• J'adore le cinéma israélien et une fois de plus, j'ai adoré ce film. Il sort beaucoup de film sur ces palestiniens qui collaborent et sur les méthodes du shabbak. Très bien fait. les acteurs sont incroyablement justes.

    scénario: 18/20       acteurs: 18/20      technique: 18/20    note finale: 18/20

    Bethléhem

    2005. Bethlehem sud de Jérusalem. Sanfur, un jeune palestinien vit dans l'ombre de son frère Ibrahim un terroriste à la tête d'un réseau influent. Razi, un agent des services secrets israëliens qui recrute des informateurs dans les territoires occupés s'en fait un allié, lui offrant ce qui manque à sa vie, l'estime et la bienveillance d'un père. Tentant d'assurer son rôle tout en restant loyal envers son frère, Sanfur navigue comme il peut d'un camp à un autre, commettant des impairs. Les services secrets découvrent qu'il participe aux activités de son frère, plongeant Razi dans un profond dilemme : doit-il donner une seconde chance à son indic ou obéir aux ordres ?


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  • Pas mal, mais sans plus. On passe un bon moment mais voilà.

    scénario: 15/20   technique: 16/20   acteurs: 17/20   note finale: 16/20

    les trois frères, le retour

    Ils sont trois,
    Ils sont frères,
    Ils sont de retour.
    15 ans après, Didier, Bernard et Pascal sont enfin réunis... par leur mère...
    Cette fois sera peut-être la bonne.


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  •  un très joli film, plein de fantaisie et qui dénonce le ridicule de la politique. ha les italiens qui parlent français, comment résister?

    scénario: 17/20   acteurs: 18/20    technique: 18/20   note finale:

    Viva La Libertà

    Enrico Oliveri, secrétaire général du parti de l’opposition est inquiet : les sondages le donnent perdant. Un soir, il disparaît brusquement laissant une note laconique. C’est la panique au sein du parti, tout le monde s’interroge pour essayer de comprendre les raisons de sa fuite pendant que son conseiller Andrea Bottini et sa femme Anna se creusent la tête pour trouver une solution. C’est Anna qui évoque en premier le nom du frère jumeau du secrétaire général, Giovanni Ernani, un philosophe de génie, atteint de dépression bipolaire. Andrea décide de le rencontrer et élabore un plan dangereux…


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  • Pas du tout mon genre de film, mais suite à un problème d'horaire, je suis allée le voir. Et je dois avouer que je me suis laissée prendre à l'histoire. Bon, naturellement, il y a un peu trop de patriotisme américain (nous les gentils américains, on va amener la libertéééé au monde) mais si on passe au delà, le film est réussi. On aurait pu nous éviter les images de cerveau, beurk§ Une histoire intéressante et prenante.

    scénario: 15/20      technique: 17/20    acteurs: 16/20   note finale: 15/20

    Robocop

    Les services de police inventent une nouvelle arme infaillible, Robocop, mi-homme, mi-robot, policier électronique de chair et d'acier qui a pour mission de sauvegarder la tranquillité de la ville. Mais ce cyborg a aussi une âme...


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  • Un thriller remarquable qui nous tient en haleine jusqu'à la fin. Ce film est porté par des acteurs aux sommets de leur art. Remarquablement réalisé, il est digne des grands films d'action avec des cascades impressionnantes. Bravo!

    scénario: 18/20   acteurs: 18/20   technique: 18/20   note finale: 18/20

    Mea culpa

     

     

    Flics sur Toulon, Simon et Franck fêtent la fin d'une mission. De retour vers chez eux, ils percutent une voiture. Bilan : deux victimes dont un enfant. Franck est indemne. Simon, qui était au volant et alcoolisé, sort grièvement blessé . Il va tout perdre. Sa vie de famille. Son job de flic. Six ans plus tard, divorcé de sa femme Alice, Simon est devenu convoyeur de fonds et peine à tenir son rôle de père auprès de son fils Théo qui a désormais 9 ans. Franck, toujours flic, veille à distance sur lui. Lors d'une corrida, le petit Théo va être malgré lui le témoin d'un règlement de compte mafieux. Très vite, il fera l'objet de menaces. Simon va tout faire pour protéger son fils et retrouver ses poursuivants. Le duo avec Franck va au même moment se recomposer. Mais ce sera aussi pour eux l'occasion de revenir sur les zones d'ombre de leur passé commun. 


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  •  Délicieusement déjanté, ce film est un ovni. Les dialogues sont croustillants et plein de trouvailles plus amusantes les unes que les autres. les acteurs sont formidables.  On peut regretter que la chute soit vraiment décevante. mais ce film est génial (sauf pour les 5 dernières minutes).

    scénario: 17/20           acteurs: 16/20     technique: 16/20   note finale: 16/20

     

    Jacky au royaume des filles

    En république démocratique et populaire de Bubunne, les femmes ont le pouvoir, commandent et font la guerre, et les hommes portent le voile et s’occupent de leur foyer. Parmi eux, Jacky, un garçon de vingt ans, a le même fantasme inaccessible que tous les célibataires de son pays : épouser la Colonelle, fille de la dictatrice, et avoir plein de petites filles avec elle. Mais quand la Générale décide enfin d’organiser un grand bal pour trouver un mari à sa fille, les choses empirent pour Jacky : maltraité par sa belle-famille, il voit son rêve peu à peu lui échapper...


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  •  Très réussi! l'acteur principal est une bombe et le scénario nous tient en haleine jusqu'au bout même si sans surprise les gentils américains gagnent. lol; Un excellent nouveau Jason Bourne.

    scénario: 16/20       acteurs: 16/20      technique: 16/20    note finale: 16/20

    The Ryan initiative

    Ancien Marine, Jack Ryan est un brillant analyste financier. Thomas Harper le recrute au sein de la CIA pour enquêter sur une organisation financière terroriste.
    Cachant la nature de cette première mission à sa fiancée, Jack Ryan part à Moscou pour rencontrer l’homme d’affaires qu’il soupçonne d’être à la tête du complot.
    Sur place, trahi et livré à lui-même, Ryan réalise qu’il ne peut plus faire confiance à personne. Pas même à ses proches.


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  •  Un très joli film, très difficile à décrire. l'histoire d'une passion entre deux êtres, les affres de l'amour. Les acteurs sont excellents et l'image est sublime. Ca change des films cuculs auxquels Mouret nous avait habitué ;)

     scénario: 17/20       acteurs: 17/20      technique: 18/20    note finale: 17/20

    Une autre vie

    Jean, électricien, pose des alarmes dans des demeures du sud de la France. Il y rencontre Aurore, célèbre pianiste. Malgré leurs différences, ils tombent immédiatement amoureux l’un de l’autre et envisagent ensemble une autre vie. Jean veut quitter Dolorès, sa compagne de toujours. Mais celle-ci est prête à tout pour le garder...


