• Pas mal. C'est bien joué mais l'image est dégueulasse. Le scénario est intéressant. Pas mal malgré quelques longueurs et trop de bavardages. Amusant de voir le sosie de Julien Lepers (Michael Keaton)

    scénario: 16/20       acteurs: 16/20       technique: 16/20   note finale: 16/20

    Spotlight

    Adapté de faits réels, Spotlight retrace la fascinante enquête du Boston Globe – couronnée par le prix Pulitzer – qui a mis à jour un scandale sans précédent au sein de l’Eglise Catholique. Une équipe de journalistes d’investigation, baptisée Spotlight, a enquêté pendant 12 mois sur des suspicions d’abus sexuels au sein d’une des institutions les plus anciennes et les plus respectées au monde. L’enquête révèlera que L’Eglise Catholique a protégé pendant des décennies les personnalités religieuses, juridiques et politiques les plus en vue de Boston, et déclenchera par la suite une vague de révélations dans le monde entier.
    De Bas les masques (1952) de Richard Brooks aux Hommes du président (1976) d'Alan J. Pakula ou à Révélations (1999) de Michael Mann, le journaliste incarne depuis longtemps, dans le cinéma hollywoodien, une véritable sentinelle de la démocratie. Dénonçant sans relâche la criminalité, la corruption de la classe politique, le cynisme du « big business », les pires dérives de l'hystérie anticommuniste ou les erreurs judiciaires, il est une vigie qui pointe les dysfonctionnements de la société américaine, parfois au péril de sa vie.
    C'est dans cette solide tradition que s'inscrit ce remarquable Spotlight qui, comme souvent dans ce genre d'entreprise, s'inspire de faits réels. Ici, l'équipe de journalistes d'investigation du Boston Globe, surnommée « Spotlight » (littéralement « le projecteur »), enquête sur une affaire de crimes pédophiles perpétrés – et dissimulés – par l'Église catholique. Pour autant, il ne faut pas chercher la moindre héroïsation du reporter. Car ce qui intéresse McCarthy, c'est de montrer le journaliste, ce soutier de la démocratie, au travail.

    Non, son quotidien n'est pas ponctué de révélations spectaculaires et de satisfactions flattant l'ego. Bien au contraire, ses tâches sont le plus souvent répétitives et ingrates, son environnement est celui d'un bureau gris et exigu éclairé par des néons suspendus à un faux plafond, ses interlocuteurs le considèrent comme un gêneur et sa vie privée est vampirisée par son métier. D'ailleurs le réalisateur ne s'attache à ses personnages qu'à travers le prisme professionnel, sans s'attarder inutilement sur leur sphère personnelle qui aurait risqué de parasiter leur indéfectible trajectoire. D'où les plans éloquents de Sasha Pfeiffer (Rachel McAdams) interrogeant inlassablement les victimes et tentant d'approcher les bourreaux, ou encore ceux de Michael Rezendes (Mark Ruffalo) harcelant littéralement l'avocat des survivants et de Matty Carroll (Brian d'Arcy James) épluchant scrupuleusement les archives du journal.
    McCarthy excelle à camper cette petite ruche industrieuse que forme le groupe Spotlight – les visages anxieux minés par la fatigue croissante et les rebuffades récurrentes, les innombrables appels téléphoniques infructueux, les allées et venues entre le journal, le Palais de justice et le bureau des avocats – et à humer l'atmosphère solidaire qui règne à la rédaction. Outre sa pugnacité, c'est l'autre grand atout du groupe : la complémentarité de ses membres qui, tous, savent qu'ils ont une note à jouer dans la partition et qu'ils occupent une fonction essentielle, chacun à sa place.
    Peu à peu, le travail acharné des journalistes esquisse les contours des violences insondables subies par les jeunes victimes d'hier. À cet égard, la force de Spotlight, c'est le traitement du hors-champ. S'il ne fait preuve d'aucune fausse pudeur dans l'évocation des viols, le cinéaste évite soigneusement les flash-back insistants, le pathos racoleur. Entre les témoignages recueillis et la reconstitution des faits, le film donne pourtant à sentir l'envergure du traumatisme…

    Ce plaidoyer pour la fonction salvatrice de la presse écrite ne serait pas aussi puissant s'il n'était pas ancré dans un contexte géographique bien spécifique. Car dans le film, la responsabilité écrasante de l'Église se confond avec celle de Boston : Boston la patricienne, discrète et « provinciale », Boston qui exècre l'ostentation, et surtout Boston la catholique, où le crime s'épanouit pourtant… « La ville prospère quand ses grandes institutions travaillent main dans la main » déclare, sûr de son fait, le cardinal Law au rédacteur en chef du Globe lors d'un entretien privé. De fait c'est toute la ville qui semble complice des agissements criminels de ses prélats : ici, l'Église, impalpable et omniprésente, s'est insinuée dans le cœur et l'âme des fidèles, si bien qu'ils ont d'eux-mêmes intégré l'impérieuse obligation du silence… Dans ce film subtil qui ne tombe jamais dans l'écueil du manichéisme, tout le monde, ou presque, partage les mêmes origines et, partant, une responsabilité collective… Un film passionnant, de bout en bout !


    votre commentaire
  • Je ne suis pas la cible parce que c'est plutôt un film pour ados, j'y suis allé un peu par hasard et pourtant j'ai beaucoup aimé. Ce film de science fiction sur une invasion d'extra-terrestres est très bien fit et on se laisse prendre par l'histoire. Les acteurs sont bien choisis et jouent bien. mais pourquoi la jolie Chloé Grace Moretz a-t-elle succombé à la chirurgie esthétique en se faisant gonfler les lèvres???

