfermé quarante ans d’apartheid. Il sera le premier Président de la République d’Afrique du Sud élu démocratiquement.

    « J’ai toujours su qu’au plus profond du cœur de l’homme résidaient la miséricorde et la générosité. Personne ne naît en haïssant une autre personne à cause de la couleur de sa peau, ou de son passé, ou de sa religion. Les gens doivent apprendre à haïr, et s’ils peuvent apprendre à haïr, on peut leur enseigner aussi à aimer, car l’amour naît plus naturellement dans le cœur de l’homme que son contraire. »
    C’est bien plus qu’un homme : un symbole vivant, magnifiquement vivant. Il est l’un des dernier monstres politiques du xxe siècle, celui qui a vu les combats de Gandhi, de Martin Luther King ou de Aung San Suu Kyi : des combats universels portés à hauteur d’humains et guidés par un idéal de non-violence et d’équité. Nelson Mandela est bien plus qu’un homme : un mythe, l’incarnation suprême d’une utopie, belle, pure et naïve, celle de croire que la force des convictions, le courage et l’obstination de quelques-uns peuvent changer le monde pour le plus grand nombre. Comment un film pouvait-il s’attaquer à un tel monument ? Comment rendre toute la grandeur du combat de cet homme dont la vie est déjà en soi une véritable épopée romanesque ? Deux heures trente allaient-elles suffire pour retracer le long chemin vers la liberté, des premières années de luttes aux vingt-sept années de prison, de la famille royale Thembu de l’ethnie Xhosa aux premières élections démocratiques de l’Afrique du Sud ?

    Le résultat est à la hauteur des ambitions : une épopée politique aussi passionnante qu’émouvante, qui retrace l’incroyable destinée d’un homme hors du commun, à la fois leader charismatique, orateur hors pair, grand séducteur et immense tacticien. Un film comparable au Gandhi de Richard Attenborough à la fois pour sa réussite cinématographique – intelligence du scénario, mise en scène habile – et pour sa portée pédagogique (en cela, Mandela s’adresse résolument aux jeunes : scolaires possibles dès la troisième). Le récit n’est jamais angélique et n’occulte pas les zones d’ombres du personnage : la lutte violente des débuts, et surtout les divergences radicales qui l’opposèrent à Winnie. Winnie Mandela qui est véritablement le second premier rôle de ce film : des premières années de leur mariage à la libération de son époux, nous assistons à la naissance d’une figure emblématique de la lutte anti-apartheid. Une personnalité complexe et trouble qui, nourrie par des années d’humiliations, n’hésita pas à radicaliser son discours, prônant l’action violente envers les blancs et les « traîtres noirs ».
    Il faut saluer ici le parti pris du réalisateur de n’avoir pas effacé de son récit cette page sombre dans la biographie de Mandela, révélateur d’une vraie liberté qu’une production hollywoodienne aurait sans doute entravée. Reconnaissons enfin le talent fulgurant du comédien Idris Elba, qui incarne Mandela de 23 à 76 ans sans jouer le sosie ni l’imitation, mais en habitant le personnage dans sa grandeur, son charisme et son incroyable mental d’acier.

    Le film retrace la vie de « Madiba » : premier citoyen de couleur à ouvrir un cabinet d’avocat à Johannesburg, jeune leader de l’ANC adepte de la non-violence puis partisan de l’action armée suite aux massacres dans les townships. Puis les interminables années de prison à Rhoden Island, les humiliations quotidiennes, le lien puissant avec ses compagnons de lutte (dont Walter Sissulu, fidèle parmi les fidèles) et enfin la phase de négociations avec le pouvoir blanc du président De Klerk pour une « sortie de crise » qui restera dans l’histoire. Le récit s’achève là où d’autres difficultés se profilent : les premières élections libres du pays, « one man, one vote », et la douloureuse réconciliation.


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  • Une jolie comédie réussie. On rit beaucoup et c'est bien joué et bien filmé. Un excellent pemier film.

    scénario: 16/20    acteurs: 16/20    technique: 16/20   note finale: 16/20

    16 ans ou presque

    A 34 ans, Arnaud Mustier, avocat et philosophe, est un symbole de réussite et d'excellence. Pour son frère Jules, 16 ans, il est surtout chiant, très très chiant ! Jusqu'au jour où Arnaud est pris d'étranges pulsions et se découvre quelques boutons d'acné. Le diagnostic tombe : il souffre d'un syndrome rare de puberté tardive. Emporté par un tourbillon hormonal, et en compagnie de son frère et sa bande, il va découvrir la jeunesse qu'il n'a jamais eue.


