•  c'est frais, c'est léger et cela met de bonne humeur. Ce film fait avec trois bouts de ficelles mais beaucoup d'enthousiasme donne envie de danser. Très réussi. les acteurs sont formidables. Edouard Baer fait une apparition remarquée. Eytan Fox passe d'un univers à l'autre au fil de ses films (Tu marcheras sur l'eau, Yossi, Bubble, etc...) Cette fois-ci il a vraiment opté pour une comédie, un feel good movie, et c'est bien agréable.

    scénario: 17/20   acteurs: 17/20  technique: 17/20   note finale: 17/20

    Cupcakes

    A Tel-Aviv, une bande d'amis décide de composer une chanson pour l’anniversaire de l’une d’entre eux.
    Amusé par le résultat, Ofer décide de la soumettre au comité de sélection d’un concours international dont il est fan. Contre toute attente, leur composition est choisie et le groupe est invité à l'interpréter lors de la compétition télévisuelle.
    Débute alors une aventure décalée et délicieusement colorée ...


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  •  Un merveille! ce film est une totale réussite à tous les niveaux: le castings, la réalisation, etc... un film plein de tendresse à voir en famille. Eloge des relations intergénérationnelles, de la nature, de l'harmonie, ce film est fait aussi bien pour les enfants à partir de 7 ans que pour les parents et grands-parents.

    scénario: 18/20     acteurs: 18/20    technique: 19/20    note finale: 18/20

    Le promeneur d'oiseau

    Afin de tenir la promesse faite à sa femme, Zhigen, un vieux paysan chinois, décide de retourner dans son village natal pour y libérer son oiseau, unique compagnon de ses vieilles années. Il fera le voyage de Pékin à Yangshuo avec Renxing, sa petite-fille, jeune citadine gâtée, contrainte de partir avec lui. Ces deux êtres que tout sépare vont se dévoiler l’un à l’autre, partager des souvenirs et des aventures. La petite fille va découvrir de nouvelles valeurs, et particulièrement celles du cœur.


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  •  Un très joli film intimiste porté par une Isabelle Huppert et un Jean-Pierre Daroussin au meilleur de leur forme. Le scénario est particulièrement réussi. Les dialogues sont super et les seconds rôles ont été particulièrement bien choisis (Pio Marmai est génial)

    scénario: 18/20       technique: 18/20     acteurs: 18/20    note finale: 18/20

     

    La ritournelle

    Brigitte et Xavier sont éleveurs bovins en Normandie. Elle est rêveuse, la tête dans les étoiles. Lui, les pieds ancrés dans la terre, vit surtout pour son métier. Avec le départ des enfants, la routine de leur couple pèse de plus en plus à Brigitte. Un jour, sur un coup de folie, elle prend la clef des champs. Destination : Paris. Xavier réalise alors qu’il est peut-être en train de la perdre. Parviendront-ils à se retrouver ? Et comment se réinventer, après toutes ces années ? La reconquête emprunte parfois des chemins de traverse...


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  •  Un très joli film intimiste porté par des acteurs formidables. Le ton est juste, c'est bien filmé.

    scénario: 16/20   acteurs: 16/20    technique: 16/20  note finale: 16/20

    Tristesse club

    Si vous aimez les jeux de pistes, les vieilles Porsche, les soeurs qui n'en sont pas, les pères pas vraiment morts, les lacs et leurs secrets: bienvenue au club.


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  • Ce film défend les niaiseries scientologiques et c'est dommage! Vous savez ce que je pense des sectes: beurk!  Pas mon genre de film. Pourtant c'est réussi: on se laisse prendre à l'histoire. Tom Cruise sans surprise sauve une fois de plus l'humanité. on peut regretter qu'un excès de chirurgie esthétique le fasse de plus en plus ressembler à Ben Afleck (en moins réussi) . La scientologie, ça ne fait pas rajeunir, mdr? Les extra-terrestres sont représentés par de grosses araignées immondes.

    scénario: 14/20   technique: 16/20   acteurs: 16/20   note finale: 14/20

    Edge Of Tomorrow

    Dans un futur proche, des hordes d'extraterrestres ont livré une bataille acharnée contre la Terre et semblent désormais invincibles: aucune armée au monde n'a réussi à les vaincre. Le commandant William Cage, qui n'a jamais combattu de sa vie, est envoyé, sans la moindre explication, dans ce qui ressemble à une mission-suicide. Il meurt en l'espace de quelques minutes et se retrouve projeté dans une boucle temporelle, condamné à revivre le même combat et à mourir de nouveau indéfiniment…


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  •  Une nouvelle version de "la belle au bois dormant", mais alors vraiment vraiment nouvelle, avec peu de rapport avec l'originale. J'ai bien aimé. Les décors et les images de synthèse sont sublimes, les femmes ont le beau rôle et Angelina Jolie est sublime.