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  • Une agréable surprise. Pas du tout mon genre mais un problème d'horaire m'a conduit à le voir. Les dialogues sont amusant et Robert de Niro sera toujours Robert de Niro. Pas mal.

    scénario: 16/20      acteurs: 16/20    technique: 16/20    note finale: 16/20

    Match retour

    Henry "Razor" Sharp et Billy "The Kid" McDonnen sont deux boxeurs de Pittsburgh propulsés sous le feu des projecteurs grâce à leur rivalité ancestrale. Chacun a eu l'occasion de battre son adversaire à l'époque de sa gloire, mais en 1983, alors qu'ils s'apprêtaient à disputer un troisième match décisif, Razor a soudain annoncé qu'il arrêtait la boxe : sans explication, il a ainsi brutalement mis fin à leur carrière à tous les deux.

    Trente ans plus tard, le promoteur de boxe Dante Slate Jr., y voyant une occasion de gagner beaucoup d'argent, leur fait une offre irrésistible : monter sur le ring pour obtenir leur revanche une bonne fois pour toutes.

     


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  • Une comédie romantique très réussie et très bien jouée. Je m'attendais à un gros navet sans nuance et bien pas du tout. led dialogues sont savoureux. Le scénario est très original.

    scénario: 16/20    acteurs: 16/20    technique: 16/20    note finale: 16/20

    Prêt à tout

    À 30 ans, Max a fait fortune sur internet avec ses deux potes et profite de la vie au soleil. Mais il se lasse de cette existence et ne cesse de penser à son amour de fac, Alice, une fille pétillante, engagée, pleine d’idéaux... qui ne s’est jamais intéressée à lui. Pour se rapprocher d’Alice, Max rachète l’usine en faillite dans laquelle elle travaille. Et sans jamais dévoiler sa fortune ni son nouveau statut de patron, il se fait passer pour un simple ouvrier. Prêt à tout, il dépense sans compter pour faire le bonheur d'Alice, de son fils Valentin et de tous les ouvriers de l’usine ; Il abandonne sa vie de millionnaire pour travailler à la chaîne et ne cesse de mentir par peur de décevoir.


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  •  Un thriller qui nous tient en haleine jusqu'à la fin. très bien fait et plein de surprises.

    scénario: 17/20    acteurs: 17/20    technique: 17/20   note finale: 17/20

    L'amour est un crime parfait

    Professeur de littérature à l’université de Lausanne, Marc a la réputation de collectionner les aventures amoureuses avec ses étudiantes. Quelques jours après la disparition de la plus brillante d’entre elles qui était sa dernière conquête, il rencontre Anna qui cherche à en savoir plus sur sa belle-fille disparue...


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  •  Un très joli film avec un scénario vraiment original et des acteurs épatants. J'ai beaucoup aimé.

    scénario: 16/20        acteurs: 16/20       technique: 16/20      note finale: 16/20

    A coup sûr

    Elevée dans le culte de la performance et dans l’idée que toute compétence doit être optimisée, Emma est une jeune femme méthodique, volontaire et, en apparence, relativement sûre d’elle. Mais deux échecs consécutifs (réels ou supposés) lui laissent croire qu’elle a un vrai problème : elle est nulle au lit. Parce qu’elle est plus fragile qu’il n’y paraît, Emma décide donc de devenir… le meilleur coup de Paris !
    Emma se lance alors dans la mise en œuvre d’un redoutable plan d’action (théorie, TP, validation des acquis…), lequel ne tarde pas à provoquer autour d’elle toute une série de malentendus et de catastrophes. D’une part, sa méthode ne s’avère pas très adaptée à son champ d’investigation et, d’autre part, Emma a sans aucun doute omis un détail : l’amour, lui, n’obéit à aucun plan.
    Dans cette quête absurde et loufoque, Emma apprendra à lâcher prise, à perdre le contrôle et, au bout du compte, devra conquérir sa liberté.


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  •  Un soirée du réveillon qui tourne mal... révélations etc... Du déjà vu mais c'est bien traité et les acteurs sont excellents.

    scénario: 16/20     technique: 16/20    acteurs: 16/20    note finale: 16/20

    Divin enfant

    Une grande maison au milieu des vignes.
    Un réveillon de Noël dans une famille très recomposée se transforme en cauchemar absolu lorsque la maîtresse de maison annonce à son nouveau mari qu’elle est enceinte.
    Elle ignore qu’il ne peut pas avoir d’enfant…


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  • J'adore Jason Statham bien qu'il ne tourne que dans des films qui sont l'opposés de mon genre. Bien joué, bien filmé. Comme d'habitude, quoi. toujours le même genre de film. Ha Jason...

    scénario: 16/20      acteurs: 16/20    technique: 16/20   note finale: 16/20

    Ancien agent de la DEA (Brigade américaine des stupéfiants), Phil Broker se retire dans un coin tranquille de la Louisiane avec sa fille pour fuir un lourd passé… Mais Broker ne tarde pas à découvrir qu'un dealer de méthamphétamines, Gator Bodine, sévit dans la petite ville et met en danger sa vie et celle de sa fille. Face à la menace et à la violence croissantes, Broker n'a d'autre choix que de reprendre les armes…


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  • Un très joli film intimiste fantastique. Julie Gayet est comme d'habitude fantastique!

    scénario: 16/20     acteurs: 16/20    technique: 16/20   note finale: 16/20 

    Les âmes de papier

     

    Paul exerce un drôle de métier, il écrit des oraisons funèbres. Victor, son ami et voisin, ne sait plus comment s’y prendre pour le sortir de sa solitude. Un jour, Emma, une jeune veuve, fait à Paul une demande inédite : raconter son mari disparu à son fils de 8 ans. Mais, alors qu'une idylle se noue entre Paul et Emma, les fantômes du passé ressurgissent …
    Une histoire d’amour… et de revenants !