    scénario: 16/20     acteurs: 16/20     technique: 16/20   note finale: 16/20

    Quatre vagues d’attaques, chacune plus mortelle que la précédente, ont décimé la presque totalité de la Terre. Terrifiée, se méfiant de tout, Cassie est en fuite et tente désespérément de sauver son jeune frère. Alors qu’elle se prépare à affronter la cinquième vague, aussi inévitable que fatale, elle va faire équipe avec un jeune homme qui pourrait bien représenter son dernier espoir – si toutefois elle peut lui faire confiance…


    votre commentaire
  •  Un film intéressant même s'il peine à démarrer. On se demande où le scénario veut en venir. les acteurs sont formidables. c'est bien filmé. Et la fin est ... somptueuse!

    scénario: 16/20           acteurs: 16/20          technique: 16/20       note finale: 16/20

    Encore heureux

    D’accord, Marie est un peu fatiguée de l’insouciance de son mari Sam, cadre sup au chômage depuis 2 ans. D’accord, elle est très tentée de se laisser séduire par ce bel inconnu qui lui fait la cour. D’accord, il y a aussi le concours de piano de sa fille... Si cet équilibre dingue et léger tient à peu près debout, un événement inattendu jette toute la famille sur un chemin encore plus fou.


    votre commentaire
  •  Un joli documentaire sur l'histoire de l'humanité. Les images sont splendides. On peut cependant regretter qu'elles aient été vues et revues 1000 fois.

    scénario: 16/20       technique: 18/20      note finale: 16/20

    Les saisons

    Après avoir parcouru le globe à tire d’ailes avec les oiseaux migrateurs et surfé dans tous les océans en compagnie des baleines et des raies mantas, Jacques Perrin et Jacques Cluzaud reviennent pour ce nouvel opus sur des terres plus familières. Ils nous convient à un formidable voyage à travers le temps pour redécouvrir ces territoires européens que nous partageons avec les animaux sauvages depuis la dernière ère glaciaire jusqu’à nos jours.
    L’hiver durait depuis 80 000 ans lorsque, en un temps très bref, une forêt immense recouvre tout le continent. Une nouvelle configuration planétaire et tout est bouleversé. Le cycle des saisons se met en place, le paysage se métamorphose, la faune et la flore évoluent. L’histoire commence… À un interminable âge de glace succède une forêt profonde et riche puis, sous l’impulsion d’hommes nouveaux, une campagne riante.
    Les Saisons est une épopée sensible et inédite qui relate la longue et tumultueuse histoire commune qui lie l’homme aux animaux.

    Après avoir parcouru le globe à tire-d’aile avec les oiseaux migrateurs et surfé dans tous les océans en compagnie des baleines et des raies manta, Jacques Perrin et Jacques Cluzaud reviennent pour ce nouveau film sur des terres plus familières. Ils nous convient à un voyage à travers le temps pour redécouvrir ces territoires européens que nous partageons avec les animaux sauvages depuis la dernière ère glaciaire.
    L’hiver durait depuis 80000 ans lorsque, en un temps très bref, une forêt immense recouvre tout le continent. Une nouvelle configuration planétaire et tout est bouleversé. Le cycle des saisons se met en place, le paysage se métamorphose, la faune et la flore évoluent. L’histoire commence… À un interminable âge de glace succède une forêt profonde et riche puis, sous l’impulsion d’hommes nouveaux, une campagne riante.


    Un peu plus qu’un simple film documentaire animalier, Les saisons est une épopée sensible et pédagogique à travers les âges qui relate la longue et tumultueuse histoire commune qui lie l’homme aux animaux. Le discours n’est pourtant pas assommant et si le film s’adresse à un public large (et donc aussi scolaire), il reste avant tout très visuel. Pas de grand exposé scientifique ni trop de blabla universitaire : la beauté des images se suffit à elle-même et les mots, dévoilés avec parcimonie, ne sont là que pour situer les grandes lignes du propos.
    La caméra suit au plus près les animaux petits et gros, lents et rapides, prédateurs ou simple habitants de cette planète bleue et verte que l’homme et sa technologie n’ont pas épargnée.
    Bébés renard et oisillons, majestueux cerfs, sangliers, oies sauvages, hibou, en solo ou en troupeau, sous le vent, les feuilles, la neige ou le soleil, le règne animal est filmé dans toute sa sublime diversité, dans sa sauvagerie autant que son authentique poésie.


    votre commentaire
  • Mais à quoi sert ce film? Qu'apporte-t-il? Rien. Encore un film qui ne sert à rien. c'est moyen, pas franchement ennuyeux mais pas franchement intéressant non plus. Médiocre et inutile.

    scénario: 10/20         acteurs: 12/20       technique: 16/20      note finale: 10/20

    Paris-Willouby

    Les Guilby Lacourt forment une famille recomposée typique de notre époque. Entre père, belle-mère, petite sœur, frère, demi-sœur, ou encore demi-oncle, ils ont parfois du mal à s’y retrouver ! Un soir, ils apprennent la mort d'un grand-père avec qui ils ont coupé les ponts depuis une dizaine d'années. Fatalement voués à cohabiter le temps d'un long voyage pour se rendre à son enterrement, ils vont tous très vite devoir s'adapter au concept du "vivre ensemble" dans l'espace exigu de la voiture familiale. Pour le meilleur et pour le pire !


    votre commentaire
  • Un film déprimant et là encore, on se demande à quoi il sert. c'est nul. On s'ennuie.