    scénario: 16/20   acteurs: 16/20   technique: 16/20    note finale: 16/20

    Maléfique

    Maléfique est une belle jeune femme au coeur pur qui mène une  vie idyllique au sein d’une paisible forêt dans un royaume où règnent le bonheur et l’harmonie. Un jour, une armée d’envahisseurs menace les frontières du pays et Maléfique, n’écoutant que son courage, s’élève en féroce protectrice de cette terre. Dans cette lutte acharnée, une personne en qui elle avait foi va la trahir, déclenchant en elle une souffrance à nulle autre pareille qui va petit à petit transformer son coeur pur en un coeur de pierre. Bien décidée à se venger, elle s’engage dans une bataille épique avec le successeur du roi, jetant une terrible malédiction sur sa fille qui vient de naître, Aurore. Mais lorsque l’enfant grandit, Maléfique se rend compte que la petite princesse détient la clé de la paix du royaume, et peut-être aussi celle de sa propre rédemption…


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  • Un film hommage à toutes les femmes. un beau film chorale, j'ai bien aimé. C'est bien fait et bien réalisé. ceux qui s'attendent à du graveleux en seront pour leurs frais, MDR.

    scénario: 16/20    acteurs: 16/20    technique: 16/20   note finale 16/20

    Sous les jupes des filles

    Paris. 28 premiers jours du printemps. 11 femmes.
    Mères de famille, femmes d'affaires, copines, maîtresses ou épouses...
    Toutes représentent une facette de la femme d'aujourd'hui : Complexes, joyeuses, complexées, explosives, insolentes, surprenantes... Bref, un être paradoxal, totalement déboussolé, définitivement vivant, FEMMES tout simplement !


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  • Un superbe film intimiste! Plein d'humour et de tendresse, il est porté dans deux acteurs au sommet de leur art. Catherine Deneuve et Gustave Kerven méritent un prix d'interprétation tant leur jeu est subtil et délicat. Superbement réalisé, ce film est à voir.

    scénario: 18/20         technique: 16/20       acteurs: 19/20      note finale:17/20

    Dans la cour

    Antoine est musicien. A quarante ans, il décide brusquement de mettre fin à sa carrière. Après quelques jours d'errance, il se fait embaucher comme gardien d'immeuble. Jeune retraitée, Mathilde découvre une inquiétante fissure sur le mur de son salon. Peu à peu, son angoisse grandit pour se transformer en panique : et si l'immeuble s'effondrait... Tout doucement, Antoine se prend d'amitié pour cette femme qu'il craint de voir sombrer vers la folie. Entre dérapages et inquiétudes, tous deux forment un tandem maladroit, drolatique et solidaire qui les aidera, peut-être, à traverser cette mauvaise passe.

    Faire un tour dans la cour de Pierre Salvadori, c'est une expérience magnifique, c'est comme parcourir le vaste monde ou son condensé : drolatique, plein de charmes inquiétants, de gens qui doutent, de déglingués majestueux. Au royaume de ses aveugles, sa reine comique et touchante s'appelle Mathilde : Catherine Deneuve, d'une efficacité redoutable, qui n'a jamais été autant dans l'abandon, le relâchement, enfin fragile. Ensuite Gustave Kervern au sommet de son art en gros nounours bougon qui commence toujours par dire non mais ne résiste jamais aux désirs des autres…
    Notre homme s'appelle Antoine. S'il était musicien ? C'était dans une autre vie, plaquée d'un coup, sans crier gare. Un de ces pétages de plombs sans vague annonciatrice. Juste tourner les talons, planter là tout ce qui encombre, tout ce qui blesse, lasse, le paraître social. Peut-être… On est bien obligé de dire peut-être, car jamais il ne le dira, mais c'est plus fort ainsi.

    Antoine, c'est plus qu'un homme, c'est tout un symbole, une entrée en résistance passive, non violente, face à une société qui va de plus en plus mal. Il représente un peu ce petit personnage discret qui sommeille en nous, qui nous susurre parfois : ça sert à quoi tout ça ? Et si on repartait de zéro ? Si on abandonnait toutes nos « responsabilités » et si le monde continuait à tourner sans nous ? Ce petit personnage qu'on laisse s'étioler au fil des ans, en grandissant, en devenant raisonnable, ces pensées que l'on bride, qu'on enfouit sous le poids du quotidien, par manque de courage. Alors : on s'arrête ou on continue ? Antoine, lui, fait ce choix radical, sans mot dire, déterminé : juste poser sa guitare, arrêter tout, tout de suite, et partir. Pour aller où ? Il n'y pense même pas. On le retrouve devant une conseillère ANPE, tout aussi désorientée que lui, épuisée par le système. Comment trouver un job à celui qui non seulement arrive avec un CV d'un vide intersidéral, mais qui, en plus, ne cache pas son total manque de motivation ? Quand il se présente pour un poste de gardien dans un vieil immeuble parisien, cela sonne comme une immense farce, une magistrale erreur de casting… On se dit que sa nouvelle « patronne », Mathilde, la bourgeoise suractive, va vite regretter de n'avoir pas écouté son mari qui a vu le lézard, lui, regretter de n'avoir pas pris le temps d'observer Antoine, transparent. Lui qui semble regarder la vie comme le géant de L'Histoire sans fin regarde ses mains, désabusé, en murmurant : « C'étaient pourtant de bonnes grosses mains ». Des mains qui n'ont rien pu retenir de ce qui leur échappait. Volonté dissoute dans quelques rails de coke qui permettent d'oublier un instant tout ce qu'on n'a plus envie d'affronter.
    Leur appartenance à deux classes sociales distinctes devrait creuser un abîme entre Antoine et Mathilde. Et pourtant… Ils s'attirent comme deux aimants. Lui le calme, elle l'agitée : tout cela ne sont que les symptômes d'une même fêlure qui grandit en eux jusqu'à les relier. Et si Mathilde panique autant à la vue de la fissure qui serpente sur le mur de son appartement, c'est qu'elle lui parle si bien de son univers qui s'effondre autour d'elle, comme s'est effondré celui d'Antoine. Autour d'eux, il y a tous les autres. Toute une humanité brinquebalante, un brin détraquée, qui gravite à la recherche d'un refuge, d'un rempart contre la dureté de la vie. Mais le vrai refuge c'est les autres. Chaque personnage secondaire a son importance, sa profondeur, donne d'autant plus de sens et de consistance à cette cour des miracles dont Antoine devient plus que le gardien, le bouffon sublime qui questionne le monde, notre société d'une manière candide, désarmée et désarmante.

