• Un + Une

     Du grand Lelouch!! J'ai adoré cette histoire d'amour. Les acteurs sont formidables. Et même si on peut regretter quelques faiblesses de scénario, le film est réussi. Et l'Inde est magnifique.

    scénario: 14/20        technique: 16/20     acteurs 17/20     note finale: 16/20

    Un + Une

    Antoine ressemble aux héros des films dont il compose la musique. Il a du charme, du succès, et traverse la vie avec autant d’humour que de légèreté. Lorsqu’il part en Inde travailler sur une version très originale de Roméo et Juliette, il rencontre Anna, une femme qui ne lui ressemble en rien, mais qui l’attire plus que tout. Ensemble, ils vont vivre une incroyable aventure…

    Antoine, un célèbre compositeur de musiques de films, est à New Dehli pour travailler sur une version très originale de « Roméo et Juliette ». Invité à un dîner de l’ambassadeur de France (on ne sait pas s'il offre pour l'occasion une boîte de chocolats fourrés praliné), ce collectionneur de femmes, rangé des jupons depuis peu, sympathise avec Anna, la femme du diplomate. Le destin va les unir dans un pèlerinage sur les rives du Gange. Mais en Inde, il est bien difficile de faire la part du réel et du rêve…

    Les films de Claude Lelouch sont comme les vendanges, il y a des années avec, et des années sans. Allez savoir pourquoi Un + Une constitue le meilleur film du cinéaste depuis une éternité… Pourquoi celui-ci nous emballe plus que les autres ? Peut-être parce qu'à une heure où tant de jeunes cinéastes prennent des précautions consensuelles pour draguer le maximum de spectateurs (et Dieu sait si, dans notre cinéma franco-français, les mauvais exemples sont légion), Lelouch, lui, n'a peur de rien, assume tous les risques, va à fond et jusqu'au bout. Pleinement conscient de raviver à travers Dujardin et Zylberstein le couple Belmondo-Girardot qu'il avait dirigé dans Un homme qui me plaît (1969), il s'amuse à jouer à contre-temps de l'image et du caractère bien réel de ses acteurs – à ce point que, bluffant de naturel en bellâtre prétentieux grisé par ses succès tant amoureux que professionnels, Jean Dujardin parvient pour la première fois à nous convaincre qu'il peut être autre chose qu'une (talentueuse) caricature de Clarke Gable. Quant à Elsa Zylberstein, elle joue avec finesse et beaucoup de douceur de son image de beauté fragile. Jusqu'à Christophe Lambert, improbable diplomate plus lelouchien que nature, et Venantino Venantini, fantomatique Tonton flingué ; c'est un étonnant ballet entre la filmographie amoureuse du patron et ses préoccupation du présent qui nous est offert, transcendé par la quête mystique la plus simple et la plus naturelle du monde entre les bras de « Amma » Mata Amritanandamayi. Épatant.


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