    scénario: 8/20      acteurs: 8/20    technique: 10/20   note finale: 5/20

    Chorus

    Le jour où leur fils a disparu, un après-midi après l’école, la vie d’Irène et Christophe s’est brisée. Chacun de son côté a survécu à sa façon, lui au Mexique, elle en reprenant sa carrière au sein d’une chorale. Dix ans après, un appel de la police les amène à se retrouver…


    votre commentaire
  • C'est peu de dire que ce film est ennuyeux. Les gens partaient. C'est lent, le scénario est d'une débilité absolue, la plupart des scènes est inutile. Bref, un film dont on se demande à quoi il sert.

    scénario: 8/20           acteurs: 10/20      technique: 16/20    note finale: 5/20

    les chevaliers blancs

    Jacques Arnault, président de l’ONG "Move for kids", a convaincu des familles françaises en mal d’adoption de financer une opération d'exfiltration d'orphelins d’un pays d’Afrique dévasté par la guerre. Entouré d’une équipe de bénévoles dévoués à sa cause, il a un mois pour trouver 300 enfants en bas âge et les ramener en France. Mais pour réussir, il doit persuader ses interlocuteurs africains et les chefs de village qu’il va installer un orphelinat et assurer un avenir sur place à ces jeunes victimes de guerre, dissimulant le but ultime de son expédition...

    C'est l'histoire d'un groupe d'aventuriers de l'humanitaire, c'est l'histoire d'un homme charismatique au possible… et il fallait qu'il le soit pour entraîner dans une aventure aussi bancale que pleine de bonnes intentions une flopée de familles françaises, une équipe de bénévoles dévoués corps et âme, prêts à risquer plus que leur tranquillité en s'embarquant un beau jour pour l'Afrique dans le but (humanitaire) d'exfiltrer trois cents enfants de moins de cinq ans de leur pays d'origine pour les ramener vers des familles prêtes à les accueillir en France après avoir contribué au financement de l'opération.
    On se rappelle cette histoire de l'Arche de Noé, qui défraya la chronique en 2007, provoqua un incident diplomatique avec le Tchad et moult rebondissements judiciaires, médiatiques… et n'est d'ailleurs pas terminée. Les prétendus orphelins ne l'étaient pas toujours, une certaine liberté avait été prise avec les règles de base indispensables dans ce genre d'opération : comment un simple pompier avait-il pu lever plus de 800 000 euros auprès d'inconnus prêts à le suivre sans garanties particulières, uniquement sur la conviction que de bons Français se devaient de voler au secours d'enfants africains ?

    Mais si le film s'inspire avec précision de cette histoire, il ne prend pas ouvertement parti et s'interroge surtout sur les ressorts humains qui peuvent conduire à une telle situation, sur cette capacité largement partagée (on le voit constamment et encore récemment) de se laisser emporter par l'émotionnel, par ces pulsions épidermiques qui embrouillent le raisonnement, ouvrent la porte aux manipulations les plus diverses et peuvent entraîner les mieux intentionnés à commettre des actes dont ils ne mesurent pas les conséquences, et parfois même aboutir au résultat inverse de celui espéré. Les personnages du film ne sont pas des mauvais bougres. Même si celui qui les entraîne a bien conscience de ne pas agir en toute légalité, il semble d'abord être mu par le désir de « faire le bien » selon une conception toute subjective et ainsi interroge nos propres relations à ce qu'on nomme communément la « générosité » : à qui fait-on du bien lorsqu'on fait « le bien » ? À soi ? Aux autres ? Est-il possible de s'affranchir dans une telle démarche de toute réflexion politique, contextuelle, historique ?
    Il n'y avait pas mieux que Vincent Lindon pour porter un tel personnage, ce qu'il dégage rend crédible toutes ces interrogations : il est convaincant de charisme, mu par une conviction qui n'a d'égale que la méconnaissance du terrain sur lequel il évolue, emberlificoté dans des relations complexes avec des interlocuteurs africains auxquels il ne comprend rien et qui l'impatientent, aveuglé qu'il est par l'obsession de mener à son terme la mission qu'il s'est fixée. Autour de lui, la petite équipe – médecins, infirmières, sauveurs d'humanité, journalistes, intermédiaires –, entre doutes et certitudes, est une superbe illustration de nos difficultés à comprendre le monde et à comprendre ce qui se cache dans l'ombre de nos motivations affichées.
    Malheureusement, c'est long et ennuyeux. Dommage


    votre commentaire
  • Une pure merveille! Ce documentaire sur la dernière année d'enseignement d'un instituteur de campagne est une véritable madeleine de Proust. Plein de tendresse, sensible et émouvant, ce film nous ramène sur les chemins de l'enfance et c'est un pur bonheur. merci à la réalisatrice, et à toute l'équipe.

    scénario: 20/20        technique: 20/20              note finale: 20/20

    Mon maître d'école

    A St Just-et-Vacquières, Jean-Michel Burel, maitre d’école d’une classe à plusieurs niveaux, commence sa dernière année scolaire avant la retraite. L’instituteur enseigne la tolérance et la sagesse au même titre que l’orthographe et les mathématiques. Il mène son programme avec détermination. Il s’évertue à soutenir les élèves pour leur donner confiance et les élever plus haut. À travers les yeux d’une ancienne élève, aujourd’hui réalisatrice, se dessine une école intemporelle où la rigueur se conjugue avec la bonne humeur, une école où la liberté commence avec le respect de celle des autres. Une école qui appartient à tous et au domaine universel de l’enfance.


    votre commentaire
  •  Un très beau film sur l'ère Ben-Ali où la police était omniprésente et brimait le peuple en générale et la jeunesse en particulier. Le scénario est très réussi, c'est bien filmé et très bien joué; Bravo!!

    scénario: 18/20   acteurs: 18/20   technique: 16/20   note finale: 18/20

    A peine j'ouvre les yeux

    Tunis, été 2010, quelques mois avant la Révolution, Farah 18 ans passe son bac et sa famille l’imagine déjà médecin… mais elle ne voit pas les choses de la même manière.
    Elle chante au sein d¹un groupe de rock engagé. Elle vibre, s’enivre, découvre l’amour et sa ville de nuit contre la volonté d’Hayet, sa mère, qui connaît la Tunisie et ses interdits.
     