    Et si on unissait toutes nos solitudes, peut-être serions nous moins seuls ? Et si ce film n'était rien d'autre qu'un très bel acte de résistance ? D'une drôlerie souvent irrésistible et d'une belle gravité qui va nous accompagner pendant un bon bout de temps…


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  •  Une jolie comédie romantique, sans grande originalité, mais on passe un bon moment.

    scénario: 16/20   acteurs: 16/20   technique: 16/20   note finale: 16/20

    Amour sur place ou à emporter

    Amelle et Noom sont deux jeunes trentenaires que tout oppose et que le destin va réunir. ELLE sérieuse, manager au Starbucks, dynamique et LUI en dilettante, malin, et apprenti comique.
    Tous deux victimes de déceptions amoureuses, ils ont juré qu'on ne les y prendra plus.

    Alors comment faire quand malgré tout ces contraires s'attirent ? Un jeu de séduction se met alors en place pour notre plus grand bonheur. Mais tout n'est pas si rose, les familles, les amis, les collègues s'en mêlent, les guerres sont déclarées, les brouilles explosent.
    Pris entre les racines de leur éducation et le feu de leurs sentiments, quel camp vont-ils choisir ? L’amour triomphera-t-il ? Une chose est sure, ils nous feront passer un bon moment de franche rigolade et d'émotions...


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  • Un film étrange et surréaliste que j'ai bien aimé. les dialogues sont amusants et la vie de ce centenaire... un roman. Le cinéma suédois est en plein boom après le très réussi "valse pour Monika" que j'avais adoré.

    scénario: 16/20      acteurs: 16/20   technique: 16/20   note finale: 16/20

    Le Vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire

    Le jour de son 100ème anniversaire, un homme s'échappe de sa maison de retraite pour une cavale rocambolesque, certain qu'il n'est pas trop tard pour tout recommencer à zéro. Débute alors une aventure inattendue et hilarante aux côtés d'un escroc, d'un vendeur de hot-dogs, d'une rousse et d'un éléphant...


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  • J'ai adoré ce film très amusant. Les dialogues sont à MDR. Le scénario est très original, les acteurs sont géniaux, c'est bien filmé et on rit d'un bout à l'autre.

    scénario: 17/20    acteurs: 17/20   technique: 18/20  note finale: 17/20

    Sébastien n'a qu'une ambition dans la vie : ne rien faire. Son horizon, c'est son canapé. Sa vie il ne veut pas la vivre mais la contempler. Mais aujourd’hui, si tu ne fais rien... Tu n’es rien. Alors poussé par ses deux colocs, qui enchaînent stages et petits boulots, la décidée Anna et le pas tout à fait décidé Bruno, Sébastien va devoir faire ... Un peu.


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  • J'ai beaucoup aimé cette tranche de vie, filmée à Amman en Jordanie. Bien sûr, le film n'est pas parfait, il est un peu décevant par sa superficialité mais j'ai bien aimé. C'est la vie et la vie n'est pas parfaite. La jeune (et belle) réalisatrice interprète aussi le rôle principal. Son film précédent "Amerrika" nous montrait une famille palestinienne émigrant aux USA. ici il s'agit d'une famille mixte palestino-américaine qui se retrouve pour un été à Amman, en Jordanie. Avec un ton résolument enjoué et tonique, et un regard proprement féminin, elle nous parle de sujets essentiels : l'identité, l'amour, la mixité sociale et religieuse, les liens familiaux. Un vrai plaisir !

    scénario: 14/20        acteurs: 16/20     technique: 16/20    note finale: 16/20

    May in the summer

    May, jeune jordanienne installée à New York, vient passer l’été en famille à Amman. Chrétienne de confession, elle s’apprête à épouser un musulman, au grand dam de sa mère pratiquante. May peut néanmoins compter sur le soutien de ses deux soeurs cadettes, aux moeurs plus libérées…

    Écrit et réalisé par Cherien DABIS - Jordanie 2013 1h39mn - avec Cherien Dabis, Hiam Habbass, Alia Shawkat, Nadine Malouf, Bill Pullman...