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  • Ce film avait tout pour être un grand film: des décors somptueux, des costumes magnifiques, une histoire romantique bien connue et de grands acteurs. Et c'est une énorme déception car tout ce potentiel est complètement gâché par une absence de réalisation (vos vidéos de vacances sont des chef-d'oeuvres par rapport à ce "film"), un camraman probablement alcoolique (ça tremble de partout Et filmer à l'épaule est très très difficile et rarement réussi) et un montage catastrophique!!! On passe d'un plan à l'autre à vous en donner le tournis, les plans sont bizarres (on ne voit par exemple que le buste des acteurs?, ou des bouts de chevaux?) et le caméraman "tourne" autour des acteurs sans qu'on sache vraiment pourquoi. Il y a des contre-jours, des photos voilées, floues etc... Bref, techniquement, c'est un horreur pure et simple. Ensuite, la scène d'amour entre Angélique et Peyrac est gratuite et très mal filmée. Pauvre Lanvin, pour une fois qu'il acceptait une scène d'amour. Nora Arnezeder surjoue. Ce film donne mal à la tête tant, il est mauvais techniquement. M^me le pite film d'art et d'essais est mieux tourné. Les seconds rôles sont une catastrophe. Lanvin est génial comme toujours, mais il ne peut faire un film à lui tout seul.  C'est d'autant plus dommage que l'image est magnifique. Voir ce film, c'est comme lire un livre intéressant mais bourré de fautes d'orthographe: juste pas possible!

    acteurs: 12/20          technique: 2/20       scénario: 16/20     note finale: 5/20

    Angélique

    Le destin incroyable d’Angélique : une jeune fille aussi belle qu’insoumise, qui trouvera dans son amour pour Joffrey de Peyrac la force de combattre l’injustice et la tyrannie dans un siècle en proie aux luttes de pouvoir, aux inégalités et à l’oppression…


    5 commentaires
  •  Une très jolie surprise et malheureusement, ce film n'a pas le film qu'il mériterait. Le scénario est plein de surprises et de rebondissements. les acteurs sont formidables avec un petit bémol pour Géraldine Nakache qui n'est pas du tout crédible en juge. C'est bien filmé.

    scénario: 18/20     acteurs: 16/20   technique: 16/20   note finale: 16/20

    Je fais le mort

    A 40 ans, Jean, comédien, est dans le creux de la vague… Il court le cachet sans succès. Au pôle Emploi Spectacle, sa conseillère lui propose un job un peu particulier : prendre la place du mort pour permettre à la justice de reconstituer les scènes de crime.
    Son obsession du détail bluffe les enquêteurs et va permettre à Jean de revenir sur le devant de la scène dans une affaire délicate à Megève, hors saison, suite à une série de meurtres…


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  • On aura au moins appris deux choses en regardant ce film: les afghans mangent comme des porcs en gardant la bouche ouverte et les femmes sont habillées normalement même si certaines portent la burqua. techniquement c'est une abomination: filmé n'importe comment, avec des plans approximatifs, un montage aléatoire etc... Mais le scénario est intéressant et cela permet de voir l'Afghanistan ou au moins Kaboul, où comme dans de nombreux pays, l'obscurantisme règne en maître absolu et où les hommes ont tous les droits. Et la femme subit. L'histoire de cette jeune fille qui croit en l'amour et qui sera déshonorée est très intéressante. Je pense que c'est un premier film avec toutes ses imperfections, mais c'est prometteur. Le sujet est intéressant.

    acteurs: 15/20    technique: 12/20    scénario: 14/20   note finale: 14/20

    Wajma, une fiancée afghane

    Wajma, adolescente afghane, vit librement à Kaboul et se prépare à des études supérieures lorsqu’elle tombe sous le charme de Mustafa, jeune serveur qui semble très amoureux d’elle. Ils sont espiègles et passionnés, mais aussi prudents face aux règles de la société qu’ils enfreignent. Mais un jour, une nouvelle remet en cause leur relation et provoque le retour du père de Wajma…


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  •  La fin est décevante. Le reste est gentillet mais pas de quoi crier au miracle. Ce film ne donne vraiment pas envie d'aller en Inde. C'est sympa et on passe un bon moment mais pas de quoi crier au miracle. 

    scénario: 16/20       acteurs: 16/20   technique: 16/20   note finale: 16/20

    The lunchbox

    Ila, une jeune femme délaissée par son mari, se met en quatre pour tenter de le reconquérir en lui préparant un savoureux déjeuner. Elle confie ensuite sa lunchbox au gigantesque service de livraison qui dessert toutes les entreprises de Bombay. Le soir, Ila attend de son mari des compliments qui ne viennent pas. En réalité, la Lunchbox a été remise accidentellement à Saajan, un homme solitaire, proche de la retraite. Comprenant qu'une erreur de livraison s'est produite, Ila glisse alors dans la lunchbox un petit mot, dans l'espoir de percer le mystère.