    Le cinéma est un outil formidable, un moyen incomparable de s'immerger dans des réalités éloignées des nôtres, de représenter des parties du monde qui nous seraient sinon invisibles, de raconter des histoires qui nous permettent de mieux appréhender des moments clés de l'Histoire. Sur les révolutions qui ont émergé dans de nombreux pays arabes au début de cette décennie, beaucoup de choses ont été dites et montrées. Nous avons vu les images documentaires des immenses manifestations et du renversement des pouvoirs en place, de la répression et des échecs. Nous avons en quelque sorte vécu, via nos écrans, les événements de ces Printemps Arabes, et nous suivons encore leurs conséquences sur les pays concernés.


    Mais nous fûmes sans doute nombreux à être surpris par ces mouvements, et à ne pas forcément comprendre, par méconnaissance de la situation de ces pays, les raisons de ces soulèvements. La jeune réalisatrice tunisienne Leyla Bouzid a donc décidé de situer l'action de son premier film quelques mois à peine avant la révolution de Jasmin, avec la volonté de faire ressentir ce qu'était la vie des Tunisiens – et particulièrement de la jeunesse – sous l'ère Ben Ali : « J’ai voulu revenir sur la sensation d’étouffement, la peur continue qu’on ressentait alors. Il ne faut pas oublier ces émotions. Je parle plus particulièrement de l’atmosphère des derniers mois du régime. Alors que la corruption rongeait tout, les gens étaient agressifs, ils évoluaient dans l’incertitude. C’était un peu une fin de règne. Tout cela explique, au moins en partie, énormément de choses, notamment les raisons de l’explosion qui ont conduit à la révolution ».

    Tunis, été 2010. Farah est une jeune fille brillante qui vient de réussir son bac avec succès et que sa famille imagine déjà médecin. Mais Farah est aussi une fille à l'énergie débordante – et au caractère bien trempé – qui veut profiter de la vie et de sa jeunesse. Elle sort dans les bars, s'enivre, découvre l'amour dans les bras d'un des musiciens du groupe de rock dans lequel elle chante des textes engagés, qui parlent des problèmes de son pays, de sa frustration et de ses rêves qui sont aussi ceux de ses compatriotes. Libre et impulsive, Farah s'oppose à la volonté de sa mère Hayet, qui connaît les interdits de son pays et tente de la protéger en l'éloignant de son groupe. Car dans la Tunisie de Ben Ali, Farah est considérée comme une rebelle, les membres de son groupe sont d'ailleurs surveillés par la police. Mais le désir de liberté est trop fort pour être contenu. Et c'est peu à peu les rouages de la machine répressive qui vont se refermer sur la jeune fille, symbole d'une jeunesse fière et vivante qui veut rester debout, mais risque d'en payer le prix…

    À peine j'ouvre les yeux est donc le portrait d'une jeune fille trop libre pour un système autoritaire qui n'a plus d'autres solutions que la répression et la violence pour perpétuer son règne, étendard d'une jeunesse qui fera entendre sa voix quelques mois plus tard. Le film de Leyla Bouzid suit à un rythme effréné la tignasse bouclée et le visage poupin de son héroïne, plongeant à sa suite dans la vie nocturne tunisienne, ses rues, ses bars et ses boîtes de nuits. Il laisse une grande place à la puissance de la musique – rock inspiré des rythmes du mezoued, musique populaire tunisienne – et aux textes chantés par Farah. Et offre deux magnifiques personnages à deux sublimes actrices autour desquelles le récit se resserre peu à peu : la jeune Baya Medhaffar, dont c'est la première apparition, incarne Farah avec une énergie ébouriffante face à la célèbre chanteuse tunisienne Ghalia Benali, remarquable dans le rôle de sa mère Hayet.


    votre commentaire
  •  Un documentaire très intéressant sur un ancien président africain qui fut un visionnaire et qui fut assassiné par son meilleur ami qui est d'ailleurs toujours au pouvoir!! A voir, pour l'histoire et pour l'homme qui voulait une Grande Afrique!

    scénario: 19/20         technique: 19/20     note finale: 19/20

    Capitaine Thomas Sankara

    Capitaine Thomas Sankara dévoile le destin unique du président du Burkina Faso, de son élection en 1983 à son assassinat en 1987. Révolutionnaire, féministe et écologiste, Thomas Sankara a transformé l’un des pays les plus pauvres du monde en défendant la voix des exclus jusqu’à la tribune de l’ONU pour réclamer l’annulation de la dette africaine. Ces archives étonnantes redonnent la parole à ce leader charismatique qui a marqué les consciences bien au-delà de l'Afrique.