    On avait adoré Amerrika, le premier film de Cherien Dabis, tourné aux Etats Unis où elle est née, après que ses parents d'origine jordanienne s'y soient installés, grandissant entre deux cultures… D'ailleurs on n'avait pas été les seuls à être emballés : Variety et quelques autres l'avaient classée dans les dix réalisateurs à suivre et son film dans les dix meilleurs de l'année. Dans ce nouveau film, tourné cette fois en Jordanie, elle se met en scène : scénariste, réalisatrice, productrice, elle est aussi May, une gonzesse sacrément canon, et c'est vrai qu'il n'y avait pas mieux qu'elle-même pour ce rôle inspirée de sa propre vie. Une vie de trait d'union entre deux mondes, deux continents. De ces appartenances complexes qui aiguisent le regard et rendent plus sensibles à l'expression des différences…

    Dans cette comédie pleine de soleil et de filles, elle raconte les chipotages et petits drames qui peuvent couver dans une famille prise entre deux cultures parfois antagonistes. Ici, si beaucoup éprouvent une hostilité certaine pour la politique et les mœurs de l'Amérique, il y a aussi et souvent, chez les mêmes, une vraie fascination pour sa culture et ses produits.Il n'y a qu'à voir la virée que May et ses deux sœurs font au bord de la Mer Morte, pour enterrer son célibat : plages bondées, bordées de palmiers et d'immeubles ultra modernes avec vue sur les côtes palestiniennes…
    Car May, qui est installée à New York où son dernier livre rencontre un beau succès, revient en Jordanie où vit toujours non seulement pour les vacances, mais aussi pour rencontrer la famille de son futur mari. À Amman les langues vont bon train et si tout le monde admire un peu cet enfant du pays qui déboule, auréolée de sa notoriété toute neuve, on n'apprécie qu'à moitié ses joggings matinaux et son intention affichée d'épouser, contre l'avis de sa mère catholique, un musulman : « un mariage hors de sa religion, ça ne marche pas ! ». (Bon, c'est aussi ce que disait ma mère) Pour exposer ostensiblement sa modernité, cette société-là n'est pas très tolérante dès qu'il s'agit de croyances et de mœurs et la sœur cadette qui en pince pour les filles reste aussi discrète que possible sur la question de ses préférences sexuelles.

    Si la famille de May est constituée exclusivement de femmes, c'est que le père, d'origine américaine (Bill Pullman), a quitté le foyer conjugal pour vivre avec une femme bien plus jeune que lui, mais est resté dans le coin… Du coup l'arrivée de May, en provoquant un rapprochement général avec le père jusqu'alors unanimement rejeté (en apparence), ne va pas manquer d'enrichir les petits conflits familiaux. Ce faisant, et bien malgré elle, vont émerger des secrets bien cachés, qui eux-mêmes feront apparaître que ces minettes qui réclament de la tolérance pour elles-mêmes n'en montrent au fond pas tant que ça envers leurs géniteurs, May comprise…
    Un des atouts du film est aussi la découverte que l'on fait de Amman, de la Jordanie… Pour parler de racines et de culture, il aurait été impensable de ne pas fondre toute cette histoire dans son contexte : ville et paysages n'y sont pas seulement un superbe décor.


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  • Une très jolie comédie romantique douce-amer. Emilie Duquenne nous montre toute l'étendue de son talent dans ce rôle tout en nuances de coiffeuse. la fin n'est pas réussie.

    scénario: 17/20   acteurs: 17/20   technique: 17/20   note finale: 16/20

    Pas son genre

    Clément, jeune professeur de philosophie parisien est affecté à Arras pour un an. Loin de Paris et ses lumières, Clément ne sait pas à quoi occuper son temps libre. C'est alors qu'il rencontre Jennifer, jolie coiffeuse, qui devient sa maîtresse. Si la vie de Clément est régie par Kant ou Proust, celle de Jennifer est rythmée par la lecture de romans populaires, de magazines « people » et de soirées karaoké avec ses copines. Cœurs et corps sont libres pour vivre le plus beau des amours mais cela suffira-t-il à renverser les barrières culturelles et sociales ?

    C'est d'abord à Paris que ça se passe. Paris forcément où Clément, fils de bonne famille, sorte de dandy contemporain, n'en finit plus de séduire le microcosme élitiste et cultivé dont il est membre de droit. Joli garçon bientôt quadragénaire, discrètement élégant, diablement charmant. Un bel esprit dans un corps sain qui choisit d'enseigner la philosophie alors qu'il pourrait ne se consacrer qu'à ses publications couronnées de succès. Évidemment il ne manque pas de prétendantes : dans sa vie elles tournent, passent, mais toujours le lassent. Sans qu'il soit un Don Juan notoire, on comprend qu'il ne veut louper aucune opportunité, ne souhaite pas s'attacher.
    Puis le voilà muté à Arras, chef lieu du Pas-de-Calais, pays des andouillettes et des cœurs en chocolat : tout un programme ! Pire qu'un limogeage pour ce Parisien. Le purgatoire, si ce n'est l'enfer, trois ou quatre jours par semaine... Pourtant, dès qu'il aperçoit dans un salon de coiffure une blondinette capillicultrice pétillante, adorable, il n'a de cesse qu'il n'ait offert sa nuque à ses ciseaux. Jennifer observe, toute en retenue et en méfiance sous ses sourires. Des passades, des amourettes, de grandes amours ou des plans cul : elle aussi a un peu tout connu. Elle ne s'en cache pas ni ne s'en vante. Heureuse de sa vie, de son métier, de son môme qu'elle élève seule. Elle assume ses actes, droite et claire. Il y a ceux qui se la racontent, ceux qui y vont du bout des lèvres, ceux qui essaient de croquer la vie à pleine dents. Dans les arènes des jeux de l'amour, certains arrivent caparaçonnés d'une armure impénétrable, d'autres s'offrent tout entiers, à peau nue, croyant ainsi pouvoir amadouer les démons. Si Clément fait partie des premiers, Jennifer relève bien des seconds et leur relation s'amorce d'emblée comme un moteur à deux temps, décalée. Elle s'y engouffre généreuse, déterminée et si elle refuse, prudente et avisée, le premier « je t'aime » de Clément, c'est qu'elle tâche de se protéger. Elle redoute ces mots post-orgasmiques, trop vite lâchés sur l'oreiller puis aussi vite dissous dans le principe de réalité. Sincérité d'un instant qui se mue en parjure.