    Un film délicieux, plein d'humour, d'intelligence et de tendresse, qui part d'un lieu commun passablement machiste – pour ranimer les amours conjugales fatiguées, rien de tel que de bons petits plats mitonnés par une épouse dévouée –, pour en faire une chronique des joies de l'ouverture à l'autre et qui s'épanouit en une fable résolument émancipatrice, une gourmandise idéale pour cette fin d'année.

    Ila, que son mari néglige outrageusement, se met en quatre pour tenter de le reconquérir et lui prépare chaque jour un savoureux déjeuner, qu'elle lui fait livrer sur son lieu de travail par un système aussi hallucinant qu'efficace : les « Dabbawallahs », une armée de livreurs qui apporte quotidiennement à plusieurs milliers d'employés de Bombay leur lunchbox, leur gamelle comme on disait chez nous dans le temps… Les Dabbawallahs (le métier se transmet de père en fils) sont illettrés et utilisent des codes complexes de couleurs et de symboles pour réussir à livrer les lunchboxes à bon port, à travers ce labyrinthe qu'est Bombay. Un système tellement incroyable qu'il a eu les honneurs d'une étude de l'université de Harvard, qui a conclu que seulement une lunchbox sur un million n'était pas livrée au bon destinataire !

    Impatiente d'avoir la réaction de son mari, convaincue qu'il va lui exprimer son contentement, lui rendre par des mots ou par des gestes un peu de l'amour qu'elle met dans sa cuisine, Ila doit déchanter : soir après soir, l'époux reste de bois. C'est là qu'intervient le ratage sur un million évoqué plus haut : il se trouve que les délicieux menus d'Ila ne sont pas livrés au mari mais à Saajan, un employé de bureau, veuf et solitaire, sur le point de partir en retraite. Cet incident malheureux va se transformer en un heureux hasard puisque, quand chacun découvrira la méprise, ce sera l'occasion pour l'épouse triste et le veuf mélancolique d'entamer une relation aussi belle qu'imprévue, à travers des petits billets glissés discrètement dans la lunchbox (on a oublié de préciser que la dite lunchbox était rapportée vide à son expéditrice par les mêmes indispensables Dabbawallahs). Aux compliments de Saajan pour les plats de Ila succèdent les confidences plus intimes entre les deux correspondants, jusqu'à faire naître une vraie complicité…

    La romance est absolument charmante, écrite avec intelligence et subtilité, incarnée par des acteurs merveilleux : pas seulement les deux protagonistes principaux, il y a également des seconds rôles formidables. Mais cette intelligence et cette subtilité permettent au film d'aller bien au-delà de la romance : The Lunchbox décrit magnifiquement une société extrêmement cloisonnée. Ila a une vie d'épouse soumise toute tracée, seulement rythmée par les conversations par la fenêtre avec sa vieille voisine, confidente et conseillère culinaire (idée géniale : on l'entend mais on ne la voit jamais). La vie professionnelle et sociale de Saajan, comme celle de millions d'employés de bureau de Bombay, semble être d'une monotonie terrible, alourdie par des transports en commun cauchemardesques. Heureusement qu'il y a la pause repas et l'irruption de son jeune successeur aussi opiniâtre qu'atypique. Ila habite dans un quartier hindou conservateur, Sajaan dans un quartier chrétien et tout s'opposait à leur rencontre… Autant de notations que le récit amène en toute légèreté et qui pourtant créent tout un monde…
    Dans ce contexte, la relation entre Ila et Saajan est d'autant plus précieuse et réjouissante. Ils bousculent tranquillement l'ordre établi, ils brisent les tabous de l'âge, de la classe, de la religion, ils sont tout bonnement épatants, tout comme ce film qu'on quitte à regret, sur une fin d'une finesse, d'une élégance… on ne vous dit que ça !