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  •  Un très joli film intimiste porté par des acteurs au sommet de leur art! J'espère que Sara Forestier et François Damiens auront un prix d'interprétation. C'est très bien filmé et réalisé. Katelle a beaucoup de talent et j'attends son prochain film avec impatience. c'est filmé avec beaucoup de douceur et de pudeur.

    scénario: 18/20      acteurs: 18/20    technique: 18/20   note finale: 18/20

     

    Suzanne

    Né et élevé à la campagne, dans la famille royale des Thembus, Nelson Mandela gagne Johannesburg où il va ouvrir le premier cabinet d’avocats noirs et devenir un des leaders de l’ANC.
    Son arrestation le sépare de Winnie, l’amour de sa vie qui le soutiendra pendant ses longues années de captivité et deviendra à son tour une des figures actives de l’ANC.
    À travers la clandestinité, la lutte armée, la prison, sa vie se confond plus que jamais avec son combat pour la liberté, lui conférant peu à peu une dimension mythique, faisant de lui l’homme clef pour sortir son pays, l’Afrique du Sud, de l’impasse où l’ont enfermé quarante ans d’apartheid. Il sera le premier Président de la République d’Afrique du Sud élu démocratiquement.

    Le regard de ce père ému, séduit par la danse de sa fille qui en fait des tonnes : magnifique ! Il y a tout dans ce regard de papa poule. Il n'y a pas plus fort pour dire ce débordement de sentiments que Nicolas ressent et qui va animer toute sa vie : l'envie d'être là pour ses deux filles, de tout donner même s'il faut sacrifier une part de lui même. C'est beau, c'est lourd aussi. Car il ne reste plus à ses princesses qu'à être à la hauteur de tout cet amour. Cette petite gamine (huit ans peut-être ?) en train de frétiller devant lui, un peu effrontée et qui le restera longtemps, c'est Suzanne. Mais il y a aussi Maria, la sœur cadette, qui observe, cale ses pas dans ceux de son aînée. Dans la maison, dans le camion où il les emmène parfois, les rires fusent souvent, les chamailleries, la vie. Mais il y a aussi les moments d'absence : routier, Nicolas est bien obligé de les laisser pour gagner leur croûte. L'absence aussi, définitive, de la mère, même si on va gaiment pique-niquer sur sa tombe et lui montrer comment on grandit. Ne croyez pas que ce soit larmoyant ou pesant, loin de là : en quelques plans d'une intelligence dramatique impressionnante, le décor est planté, la situation sociale et psychologique installée. Quand on n'a pas les moyens de se payer une assistance, il faut être sur tous les fronts du quotidien : le boulot, la vie domestique, l'éducation. Ça fait beaucoup pour un seul homme et on a beau faire, parfois les choses vous échappent un peu…

    Première ellipse… Il y en aura plusieurs, toujours à propos, le film fait confiance aux spectateurs, à leur intelligence, leur sensibilité, leur intuition, et laisse à Suzanne (Sara Forestier, lumineuse) ses parts de mystère qui la rendent si romanesque. Suzanne a dix-sept ans. Suzanne est enceinte et il est trop tard pour revenir en arrière quand elle en informe son père. Quelle baffe ! Pour Nicolas, ce sont ses rêves d'avenir pour sa fille qui se brisent, l'impossibilité de la voir sortir de leur rang social. Elle aussi sera empêtrée dans la lourdeur du quotidien, sans pouvoir profiter des belles années d'insouciance qu'aurait dû lui offrir sa jeunesse. Cet acte qu'elle pose comme un acte de liberté est en fait une cage dans laquelle elle s'enferme.
    Nouvelle ellipse. Charlie a trois ans. Et en quelques plans cela saute aux yeux : cet enfant aide Suzanne à vivre en même temps qu'il l'emprisonne. Malgré lui, il est rentré dans la valse familiale où tous à leur manière, pensant bien faire, s'empêchent mutuellement de se construire. Comment briser le maléfice ? Il suffit que Suzanne croise ce garçon si charmant, qui a l'air de la prendre telle qu'elle est, et son môme comme un cadeau, pour qu'elle voie en lui la clef de sa libération et qu'elle fonce, comme elle a toujours fait, sans assurer ses arrières, sans apparemment évaluer les conséquences. On ne vous en dira pas plus, sinon que Julien est plutôt du genre gentil mauvais garçon…

    C'est tout autant l'histoire d'une dégringolade que d'un parcours vers la lumière. Comment on compose, comment on se nourrit de ses failles, de ses faiblesses pour mieux avancer. Cela parle de nos difficultés à aimer, de nos impossibilités à se détacher. On est immergé en totale empathie avec les personnages. Et d'abord avec cette Suzanne qui fonctionne à l'instinct, incapable de jouer à la bonne mère, ni à la bonne fille, de se fixer un but, de distinguer l'essentiel du superflu. Petit poisson qui s'entrave toujours plus dans les filets de la vie en tentant de se délivrer. C'est fort parce que pas consensuel, sans jugement moral à la con. Ça nous oblige à dépasser les préjugés, les tabous, à comprendre avec le cœur autant qu'avec la tête.
    On sent que ce film formidable de maîtrise et d'énergie a été rendu possible par l'investissement de toute une équipe. Le jeu des acteurs, la direction de la photo, les décors et les costumes, le montage… tout est en place et donne à cette chronique familiale une dimension exceptionnelle.


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  • Un film magnifique: bien joué, bien filmé (non ce n'est pas évident, il y a des films où c'est très mal filmé et où la caméra va dans tous les sens), excellent scénario. Ce film est une totale réussite et je vous le recommande. Le petit garçon qui joue Sébastien est excellent et très émouvant.

    scénario: 18/20       acteurs: 18/20   technique: 18/20   note finale: 18/20

    Belle et Sébastien

    Ça se passe là-haut, dans les Alpes. Ça se passe là où la neige est immaculée, là où les chamois coursent les marmottes, là où les sommets tutoient les nuages. Ça se passe dans un village paisible jusqu'à l'arrivée des Allemands. C'est la rencontre d'un enfant solitaire et d'un chien sauvage. C'est l'histoire de Sébastien qui apprivoise Belle. C'est l'aventure d'une amitié indéfectible. C'est le récit extraordinaire d'un enfant débrouillard et attendrissant au coeur de la Seconde Guerre mondiale.  C'est l'odyssée d'un petit garçon à la recherche de sa mère, d'un vieil homme à la recherche de son passé, d'un résistant à la recherche de l'amour, d'une jeune femme en quête d'aventures, d'un lieutenant allemand à la recherche du pardon. C'est la vie de Belle et Sébastien...