    Voilà Jennifer vibrante mais lucide, qui attend que Clément se donne à son tour, lui, l'éternel spectateur de la vie, toujours dans le recul, qui se sert du savoir comme d'un rempart contre les émotions. Et si la candeur spontanée de son amante le désarçonne, il s'en défend en enfourchant aussitôt un rôle de mentor pour reformater celle dont le prénom semble tout droit sorti d'une mauvaise série américaine et dont les lectures se cantonnent au roman de gare. Elle s'applique, docile, consciente de ses lacunes, gourmande de ce qu'il lui met sous la dent…
    Clément n'assumerait pas sans doute d'introduire Jennifer dans son univers, persuadé qu'elle n'y brillerait que par son joli minois et son sourire craquant. Et pourtant, à bien y réfléchir, si c'était elle, la vraie philosophe ? De la philosophie, Clément ne connait que ce qu'il en a appris dans les livres alors que Jennifer la vit. Le carnaval, les fêtes populaires, les karaokés où elle l'entraîne, tout ça a du sens, tout ça fait qu'elle sait appartenir à une humanité de chair et de sentiments, qu'elle accepte les autres comme ils sont, qu'ils peuvent faire front tous ensemble contre la morosité et la solitude. Et il n'y a pas à dire, quand elle monte sur scène avec ses copines emperlées jusqu'au nombril, sexy en diable, frimeuses jusqu'au bout des ongles, avec juste ce qu'il faut de dérision… on a envie d'applaudir à tout rompre avec la foule ! On en redemanderait et on se dit que si Clément joue les culs pincés, c'est qu'il est décidément irrécupérable…

    C'est beau et grave comme une déclaration d'amour sans retour, remarquablement filmé, formidablement interprété. Magnifique Émilie Dequenne !


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  • Une très jolie comédie "amicale": les dialogues sont plein d'humour, les acteurs sont formidables et c'est très bien filmé. C'est extraordinairement film filmé et la photo est très belle.

    scénario: 18/20       acteurs: 18:20      technique: 18/20    note finale: 18/20

    Barbecue

    Pour ses 50 ans, Antoine a reçu un cadeau original : un infarctus. A partir de maintenant, il va devoir "faire attention". Or, Antoine a passé sa vie entière à faire attention : attention à sa santé, à ce qu'il mangeait, attention à sa famille, à accepter les travers de ses amis, et à avaler de trop nombreuses couleuvres… Désormais, il va adopter un nouveau régime. Mais en voulant changer sa vie, on change forcément celle des autres…


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  • Un thriller plein de suspens et de surprises qui nous tient en haleine jusqu'au bout. Après l'horrible navet que fut Angélique (mal joué, mal filmé, mal monté, mal scénarisé etc...) Gérard Lanvin revient en grande forme.

    scénario: 17/20   acteurs: 17/20   technique: 17/20  note finale: 17/20

    96 heures

    Carré est le patron de la BRB (Brigade de Répression du Banditisme). 3 ans plus tôt, il a fait tomber un grand truand, Kancel. Aujourd’hui, à la faveur d’une extraction, Kancel kidnappe le flic. Il a 96 heures pour lui soutirer une seule information : savoir qui l’a balancé.


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  •  Deux excellentes comédies la même semaine!!! Mais c'est Noël! Là encore on rit d'un bout à l'autre du film qui est très réussi: les dialogues sont à MDR!

    scénario: 18/20       acteurs: 18/20     technique: 18/20     note finale: 18/20

    Babysitting

    Faute de baby-sitter pour le week-end, Marc Schaudel confie son fils Remy à Franck, son employé, "un type sérieux" selon lui. Sauf que Franck a 30 ans ce soir et que Rémy est un sale gosse capricieux. Au petit matin, Marc et sa femme Claire sont réveillés par un appel de la police. Rémy et Franck ont disparu ! Au milieu de leur maison saccagée, la police a retrouvé une caméra. Marc et Claire découvrent hallucinés les images tournées pendant la soirée.