    Le metteur en scène Christophe Cupelin explique d'où lui vient son intérêt pour le BurkinaFaso et le chef d'état atypique assassiné en 1987 Thomas Sankara : "Je me suis rendu une première fois au Burkina Faso en 1985. La découverte de la révolution Burkinabé fut un choc et une révélation pour le jeune homme de dix-neuf ans que j’étais. Pour tous ceux de ma génération, africains ou non, qui ont connu Thomas Sankara, il représentait alors non seulement l’espoir d’une société plus juste au Burkina Faso mais encore l’espoir d’un monde meilleur pour tous. Ce président innovant qui parlait avec verve et humour de problèmes sérieux, notamment à la radio nationale du Burkina, a laissé une trace indélébile dans ma mémoire."

    Thomas Sankara devient président de la Haute-Volta le 4 août 1983. Une année après, il marque définitivement l'histoire et l'identité de son pays en le rebaptisant Burkina Faso, littéralement la « terre des hommes intègres ». Bien au-delà des frontières de son pays, il a représenté un immense espoir pour une grande partie de la jeunesse africaine.
    Sa politique d'affranchissement du Burkina Faso, qui promeut notamment l'autosuffisance de la nation sur le plan alimentaire, l'amène à prendre radicalement position contre toute forme d'influence impérialiste ou néocoloniale, et lui fait adopter un discours sans ambages à l'égard des puissants de son époque. Sankara tente de réformer en profondeur la société civile, qu'il considère comme encore figée sur le modèle féodal, en luttant contre les inégalités entre hommes et femmes, l'analphabétisme, la corruption, les privilèges des fonctionnaires… Mais en dépit des succès apparents et de la popularité de sa révolution, Sankara est contesté en coulisses. Il est brusquement assassiné le 15 octobre 1987 lors d'un coup d'État que l'on dit organisé par Blaise Compaoré, l'homme qu'il considérait comme son frère, actuel président du Burkina Faso.
    À travers un montage d'archives rares méticuleusement rassemblées, le réalisateur Christophe Cupelin offre une vision complète de l'héritage intellectuel et politique de Sankara, et restitue fidèlement l'atypisme de ce chef d'Etat, percutant dans son action comme dans ses propos. Vingt-sept ans après sa disparition tragique et officiellement non élucidée, ce film donne enfin à voir et à entendre la parole de Thomas Sankara, l'un des plus importants leaders africains du xxe siècle.

    Thomas Sankara était un chef d’Etat atypique dont la renommée a littéralement traversé les frontières de son pays et du continent africain. L'homme politique anti-impérialiste était considéré comme le porteparole des laissés pour comptes :"C’était un révolutionnaire anti-conformiste, même vis-à-vis de son propre camp. Par sa probité, son intégrité et son charisme, il a été celui qui a « osé inventer l’avenir », selon sa propre formule. Il appartenait à la nouvelle génération apparue en Afrique dans les années 1980, de jeunes militaires révolutionnaires épris d’intégrité et de liberté. « Sans formation politique, un militaire n’est qu’un criminel en puissance », disait-il, marquant ainsi sa différence. Ses déclarations ont fait trembler les pouvoirs et inquiété les chancelleries, au nord comme au sud. Et sa mort aux accents tragiques a contribué à faire de lui une figure mythique de l’histoire contemporaine africaine adulée par les jeunes Africains. Aujourd’hui, la majorité des Burkinabés gardent de Thomas Sankara l’image d’un homme intègre, qui a changé les mentalités de ses concitoyens et donné une dignité à son pays. Une image et un idéal qui résistent au temps, Thomas Sankara étant toujours perçu comme le « père » fondateur de la nation", note Christophe Cupelin.


    votre commentaire
  •  Un téléfilm d'après-midi mais pas un film. C'est ennuyeux, bavard et ça n'apporte rien. On voir New York. On s'ennuie autant que les actrices principales. le scénario est minimaliste.

    scénario: 12/20   technique: 15/20    acteurs: 15/20   note finale: 13/20

    Misstress America

    Étudiante en première année dans une université de New York, Tracy se sent bien seule : elle ne fait ni les rencontres exaltantes auxquelles elle s'attendait, ni ne mène la vie urbaine trépidante à laquelle elle aspirait. Jusqu'au jour où elle est accueillie par sa future demi-soeur Brooke, New-Yorkaise pure et dure habitant à Times Square. Séduite par les extravagances de Brooke, Tracy découvre enfin le Manhattan dont elle rêvait…

    Six mois à peine après l'excellent et très drôle While we were young, voici l'assez drôle et très moyen Mistress America. Deux films par an, c'est trop. il devrait plus travailler ses scénario.  La Mistress America du titre, c'est Brooke, interprétée par Greta Gerwig (qui impose ici un tempérament comique hors du commun), également co-scénariste du film. Mais pour entrer dans l'histoire, il faut passer par Tracy : c'est elle le personnage central, ce sont ses yeux et ses mots qui nous serviront de guide.