    Pour la petite séquence nostalgie, on se souviendra bien entendu de la fameuse série télévisée diffusée en 1965 sur la première chaîne de l’ORTF. En 1983, il y eut aussi le dessin animé japonais, cousin germain de Heïdi (la petite fille des montagnes), Candy (et son raton laveur domestique) et autres Rémi sans famille… Bon, voilà, on a tous forcément un peu vieilli, on a fait des enfants (ou pas), il y a aujourd’hui pléthore de chaînes de télévision et plus de séries télé que notre temps de cerveau disponible ne pourra jamais en absorber… et voici donc une nouvelle version de Belle et Sébastien, réalisée par le cinéaste voyageur aventurier Nicolas Vanier, qui s’est fait une spécialité des films d’aventure sous la neige (Le Dernier trappeur, L’Enfant des neiges…)

    En cette période de fin d’année, c’est le film idéal à voir en famille, celui qui fera l’unanimité au sein des générations, de 8 à 88 ans. Parce que d’abord, c’est très très joli : la montagne, que ce soit sous la neige, sous le soleil, sous la brume, sous la plus, sous le vent, y’a pas à dire, c’est magnifique ! Ensuite parce que c’est un film qui, sans être une éloge de la lenteur, rappelle à quel point les histoires au cinéma doivent prendre le temps de bien se raconter, et ceci est à plus forte raison valable plus pour nos jeunes spectateurs, habitués aux rythmes frénétiques et bruyants de la majorité des productions du cinéma d’animation. Enfin, sans en avoir l’air (et de manière intelligente), c’est aussi un film qui aborde la question de la guerre, de la résistance, du nazisme (le récit ayant été transposé pendant la seconde guerre mondiale, ce qui apporte une dimension héroïque et romanesque au film). Et n’oublions pas non plus la belle histoire d’amitié entre un gosse et une grosse bête à poils. Mine de rien, ça fait beaucoup d’atouts pour un seul film !

    Sébastien est un petit garçon réservé qui vit dans les Alpages avec celui qu’il appelle son grand-père. Depuis tout bébé qu’il respire le grand air, il connaît la montagne et ses habitants à deux ou quatre pattes comme sa poche. Et si Sébastien ne sait ni lire ni écrire, il est loin d’avoir les deux pieds dans le même sabot. Son grand-père lui a enseigné bien plus que l’amour de la montagne : la curiosité, le respect de la nature sauvage, plus quelques trucs et astuces pour ne jamais se faire surprendre ni par la météo, ni par la bêtise humaine. Le grand-père n’est pas du genre facile : un peu grande gueule, un peu porté sur la gnôle, un peu misanthrope… mais sans jamais le lui montrer, il adore le gamin.
    Le village est en alerte : une bête féroce, tendance Gévaudan, décime les troupeaux. Des battues sont organisées pour la traquer… Pendant ce temps, les officiers nazis organisent l’occupation et imposent leurs règles draconiennes dans le quotidien jusqu’ici bien tranquille de ce petit bout de paradis alpin. En cachette, quelques hommes et femmes de bonne volonté organisent le passage de familles juives de l’autre côté, en Suisse. Sébastien va être confronté à la brutalité sauvage des hommes… heureusement, il va faire la plus belle des rencontres…


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  • Très bien. rien à dire. On se laisse prendre par l'histoire, c'est bien filmé, bien joué. Un peu manichéen mais réussi. L'acteur qui joue Mandela est excellent.

    scénario: 16/20        acteurs: 16/20   technique: 16/20    note finale: 16/20

    Mandéla: un long chemin vers la liberté

    Né et élevé à la campagne, dans la famille royale des Thembus, Nelson Mandela gagne Johannesburg où il va ouvrir le premier cabinet d’avocats noirs et devenir un des leaders de l’ANC.
    Son arrestation le sépare de Winnie, l’amour de sa vie qui le soutiendra pendant ses longues années de captivité et deviendra à son tour une des figures actives de l’ANC.
    À travers la clandestinité, la lutte armée, la prison, sa vie se confond plus que jamais avec son combat pour la liberté, lui conférant peu à peu une dimension mythique, faisant de lui l’homme clef pour sortir son pays, l’Afrique du Sud, de l’impasse où l’ont enfermé quarante ans d’apartheid. Il sera le premier Président de la République d’Afrique du Sud élu démocratiquement.

    « J’ai toujours su qu’au plus profond du cœur de l’homme résidaient la miséricorde et la générosité. Personne ne naît en haïssant une autre personne à cause de la couleur de sa peau, ou de son passé, ou de sa religion. Les gens doivent apprendre à haïr, et s’ils peuvent apprendre à haïr, on peut leur enseigner aussi à aimer, car l’amour naît plus naturellement dans le cœur de l’homme que son contraire. »
    C’est bien plus qu’un homme : un symbole vivant, magnifiquement vivant. Il est l’un des dernier monstres politiques du xxe siècle, celui qui a vu les combats de Gandhi, de Martin Luther King ou de Aung San Suu Kyi : des combats universels portés à hauteur d’humains et guidés par un idéal de non-violence et d’équité. Nelson Mandela est bien plus qu’un homme : un mythe, l’incarnation suprême d’une utopie, belle, pure et naïve, celle de croire que la force des convictions, le courage et l’obstination de quelques-uns peuvent changer le monde pour le plus grand nombre. Comment un film pouvait-il s’attaquer à un tel monument ? Comment rendre toute la grandeur du combat de cet homme dont la vie est déjà en soi une véritable épopée romanesque ? Deux heures trente allaient-elles suffire pour retracer le long chemin vers la liberté, des premières années de luttes aux vingt-sept années de prison, de la famille royale Thembu de l’ethnie Xhosa aux premières élections démocratiques de l’Afrique du Sud ?

    Le résultat est à la hauteur des ambitions : une épopée politique aussi passionnante qu’émouvante, qui retrace l’incroyable destinée d’un homme hors du commun, à la fois leader charismatique, orateur hors pair, grand séducteur et immense tacticien. Un film comparable au Gandhi de Richard Attenborough à la fois pour sa réussite cinématographique – intelligence du scénario, mise en scène habile – et pour sa portée pédagogique (en cela, Mandela s’adresse résolument aux jeunes : scolaires possibles dès la troisième). Le récit n’est jamais angélique et n’occulte pas les zones d’ombres du personnage : la lutte violente des débuts, et surtout les divergences radicales qui l’opposèrent à Winnie. Winnie Mandela qui est véritablement le second premier rôle de ce film : des premières années de leur mariage à la libération de son époux, nous assistons à la naissance d’une figure emblématique de la lutte anti-apartheid. Une personnalité complexe et trouble qui, nourrie par des années d’humiliations, n’hésita pas à radicaliser son discours, prônant l’action violente envers les blancs et les « traîtres noirs ».
    Il faut saluer ici le parti pris du réalisateur de n’avoir pas effacé de son récit cette page sombre dans la biographie de Mandela, révélateur d’une vraie liberté qu’une production hollywoodienne aurait sans doute entravée. Reconnaissons enfin le talent fulgurant du comédien Idris Elba, qui incarne Mandela de 23 à 76 ans sans jouer le sosie ni l’imitation, mais en habitant le personnage dans sa grandeur, son charisme et son incroyable mental d’acier.