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  • Génial, une excellente comédie! J'ai beaucoup ri: le scénario est formidable, les dialogues sont très réussis et les acteurs donnent le meilleur d'eux-mêmes. 

    scénario: 18/20     acteurs: 18/20   technique: 18/20    note finale: 18/20

    Qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu ?

    Claude et Marie Verneuil, issus de la grande bourgeoisie catholique provinciale sont des parents plutôt "vieille France". Mais ils se sont toujours obligés à faire preuve d'ouverture d'esprit...Les pilules furent cependant bien difficiles à avaler quand leur première fille épousa un musulman, leur seconde un juif et leur troisième un chinois.
    Leurs espoirs de voir enfin l'une d'elles se marier à l'église se cristallisent donc sur la cadette, qui, alléluia, vient de rencontrer un bon catholique.


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  •  J'ai adoré ce film qui sent bon les vacances. Les acteurs sont fantastiques, c'est bien filmé, le scénario est génial!

    scénario: 18/20    acteurs: 18/20   technique: 18/20   note finale: 18/20

    Avis de mistral

    Léa, Adrien, et leur petit frère Théo, sourd de naissance, partent en vacances en Provence chez leur grand-père, Paul « Oliveron », qu'ils n'ont jamais rencontré à cause d'une brouille familiale. Ce ne sont pas les vacances dont ils rêvaient, surtout que leur père a annoncé la veille qu'il quittait la maison. En moins de 24 heures, c'est le clash des générations, entre les ados et un grand-père qu’ils croient psychorigide. A tort. Car le passé turbulent de Paul va ressurgir et les Seventies vont débarquer au fin fond des Alpilles. Pendant cet été tourmenté, les deux générations vont être transformées l'une par l'autre.


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  • Jubilatoire! Ce film est à MDR. Woody Allen est formidable en maquereau. Tous les acteurs sont géniaux d'ailleurs. Le scénario est très original et plein d'humour.

    scénario: 18/20    acteurs: 18/20    technique: 18/20    note finale: 18/20

    Apprenti Gigolo

    Deux amis, l'un libraire, l'autre fleuriste, ont des problèmes d'argent. Le premier devient le mac du second. Ils feront le bonheur de leurs clientes.


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  •  Pas mal. Le scénario aurait certainement nécessité un léger approfondissement. Ce film nous montre l'envers peu glorieux des écoles de commerce.  Ca sent le vécu. les jeunes  acteurs sont formidables. la fin est un peu râté

    scénario: 14/20        acteurs: 17/20    technique: 16/20   note finale: 16/20

    La Crème de la Crème

    Dan, Kelliah et Louis sont trois étudiants d'une des meilleures écoles de commerce de France. Ils sont formés pour devenir l’élite de demain et sont bien décidés à passer rapidement de la théorie à la pratique.
    Alors que les lois du marché semblent s’appliquer jusqu’aux relations entre garçons et filles, ils vont transformer leur campus en lieu d’étude et d’expérimentation.
    La crème de la crème de la jeunesse française s'amuse et profite pleinement de ses privilèges : tout se vend car tout s’achète… mais dans quelle limite ?


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  •  Un très joli film chorale! Julie Depardieu et Emmanuelle Béart sont formidables. J'ai beaucoup aimé même si j'ai trouvé la fin plus que moyenne. Tous les seconds rôles sont choisis avec soin.

    scénario: 16/20    technique: 16/20    acteurs: 18/20   note finale: 17/20

    Les Yeux jaunes des crocodiles

    Deux sœurs que tout oppose. Joséphine, historienne spécialisée dans le XIIème siècle, confrontée aux difficultés de la vie, et Iris, outrageusement belle, menant une vie de parisienne aisée et futile. Un soir, lors d’un dîner mondain, Iris se vante d’écrire un roman. Prise dans son mensonge, elle persuade sa sœur, abandonnée par son mari et couverte de dettes, d’écrire ce roman qu’Iris signera, lui laissant l’argent. Le succès du livre va changer à jamais leur relation et transformer radicalement leurs vies.


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  • Un très bon film et pourtant, à la base, ce n'est pas trop mon genre. Mais là, c'est très réussi. Les décors sont somptueux, les acteurs formidables et le scénario intéressant.

    scénario: 17/20     technique: 17/20      acteurs: 17/20    note finale: 17/20

    47 Ronin

    Un perfide seigneur de guerre ayant tué leur maître et banni leur tribu, 47 samouraïs errants jurent de se venger et de restaurer l'honneur de leurs compatriotes. Arrachés à leurs foyers et perdus aux quatre coins des terres connues, cette poignée de rebelles se voit contrainte de recourir à l'aide de Kai - un demi sang qu'ils avaient jadis renié - lors de leur combat à travers un univers violent, peuplé de monstres mythologiques, de métamorphoses maléfiques et d'effroyables dangers. Cet exil sera l'occasion pour cet esclave rejeté de se révéler leur arme la plus redoutable, et de devenir la figure héroïque qui donnera à cette troupe d'insoumis l'énergie de marquer à jamais l’éternité.


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  •  Un joli film, du pur Lelouch. Pas mal même si on peut regretter la piètre prestation de Johnny Hallyday qui ne fait ps le poinds face aux autres acteurs. mais heureusement, on ne le voit pas trop. C'est magnifiquement filmé.

    scénario: 14/20   acteurs: 14/20   technique: 18/20      note finale: 15/20

    Salaud, on t'aime

    Un photographe de guerre et père absent, qui s'est plus occupé de son appareil photo que de ses 4 filles, coule des jours heureux dans les Alpes avec sa nouvelle compagne. Il va voir sa vie basculer le jour où son meilleur ami va tenter de le réconcilier avec sa famille en leur racontant un gros mensonge.


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  • Ce n'est pas du tout mon genre de film mais on se laisse prendre à l'histoire.  Et Chris Evans est vraiment chou. Un gros blockbuster américain où on passe d'une invraisemblance à l'autre, mais c'est réussi. je vous conseille de bien rester jusqu'à la fin du générique (qui dure 10 minutes...) pour avoir des infos sur le prochain opus.

    scénario: 16/20        technique: 16/20     acteurs: 16/20    note finale: 16/20

    Captain America, le soldat de l'hiver

    Après les événements cataclysmiques de New York de The Avengers, Steve Rogers aka Captain America vit tranquillement à Washington, D.C. et essaye de s'adapter au monde moderne. Mais quand un collègue du S.H.I.E.L.D. est attaqué, Steve se retrouve impliqué dans un réseau d'intrigues qui met le monde en danger. S'associant à Black Widow, Captain America lutte pour dénoncer une conspiration grandissante, tout en repoussant des tueurs professionnels envoyés pour le faire taire. Quand l'étendue du plan maléfique est révélée, Captain America et Black Widow sollicite l'aide d'un nouvel allié, le Faucon. Cependant, ils se retrouvent bientôt face à un inattendu et redoutable ennemi - le Soldat de l'Hiver.

     


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  • Joli film sur l'amour, la, et ses joies et peines. pas mal.

    scénario: 16/20    acteurs: 17/20   technique: 16/20   note finale: 16/20

    Un week end à Paris

    Un couple anglais vient à Paris fêter leurs trente ans de mariage. Ils redécouvrent la ville, mais aussi l’humour, la fantaisie, et le plaisir d’être ensemble.

     La soixantaine… Un gros moment de doute, un tournant parfois radical dans une vie. Sauf si on a hérité d'un Tanguy particulièrement accrocheur, on est libéré de la charge des enfants pour le meilleur (fini la coloc obligatoire avec sa progéniture) et le pire (la maison qui paraît bien vide). Question boulot, ça sent la fin de cycle et corollairement d'une certaine reconnaissance sociale ; on sait que bientôt ce sera la retraite (même si, grâce à nos décideurs, l'âge de la quille recule à 62, 65, 67, 112 ans…) et, si on n'y prend pas garde, le piège des après midi belote au club du troisième âge ou, si on a fait des économies, des croisières hors périodes de vacances… Tout ça peut être aussi rassurant qu'angoissant. Côté couple, c'est enfin le moment de partager des moments de sérénité… mais aussi de se poser des questions sur la pérennité de l'amour.
    On connait déjà tout (trop ?) de l'autre, saura-t-on garder l'étincelle souvent étouffée par les habitudes et peut-on se projeter jusqu'à la fin avec l'être aimé ? Et on sait bien que si l'on doit vivre un nouvel amour, une nouvelle aventure , c'est le moment ou jamais de se jeter à l'eau… Un Week end à Paris parle avec drôlerie et tendresse de tout ça. Et c'est très chouette !

    Les Burrows sont un couple d'enseignants du Nord de l'Angleterre appartenant à la classe moyenne supérieure pas folichonne. Ça fait trente ans qu'ils sont mariés et, pour fêter ça, Nick a décidé d'offrir un petit week-end parisien à Meg, pas très convaincue il faut bien le dire, histoire de retrouver les émois de leur voyage de noces. Et patatras ! L'affaire s'emmanche de travers dès l'instant où ils retrouvent l'hôtel de leur jeunesse, devenu un bouge aux chambres minuscules… Meg s'énerve et, sur un coup de tête, prend une chambre dans le premier palace venu, avec vue imprenable sur la Tour Eiffel…
    Entre les deux vieux compagnons, Nick le pragmatique taciturne, et Meg, plus encline à la fantaisie et à l'aventure, le voyage romantique tourne parfois à l'affrontement, révélant les paradoxes du couple, entre exaspération réciproque et tendresse infinie qui lie ces deux êtres qui se connaissent mieux que quiconque et qui ont bien du mal à se passer l'un de l'autre malgré tout ce qu'ils peuvent se reprocher. Mais on ne sait pas trop si ce week-end sera celui de leur rupture ou au contraire d'un nouveau départ. Jusqu'au moment où Nick va retrouver par hasard Morgan. C'est un ancien compagnon de fac américain qui lui voue une admiration démesurée, alors qu'il est lui-même devenu auteur à succès fantasque mais lucide, entouré en permanence d'une cour mondaine… Et ce Morgan imprévu va se révéler le catalyseur de toutes les passions…