    La réservée, la presque timide Tracy (parfaite et attachante Lola Kirke) débute sa première année d'études littéraires dans une université de Manhattan… et on ne peut pas dire que ce soit la joie. Ses cours sont plutôt ennuyeux, sa camarade de chambre est plutôt revêche, ses condisciples sont plutôt banals… Bref son entrée dans la vie étudiante new-yorkaise, qu'elle rêvait enrichissante, surprenante, excitante… est plutôt décevante. Il y a bien Tony, qui partage son goût pour l'écriture – ils s'échangent et critiquent mutuellement leurs premières tentatives – mais il a un côté mollasson assez désespérant… et en plus il se fait mettre le grappin dessus par une Nicolette ultra-possessive et méga-jalouse. Pas grand chose à espérer donc sur le campus. Alors quand sa candidature au cercle littéraire qu'elle voulait intégrer est rejetée par les abominable snobinards du comité de rédaction, elle se persuade qu'il faut peut-être aller voir ailleurs si l'air est plus vivifiant et se résout à contacter – comme le lui demande sa mère, avec insistance, depuis son arrivée à New-York – la fameuse Brooke.
    Mais qui donc est cette Brooke ? C'est en fait sa future demi-sœur : son père va incessamment sous peu épouser la mère de Tracy, c'est censé créer des liens aussi immédiats que durables… Tracy n'y croit guère mais la première rencontre va être ébouriffante : Brooke est une sorte de tornade blonde, exubérante, enthousiaste, qui habite Times Square, « the place to be », dans un appartement bric-à-brac qu'elle a évidemment décoré elle-même – et qu'elle occupe de manière plus ou moins clandestine –, qui connaît tout un tas de gens formidables, qui déborde de projets tous plus épatants les uns que les autres, dont le plus immédiat est l'ouverture d'un resto-salon de coiffure-galerie d'art-centre communautaire, il faut juste qu'elle arrive à convaincre un partenaire financier et l'affaire est faite… Sans avoir le temps de dire ouf, Tracy est emportée dans le tourbillon de cette fille rigolote, spontanée, grande gueule et touche-à-tout, qui aurait tout pour être exaspérante si on ne sentait pas en elle une vraie générosité et une grande fragilité…

    La suite des événements montrera en effet que Brooke a peut-être plein de relations mais pas vraiment d'amis, plein de désirs mais peu de conclusions, plein d'idées mais qui n'aboutissent jamais ou alors qu'on lui pique. C'est ainsi, prétend-elle, que son ex-meilleure amie Mamie Claire s'est appropriée une de ses idées qui lui a apporté la fortune. Et en même temps Mamie Claire lui a fauché son boyfriend et ses chats ! Brooke décide donc d'aller affronter cette traîtresse pour la pousser à investir dans sa future affaire, car il faut vous dire qu'entre temps son bailleur de fonds s'est désisté… Et pour cette confrontation décisive, elle embarque sa demi-sœur putative, flanquée par un concours de circonstances de Tony et Nicolette… L'équipée sera particulièrement ennuyeuse !


    votre commentaire
  • D'une réjouissante absurdité! Ce film se moque avec talent des communicants politiques. Mais hélas, le scénario est un peu faible et certaines situations vraiment trop loufoques et absurdes.

    scénario: 12/20        technique: 16/20     acteurs: 16/20  note finale: 14/20

    Gaz de France

     

    Dans la France des années 2020, Michel Battement, l'éminence grise du chef de l'état, doit d'urgence remonter la cote de popularité du président Bird afin d'empêcher la chute imminente du régime. Au fin fond des sous-sols surchargés de l’Élysée, il organise une consultation secrète, en compagnie des meilleurs cerveaux du pays.


    votre commentaire
  • Bof. On s'interroge vraiment sur la nécessité de ce film qui n'apporte rien du tout. Il y a des tas de films sur l'adolescence beaucoup plus réussis. C'est un genre de téléfilm.

    scénario: 12/20      acteurs: 15/20   technique: 15/20   note finale: 12/20

    Jamais contente : Affiche

    Mon père est atroce, ma mère est atroce, mes sœurs aussi, et moi je suis la pire de tous.
    En plus, je m’appelle Aurore.
    Les profs me haïssent, j’avais une copine mais j’en ai plus, et mes parents rêvent de m’expédier en pension pour se débarrasser de moi. 
    Je pourrais me réfugier dans mon groupe de rock, si seulement ils ne voulaient pas m’obliger à chanter devant des gens.
    A ce point-là de détestation, on devrait me filer une médaille.
    Franchement, quelle fille de treize ans est aussi atrocement malheureuse que moi ?


    votre commentaire
  •  Pas terrible, c'est long, c'est ennuyeux et personne ne riait. on peut s'en passer.

    scénario: 8/20      technique: 14/20   note finale: 8/20

    Snoopy et les Peanuts

    Snoopy, Charlie Brown, Lucy, Linus et le reste du gang bien aimé des « Peanuts » font leurs débuts sur grand écran, comme vous ne les avez jamais vus auparavant, en 3D ! Charlie Brown, le loser le plus adorable qui soit, se lance dans une aventure héroïque, tandis que son plus fidèle compagnon, Snoopy, s’élance dans les airs à la poursuite de son ennemi juré le Baron Rouge.

    D’après l’imagination de Charles M. Schulz et par les créateurs de L’Age de Glace, SNOOPY ET LES PEANUTS LE FILM démontrera que tout loser connaîtra également son heure de gloire.


    votre commentaire
  • Joy

    Une heureuse surprise! Ce biopic est une totale réussite. Tout d'abord les acteurs sont excellents. Jennifer Laurence est paffaite en femme qui veut réussir et sortir de sa condition. Robert de Niro est génial en père étrange. Mais tous ces bons acteurs ne seraient rien s'ils n'étaient pas au service d'un excellent scénario qui fait que le film passe comme une seconde. c'est bien filmé. Formidable!

    scénario: 19/20       technique: 19/20    acteurs: 20/20   note finale: 19/20

    Joy

    Inspiré d'une histoire vraie, JOY décrit le fascinant et émouvant parcours, sur 40 ans, d'une femme farouchement déterminée à réussir, en dépit de son excentrique et dysfonctionnelle famille, et à fonder un empire d’un milliard de dollars. Au-delà de la femme d’exception, Joy incarne le rêve américain dans cette comédie dramatique, mêlant portrait de famille, trahisons, déraison et sentiments.