    Le film retrace la vie de « Madiba » : premier citoyen de couleur à ouvrir un cabinet d’avocat à Johannesburg, jeune leader de l’ANC adepte de la non-violence puis partisan de l’action armée suite aux massacres dans les townships. Puis les interminables années de prison à Rhoden Island, les humiliations quotidiennes, le lien puissant avec ses compagnons de lutte (dont Walter Sissulu, fidèle parmi les fidèles) et enfin la phase de négociations avec le pouvoir blanc du président De Klerk pour une « sortie de crise » qui restera dans l’histoire. Le récit s’achève là où d’autres difficultés se profilent : les premières élections libres du pays, « one man, one vote », et la douloureuse réconciliation.


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  • Une jolie comédie réussie. On rit beaucoup et c'est bien joué et bien filmé. Un excellent pemier film.

    scénario: 16/20    acteurs: 16/20    technique: 16/20   note finale: 16/20

    16 ans ou presque

    A 34 ans, Arnaud Mustier, avocat et philosophe, est un symbole de réussite et d'excellence. Pour son frère Jules, 16 ans, il est surtout chiant, très très chiant ! Jusqu'au jour où Arnaud est pris d'étranges pulsions et se découvre quelques boutons d'acné. Le diagnostic tombe : il souffre d'un syndrome rare de puberté tardive. Emporté par un tourbillon hormonal, et en compagnie de son frère et sa bande, il va découvrir la jeunesse qu'il n'a jamais eue.


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  •  Une très jolie surprise et malheureusement, ce film n'a pas le film qu'il mériterait. Le scénario est plein de surprises et de rebondissements. les acteurs sont formidables avec un petit bémol pour Géraldine Nakache qui n'est pas du tout crédible en juge. C'est bien filmé.

    scénario: 18/20     acteurs: 16/20   technique: 16/20   note finale: 16/20

    Je fais le mort

    A 40 ans, Jean, comédien, est dans le creux de la vague… Il court le cachet sans succès. Au pôle Emploi Spectacle, sa conseillère lui propose un job un peu particulier : prendre la place du mort pour permettre à la justice de reconstituer les scènes de crime.
    Son obsession du détail bluffe les enquêteurs et va permettre à Jean de revenir sur le devant de la scène dans une affaire délicate à Megève, hors saison, suite à une série de meurtres…


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  •  La fin est décevante. Le reste est gentillet mais pas de quoi crier au miracle. Ce film ne donne vraiment pas envie d'aller en Inde. C'est sympa et on passe un bon moment mais pas de quoi crier au miracle. 

    scénario: 16/20       acteurs: 16/20   technique: 16/20   note finale: 16/20

    The lunchbox

    Ila, une jeune femme délaissée par son mari, se met en quatre pour tenter de le reconquérir en lui préparant un savoureux déjeuner. Elle confie ensuite sa lunchbox au gigantesque service de livraison qui dessert toutes les entreprises de Bombay. Le soir, Ila attend de son mari des compliments qui ne viennent pas. En réalité, la Lunchbox a été remise accidentellement à Saajan, un homme solitaire, proche de la retraite. Comprenant qu'une erreur de livraison s'est produite, Ila glisse alors dans la lunchbox un petit mot, dans l'espoir de percer le mystère.

    Un film délicieux, plein d'humour, d'intelligence et de tendresse, qui part d'un lieu commun passablement machiste – pour ranimer les amours conjugales fatiguées, rien de tel que de bons petits plats mitonnés par une épouse dévouée –, pour en faire une chronique des joies de l'ouverture à l'autre et qui s'épanouit en une fable résolument émancipatrice, une gourmandise idéale pour cette fin d'année.

    Ila, que son mari néglige outrageusement, se met en quatre pour tenter de le reconquérir et lui prépare chaque jour un savoureux déjeuner, qu'elle lui fait livrer sur son lieu de travail par un système aussi hallucinant qu'efficace : les « Dabbawallahs », une armée de livreurs qui apporte quotidiennement à plusieurs milliers d'employés de Bombay leur lunchbox, leur gamelle comme on disait chez nous dans le temps… Les Dabbawallahs (le métier se transmet de père en fils) sont illettrés et utilisent des codes complexes de couleurs et de symboles pour réussir à livrer les lunchboxes à bon port, à travers ce labyrinthe qu'est Bombay. Un système tellement incroyable qu'il a eu les honneurs d'une étude de l'université de Harvard, qui a conclu que seulement une lunchbox sur un million n'était pas livrée au bon destinataire !

    Impatiente d'avoir la réaction de son mari, convaincue qu'il va lui exprimer son contentement, lui rendre par des mots ou par des gestes un peu de l'amour qu'elle met dans sa cuisine, Ila doit déchanter : soir après soir, l'époux reste de bois. C'est là qu'intervient le ratage sur un million évoqué plus haut : il se trouve que les délicieux menus d'Ila ne sont pas livrés au mari mais à Saajan, un employé de bureau, veuf et solitaire, sur le point de partir en retraite. Cet incident malheureux va se transformer en un heureux hasard puisque, quand chacun découvrira la méprise, ce sera l'occasion pour l'épouse triste et le veuf mélancolique d'entamer une relation aussi belle qu'imprévue, à travers des petits billets glissés discrètement dans la lunchbox (on a oublié de préciser que la dite lunchbox était rapportée vide à son expéditrice par les mêmes indispensables Dabbawallahs). Aux compliments de Saajan pour les plats de Ila succèdent les confidences plus intimes entre les deux correspondants, jusqu'à faire naître une vraie complicité…

    La romance est absolument charmante, écrite avec intelligence et subtilité, incarnée par des acteurs merveilleux : pas seulement les deux protagonistes principaux, il y a également des seconds rôles formidables. Mais cette intelligence et cette subtilité permettent au film d'aller bien au-delà de la romance : The Lunchbox décrit magnifiquement une société extrêmement cloisonnée. Ila a une vie d'épouse soumise toute tracée, seulement rythmée par les conversations par la fenêtre avec sa vieille voisine, confidente et conseillère culinaire (idée géniale : on l'entend mais on ne la voit jamais). La vie professionnelle et sociale de Saajan, comme celle de millions d'employés de bureau de Bombay, semble être d'une monotonie terrible, alourdie par des transports en commun cauchemardesques. Heureusement qu'il y a la pause repas et l'irruption de son jeune successeur aussi opiniâtre qu'atypique. Ila habite dans un quartier hindou conservateur, Sajaan dans un quartier chrétien et tout s'opposait à leur rencontre… Autant de notations que le récit amène en toute légèreté et qui pourtant créent tout un monde…
    Dans ce contexte, la relation entre Ila et Saajan est d'autant plus précieuse et réjouissante. Ils bousculent tranquillement l'ordre établi, ils brisent les tabous de l'âge, de la classe, de la religion, ils sont tout bonnement épatants, tout comme ce film qu'on quitte à regret, sur une fin d'une finesse, d'une élégance… on ne vous dit que ça !


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  • Une comédie très réussie! j'ai adoré. le scénario et les dialogues sont une merveille. Les rôles sont parfaitement distribués et lmême les seconds rôles ont été choisis avec soin.

    scénario: 17/20   acteurs: 17/20   technique: 17/20   note finale: 17/20

    100% cachemire

    Aleksandra et Cyrille forment un couple très chanceux très tendance qui apparemment a tout. Enfin tout, sauf un enfant. Alekseï, petit garçon russe de 7 ans va débarquer dans leur vie...


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  • Moi, j'ai bien aimé ce troisième opus. Barcelone, Londres, Saint-Pétersbourg et aujourd'hui New York... Xavier, le héros de la trilogie de Cédric Klapisch, a pas mal bourlingué. Il a eu 25 ans, il a eu la trentaine et aujourd'hui le voilà quarantenaire et père de famille. Xavier a grandi et comprit pas mal de trucs. Le scénario est original et on ne s'ennuie pas une seconde. Allez tous voir ce film c'est un pur régal! on se sent vraiment heureux après l'avoir vu...! Un grand Klapisch, au niveau de l'Auberge Espagnole et des Poupées Russes. Klapisch a su évoluer avec ses personnages et livre un film à la fois différent et proche des deux autres. Frais, drôle et émouvant !

    scénario: 17/20      acteurs: 17/20     technique: 17/20      note finale: 17/20

    Cassa-tête chinois

    Xavier a maintenant 40 ans. On le retrouve avec Wendy, Isabelle et Martine quinze ans après L’Auberge Espagnole et dix ans après Les Poupées russes.

    La vie de Xavier ne s’est pas forcément rangée et tout semble même devenir de plus en plus compliqué. Désormais père de deux enfants, son virus du voyage l’entraîne cette fois à New York, au beau milieu de Chinatown. Dans un joyeux bordel, Xavier u cherche sa place en tant que fils, en tant que père… en tant qu’homme en fait ! Séparation. Famille recomposée. Homoparentalité. Immigration. Travail clandestin. Mondialisation. La vie de Xavier tient résolument du casse-tête chinois ! Cette vie à l’instar de New York et de l’époque actuelle, à défaut d’être cohérente et calme vient en tout cas nourrir sa plume d’écrivain…

    Si Cédric Klapisch avait un doute sur l’attente autour de Casse-tête chinois, celui-ci a été levé avec sa présentation en ouverture du festival du film francophone d’Angoulême. Une file d’attente record devant le cinéma qui le proposait en ouverture de cette manifestation, des séances rajoutées ont forcément dû le rassurer. Nous aussi sommes heureux de retrouver Xavier (Romain Duris), Wendy (Kelly Reilly), Isabelle (Cécile de France) et Martine (Audrey Tautou) pour ce troisième épisode, onze ans après L’auberge espagnole et huit ans après Les poupées russes. Comme on prend des nouvelles d’amis chers perdus de vue mais avec qui on renoue comme si on s’était quittés hier.

    Cette fois-ci, c’est à New York que les destins croisés et compliqués, forcément compliqués, de cette joyeuse bande aujourd’hui quasi quarantenaire nous entraîne. New-York où Xavier a choisi de déménager pour continuer à voir ses enfants après sa séparation avec Wendy qui s’y est installé avec son nouveau fiancé. New York où Isabelle vit avec sa nouvelle girl-friend, enceinte d’un bébé dont le père biologique n’est autre que… Xavier. New York où Martine va se rendre pour un rendez-vous de boulot qui va se transformer en opération de reconquête d’un ex : encore et toujours Xavier. Bref, « Mes amis, mes amours, leurs amours, nos emmerdes » pourrait être, pour paraphraser Aznavour, le sous- titre de cette nouvelle comédie romantique générationnelle.
    Le regard que pose Klapisch sur la génération des quadras s’y révèle tout sauf condescendant. Il filme le temps des illusions perdues, des erreurs qui ne se rattraperont sans doute plus, des aspirations à un retour au bonheur apaisé incompatibles avec le bordel qui domine la vie de ses protagonistes. Et au vu des péripéties qu’ils vont rencontrer (besoin pour Xavier de se marier avec une chinoise pour obtenir la nationalité américaine et la garde partagée de ses enfants, coup de foudre d’Isabelle pour la baby-sitter de son fils…), la « morale » du film s’avère des plus réjouissantes : pour sortir du bordel, il faut en rajouter !

    On se régale aussi de l’envie de cinéma de Klapisch qui se retrouve dans des mini-saynètes gag où des philosophes des temps jadis surgissent pour aider Xavier dans ses atermoiements, dans un moment exaltant de vaudeville des temps modernes où tous les petits mensonges et grandes trahisons des différents personnages risquent à chaque seconde de leur exploser à la figure mais aussi et surtout dans sa manière de filmer New York, loin des clichés de cartes postales. On sent qu’il connaît les coins et les recoins de cette ville où il a étudié jadis le cinéma. Et ce qu’il en montre - tant dans son choix des quartiers que dans la manière de les représenter à l’écran - sort des sentiers battus.
    Tout à la fois joyeux et mélancolique, ce Casse-tête chinois tient ses promesses de feelgood movie et clôt (?) avec panache ce triptyque générationnel.


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  •  Un très joli film intimiste, un peu bizarre mais intéressant. 

    scénario: 16/20       technique: 16/20     acteurs: 16/20     note finale: 16/20

    Avant l'hiver

    Paul est un neurochirurgien de soixante ans. Quand on est marié à Lucie, le bonheur ne connaît jamais d’ombre. Mais un jour, des bouquets de roses commencent à être livrés anonymement chez eux au moment même où Lou, une jeune fille de vingt ans, ne cesse de croiser le chemin de Paul. Alors commencent à tomber les masques : les uns et les autres sont-ils vraiment ce qu’ils prétendent être ? La vie de Paul et Lucie est-elle celle dont ils avaient rêvé ? Qui ment et qui est vrai ? Est-il encore temps, juste avant l’hiver de la vie, d’oser révéler les non-dits et les secrets ? Où sont les monstres et qui sont les anges ?


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  •  Un film inclassable! Très réussi. Un exploit! bravo

    scénario: 17/20     acteurs: 17/20     technique: 17/20   note finale: 17/20

    Les garçons et Guillaume, à table!

    Le premier souvenir que j’ai de ma mère c’est quand j’avais quatre ou cinq ans. Elle nous appelle, mes deux frères et moi, pour le dîner en disant : "Les garçons et Guillaume, à table !" et la dernière fois que je lui ai parlé au téléphone, elle raccroche en me disant : "Je t’embrasse ma chérie" ; eh bien disons qu’entre ces deux phrases, il y a quelques malentendus.

    Les garçons – pause – et Guillaume… Petite formule anodine, rengaine innocente qui classe insidieusement ledit Guillaume comme un être à part, différent de ses frangins. Dans sa tête de mioche occidental, le calcul est binaire : s'il ne fait pas partie des garçons, il est donc une (sorte de) fille. Paris ce n'est pas la Polynésie où on accepte un troisième genre : « les mahus », ces hommes qui développent leur part féminine sans la brider, sans que socialement se pose la question de leur sexualité. Élevés comme des femmes dès leur plus jeune âge ou révélés tardivement, parfois homos, parfois hétéros, souvent on ne sait pas et, traditionnellement, on s'en foutait avant que les occidentaux n'y viennent mettre leur nez et leur morale (quand ce n'était pas autre chose…) et en fassent un triture-méninges.
    Peut-être Guillaume eût il été un « mahu », s'il était né sur une île lointaine, sans besoin d'être psychanalysé, catalogué, contraint de choisir son camp entre deux genres : masculin, féminin ? Peut-être aurait-il fait partie de ces imbéciles heureux qui n'ont pas d'histoire (parait-il). C'eût été grand malheur pour nous autres ! On aurait perdu une heure et demie de franche rigolade en sa compagnie ! Car de son parcours personnel, de cette sorte de coming-out inversé, Guillaume Gallienne n'a pas fait un psychodrame narcissique torturé mais il l'a transcendé en une œuvre hilarante, d'une élégance rare, qui nous ramène à nos propres représentations, nos propres histoires familiales –même si la sienne est gratinée et fusionnelle avec une mère pas croyable ! Merci maman Gallienne d'avoir pondu ce fiston épastrouillant.

    On ne naît pas Guillaume Gallienne, on le devient. Autrement dit par lui-même, sourire aux lèvres : « Comment je suis devenu un acteur en devenant ma mère pour réussir à devenir moi ». Des années d'étude, d'attention, d'observation admirative d'une femme, de la femme, de cette femme, de cette mère magnétique, hypnotique, pur produit du gratin de l'aristocratie slave. Autoritaire, incontestable, incontournable, pas piquée des vers ! De celles qui donnent l'impression exaspérante de tout maîtriser et auxquelles il est inutile de s'opposer. Alors, pourquoi lutter ? Regardez ce garçonnet policé aux bouclettes rebelles qui boit les mots, les gestes de sa génitrice, l'adule, l'imite, tente de se fondre en elle, jusqu'à ne plus savoir ce qu'il veut, qui il est, s'il est…
    Plus il grandit, plus le mimétisme devient absolu, jusqu'à s'y perdre et s'y méprendre. Même son père ne sait plus distinguer la voix de la mère de celle du fils. On suit les pérégrinations drolatiques du pauvre Guillaume, presque étonné de ne pas voir ses seins pousser alors que son entourage est persuadé qu'il est gay. Nous voilà plongés, en empathie totale, dans une épopée intime à peine imaginable : dans la peau de Guillaume Gallienne. Ridicule quand il s'agit de s'essayer aux sports, peu crédible quand il tâche d'être viril, incomplet quand il feint d'être une demoiselle… Car les filles, ne les aime-t-il pas ? Course-poursuite effrénée après un hypothétique graal qui n'est autre que lui-même enfoui sous tant d'années à solliciter le regard maternel. Le voilà qui taquine, grattouille sous les aisselles un système étouffant pour le remettre en place. Si la critique est aisée, il a su merveilleusement la transformer en un art joyeux qui sait percevoir, au-delà des apparences féroces, une forme de tendresse inavouée. De ce gamin docile qui se fondit dans les traits d'une fille pour se distinguer aux yeux de celle qu'il aimait, est sorti un acteur caméléon, magnétique, qui donne vie à ses personnages. On le voit passer avec bonheur par tous les âges, tous les sexes, sans que jamais il perde en crédibilité. On sait qu'il interprète les deux rôles principaux (lui et sa mère), et pourtant on est complètement bluffé.

    Sur scène (le film est tiré de sa pièce de théâtre) comme à l'écran, Gallienne est éblouissant. Sans rien renier de l'aspect théâtral il en joue, l'utilise de manière très cinématographique, vivante, rythmée, loufoque à souhait !


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  •  Une heureuse surprise que ce film qui n'est pas du tout mon genre pourtant.

    scénario: 16/20    acteurs: 16/20   technique: 16/20   note finale: 16/20

    Evasion

    Ray Breslin est un ingénieur spécialisé dans la conception de prisons ultrasécurisées. Il teste lui-même l’efficacité de ses bâtiments en se faisant enfermer puis en s’évadant. Contacté par une société privée souhaitant tester un concept révolutionnaire de prison hi-tech, il se retrouve prisonnier. Piégé dans ce complexe ultra-moderne, harcelé par un directeur impitoyable et son gardien corrompu, Ray découvre une conspiration pour le faire disparaître à jamais. Sa seule chance de survie : une alliance avec Emil Rottmayer, un co-détenu ayant lui aussi un secret. Pour avoir une chance de s’évader, ils vont d’abord devoir se faire confiance.


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  • Un très joli film, très original. Le nscénario est très réussi et quand le scénario est réussi et qu'on fait appel à de bons acteurs et à de bons techniciens, cela donne un excellent film devant lequel, on passe un très bon moment.

    scénario: 18/20   technique: 17/20    acteurs: 18/20   note finale: 18/20

    Il était temps

    À l’âge de 21 ans, Tim Lake découvre qu’il a la capacité de voyager dans le temps... Lors de la nuit d’un énième nouvel an particulièrement raté, le père de Tim apprend à son fils que depuis des générations tous les hommes de la famille maîtrisent le voyage intertemporel. Tim ne peut changer l’histoire, mais a le pouvoir d’interférer dans le cours de sa propre existence, qu’elle soit passée ou à venir... Il décide donc de rendre sa vie meilleure... en se trouvant une amoureuse. Malheureusement les choses s’avèrent plus compliquées que prévu. Tim quitte les côtes de la Cornouailles pour faire un stage de droit à Londres et rencontre la belle et fragile Mary. Alors qu’ils tombent amoureux l’un de l’autre, un voyage temporel malencontreux va effacer cette rencontre. C’est ainsi qu’au fil de ses innombrables voyages temporels il n’a de cesse de ruser avec le destin afin de la rencontrer pour la première fois, encore et encore, jusqu’à ce qu’il arrive à gagner son coeur. Tim se sert alors de son pouvoir afin de créer les conditions idéales pour la demande en mariage parfaite, pour sauver la cérémonie à venir du discours catastrophique du pire des garçons d’honneur imaginable mais aussi pour épargner à son meilleur ami un désastre professionnel. Mais alors que le cours de sa vie inhabituelle se déroule, Tim découvre que ce don exceptionnel ne lui épargne pas la peine et les chagrins qui sont communs à n’importe quelle autre famille partout ailleurs.


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  •  Génial! Ce film sur Mengele est génial! Je vous le recommande. Je rpéfère ne pas en dire plus pour vous laisser la surprise. bien joué, bien filmé, plein de suspens.

    scénario: 18/20      technique: 18/20     acteurs: 18/20    note finale: 18/20

    Le médecin de famille

    Patagonie, 1960. Un médecin allemand rencontre une famille argentine sur la longue route qui mène à Bariloche où Eva, Enzo et leurs trois enfants s’apprêtent à ouvrir un hôtel au bord du lac Nahuel Huapi. Cette famille modèle ranime son obsession pour la pureté et la perfection, en particulier Lilith, une fillette de 12 ans trop petite pour son âge.
    Sans connaître sa véritable identité, ils l’acceptent comme leur premier client. Ils sont peu à peu séduits par le charisme de cet homme, l’élégance de ses manières, son savoir et son argent, jusqu’à ce qu’ils comprennent qu’ils vivent avec l’un des plus grands criminels de tous les temps.

    Nous sommes en Patagonie au début des années 60. Sur une route qui mène à la ville de Bariloche, Enzo, sa femme Eva et ses trois enfants prennent dans leur voiture un homme distingué d'origine allemande, tout juste arrivé dans la région. Enzo, par ailleurs créateur de poupées artisanales, vient d'ouvrir un hôtel en bordure du grandiose Lac Nahuel Huapi. Et l'étrange étranger, qui se présente sous le nom de Hector Gregor, demande d'en devenir le premier client. Il y prend donc pension, qu'il règle rubis sur l'ongle…
    Très vite il apprend à ses hôtes qu'il est médecin et propose d'ailleurs de prescrire un traitement à Lilith, la jeune fille d'Enzo et d'Eva : à douze ans, elle est très chétive et semble bien souffrir de carences qui entravent sa croissance… Le Docteur Gregor inspire respect et confiance, il est d'une politesse exquise, fait preuve d'un parfait savoir vivre, et a toutes les apparences d'un scientifique pointilleux, consignant dans des carnets, force croquis à l'appui, des observations détaillées sur les enfants et leur évolution…

    On ne vous dira rien de plus de l'intrigue – on vous conseille même d'éviter de lire ou d'écouter les critiques, qui risquent d'être moins discrets et de vous gâcher le suspense – sinon qu'elle devient de plus en plus palpitante et inquiétante, d'autant plus qu'elle est essentiellement racontée à travers le regard d'une enfant. La réalisatrice Lucia Puenzo (nous avions beaucoup aimé son premier film, XXY, portrait sensible d'une jeune hermaphrodite) nous donne une vision fascinante d'une Amérique du Sud marquée par l'emprise des dictatures, gangrenée par ses sympathies envers les anciens nazis qui s'y sont réfugiés. C'est ainsi qu'on découvre à Bariloche cette communauté d'immigrés allemands qui vit ouvertement dans la nostalgie du Reich et dans la perpétuation de son idéologie, qui contamine jusqu'à l'éducation délivrée aux enfants (on se souvient de la tristement célèbre Colonia Dignidad, enclave nazie au Chili qui perdura jusqu'à la fin de Pinochet).

    L'ambiance est d'autant plus impressionnante que l'action se déroule dans les magnifiques paysages montagneux du Sud des Andes, qui pourraient presque, si on oubliait dans quel hémisphère nous nous trouvons, évoquer les environs de Berchtesgaden… La force du film tient aussi à son duo d'acteurs, l'impénétrable Alex Brendemühl, ogre chic et bien élevé, tout en douceur et violence feutrée, et la jeune Florencia Bado, qui incarne à la perfection, entre enfance et adolescence, l'innocence et la pureté autant que l'attirance irrépressible pour l'inconnu démoniaque.


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  • Réussi même si on peut regretter que les français soient si caricaturaux et si laids et crétins. les américains sont très clichés aussi. Mais l'histoire est assez original et les acteurs bons. mais pas le film du siècle.

    scénario: 16/20   acteurs: 16/20  technique: 16/20  note finale: 16/20

    Malavita

    Fred Blake alias Giovanni Manzoni, repenti de la mafia new-yorkaise sous protection du FBI, s’installe avec sa famille dans un petit village de Normandie.
    Malgré d’incontestables efforts d’intégration, les bonnes vieilles habitudes vont vite reprendre le dessus quand il s’agira de régler les petits soucis du quotidien…


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  • je m'attendais au pire parce que moi les courses de bateaux, bof, bof. Et pourtant c'est une totale réussite. on ne s'ennuie pas du tout, et on se laisse prendre à l'histoire.

    scénario: 17/20    technique: 17/20    acteurs: 17/20   note finale: 17/20

    En solitaire

    Yann Kermadec voit son rêve se réaliser quand il remplace au pied levé, son ami Franck Drevil, au départ du Vendée Globe, le tour du monde à la voile en solitaire. Habité par une farouche volonté de gagner, alors qu'il est en pleine course, la découverte à son bord d'un jeune passager va tout remettre en cause.


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