    Un week-end à Paris est déjà un formidable hommage à notre capitale à hauteur de piéton, comme les Français et en particulier les parisiens ne savent plus la voir… C'est surtout une très sensible réflexion sur le couple vieillissant, qui s'appuie sur sur un scénario d'une intelligence rare et des dialogues truculents. Il faut dire que l'auteur n'est pas la moitié d'une pointure : Hanif Kureishi, écrivain britannique passionnant, scénariste fétiche du Stephen Frears des débuts (remember les cultissimes My Beautiful laundrette ou Sammy et Rosie s'envoient en l'air). Et puis il y a un trio d'acteurs à tomber : Lindsay Duncan, peu connue du public français, qui restitue à merveille toutes les facettes de cette sexagénaire au bord de la crise de nerfs, Jim Broadbent, génial complice de Mike Leigh (il était renversant dans Another year) et Jeff Goldblum, l'invité américain, magnifique figure flegmatique et dégingandée. Et on ressort de ce joli moment, qui vous donne la banane après vous avoir profondément touché, avec le sentiment que finalement la soixantaine est une bien belle étape vers une vie encore meilleure.


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  • Une très jolie comédie romantique pleine de tendresse et de surprises. Le scénario est super, les dialogues plein d'humour et les acteurs excellents et c'est très bien filmé.

    scénario: 16/20    acteurs: 18/20   technique: 17/20  note finale: 16/20

    Fistons

    Depuis qu’il a 7 ans, Alex n’a qu’une obsession : séduire Sandra Valenti, la plus jolie fille d’Aix en Provence et, à ses yeux, la plus jolie fille du monde. Aujourd’hui, il lui faut un plan infaillible pour pouvoir enfin l’aborder. Il décide de s'adjoindre les services d'Antoine Chamoine qui presque 20 ans auparavant, a séduit Monica, la mère de Sandra.


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  •  Un très joli film intimiste, très abouti et vraiment très réussi. J'ai trouvé l'écriture remarquable. Les acteurs sont impressionnants de nuances et de délicatesse. j'ai adoré. Les dialogues sont plein d'humour. Et c'est très bien filmé. J'attends le prochain film de Marilyne Canto avec impatience.

    scénario: 18/20     acteurs: 18/20   technique: 18/20     note finale: 18/20

    Le Sens de l'humour

    Elise vit seule avec Léo, son fils de dix ans dont le père est mort. Elle entretient une liaison avec Paul. Leur relation est chaotique. Elise le repousse aussi violemment qu’elle se sent attirée par lui, et les deux amants alternent moments heureux et orageux. Malgré tout, Paul et Léo font connaissance et, les jours passant, s’apprécient de plus en plus...


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  •  Pas du tout mon genre de film mais c'est réussi. Le suspens tient jusqu'au bout du film.

    scénario: 16/20     acteurs: 16/20    technique: 16/20    note finale: 16/20

    Alors qu'il est en plein vol, un agent de la police de l’air reçoit des SMS d’un inconnu qui dit être à bord et vouloir assassiner un passager toutes les 20 minutes s'il ne reçoit pas 150 millions de dollars.


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  • Une comédie très réussie. C'est amusant, on rit et les acteurs sont formidables.

    scénario: 18/20      acteurs: 18/20    technique: 18/20  note finale: 18/20

    Romain Faubert est un homme seul qui, à bientôt 40 ans, n’a ni femme ni enfant. Le métier qu’il exerce, photographe pour dictionnaire médical en ligne, n’arrange rien à une hypocondrie maladive qui guide son style de vie depuis bien trop longtemps et fait de lui un peureux névropathe. Il a comme seul et véritable ami son médecin traitant, le Docteur Dimitri Zvenska, qui dans un premier temps a le tort de le prendre en affection, ce qu’il regrette aujourd’hui amèrement. Le malade imaginaire est difficilement gérable et Dimitri donnerait tout pour s’en débarrasser définitivement. Le docteur Zvenska pense avoir le remède qui le débarrassera en douceur de Romain Flaubert : l’aider à trouver la femme de sa vie. Il l’invite à des soirées chez lui, l’inscrit sur un site de rencontre, l’oblige à faire du sport, le coach même sur la manière de séduire et de se comporter avec les femmes. Mais découvrir la perle rare qui sera capable de le supporter et qui par amour l’amènera à surmonter enfin son hypocondrie s’avère plus ardu que prévu...


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  • J'adore le cinéma israélien et une fois de plus, j'ai adoré ce film. Il sort beaucoup de film sur ces palestiniens qui collaborent et sur les méthodes du shabbak. Très bien fait. les acteurs sont incroyablement justes.

    scénario: 18/20       acteurs: 18/20      technique: 18/20    note finale: 18/20

    Bethléhem

    2005. Bethlehem sud de Jérusalem. Sanfur, un jeune palestinien vit dans l'ombre de son frère Ibrahim un terroriste à la tête d'un réseau influent. Razi, un agent des services secrets israëliens qui recrute des informateurs dans les territoires occupés s'en fait un allié, lui offrant ce qui manque à sa vie, l'estime et la bienveillance d'un père. Tentant d'assurer son rôle tout en restant loyal envers son frère, Sanfur navigue comme il peut d'un camp à un autre, commettant des impairs. Les services secrets découvrent qu'il participe aux activités de son frère, plongeant Razi dans un profond dilemme : doit-il donner une seconde chance à son indic ou obéir aux ordres ?


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