    votre commentaire
  •  J'ai failli rater cette merveille! La pauvre condition de la femme au début du XXième siècle est particulièrement bien décrite. Le scénario montre bien l'évolution de cette femme ordinaire qui se retrouve embarquée dans un combat qui la dépasse largement.  Bien filmé, bien joué. Meryl Streep a un rôle minuscule.

    scénario: 18/20       acteurs: 18/20      technique: 18/20   note finale: 18/20

    Les suffragettes

    Au début du siècle dernier, en Angleterre, des femmes de toutes conditions décident de se battre pour obtenir le droit de vote. Face à leurs revendications, les réactions du gouvernement sont de plus en plus brutales et les obligent à entrer dans la clandestinité pour une lutte de plus en plus radicale. Puisque les manifestations pacifiques n’ont rien donné, celles que l’on appelle les suffragettes finissent par avoir recours à la violence pour se faire entendre. Dans ce combat pour l’égalité, elles sont prêtes à tout risquer: leur travail, leur maison, leurs enfants, et même leur vie. Maud est l’une de ces femmes. Jeune, mariée, mère, elle va se jeter dans le tourbillon d’une histoire que plus rien n’arrêtera…

    Suffragettes… Le mot a un petit côté léger et désuet, comme s'il évoquait une réalité certes sympathique mais sans grande conséquence, sans grand enjeu. Et pourtant ! Il faut se rappeler que ce nom de « suffragettes » désigne des femmes audacieuses et courageuses, des guerrières ordinaires qui se sont battues pour le droit de vote des femmes dans l'Angleterre du début du xxe siècle. Un combat qui mit encore quelques années à se répercuter en France et qui n’est pas encore venu à bout, un siècle plus tard, des résistances mâles les plus archaïques.
    La grande force de cet excellent film, outre sa dimension purement historique (et pédagogique : avis aux enseignants, c'est un support idéal pour travailler avec les élèves), c’est de nous plonger au cœur de ce combat, en s'attachant non pas à une figure charismatique, celle en l'occurrence d'Emmeline Pankhurst, célèbre féministe anglaise incarnée par Meryl Streep, mais à une activiste de l'ombre, une anonyme, une ouvrière.
    Là où l’on aurait pu craindre une éventuelle grandiloquence du propos, scènes de foules, grands discours et violons à l’appui, on saisit ainsi au vol la naissance hésitante mais sincère d’une conscience politique, avec tout ce que cela suppose de fragilité, de fougue, de fraîcheur mais aussi de blessures et de désillusions. Et Carey Mullighan campe à la perfection celle par laquelle cette histoire à la fois rude et exaltante nous est contée.


    Maud est ouvrière dans une blanchisserie industrielle. C’est dans ce quartier qu'elle est née, c'est dans cette entreprise que sa mère avant elle a trimé toute sa vie, dans cette entreprise qu’elle a rencontré son mari, dans cette entreprise sans doute qu’elle épuisera sa jeunesse, sa santé, sa beauté dans les vapeurs toxiques et sous les brûlures des fers. Maud est une bosseuse et elle accomplit son travail en silence, sans toutefois se soumettre complètement à l’autorité patriarcale d’un directeur dont on imagine bien qu’il a usé et abusé de son pouvoir, sur elle hier, sur d’autres plus fraîches et vulnérables aujourd’hui. Maud ne cherche rien de plus qu’à gagner son salaire, sans faire de vagues, et apporter sa contribution, même modeste, au quotidien du ménage.
    Autour d’elle, à l’usine, dans la ville, les revendications des femmes de tous âges et de toutes conditions résonnent comme un appel à la rébellion. Le combat pour le droit de vote des femmes, mené par la Women's Social and Political Union (WSPU), est à un tournant décisif. Les simples mots, les grands discours, le lobbying auprès des quelques rares hommes politiques un peu sensibles à la cause ne semblent par porter leurs fruits. L’heure est au changement de stratégie, les paroles ne suffisent plus, les femmes doivent passer à l’acte.

    Prise un peu par hasard dans le mouvement, Maud va découvrir plus qu'un combat légitime, une véritable communauté humaine et hétéroclite de femmes en lutte. Des femmes soumises rêvant de liberté, des femmes libres rêvant de justice pour toutes, des femmes modernes rêvant de progrès social. Maud va devenir militante, avec tout ce que ça suppose de violences psychologiques et physiques, d’humiliations, d’heures de prison et de solitude.
    Car la société n’est pas prête à changer et la police va tout faire pour que l’insurrection au féminin étouffe avant de se propager : il faut gaver de force celles qui font la grève de la faim, enfermer les plus combatives… Mais rien ne peut arrêter ces femmes qui ont décidé de se mettre en marche et de prendre leur futur en main.


    votre commentaire
  •  Tout simplement navrant. Il n'y a pas vraiment de scénario, les enfants jouent mal, ne semblent pas dirigés. C'est complètement débile!! La technique est en plus approximative. On peut s'en passer.

    scénario: 8/20    technique: 12/20   acteurs: 10/20    note finale: 6/20

    Le nouveau

    La première semaine de Benoit dans son nouveau collège ne se passe pas comme il l’aurait espéré. Il est malmené par la bande de Charles, des garçons populaires, et les seuls élèves à l’accueillir avec bienveillance sont des « ringards ».
    Heureusement, il y a Johanna, jolie suédoise avec qui Benoit se lie d’amitié et tombe sous le charme. Hélas, celle-ci s'éloigne peu à peu pour intégrer la bande de Charles. Sur les conseils de son oncle, Benoit organise une soirée et invite toute sa classe. L’occasion de devenir populaire et de retrouver Johanna.


