• Lolo

    Un très beau film avec des acteurs fantastiques, un scénario génial et des dialogues souvent amusants. j'ai adoré! Je ne peux pas en dire plus car je ne veux pas vous faire perdre le plaisir de la découverte.

    scénario: 18/20          acteurs: 18/20    technique: 18/20   note finale: 18/20

    Lolo

    En thalasso à Biarritz avec sa meilleure amie, Violette, quadra parisienne travaillant dans la mode, rencontre Jean-René, un modeste informaticien fraîchement divorcé. Après des années de solitude, elle se laisse séduire. Il la rejoint à Paris, tentant de s'adapter au microcosme parisien dans lequel elle évolue. Mais c’est sans compter sur la présence de Lolo, le fils chéri de Violette, prêt à tout pour détruire le couple naissant et conserver sa place de favori.

    En thalasso à Biarritz avec sa meilleure amie, Violette, quadra parisienne travaillant dans la mode, rencontre Jean-René, un modeste informaticien fraîchement divorcé. Après des années de solitude, elle se laisse séduire. Il la rejoint à Paris, tentant de s’adapter au microcosme parisien dans lequel elle évolue. Mais c’est sans compter sur la présence de Lolo, le fils chéri de Violette, prêt à tout pour détruire le couple naissant et conserver sa place de favori… Lol aux stéréotypes. Les personnalités de Lolo sont à l’image donnée par ses comédiens vedettes depuis des années. Julie Delpy en gourou de la mode parisienne, le langage cru et vrai, avec sa copine Karin Viard, prédatrice indomptable, revient à la réalisation après 2 Days in Paris et 2 Days in New York.

    Cette fois-ci elle relate son coup de foudre avec un provincial un peu tendre et benêt (Dany Boon !) que son fils à l’écran, Vincent Lacoste, aussi cynique que dans JC comme Jésus Christ, va essayer d’écarter de sa vie de la façon la plus machiavélique possible… Les univers contraires se côtoient dans Lolo, par opportunisme commercial, peut-être, mais avec complémentarité, certainement.
    La crudité indie, mais toujours bienveillante, de Delpy parvient à rendre acceptable la présence iconoclaste de Dany Boon que l’on ne s’attendait pas à retrouver dans son monde arty et bobo où se croisaient surtout jusqu’alors de vieux routiers de Mai 68 et des New-yorkais un peu névrosés au flow intarissable. Mais le portrait de brave type qu’incarne Boon depuis Bienvenue chez les Ch’tis, colle en fait plutôt bien à la peinture beauf voulue par l’auteure. Alors pourquoi pas ? Quant à l’étiquette de « petit con » que Lacoste aime se coller au front depuis Les Beaux gosses, elle permet à l’acteur capable d’écarts remarquables (Hippocrate), et que l’on déjà vu chez Delpy (Le Skylab), d’inviter le teen movie à la française, décalé et verbal, et de le mêler aux affaires des grands avec l’insolence sardonique de sa génération acerbe.

    Dans cette farce sur la famille recomposée, accessible à tous, Julie Delpy vise un public plus large qu’auparavant, au-delà de la présence de Dany Boon, de par des situations de comédie à rebondissements rocambolesques qui vont multiplier les fous rires collectifs dans les salles. Le ton est à la bonne humeur communicative et l’énergie est débordante, tout ici désopile, des premiers instants girlie et bitchy, au final parodiant de près le Tanguy de Chatiliez qui aurait rencontré le Damien de La Malédiction.
    Bref, Lolo, c’est un peu le mariage pour tous, celui de toutes les comédies, un divertissement généreux qui assoit un peu plus le talent d’écriture de Julie Delpy qui peaufine les dialogues truculents, avec une spontanéité feinte qui caractérise son style.


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