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  • Vous savez comme j'aime le cinéma israélien? Mais là, le scénario est vraiment trop léger. Les acteurs font ce qu'ils peuvent mais quand le scénario n'est pas là, c'est difficile. C'est bien filmé.

    scénario: 12/20       acteurs: 15/20      technique: 15/20    note finale: 12/20

    Le Cours étrange des choses

    Saul, la quarantaine, rêveur et mélancolique, court chaque fois qu'il ne va pas bien, chaque fois qu'il veut fuir sa vie.
    Sur un coup de tête, il décide un jour de rendre visite à son père qu'il ne voit plus depuis cinq ans et qu'il tient pour responsable de tous ses maux.
    A Haïfa, en quelques jours, de chutes en déconvenues, entre drame et burlesque, il découvrira un père transformé, un monde réinventé et, peut-être, l'espoir d'une vie nouvelle...


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  • Une comédie très réussie! j'ai adoré. le scénario et les dialogues sont une merveille. Les rôles sont parfaitement distribués et lmême les seconds rôles ont été choisis avec soin.

    scénario: 17/20   acteurs: 17/20   technique: 17/20   note finale: 17/20

    100% cachemire

    Aleksandra et Cyrille forment un couple très chanceux très tendance qui apparemment a tout. Enfin tout, sauf un enfant. Alekseï, petit garçon russe de 7 ans va débarquer dans leur vie...


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  •  Un très joli dessin animés qui plaira aux petits (mais pas trop petits) et aux grands. Je n'ai pas trop aimé le graphisme mais l'histoire est mignonne. L'autre petit problème, c'est la bande son assourdissante et le talent approximatif de ceux qui chantent (faux)...

    scénario: 16/20   technique: 14/20  note finale: 16/20

    la reine des neiges

    Anna, une jeune fille aussi audacieuse qu’optimiste, se lance dans un incroyable voyage en compagnie de Kristoff, un montagnard expérimenté, et de son fidèle renne, Sven à la recherche de sa sœur, Elsa, la Reine des Neiges qui a plongé le royaume d’Arendelle dans un hiver éternel…  En chemin, ils vont rencontrer de mystérieux trolls et un drôle de bonhomme de neige nommé Olaf, braver les conditions extrêmes des sommets escarpés et glacés, et affronter la magie qui les guette à chaque pas.


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  • Dommage qu'avec d'aussi grands acteurs, le résultat soit peu probant. Probablement la faute au scénario qui n'est pas achevé et qui aurait mérité d'être retravaillé. Les acteurs font ce qu'ils peuvent et Orlando Bloom a un corps magnifique. Mais dommage qu'il manque un je ne sais quoi pour que ce film à la violence souvent gratuite soit totalement réussi. et techniquement, ce n'est pas génial.

    scénario: 13/20      acteurs: 16/20      technique: 14/20       note finale: 13/20

    Zulu

     

    Dans une Afrique du Sud encore hantée par l'apartheid, deux policiers, un noir, un blanc, pourchassent le meurtrier sauvage d'une jeune adolescente. Des Townships de Capetown aux luxueuses villas du bord de mer, cette enquête va bouleverser la vie des deux hommes et les contraindre à affronter leurs démons intérieurs.


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  • Moi, j'ai bien aimé ce troisième opus. Barcelone, Londres, Saint-Pétersbourg et aujourd'hui New York... Xavier, le héros de la trilogie de Cédric Klapisch, a pas mal bourlingué. Il a eu 25 ans, il a eu la trentaine et aujourd'hui le voilà quarantenaire et père de famille. Xavier a grandi et comprit pas mal de trucs. Le scénario est original et on ne s'ennuie pas une seconde. Allez tous voir ce film c'est un pur régal! on se sent vraiment heureux après l'avoir vu...! Un grand Klapisch, au niveau de l'Auberge Espagnole et des Poupées Russes. Klapisch a su évoluer avec ses personnages et livre un film à la fois différent et proche des deux autres. Frais, drôle et émouvant !

    scénario: 17/20      acteurs: 17/20     technique: 17/20      note finale: 17/20

    Cassa-tête chinois

    Xavier a maintenant 40 ans. On le retrouve avec Wendy, Isabelle et Martine quinze ans après L’Auberge Espagnole et dix ans après Les Poupées russes.

    La vie de Xavier ne s’est pas forcément rangée et tout semble même devenir de plus en plus compliqué. Désormais père de deux enfants, son virus du voyage l’entraîne cette fois à New York, au beau milieu de Chinatown. Dans un joyeux bordel, Xavier u cherche sa place en tant que fils, en tant que père… en tant qu’homme en fait ! Séparation. Famille recomposée. Homoparentalité. Immigration. Travail clandestin. Mondialisation. La vie de Xavier tient résolument du casse-tête chinois ! Cette vie à l’instar de New York et de l’époque actuelle, à défaut d’être cohérente et calme vient en tout cas nourrir sa plume d’écrivain…

    Si Cédric Klapisch avait un doute sur l’attente autour de Casse-tête chinois, celui-ci a été levé avec sa présentation en ouverture du festival du film francophone d’Angoulême. Une file d’attente record devant le cinéma qui le proposait en ouverture de cette manifestation, des séances rajoutées ont forcément dû le rassurer. Nous aussi sommes heureux de retrouver Xavier (Romain Duris), Wendy (Kelly Reilly), Isabelle (Cécile de France) et Martine (Audrey Tautou) pour ce troisième épisode, onze ans après L’auberge espagnole et huit ans après Les poupées russes. Comme on prend des nouvelles d’amis chers perdus de vue mais avec qui on renoue comme si on s’était quittés hier.

    Cette fois-ci, c’est à New York que les destins croisés et compliqués, forcément compliqués, de cette joyeuse bande aujourd’hui quasi quarantenaire nous entraîne. New-York où Xavier a choisi de déménager pour continuer à voir ses enfants après sa séparation avec Wendy qui s’y est installé avec son nouveau fiancé. New York où Isabelle vit avec sa nouvelle girl-friend, enceinte d’un bébé dont le père biologique n’est autre que… Xavier. New York où Martine va se rendre pour un rendez-vous de boulot qui va se transformer en opération de reconquête d’un ex : encore et toujours Xavier. Bref, « Mes amis, mes amours, leurs amours, nos emmerdes » pourrait être, pour paraphraser Aznavour, le sous- titre de cette nouvelle comédie romantique générationnelle.
    Le regard que pose Klapisch sur la génération des quadras s’y révèle tout sauf condescendant. Il filme le temps des illusions perdues, des erreurs qui ne se rattraperont sans doute plus, des aspirations à un retour au bonheur apaisé incompatibles avec le bordel qui domine la vie de ses protagonistes. Et au vu des péripéties qu’ils vont rencontrer (besoin pour Xavier de se marier avec une chinoise pour obtenir la nationalité américaine et la garde partagée de ses enfants, coup de foudre d’Isabelle pour la baby-sitter de son fils…), la « morale » du film s’avère des plus réjouissantes : pour sortir du bordel, il faut en rajouter !

    On se régale aussi de l’envie de cinéma de Klapisch qui se retrouve dans des mini-saynètes gag où des philosophes des temps jadis surgissent pour aider Xavier dans ses atermoiements, dans un moment exaltant de vaudeville des temps modernes où tous les petits mensonges et grandes trahisons des différents personnages risquent à chaque seconde de leur exploser à la figure mais aussi et surtout dans sa manière de filmer New York, loin des clichés de cartes postales. On sent qu’il connaît les coins et les recoins de cette ville où il a étudié jadis le cinéma. Et ce qu’il en montre - tant dans son choix des quartiers que dans la manière de les représenter à l’écran - sort des sentiers battus.
    Tout à la fois joyeux et mélancolique, ce Casse-tête chinois tient ses promesses de feelgood movie et clôt (?) avec panache ce triptyque générationnel.


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  •  Un très joli film intimiste, un peu bizarre mais intéressant. 

    scénario: 16/20       technique: 16/20     acteurs: 16/20     note finale: 16/20

    Avant l'hiver

    Paul est un neurochirurgien de soixante ans. Quand on est marié à Lucie, le bonheur ne connaît jamais d’ombre. Mais un jour, des bouquets de roses commencent à être livrés anonymement chez eux au moment même où Lou, une jeune fille de vingt ans, ne cesse de croiser le chemin de Paul. Alors commencent à tomber les masques : les uns et les autres sont-ils vraiment ce qu’ils prétendent être ? La vie de Paul et Lucie est-elle celle dont ils avaient rêvé ? Qui ment et qui est vrai ? Est-il encore temps, juste avant l’hiver de la vie, d’oser révéler les non-dits et les secrets ? Où sont les monstres et qui sont les anges ?


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