• Les beaux jours

    Un terrible film sur la vieillesse. Beurk, c'est dégoutant et ça donne envie de mourrir à 30 ans. Qu'une mamie, se tape un jeune, je trouve ça super! Vive les cougars! Mais le problème dans ce film c'est que l'amant est répugnant, vraiment vraiment répugnant. L'amant est sale, ros et moche. La pauvre Fanny Ardenbt est obligé d'avoir un amant aussi répugnant? en plus il est bête. un film vraiment déprimant. Dans 'two mothers", les mamies étaient sublimes et le film était magnifique mais là, beurk.

    scénario: 14/20       technique: 16/20     acteurs: 14/20   note finale: 13/20

     

    Les beaux jours

    Des beaux jours ? Caroline, fraîchement retraitée, n’a que ça devant elle : du temps libre et encore du temps libre.
    La belle vie ? Pas si simple… Comment alors tout réinventer ?
    Transgresser les règles, provoquer de nouvelles rencontres, ou bien simplement remplir son agenda ?
    A moins que tout soit déjà là ?...

    Les jeunettes peuvent aller se rhabiller, en ce moment ce sont les actrices quinquas et plus qui brillent de tous leurs feux, sexy et attirantes et affolantes… Quand vous verrez Kristin Scott Thomas en blonde incendiaire et manipulatrice dans le Bangkok dépravé de Only God Forgives, le nouveau film de Nicolas Vinding Refn, vous comprendrez de quoi je parle. Et que dire alors de la métamorphose de Fanny Ardant, actrice magnifique certes, mais qui nous avait plutôt habitués à une image sophistiquée, voire un peu glacée ? La voilà elle aussi en blonde, en jean et en chemise à carreaux pour un rôle de femme tout en spontanéité… et autant dire qu'elle en troublera plus d'un tout en apportant la preuve éclatante que les dés ne sont pas jetés sous prétexte qu'on entame « la dernière ligne droite »…

    Fanny incarne ici Caroline, chirurgienne dentiste mariée à Philippe, qui exerce le même métier, et qui prend enfin une retraite bien méritée. Mais quand on a été très active toute sa vie, quand on a tenu un rôle social important dans une petite ville de province (ici Dunkerque), voyant défiler toute la ville sous sa fraise, que faire de ce temps devenu soudain libre pour qu'il ne devienne pas un trou béant ? D'autant que le mari, lui, continue à exercer…
    Alors pour ne pas devenir accro aux mots fléchés ou spectatrice obsessionnelle des Chiffres et des Lettres et de Question pour un champion, Caroline se laisse convaincre par son entourage, son mari et ses filles en tête, et vient s'inscrire à un club de retraités au nom qui fait rêver : « Les Beaux Jours » (rien de tel que la méthode Coué). Et elle y découvre une joyeuse bande de retraités plutôt truculents qui partagent leur journée entre cours de théâtre, atelier de poterie aux résultats éventuellement catastrophiques et initiation à l'informatique. Parlons-en d'informatique, car c'est bien cette discipline qui va changer la vie de Caroline : Julien, son séduisant professeur trentenaire à la réputation confirmée d'hommes à femmes, va s'intéresser à elle de très près. Il l'invite à déjeuner, elle (re)découvre le plaisir de boire un peu trop… Et elle se retrouve rapidement à batifoler avec le Julien en question dans la réserve des « Beaux Jours »…

    Marion Vernoux et sa co-scénariste romancière montrent avec intelligence et sensibilité la transformation de Caroline qui, au-delà du plaisir qu'elle prend avec Julien (les scènes d'amour ne sont d'ailleurs pas franchement elliptiques…), redécouvre le désir dans le regard d'un homme, retrouve à plus de 60 ans une forme de bienheureuse insouciance, avec en même temps la lucidité de l'expérience qui l'amène à se concentrer sur le temps présent et les petits bonheurs qu'il apporte. La réussite du film réside aussi dans l'observation de la relation entre Fanny Ardant et Patrick Chesnais, cocu magnifique qui souffre sans pour autant céder ni à la colère ni à la résignation. Une relation riche et complexe, car Caroline sait bien au fond d'elle-même que Philippe – qu'elle aime toujours et qui sait la faire rire comme personne – reste envers et contre tout l'homme de sa vie.
    Ce film drôle, tendre, profond et irrévérencieux (les habitués des « Beaux Jours » balancent des vérités peu politiquement correctes sur la vieillesse) bénéficie de son formidable duo d'acteurs mais aussi de sa belle mise en scène qui magnifie Dunkerque, son souffle océanique et ses paysages désolés, bien évocateurs des amours de Julien et Caroline (et Philippe qui comme les brunes ne compte pas pour des prunes)…


  • Commentaires

    1
    Emma Lausanne
    Vendredi 5 Juillet 2013 à 12:04

    Certainement encore un film sensible que je me réjouis de voir!

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