    votre commentaire
  • On passe de bons moments même s'il n'arrive pas à la cheville de "la cuisine au beurre" dont il est un vague remake. Bien joué même s'il manque un je ne sais quoi pour que ce soit vraiment réussi. Bien joué et bien filmé.

    scénario: 14/20     technique: 16/20   acteurs: 16/20   note finale: 15/20

    Pension complète

    François et Charlotte dirigent ensemble un hôtel-restaurant gastronomique au bord de la mer mais leur relation conjugale n’est pas au beau fixe : obsessionnel acharné, François veut sa première Étoile au Guide Michelin tandis que Charlotte, à l’aube de la quarantaine, ne rêve que d’un premier enfant. Cette situation, déjà compliquée, va littéralement exploser le jour où le premier mari de Charlotte, Alex, débarque dans leur vie alors que tout le monde le croyait mort dans le terrible tsunami de 200


    votre commentaire
  • Le film peine à commencer, c'est bavard et il y a 30 minutes de trop. Mais c'est intéressant et ces histoires de finances sont incroyables. On s'ennuie tant c'est long. Dommage.

    scénario: 14/20    acteurs: 14/20   technique: 14/20   note finale: 14/20

    The Big Short : le Casse du siècle

    Wall Street. 2005. Profitant de l’aveuglement généralisé des grosses banques, des medias et du gouvernement, quatre outsiders anticipent l’explosion de la bulle financière et mettent au point… le casse du siècle ! Michael Burry, Mark Baum, Jared Vennett et Ben Rickert : des personnages visionnaires et hors du commun qui vont parier contre les banques … et tenter de rafler la mise !

    Dans le New York Times, Paul Krugman, Prix Nobel d’économie en 2008, écrit que The Big short « réussit génialement à rendre distrayantes les arnaques de Wall Street et à exploiter l’humour noir inhérent à la manière dont tout s’est écroulé ».
    Réalisateur-phare de la nouvelle comédie américaine aux côtés de son comparse et ami Will Ferrell, relativement méconnu en France, Adam McKay décale avec The Big short son angle de tir. Loin des délires absurdes et infantiles qu’il affectionne, le sujet est cette fois plutôt grave, puisqu’il s’agit de la crise des subprimes, étincelle inaugurale d’une crise économique mondiale. McKay, qui pas plus qu’un autre ne se refait, n’en signe pas moins un film drôle, mais d’un nouveau genre dans l’ordre du rire, qu’on pourrait nommer « comique pédagogique ». Le défi n’est pas mince : il s’agit à la fois de divertir en montrant une brochette de personnages passablement allumés, mus par des affects schizophréniques, et d’informer le spectateur en lui expliquant les mécanismes spéculatifs financiers relativement complexes qui nourrissent leur pathologie.


    Ce qu’il faut donc souligner – par comparaison avec d’autres œuvres remarquables qui se sont emparées du sujet, du documentaire Inside job, de Charles Ferguson, au Loup de Wall Street, de Martin Scorsese – c’est le côté retors du film. The Big short raconte en effet l’histoire d’une brochette de financiers qui, plus clairvoyants que les autres, ont décelé le caractère délictueux des prêts hypothécaires consentis aux particuliers par les banques, et vu venir l’énormité de la crise des subprimes qui allait s’ensuivre. Tout l’intérêt du film consiste à montrer comment ces personnages, qui ont raison contre leur milieu, vont se positionner à la fois professionnellement et moralement par rapport à ce qu’ils perçoivent comme une catastrophe annoncée.
    C’est très exactement en cette délicate articulation que le film gagne ses galons. Car si tous entrent en lutte contre la gigantesque manœuvre qui gangrène les milieux financiers, c’est essentiellement par les mêmes moyens et pour les mêmes fins : la spéculation financière, l’enrichissement personnel, le shoot d’adrénaline. Ces hommes-là ont beau être dans le vrai, ils n’en misent pas moins sur l’effondrement général, des spéculateurs comme de leurs victimes, pour mettre du beurre dans leurs épinards. Voilà en un mot la grandeur de The Big short, qui est de nous rappeler que la probité ne sort jamais gagnante d’un système où l’ultime valeur, le serait-elle au nom d’une certaine définition du bien public, est le profit.

    Loin d’être sentencieuse, cette petite leçon de choses néolibérales s’appuie sur une dramaturgie pleine de tension, filme le huis clos à la manière d’un documentaire… et tire grand profit d’acteurs à l’abattage frénétique. Christian Bale campe ainsi impérialement Michael Burry, ex-neurologue, génie des algorithmes, gestionnaire de fonds excentrico-autarcique, amateur de rock metal et massacreur de batterie, inventeur du mécanisme qui permettra à tous les personnages du film de rafler la mise au moment où Wall Street la perdra.
    Steve Carell, grande mèche teinte rabattue sur le front, incarne Mark Baum, sorte de Saint-Just perpétuellement indigné d’un milieu dont il fait pourtant partie intégrante, ce qui l’énerve encore plus. Ryan Gosling est Jared Vennett, un jeune loup de Wall Street froid comme la mort, qui a lui aussi senti le coup venir. Finn Wittrock et John Magaro interprètent quant à eux deux jeunes ambitieux gestionnaires de fonds qui vont s’adjoindre le concours d’un ex-trader devenu un intégriste de l’écologie (Brad Pitt) pour jouer dans la cour des grands. Autant de héros dont la victoire sera célébrée par un désastre, invitant à considérer The Big short comme une tragédie qui ne dit pas son nom.


    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires