•  Très réussi! Quand on pense que c'est un premier film, bravo au réalisateur! Les acteurs sont fantastiques, le scénario est génial, c'est la plupart du temps bien filmé (parfois, la caméra part dans tous les sens et c'est dommage). Très réussi.

    scénario: 18/20    acteurs: 18/20     technique: 15/20   note finale: 17/20

    La French

    Marseille. 1975. Pierre Michel, jeune magistrat venu de Metz avec femme et enfants, est nommé juge du grand banditisme. Il décide de s’attaquer à la French Connection, organisation mafieuse qui exporte l’héroïne dans le monde entier. N’écoutant aucune mise en garde, le juge Michel part seul en croisade contre Gaëtan Zampa, figure emblématique du milieu et parrain intouchable. Mais il va rapidement comprendre que, pour obtenir des résultats, il doit changer ses méthodes.


    votre commentaire
  •  Haaa les chevaliers du fiel et leur humour ravageur... Un film réussi qui reprend certaines des situations de leurs sketchs. Bien filmé, bien joué, c'est un plaisir de voir ce film qui sent bon le sud. J'ai découvert Noëlle Pernat (la Mado) comme actrice et elle est super! J'espère que nous la reverrons dans d'autres films.

    scénario: 18/20      technique: 18/20     acteurs: 18/20    note finale: 18/20

    Repas de famille

    Mr Poggi rêve de la mairie de son village. Il est carrossier et de droite. Avec sa femme, la pulpeuse Bernadette, ils invitent leur beau-frère et belle-sœur , Bruno et Huguette , profs de gauche, pour un déjeuner dominical .
    Le thème des retrouvailles est explosif : « qui va prendre Mamie à noël ? »
    Le repas de famille peut commencer… Tous les ingrédients sont là… La politique, les histoires d’héritages, l’éducation des enfants, la religion et même la drogue.
    Les cigales chantent, les parents gueulent, les enfants trinquent… C’est la journée la plus délirante de l’année et ça serait dommage de la rater.
    Au fait ? Mais qui va prendre Mamie à noël ?


    votre commentaire
  •  Un film très réussi qui interroge sur la place de la tv et sur la politique du scoop à tout prix! Jake Gyllenhaal est formidable et cela sent l'Oscar... Un film pour réfléchir!

    scénario: 18/20      acteurs: 18/20    technique: 16/20     note finale: 16/20

    Night call

    Branché sur les fréquences radios de la police, Lou parcourt Los Angeles la nuit à la recherche d’images choc qu’il vend à prix d’or aux chaînes de TV locales. La course au spectaculaire n'aura aucune limite...


    votre commentaire
  • Voici un film d'une beauté extraordinaire: l'image est d'une beauté à couper le souffle. La technique, c'est très important pour moi dans un film! Les acteurs sont merveilleux. On peut regretter que le scénario soit un peu abscon. Mais Thomas Imbach est un grand réalisateur (Thomas si tu me lis: BRAVO!)

    acteurs: 18/20      scénario: 14/20       technique: 19/20    note finale: 16/20

    Mary, Queen of Scots

    La reine d’Écosse Marie Stuart passe sa jeunesse en France. Elle est promise à la couronne de France, mais peu après son mariage, la maladie emporte son mari. La jeune veuve rentre seule dans une Écosse dévastée par la guerre. Au même moment, Elisabeth est sacrée reine d’Angleterre. Pour Marie, elle est comme une soeur jumelle à qui elle peut se confier librement. Après s’être remariée, Marie donne naissance à un héritier du trône. Mais son nouveau mari, Lord Darnley, s’avère être un faible. Lorsque Marie rencontre l’amour de sa vie, le comte de Bothwell, elle fait assassiner Darnley et épouse Bothwell. Horrifiés par ce geste et par la passion aveugle qui l’a motivé, l’aristocratie et le peuple d’Écosse se retournent contre elle. Pour éviter une bataille sanglante, Marie doit renoncer à son Bothwell bien-aimé. Désespérée, elle demande l’aide d’Elisabeth, mais celle-ci la fait jeter en prison. Après dix-neuf années passées dans une cage dorée, Elisabeth lui apporte la « délivrance » par le biais de l’échafaud.


    votre commentaire
  •  Un très joli film sur la vilaine façon dont était reçu les réfugiés Est allemand en RFA dans les années 70'. Les acteurs sont fantastiques, le scénario nous tient en haleine jusqu'à la fin. Le César allemand de la meilleure actrice est largement mérité. Peut-être un peu caricatural mais bref.

    scénario: 17/20      acteurs: 17/20      technique: 17/20      note finale: 17/20

    De l'autre côté du mur

    Fin des années 70, quelques années après la mort de son fiancé, Nelly décide de fuir la RDA avec son fils afin de laisser ses souvenirs derrière elle. La jeune femme croit à un nouveau départ de l’autre côté du mur, mais en Occident où elle n’a aucune attache, son passé va la rattraper…
    La jeune femme va-t-elle enfin réussir à trouver la liberté?

    Tout se passe très vite. On est dans ce temps de l'action où tout s'accélère sans pouvoir revenir en arrière. Nelly, belle femme blonde au regard d'acier trempé, quitte Berlin Est. Elle s'engouffre dans une berline avec son fils Alexej, petit pâlichon binoclard de 8 ans aux cheveux d'un noir de jais, et un ami sensé jouer le rôle du père. Fin des années 70… Le rideau de fer est bien là qui sépare les deux Allemagne. À la frontière, les gardes ne sont pas spécialement avenants. Nelly reste impavide. Elle en a vu d'autres, on le devine. Elle obtempère mais ne plie pas. L'allure fière, le regard droit. On la fait se déshabiller… Ambiance glaciale, désabusée. Interrogatoire, fouille au corps, intimidation… Fonctionnaires zélés, petits tyrans minuscules… Peur au ventre d'être séparée de son fils. De devoir rester là. Puis tout se tasse, sans autre forme d'explication. Les voilà passés de l'autre côté du mur…

    De Berlin Ouest ils n'aperçoivent pas grand chose, leur chauffeur, le faux papa, les dépose devant le camp d'accueil d'urgence de Marienfield, étape obligée de tous ceux qui arrivent de la RDA. Mais le pied est mis dans l'embrasure de la porte qui s'ouvre vers la liberté. On leur procure draps, couverts, gîte… C'est à peine croyable, ils sont à l'Ouest ! Tant d'émotions qui se bousculent, qui peinent à s'extérioriser. Quand Nelly le réalise peu à peu, au moment où elle pourrait commencer à se détendre, c'est l'heure de la visite médicale. On la fait se déshabiller… Même ambiance glaciale, désabusée. Le parcours du combattant n'est pas terminé. Interrogatoires, intimidations exercées par des fonctionnaires tout aussi zélés, d'autres tyrans minuscules… Certes ce ne sont plus ceux de la Stasi, ce sont les agents des puissances étrangères, les Américains en tête, les libérateurs. Mais d'Est en Ouest ce sont les mêmes techniques qui misent sur votre usure, les mêmes questions auxquelles on se doit de répondre inlassablement, sans perdre patience. Les mêmes réponses que fait Nelly et qui la renvoient inévitablement vers un passé qu'elle voudrait oublier… C'est comme un jeu pas drôle, un casse-tête chinois aux règles inavouées et dont ne peut sortir qu'en ayant accumulé les bons points. Heureusement il y a les autres réfugiés. Sa joviale voisine de la chambre d'à côté qui se montre spontanément solidaire et amicale. Hans au profil plus sournois qui rôde autour d'Alexej et dont les bonnes ou mauvaises langues disent de se méfier…
    Ce camp, c'est comme un petit village où tout le monde se connaît sans se connaître, où l'on ne sait pas qui est de quel côté, où l'on finit par suspecter tout le monde et par être suspecté. Un microcosme perdu entre les deux lobes d'une Allemagne rendue schizophrène, où règne une paranoïa généralisée. Eux qui rêvaient d'intégration, de se fondre dans la ville comme n'importe quel autre citoyen, les voilà coincés dans un no man's land qu'ils affrontent sans savoir quelle sera la durée de la peine, ni quel en sera le dénouement.

    C'est une partie de l'histoire qu'on connaît peu dans le fond, qui donne une œuvre tout en tension. D'autant plus prenante qu'on sent qu'elle part du vécu du réalisateur et de l'écrivaine, Julia Franck, qui a écrit Feu de Camp, roman dont le film est l'adaptation.

     


    votre commentaire
  •  Un film un peu embrouillé mais j'ai adoré!

    scénario: 17/20        technique: 17/20       acteurs: 17/20         note finale: 17/20

    Puzzle

    Puzzle raconte trois histoires d’amour, de passion, et de trahison qui se déroulent à New York, Paris et Rome.
    Michael, écrivain lauréat du Prix Pulitzer, s’est enfermé dans la suite d’un hôtel parisien pour achever son dernier roman. Il a récemment quitté sa femme Elaine  et il entretient une liaison orageuse avec Anna, une jeune romancière ambitieuse.
    Scott, homme d’affaires peu scrupuleux, est en Italie pour voler leurs modèles à des maisons de couture. Alors qu’il cherche un restaurant, il tombe sur Monika, tzigane d’une beauté à couper le souffle, qui s’apprête à récupérer sa petite fille. Mais quand elle s’aperçoit qu’on lui a volé l’argent qu’elle avait économisé pour payer le passeur, Scott se sent obligé de lui venir en aide. Ils mettent alors le cap sur une ville du sud de l’Italie mais Scott commence à se demander s’il n’est pas la victime d’une escroquerie.
    Julia, ancienne actrice de feuilletons télé, se bat avec son ex-mari Rick, célèbre artiste new-yorkais, pour obtenir la garde de son fils de 6 ans. Entre la suppression de sa pension alimentaire et ses frais d’avocat, Julia en est réduite à travailler comme femme de chambre dans l’hôtel de luxe où elle avait l’habitude de séjourner autrefois. L’avocate de Julia, Theresa, a réussi à lui obtenir l’audience de la dernière chance dans l’espoir de se voir enfin confier la garde de son fils.
    Trois histoires qui vont se révéler liées par un secret…


    votre commentaire
  •  Un très joli drame romantique. les images sont d'une beauté à couper le souffle. Les acteurs sont fantastiques. Dommage qu'il n'ait pas trouvé son public.

    scénario: 17/20     technique: 19/20         acteurs: 17/20    note finale: 17/20

    Serena

    À la fin des années 20, George et Serena Pemberton, jeunes mariés, s’installent dans les montagnes de Caroline du Nord, où ils sont décidés à faire fortune dans l’industrie du bois. Dans cette nature sauvage, Serena se montre rapidement l’égale de n’importe quel homme et règne d’une main de fer avec son mari sur leur empire. Lorsque Serena découvre le secret de George alors qu’elle est elle-même frappée par le sort, leur couple passionné et impétueux se fissure. Leur destin les entraîne vers la plus terrible des tragédies…


    votre commentaire
  • Excellent ce film dans la lignée d'Harry Potter! Une totale réussite qui plaira aux petits et aux grands. plein de magie, de surprises et d'amour.

    scénario: 17/20      technique: 17/20   acteurs: 17/20   note finale: 17/20

    Le grimoire d'Arkandias

    Dans le village de Ronenval, tout semble normal. Trop normal pour Théo qui ne rêve que d’une chose : échapper à son destin de boloss. Un jour, il déniche à la bibliothèque un livre de magie qui contient les secrets de fabrication d’une bague d’invisibilité. Avec l’aide de ses meilleurs amis Bonnav et Laura, il décide de fabriquer cette bague. Surprise : Théo disparaît pour de bon ! Victime de trois sorcières, il reste bloqué dans l’invisibilité...Il se lance alors dans une course effrénée contre le temps. Arkandias, un étrange individu toujours à leurs trousses, est peut être le seul à pouvoir les aider.


    votre commentaire
  •  Un thriller haletant qui va de surprises en surprises. très intéressant et très bien fait même si j'ai été un peu déçu par la fin (mais je n'en dirais pas plus...)

    scénario: 16/20     acteurs: 16/20     technique: 16/20   note finale: 16/20

    Gone Girl

    A l’occasion de son cinquième anniversaire de mariage, Nick Dunne signale la disparition de sa femme, Amy. Sous la pression de la police et l’affolement des médias, l’image du couple modèle commence à s’effriter. Très vite, les mensonges de Nick et son étrange comportement amènent tout le monde à se poser la même question : a-t-il tué sa femme ?

    Une femme disparaît. Fuite, kidnapping, meurtre ? À partir de cette trame qui pourrait sembler usée jusqu'à la corde, David Fincher dresse un portrait sans concessions du couple, du mariage, de la famille mais aussi des médias – et des rumeurs qu'ils amplifient – et de leur impact sur l'opinion publique. Même si ça se passe aux États-Unis, on pourrait très bien transposer l'intrigue et ses implications n'importe où dans le monde : le mal est universel. Sous des dehors archi-classique, le nouveau film de Fincher nous balade de bout en bout et on ressort de la salle pantois. Comme souvent chez le réalisateur de Zodiac et de The Social Network, la mise en scène est suprêmement élégante et fluide, et les apparences en sont d'autant plus trompeuses. Chaque plan est pensé, chaque détail a son importance, c'est une mécanique de précision qui joue habilement d'un montage ultra précis, qui fait se télescoper plusieurs niveaux de narration, qui ne nous perd jamais mais au contraire nous embarque corps et âme dans ses rouages grisants. Et en plus il y a de l'humour. Bref, un vrai bonheur !



    Nick et Amy sont mariés depuis cinq ans, ils se sont rencontrés à New York, lui un gars simple et plutôt beau gosse débarqué de son Missouri natal pour faire du journalisme dans un magazine branché ; elle, belle et supérieurement intelligente, créatrice sans illusions de tests inutiles pour magazines féminins, mais surtout connue pour être l'héroïne fantasmée de la saga écrite par sa mère, le best-seller Amazing Amy. Leur rencontre est un vrai coup de foudre tout droit sorti d'un conte de fée, et tout semble sourire aux amoureux. Mais un job perdu et la mère de Nick malade, et les voilà contraints de venir s'installer près de sa famille. Bye bye la grande ville, bonjour la province… mais ça ne les empêche pas de rebondir et de s'installer dans un quartier résidentiel : il faut dire qu'Amy, riche héritière, a des ressources… Leur idylle file bon train jusqu'au jour du cinquième anniversaire de leur mariage : Amy disparaît sans laisser de traces, et c'est là que va débuter le Grand Cirque.
    L'enquête de police commence, les médias rappliquent, la communauté est en émoi. Qu'a-t-il bien pu arriver à Amazing Amy ? Le couple était-il aussi soudé et parfait qu'il le laissait paraître ? Nick aurait-il pu commettre l'irréparable ? C'est vrai qu'il a du mal à endosser le rôle du mari éploré, ça paraît louche. Et petit à petit la façade trop lisse du couple va s'effriter, le vrai visage de chacun va apparaître…

    Un film lucide et sans fard sur l'image du sacro-saint couple parfait, c'est toujours salutaire. Et le regard sur les médias est tout aussi féroce : entre fausse compassion et voyeurisme, toujours en quête de sang, ils n'hésitent pas une seconde à se jeter sur leurs proies tels des vautours affamés. Fincher dresse un portrait grinçant de son pays et de l'hypocrisie de toute une société, personne n'est épargné. Le duo Affleck-Pike est parfait, lui jouant à merveille le brave gars, gentil et sans histoire ; et elle la femme aimante autant que brillante, joueuse et déterminée. Le tableau ne serait pas complet si je ne mentionnais pas le splendide travail sur la photo, rendant cette Amérique plus glaciale que nature, ainsi que la musique envoûtante et dérangeante de Trent Reznor. Bref une grande réussite sur tous les plans, et dans le cinéma hollywoodien actuel, ce n'est pas si fréquent !


    1 commentaire
  • Pas du tout mon genre de film mais il faut reconnaître que c'est réussi. A mon avis, il n'y a pas une once de vérité historique là-dedans... Disons que le personnage principal s'appelle Vlad et qu'il devient Dracula pour lutter contre les turcs... Pas mal

    scénario: 16/20     acteurs: 16/20   technique: 16/20   note finale: 16/20

    L’histoire débute en 1462. La Transylvanie vit une période de calme relatif sous le règne du prince Vlad III de Valachie et de son épouse bien-aimée Mirena. Ensemble, ils ont négocié la paix et la protection de leur peuple avec le puissant Empire ottoman dont la domination ne cesse de s’étendre en Europe de l’Est. Mais quand le sultan Mehmet II demande que 1000 jeunes hommes de Valachie, dont le propre fils de Vlad, Ingeras, soient arrachés à leur famille pour venir grossir les rangs de l’armée turque, le prince doit faire un choix : abandonner son fils au sultan, comme son père l’a fait avant lui, ou faire appel à une créature obscure pour combattre les Turcs et par là même assujettir son âme à la servitude éternelle. Vlad se rend au pic de la Dent Brisée où il rencontre un abject démon et conclut un accord faustien avec lui : il acquerra la force de 100 hommes, la rapidité d’une étoile filante et les pouvoirs nécessaires pour anéantir ses ennemis, en l’échange de quoi, il sera accablé d’une insatiable soif de sang humain. S’il parvient à y résister pendant trois jours, Vlad redeviendra lui-même, et sera à même de continuer à protéger et gouverner son peuple, mais s’il cède à la tentation, il entrera le monde des ténèbres pour le restant de ses jours, condamné à se nourrir de sang humain et à perdre et détruire tout ce et ceux qui lui sont chers.


    votre commentaire
  • J'adore Denzel Washington qui est acteur excellent qui peut tout jouer et qui choisit toujours ses rôles avec soin. Je n'ai une fois de plus pas été déçu. Un superbe thriller!! On reste en haleine jusqu'à la fin et on passe de rebondissements en rebondissements.

    scénario: 18/20             acteurs: 19/20       technique: 18/20    note finale: 18/20

    Equalizer

    Pour McCall, la page était tournée. Il pensait en avoir fini avec son mystérieux passé. Mais lorsqu’il fait la connaissance de Teri, une jeune fille victime de gangsters russes violents, il lui est impossible de ne pas réagir. Sa soif de justice se réveille et il sort de sa retraite pour lui venir en aide. McCall n’a pas oublié ses talents d’autrefois…
    Désormais, si quelqu’un a un problème, si une victime se retrouve devant des obstacles insurmontables sans personne vers qui se tourner, McCall est là. Il est l’Equalizer…


    votre commentaire
  •  Un excellent thriller psychologique qui nous tient en haleine jusqu'à la fin. Je ne peux pas en dire plus sans en dévoiler trop... Les acteurs sont excellents. C'est bien filmé et on va de surprise en surprise...

    scénario: 17/20     technique: 17/20    acteurs: 17/20   note finale: 17/20

    Anvant d'aller dormir

    Suite à un accident quatorze ans plus tôt, Christine est affectée d’un cas très rare d’amnésie : chaque matin, elle se réveille sans se souvenir de rien, ni même de son identité. Son dernier espoir réside dans son médecin, Ed Nasch, qui lui conseille de tenir un journal vidéo. Elle pourra ainsi enregistrer les informations qu’elle traque et se souvenir peu à peu de son passé, reconstituant progressivement le fil de son existence.
    Mais très vite, ses rares certitudes vont voler en éclat.


    votre commentaire
  •  Une très jolie histoire d'amour, mais belle. Bien sur, on peut regretter que ce soit aussi larmoyant. les acteurs sont bons. C'est bien filmé. Le scénario est intéressant. ha les affres de l'amour chez les ados...

    scénario: 16/20      technique: 16/20    acteurs: 16/20   note finale: 16/20

    Si je reste

    En un seul moment, tout peut changer. Mia, 17 ans, n'a aucun souvenir de l'accident : elle arrive uniquement à se rappeler avoir roulé le long de la route enneigée de l'Oregon avec sa famille. Puis, en un clin d'oeil, elle se retrouve observant son propre corps dévasté ... L'adolescente sera tiraillée entre l'envie de rejoindre ses parents dans l'au-delà et celle de se réveiller et de retrouver son petit ami et ses proches...


    votre commentaire
  • Quel dommage que la technique ne soit pas à la hauteur. En particulier au début du film où l'image est floue, dégueu et où la caméra part dans tous les sens. A part ça, l'interprétation des comédiens est formidable. Le scénario est tout en nuance. Les dialogues sont intéressants. Le film est très réussi. J'espère que Leila Bekhti n'a pas fini dépressive parce qu'elle porte le film à bout de bras et ce n'est pas très joyeux.

    scénario: 17/20               technique: 15/20        acteurs: 17/20    note finale: 16/20

    Maintenant ou jamais

    Quand on est une mère de famille, en principe, on ne braque pas les banques. Mais par les temps qui courent, ça peut être une solution pour assurer l'avenir de son foyer, et ne pas renoncer à ses rêves. Même si jouer les voleuses peut vite devenir dangereux, et les mauvaises rencontres se transformer en histoire d'amour…


    votre commentaire
  •  Un super film d'espionnage sur la guerre des services. On est pris par l'histoire qui nous tient en haleine jusqu'au bout. Philip  Seymour Hoffman était un très grand acteurs. les seconds rôles ont été très bien distribués et sont formidables.

    scénario: 17/20       acteurs: 17/20        technique: 17/20    note finale: 17/20

    Un homme très recherché

    Plus de dix ans après les attentats du 11 Septembre 2001, la ville de Hambourg a du mal à se remettre d’avoir abrité une importante cellule terroriste à l’origine des attaques contre le World Trade Center. Lorsqu’un immigré d’origine russo-tchétchène, ayant subi de terribles sévices, débarque dans la communauté musulmane de Hambourg pour récupérer la fortune mal acquise de son père, les services secrets allemands et américains sont en alerte. Une course contre la montre s’engage alors pour identifier cet homme très recherché : s’agit-il d’une victime ou d’un extrémiste aux intentions destructrices ?

    C’est, grâce au cinéma, la rencontre de deux monstres sacrés, passés maîtres dans leur domaine. Le premier, David John Moore Cornwell alias Jonh le Carré, peut être considéré à raison comme le plus grand auteur contemporain de littérature d’espionnage. Ses romans, dont plusieurs ont été portés à l’écran, dressent depuis cinquante ans un état des lieux souvent très critique des relations internationales. Loin du folklore glamour à la James Bond, ses (anti)héros sont des êtres complexes traversés par le doute.
    Le second, Philipp Seymour Hoffman, était sans conteste l’un des plus brillants comédiens de ces vingt dernières années, capable d’interpréter à peu près n’importe quel rôle, premier ou second, avec cette force animale, ce charisme hors norme et cette présence à l’écran qui vous faisaient oublier toutes les petites faiblesses de scénario ou les maladresses de mise en scène. C’est donc là sa dernière grande prestation et c’est infiniment triste de se dire que l’on entendra plus sa voix rauque et suave, qu'on ne verra plus sa silhouette lourde et pourtant aérienne… Pensée douloureuse qui nous habite pendant les deux heures du film et même bien après. Quel gâchis, quelle connerie !

    C’est une sorte de passionnant huis-clos à l'échelle d'une ville et traversé par des enjeux mondiaux. Toute l'action se déroule à Hambourg qui, plus de dix ans après le 11 Septembre 2001, reste hantée par le passage dans son Université, ses mosquées, ses rues, d’un certain Mohammed Atta, tête pensante et coordinateur de l’attentat suprême. Depuis, la ville est placée sous l’étroite surveillance des services secrets internationaux et autres bureaux de vigilance antiterroriste, à l’affût du moindre indice qui pourrait laisser présager l’organisation d’une nouvelle action destructrice.
    Tout commence par l’arrivée clandestine dans le port d’un jeune homme au visage marqué par la fatigue, la crasse et les stigmates d’un passé de violences et de tortures. Animal apeuré caché sous sa capuche, il erre à travers la ville et semble être à la recherche de quelqu’un. Le système ultra perfectionné de vidéosurveillance va le pister, l’identifier, le traquer en silence. Du bon boulot, discret, efficace, sans vague, parfaitement mené par une unité secrète d’espionnage allemande dont Günther Bachmann est le chef charismatique. Très vite, Bachmann comprend que cet homme d’origine tchétchène est plus paumé que dangereux et qu'il pourrait être la clef qu’il lui faut pour mener à son terme une enquête plus vaste sur laquelle il travaille depuis des mois, autour du mystère d'un intellectuel musulman influent, à la fois penseur, prédicateur et généreux donateur prônant un islam modéré et un rapprochement entre les civilisations…
    Bachmann, qui en a vu d’autres aux quatre coins du monde, est revenu de bien des illusions, de bien des certitudes, se méfie comme de la peste des systèmes trop sûrs de leur bon droit, et des hommes qui les servent. Son pragmatisme d'homme de terrain va se heurter aux mécanismes paranoïaques, aux réflexes guerriers, aux fantasmes revanchards des services allemands et américains unis pour la cause de l'ordre et de la sécurité du monde…

    Un vaste jeu de pistes au cœur de la ville se met alors en place. Sur l’échiquier, Bachmann et son équipe (dont la troublante et magnifique Nina Hoss), Issa, le jeune Tchétchène, une mère turque et son fils boxeur, une jeune avocate idéaliste, un banquier britannique chancelant… et des espions qui surveillent, qui manigancent, qui calculent, qui cogitent… pas forcément bien.
    Le spectateur est pris lui aussi dans les filets de cette intrigue haletante et complexe dans laquelle pourtant jamais il ne se perd. C’est à la fois une course contre la montre digne des meilleurs thrillers, orchestrée avec une fluidité, une élégance remarquables, et une démonstration brillante et sans concession des luttes de pouvoir, des batailles médiatiques que se livrent les grandes puissances mondiales au nom de la guerre contre les « axes du mal ». Edifiant. Terrible. Virtuose.


    votre commentaire
  • Un thriller psychologique palpitant!! Jeanne Herry est dés son premier film une grande cinéaste!! Un scénario formidable et des acteurs merveilleux extrêmement bien dirigés. Jeanne Herry: quel talent!!!

    scénario: 18/20           technique: 18/20     acteurs: 18/20       note finale: 18/20

    Elle l'adore

    Muriel est esthéticienne. Elle est bavarde, un peu menteuse, elle aime raconter des histoires souvent farfelues. Depuis 20 ans, Muriel estaussi la première fan du chanteur à succès Vincent Lacroix. Avec ses chansons et ses concerts, il occupe presque toute sa vie.
    Lorsqu'une nuit Vincent, son idole, sonne à la porte de Muriel, sa vie bascule. Elle est entrainée dans une histoire qu’elle n’aurait pas osé inventer.


    votre commentaire
  • Les dialogues sont excellents et on rit sans arrêt. Gérard Lanvin nous montre une fois de plus toute l'étendue de son talent. On passe un agréable moment et la fin est inattendue. Les seconds rôles sont  formidables.

    scénario: 17/20        technique: 17/20       acteurs: 17/20

    Bon rétablissement

    Suite à un accident, Pierre, la soixantaine, se retrouve cloué au lit avec une jambe dans le plâtre. Misanthrope au caractère bien trempé rêvant de silence et de solitude, voilà que le monde s’invite à son chevet. Il assiste alors impuissant à la valse quotidienne des médecins, infirmières et personnels hospitalier, puis de ses proches dont son frère Hervé. Au fil de rencontres inattendues, drôles ou touchantes, Pierre reconsidère certains a priori et pose sur les autres un regard différent. Et, contre toute attente, ce séjour à l’hôpital finit par ressembler à une renaissance…


    1 commentaire
  • Emma Bovary à la sauce normande avec un Luchini au top de sa forme! C'est bien filmé, bien joué, et on passe un agréable moment.

    scénario: 17/20         acteurs: 17/20       technique: 17/20   note finale:17/20

    Gemma Bovary

    Martin est un ex-bobo parisien reconverti plus ou moins volontairement en boulanger d'un village normand. De ses ambitions de jeunesse, il lui reste une forte capacité d'imagination, et une passion toujours vive pour la grande littérature, celle de Gustave Flaubert en particulier. On devine son émoi lorsqu'un couple d'Anglais, aux noms étrangement familiers, vient s'installer dans une fermette du voisinage. Non seulement les nouveaux venus s'appellent Gemma et Charles Bovery, mais encore leurs comportements semblent être inspirés par les héros de Flaubert. Pour le créateur qui sommeille en Martin, l'occasion est trop belle de pétrir - outre sa farine quotidienne - le destin de personnages en chair et en os. Mais la jolie Gemma Bovery, elle, n'a pas lu ses classiques, et entend bien vivre sa propre vie...

     Ce ne sont que deux petites lettres, trois fois rien, une étourderie, une minuscule faute de frappe du destin. Un « g » qui se serait perdu dans le bocage normand, s’accolant par hasard à la première jolie fille rencontrée, Emma ; et puis un « a » qui se serait transformé en « e » sous le souffle de l’accent anglais, faisant de « Bovary » un so british « Bovery ». Et ce « Charley » : nulle confusion possible, c’est bien « Charles » dans la langue de Flaubert. De tout cela, Martin en est intimement convaincu : Gemma et Charley Bovery, ses nouveaux voisins anglais, ne sont rien moins que l’incarnation moderne des héros de son livre culte, cette œuvre qu’il connaît presque par cœur et qui squatte depuis ses seize ans le fond de ses poches.

    Martin est boulanger, mais du genre atypique. Un boulanger un brin rêveur qui pétrit sa pâte comme on écrirait un poème. Martin fait du pain avec ses mains, ce qui laisse tout le temps à son esprit vagabond d’aller et venir au gré de ses pensées, de ses regrets peut-être, de ses désirs sans doute. Il observe depuis son fournil de privilégié la vie comme elle va autour de lui, dans ce petit village normand que l’on croirait tiré d’une carte postale, à moins que ce ne soit d’un roman, Madame Bovary par exemple, dont le titre original complet était Madame Bovary, mœurs de province.
    Aussi donc, quand les Bovery prennent possession de la vieille demeure située de l’autre côté de la rue, Martin observe ce couple avec un mélange de fascination et de curiosité un peu déplacée, analysant leurs attitudes à travers le prisme des mots de Flaubert, imaginant tout ce qu’il ne voit pas, fantasmant sur l’ennui supposé de la belle Gemma, présupposant ses faits, ses gestes et même et surtout ses élans du corps et du cœur.
    Car Gemma est d’une beauté romanesque et sauvage, sa silhouette sexy n'a nul besoin d’artifices ni de ruses, c'est une fille qui semble se réjouir avec sincérité des joies simples de la vie : un bouquet de fleurs des champs, une belle bâtisse, un morceau croustillant de pain 5 céréales sans gluten encore tout chaud. Nul doute qu’elle ne craque aussi pour ce jeune et blondinet châtelain, figure qui aurait tout à fait sa place parmi la liste des prétendants ou amants de la douce idéaliste Emma Bovary. La fin de Gemma sera-t-elle aussi tragique que celle de l’héroïne de Flaubert ? Il faudra venir voir le film pour le savoir !

    Charmante variation littéraire à la plume savamment ciselée (on retrouve la patte caustique, fine d’intelligence et de drôlerie, de Pascal Bonitzer,) Gemma Bovary est une fable douce-amère sur les vies que l’on vit par procuration, sur le pouvoir des mots et la force des grandes œuvres littéraires, mais aussi sur les tics et coutumes parfois ridicules d’une certaine petite bourgeoisie de province (Elsa Zylberstein en adepte du bio et du cardio-training d’intérieur est impayable). Les fans de Luchini seront aux anges : ils le retrouveront ici dans un personnage proche cousin de celui qu’il campait dans Alceste à Bicyclette : toujours drôle, un brin cynique.


    votre commentaire
  • Un très joli film, un peu documentaire, avec des acteurs très justes. Dommage que le technique ne soit pas toujours à la hauteur (les images sont parfois affreuses et le caméraman tremble).

    scénario: 18/20      technique: 13/20     acteurs: 16/20   note finale: 16/20

    Hippocrate

    Benjamin va devenir un grand médecin, il en est certain. Mais pour son premier stage d’interne dans le service de son père, rien ne se passe comme prévu. La pratique se révèle plus rude que la théorie. La responsabilité est écrasante, son père est aux abonnés absents et son co-interne, Abdel, est un médecin étranger plus expérimenté que lui. Benjamin va se confronter brutalement à ses limites, à ses peurs, celles de ses patients, des familles, des médecins, et du personnel. Son initiation commence.

    Hippocrate, c'est pour le serment. C'est une histoire de médecins. L'histoire de jeunes internes qui découvrent le fonctionnement pour le moins agité d'un grand hôpital parisien. Le sujet est important, le film est épatant. Drôle, léger, déconnant, d’un humour souvent décalé, presque burlesque, et en même temps grave, lucide, profondément et terriblement humain. Thomas Lilti a pris le parti d'en rire, en tout cas de faire œuvre vivante et énergique. Mais il ne cache rien de la situation quasi-intenable du système hospitalier français, coincé entre sa mission de soigner le mieux possible les malades qui lui sont confiés et les critères de rentabilité qui sont de plus en plus présents, envahissants. Il est bien placé pour bien connaître la question, Thomas Lilti, puisqu'il est lui-même toubib ! Toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes ou ayant existé sera donc tout sauf fortuite.

    Un hôpital, c’est un peu comme le grand théâtre de la tragi-comédie humaine. Les émotions y sont exacerbées, tout y est fort parce que tout ne tient qu’à un fil, tout y est plus puissant qu’ailleurs car c’est ici que l’on naît, ici que l'on souffre, ici que l'on guérit ou que l'on achève sa vie. A l’hôpital, Eros la vie et Thanatos la mort jouent à cache-cache entre l’étage des naissances et l’aile des soins palliatifs, sous les regards attentifs, le plus souvent bienveillants et parfois impuissants des acteurs principaux de cette pièce pleine de bruit et de fureur dont on ne connaît pas toujours la fin : les médecins, les infirmiers, les aides-soignants… Tous ces métiers pouvant s'entendre au féminin aussi bien qu'au masculin, mais allez savoir pourquoi, les toubibs sont le plus souvent des hommes, et les autres professions le plus souvent exercées par des femmes…
    Des blouses blanches, vous allez en voir lors de cette plongée singulière dans le service de médecine générale de ce grand hôpital public. Des professeurs de médecine, des chefs de service, mais surtout des carabins. Ces futurs médecins à peine sortis de l’adolescence et déjà lâchés dans l'arène vont devoir apprendre « sur le tas » les gestes médicaux plus ou moins décisifs autant que leur propre capacité à encaisser l’épreuve ultime de la confrontation avec les patients. Et s’ils maîtrisent (plus ou moins) les bases théoriques, les diagnostics, les pronostics, les posologies, ils n’ont pas vraiment appris dans les amphis à gérer le stress des familles, l'anxiété des malades, la peur de la mort, l’empathie, bref tout ce qui fait la difficile relation à cet autrui meurtri.
    Heureusement, depuis l'époque d'Hippocrate, le corps médical a su inventer des techniques pour évacuer les angoisses au cours des fameux « tonus », bamboches potaches et très arrosées, ou simplement au quotidien dans la salle de garde, lieu où l’on peut, loin des malades, faire du bruit, chanter des chansons grivoises, dire des choses horribles ou mimer des scènes que la bienséance nous interdit de décrire ici.

    Voici donc le tout jeune Docteur Benjamin Barois, interne fraîchement débarqué dans le service de médecine générale dirigé par son papa. On va le suivre, lui coller aux basques à travers les méandres de l’hôpital et vivre avec lui les joies et doutes de l’internat : de la première ponction lombaire au premier décès, il va découvrir les rouages et secrets d’un système hospitalier qui fonctionne tant bien que mal avec de moins et moins de moyens et de plus en plus de pressions sur un personnel qui doit faire des miracles avec des bouts de chandelles. A ses côtés, Abdel, médecin algérien plus âgé et plus aguerri, qui doit en toute humilité refaire ses preuves pour pouvoir prétendre à une équivalence dans ce pays hospitalier qui sait bien exploiter cette « main d’œuvre » pas cher et docile qui ne demande bien sûr qu’à faire des gardes de soixante douze heures d’affilée !
    Dans les pas de Benjamin et d'Abdel, on se dit que rarement dans le cinéma de fiction on en avait appris autant sur ce monde fermé, assez fascinant et parfaitement représentatif de l'état de santé d'une société. On rit beaucoup, on est ému souvent, captivé tout le temps. Bref une éclatante réussite.


    1 commentaire
  • Cela aurait pu être pire et c'est finalement pas mal pour un film américain à gros budget.

    scénario: 16/20   acteurs: 16/20    technique: 16/20    note finale: 16/20

    Hercule

    Mi-homme mi-légende, Hercule prend la tête d’un groupe de mercenaires pour mettre un terme à la sanglante guerre civile qui sévit au royaume de Thrace et replacer le roi légitime sur le trône. Âme tourmentée depuis la naissance, Hercule a la force d’un dieu mais ressent aussi les peines et les souffrances d’un mortel.
    Sa puissance légendaire sera mise à l’épreuve par des forces obscures.


    votre commentaire
  • Ambitieux, "Lucy" atteint ses objectifs comme spectacle de divertissement, spectaculaire et intelligent. Scarlett Johansson en superwoman, sous la caméra bourrée aux amphétamines s-f de Luc Besson : spectaculaire ! Ne boudons pas notre plaisir, Luc Besson signe un thriller d'anticipation réussi qui a le talent de distraire et de tenir en haleine. "Lucy" est surtout un audacieux blockbuster qui, à l’instar du boulot accompli sur Le Cinquième élément confirme que Besson, est surtout un auteur sacrément talentueux. J'ai adoré!

    scénario: 18/20      acteurs: 18/20    technique: 18/20    note finale: 18/20

    Lucy

    A la suite de circonstances indépendantes de sa volonté, une jeune étudiante voit ses capacités intellectuelles se développer à l’infini. Elle « colonise » son cerveau, et acquiert des pouvoirs illimités.


    votre commentaire
  • Un excellent thriller qui hélas n'a pas trouvé son public. Les acteurs sont sont excellents et l'intrigue passionnante.

    scénario: 16/20        technique: 16/20     acteurs: 16/20     note finale: 16/20

     

    Colt 45

    Armurier et instructeur de tir à la Police Nationale, Vincent Milès est expert en tir de combat. À seulement 25 ans, ses compétences sont enviées par les élites du monde entier mais dans la plus grande incompréhension de la part de ses collègues, Vincent refuse obstinément d’intégrer une brigade de terrain. Son destin bascule le jour où il fait la connaissance de Milo Cardena, un flic trouble, qui va l’entraîner dans une incontrôlable spirale de violence, plaçant Vincent au centre d’une série d’attaques à main armée, de meurtres et d’une féroce guerre des polices opposant son parrain, le commandant Chavez de la BRB, à son mentor, le commandant Denard de la BRI. Pris au piège d’une véritable poudrière, Vincent n’aura pas d’autre choix qu’embrasser son côté obscur pour survivre…


    votre commentaire
  • ha sublime Deneuve! J'espère qu'elle aura un prix d'interprétation pour ce rôle qu'elle interprète majestueusement. D'ailleurs tous les acteurs sont excellents. On peut regretter certaines longueurs mais le film est globalement réussi. On connaît l'histoire mais on passe un excellent moment.

    scénario: 16/20     acteurs: 18/20   technique: 16/20    note finale: 16/20

    L'homme qu'on aimait trop

    1976. Après l’échec de son mariage, Agnès Le Roux rentre d’Afrique et retrouve sa mère, Renée, propriétaire du casino Le Palais de la Méditerranée à Nice. La jeune femme tombe amoureuse de l’homme de confiance de Renée, Maurice Agnelet, un avocat de dix ans son aîné. Maurice a d’autres liaisons. Agnès l’aime à la folie. Actionnaire du Palais de la Méditerranée, Agnès veut vendre sa part de l’héritage familial pour voler de ses propres ailes. Une partie truquée siphonne les caisses de la salle de jeux. On menace Renée. Derrière ces manœuvres guerrières plane l’ombre de la mafia et de Fratoni le patron du casino concurrent qui veut prendre le contrôle du Palais de la Méditerranée. Tombé en disgrâce auprès de Renée, Maurice met en relation Agnès avec Fratoni qui lui offre trois millions de francs pour qu’elle vote contre sa mère. Agnès accepte le marché. Renée perd le contrôle du casino. Agnès supporte mal sa propre trahison. Maurice s’éloigne. Après une tentative de suicide, la jeune femme disparaît à la Toussaint 1977. On ne retrouvera jamais son corps. Trente ans après, Maurice Agnelet demeure l’éternel suspect de ce crime sans preuve ni cadavre. Convaincue de sa culpabilité, Renée se bat pour qu’il soit condamné…


    votre commentaire
  • Un très joli film intimiste plein d'humour. Les acteurs sont excellents Le scénario est plein d'humour et de tendresse et c'est sur une idée du regretté Jocelin Quirvin. Une parodie réussi des films d'auteurs.

    scénario: 16/20    technique: 16/20    acteurs: 16/20   note finale: 16/20

    Maestro

    Henri, un jeune acteur qui rêve de jouer dans FAST & FURIOUS, se retrouve engagé dans le film de Cédric Rovère, monstre sacré du cinéma d’auteur. Les conditions du tournage ne sont pas tout à fait celles auxquelles il s’attendait… Mais le charme de sa partenaire et la bienveillance du maître vont faire naître en lui des sentiments jusqu’alors inconnus. Et Rovère, conquis par la jeunesse et la fantaisie d’Henri, vivra ce tournage comme un cadeau inattendu.

    C'est un film qui n'aurait pas dû se faire comme ça, mais qui a fini par exister, comme une déclaration d'amour au cinéma, à un auteur qui vient de disparaître, à un ami, à un acteur qui aimait trop les petites voitures nerveuses dont certains garçons rêvent comme d'autres rêvent de Rolex…
    Amateur de sensations fortes, le comédien Jocelyn Quivrin rêvait de tourner dans Fast and Furious et s'était retrouvé, au hasard d'un casting, embauché par Eric Rohmer pour Les Amours d'Astrée et de Céladon. Film évidemment sans gros budget, sans cascades ni vedettes et d'un romantisme délicieusement moqueur et suranné… Au lieu de prendre ses jambes à son cou, fasciné par la bienveillance du vieux monsieur et la beauté de la jeune première, le jeune acteur dans le vent était resté là, découvrant un univers qui lui était jusqu'alors totalement étranger. Et ce qui se passa entre le vieux metteur en scène adulé par la critique et l'écervelé frimeur fut pour ce dernier de l'ordre de la révélation, tant lui était peu familier cette façon tranquille de faire les choses, avec modestie, sans stress ni fureur…

    Pour Rohmer ce fut le dernier film, et Jocelyn s'était mis à travailler sur ce qui devait être sa première réalisation, demandant à Lea Frazer de l'aider pour raconter l'histoire de ce jeune homme qui trouve le chemin vers la culture et l'amour, grâce à un vieil homme indulgent, amoureux de la vie, amateur de langue de bœuf en sauce et du spectacle rafraichissant des amours mythologiques de beaux jeunes gens en toge et de jeunes filles couronnées de fleurs.
    Le projet de film avançait, mais Jocelyn Quivrin n'entendit jamais le message laissée par Lea Fazer pour lui annoncer une première mouture des dialogues : perdant le contrôle de la Roadster Ariel Atom qu'il venait de s'offrir en fonçant dans le tunnel de Saint-Cloud, il disparaissait trois mois tout juste avant Rohmer.
    Quatre ans plus tard, Lea Frazer a terminé le film, s'attachant à rendre compte d'une manière de filmer, de regarder la nature, d'aborder les acteurs… mais tout en faisant œuvre personnelle, il ne s'agit ni de reproduire ni d'imiter. Elle rappelle comment le cinéma et la culture en général peuvent faire bouger notre perception du monde, de la vie même et aussi de l'art qui fait peur à certains parfois, alors qu'il suffit juste de se laisser aller à ressentir, à être là pour que le courant passe et les audaces les plus saugrenues deviennent alors acceptables, voire touchantes.

    Brodant sur la trame initiale voulue par Quivrin, elle ne cherche pas à coller à la réalité, preuve en est le choix de Michael Lonsdale, aux antipodes de Rohmer, pour incarner le vieux sage cinéaste. Elle s'attache surtout à souligner l'importance de la transmission, qu'elle soit d'une ouverture d'esprit, d'un savoir, d'un sens poétique… Si le Maestro du film se passionne pour le jeune couillon qui se demande au début ce qu'il fait là, c'est aussi parce qu'il lui apporte la fraîcheur d'une jeunesse à qui il reste beaucoup à découvrir. Quand Henri, le jeune premier en question, voit enfin les rushes du film, il réalise alors que, contrairement à ce qu'il croyait pendant le tournage, le film n'a rien de ridicule… il est juste singulier.


    votre commentaire
  • Une très jolie comédie avec des acteurs formidables, un scénario réussi et la musique est géniale!!!

    scénario: 17/20       acteurs: 18/20    technique: 18/20   note finale: 18/20

    New York Melody

    Gretta et son petit ami viennent de débarquer à NYC. La ville est d'autant plus magique pour les deux anglais qu'on leur propose de venir y vivre pleinement leur passion : la musique. Le rêve va se briser et l'idylle voler en éclat quand, aveuglé par la gloire naissante, il va la plaquer pour une carrière solo et... une attachée de presse.
    Ses valises prêtes et son billet de retour pour Londres en poche, elle décide de passer une dernière nuit à New York avec son meilleur pote. Ce dernier l'emmène dans un pub, la pousse sur scène et la force à chanter. Dans la salle un producteur s'adonne à sa plus dangereuse passion : l'alcool. Revenu de tout, du succès et de sa gloire passée, amer, rancunier, il a perdu le fil de sa vie,... Et soudain il entend cette voix, découvre cette grâce, ce talent brut et authentique... Une rencontre enchantée qui pourrait finir en chansons...


    1 commentaire
  •  Le petit Nicolas sera toujours le petit Nicolas... Amusant, bien joué, bien filmé. Les décors et les costumes sont fabuleux et très années 50'. Un très joli film familial. Lemercier et Lavanant sont formidables. Le petit Nicolas, quoi... Toujours délicieusement kitch et adorable. Bien joué, bon scénario, bons acteurs, belle histoire. Un film à voir en famille.

    scénario: 17/20         technique: 17/20       acteurs: 17/20    note finale: 17/20

    Les Vacances du Petit Nicolas

    C’est la fin de l’année scolaire. Le moment tant attendu des vacances est arrivé.
    Le petit Nicolas, ses parents et Mémé prennent la route en direction de la mer, et s’installent pour quelques temps à l’Hôtel Beau-Rivage. Sur la plage, Nicolas se fait vite de nouveaux copains : il y a Blaise, qui n’est pas en vacances parce qu’il vit ici, Fructueux, qui aime tout, même le poisson, Djodjo, qui ne parle pas comme eux parce qu'il est anglais, Crépin, qui pleure tout le temps, et Côme, qui veut toujours avoir raison et c’est très énervant. Mais Nicolas fait aussi la connaissance d’Isabelle, une petite fille qui le regarde tout le temps avec de grands yeux ronds et inquiétants, et à laquelle il croit que ses parents veulent le marier de force. Les quiproquos s'accumulent, et les bêtises commencent. Une chose est sûre : ce sera, pour tout le monde, des vacances inoubliables…


    votre commentaire
  • Superbe film! Très réussi. Les personnages sont complexes et extrêmement bine joués par des acteurs formidables.

    scénario: 18/20         technique: 18/20    acteurs: 18/20   note finale: 18/20

    Marithé travaille dans un centre de formation pour adultes. Sa mission : aider les autres à changer de métier et à trouver leur vocation. Se présente alors Carole, qui vit et travaille dans l’ombre de Sam, son mari, énergique et talentueux chef étoilé. Ce n’est cependant pas tant de métier, dont Carole semble avoir besoin de changer, mais de mari. Marithé se donnera à fond pour aider Carole à se projeter dans une nouvelle vie. Mais quelle est la nature profonde de ce dévouement, quand Marithé ne semble pas insensible au charme de Sam, ni à sa cuisine ?

    C’est fou ce qu’on rencontre de gens intéressants dans un centre de formation pour adultes… On y trouve, face à des conseillers dévoués qui ne comptent ni leur temps ni leurs efforts, des chômeurs super motivés, prêts à tout pour retrouver le goût et le chemin du travail, des jeunes déjà usés par un marché sans pitié, des destins cabossés par des plans de restructuration qui ne restructurent rien du tout, en tout cas pas les salariés licenciés… Et puis on peut aussi y trouver une Carole dont on peut se demander ce qu’elle fait là puisqu’elle n’est ni salariée, ni licenciée, ni restructurée… elle a même tellement tout pour être heureuse que sa présence en ces lieux pourrait paraître déplacée. Mais Carole, si elle a franchi le seuil du centre, avec cet air gêné de la fille qui sait qu’elle n’est pas tout à fait à sa place, c’est bien qu’elle aussi, comme ces ouvrières de l’usine du coin tout récemment mises à la porte, a besoin qu’on lui prenne la main pour la faire avancer sur un nouveau chemin. Lequel ? Elle n’en sait diable rien, mais demeure convaincue que c’est l’heure du bilan, du virage, du tournant, bref qu’un truc doit se passer dans sa vie pour qu’elle ne succombe pas d’asphyxie.

    Sans le savoir, elle a frappé à la bonne porte : celle de Marithé, spécialiste en remotivation des troupes, experte en pensée positive, adepte de l’empathie souriante, généreuse et déculpabilisante. Marithé fait partie de ces chouettes filles dont la rencontre produit un effet immédiat sur les esprits chagrins, comme si soudain, s’ouvraient à nouveau tous les possibles. Et des possibles, Carole en a bien besoin. Mariée à un grand chef étoilé dont elle est à la fois l’épouse fidèle, la conseillère testeuse des nouvelles aventures culinaires en même temps que la grande administratrice du petit empire gastronomique et financier qu’il a bâti, elle vit dans l’ombre du grand homme qui lui, ne vit que pour son art. Certes, elle mentirait en affirmant que tout ça ne lui apporte pas son lot gratifiant de satisfaction matérielle et de reconnaissance sociale, mais il n’empêche que Carole sature, suffoque, voudrait prendre le large, couper le cordon, s’affranchir, entrer dans la lumière. Comment ? Pour faire quoi ? Ça reste vague… Mais une chose est claire dans son esprit : la pétillante Marithé est la bonne personne pour l’accompagner dans sa toute petite envie de révolution intérieure.
    Les deux femmes, pourtant bien différentes de par leur parcours et l’univers social dans lequel chacune gravite, vont se trouver des affinités et une complicité un peu particulière va se tisser au fil de leur rencontres, ponctuées par un bilan de compétences qui n’aboutira certes pas au résultat escompté (l’une des scènes les plus drôles du film !). Et ce quelque chose qui va se créer entre l’épouse bourgeoise qui ne sait pas ce qu’elle veut et la divorcée solitaire qui se nourrit des miettes affectives et affectueuses laissées par son ex-mari et sa nouvelle femme ne rentrera dans aucune case des formulaires ultra-carrés du centre de formation. Car la nature des sentiments est complexe et se nourrit de bien des contradictions, d’autant que le dévouement cache quelquefois des arrière-pensées moins altruistes qu’il n’y paraît.

    Avant d’être un film sur l’histoire d’une possible amitiés entre deux nanas (thème que le cinéma, encore macho, n’a que trop rarement abordé), c’est une comédie intelligente qui raconte aussi la difficile place que femmes mariées et séparées occupent dans ces moments charnières de leur existence, quand le grand saut devient aussi nécessaire que périlleux. Avec une belle malice, juste ce qu’il faut de moquerie affectueuse pour ses personnages et un sens aiguisé des relations humaines, Anne le Ny signe un film tendre et drôle au casting inspiré : Karin Viard et Emmanuelle Devos en « presque amies », c’est une vraie rencontre de cinéma !


    votre commentaire
  • Un film sublime comme je les aime: on apprends plein de trucs sur d'autres modes de vie. Les acteurs sont sublimes et d'une intensité rare au cinéma.

    scénario: 18/20        technique: 18/20      acteurs: 18/20    note finale: 18/20

    Viviane Amsalem demande le divorce depuis trois ans, et son mari, Elisha, le lui refuse.
    Or en Israël, seuls les Rabbins peuvent prononcer un mariage et sa dissolution, qui n'est elle-même possible qu’avec le plein consentement du mari.
    Sa froide obstination, la détermination de Viviane de lutter pour sa liberté, et le rôle ambigu des juges dessinent les contours d’une procédure où le tragique le dispute à l'absurde, où l'on juge de tout, sauf de la requête initiale.

    Viviane est d'une beauté hiératique, sobre, digne. Viviane, c'est Ronit Elkabetz au sommet de son art et de son charisme. Elle n'a pas besoin de montrer ses jambes pour être sensuelle et divine. Tant mieux, la société dans laquelle elle vit ne le lui permettrait pas, pas plus qu'elle ne lui permet de laisser libres ses cheveux. Mais peu lui importe, elle semble planer loin au dessus de toutes ces choses et si elle se présente devant un tribunal rabbinique, c'est après en avoir bien pesé les conséquences, et après avoir ramassé tout son courage. Il en faut pour affronter la partie de pingpong ubuesque qui l'attend. La procédure de son divorce – qu'elle a entamée, au moment où débute le film, voici déjà trois ans ! – va jouer les prolongations et glisser peu-à-peu vers une tragicomédie autant hilarante qu'affligeante.

    Quelle idée aussi, me direz-vous, d'aller divorcer devant un trio de rabbins ! C'est qu'elle n'a pas le choix, pas plus que les autres citoyennes d'Israël : toute communauté confondue, qu'elles soient croyantes ou laïques, le protocole est le même. Devant un tribunal religieux la femme vient demander le gett (sa libération) au mari. Un divorce que lui seul peut accorder. Et si ce taquin refuse ? Devinez quoi… Tout reste en l'état. Sachant que la femme non divorcée ne peut pas reconstruire de vie affective sous peine d'être mise au ban de la société et de voir ses futurs enfants considérés comme mamzer (bâtards), sans aucune reconnaissance ni protection juridique. Quant au mari, ne vous inquiétez pas pour le pauvre biquet : tant qu'il continue de pourvoir aux besoins matériels de son foyer, il peut mener sa vie comme bon lui semble et pondre des bambins qui seront reconnus, ceux-là. On imagine vite ce que ça peut produire comme excès quand ces messieurs sont un brin de mauvaise foi et rancuniers. Ils peuvent laisser poireauter leurs femmes dans les couloirs de cette petite mort sociale. Cela peut durer des années…
    Dans le cas de Viviane et de son mari Elisha, ce devrait n'être qu'une formalité. Devant le tribunal, Viviane ni ne critique ni n'accable, elle demande juste à ses juges d'entériner la fin d'une relation alors même qu'elle ne vit plus depuis des mois avec celui qui fut son homme, son mari, le père de ses enfants. Il suffit d'un minimum d'observation et de sens commun pour se plier à l'évidence que plus rien ne réunit ces deux-là. Ils ne se touchent plus, n'ont aucune admiration, ni compassion l'un pour l'autre. Si un sentiment persiste entre eux, il s'apparente plus à de la lassitude qu'à de l'affection. Elisha, devant les trois juges, la décrit comme une mauvaise épouse, n'ayant pas de reconnaissance envers tout ce qu'il a fait pour elle, une hystérique. Ce n'est pas qu'Elisha tienne tellement à son épouse, mais elle fait partie de son karma, une plaie envoyée par Dieu pour le mettre à l'épreuve. Alors non ! Il n'accepte pas le divorce et boira le calice jusqu'à la lie, courageusement, pour plaire à Dieu. Ridicule ? Voilà nos bons petits juges tout émus et solidaires avec Dieu (ce dernier serait-il également un homme ?) et ils voient en Elisha l'incarnation du mari parfait. Ils grondent Viviane, lui intimant de faire des efforts pour sauver son foyer. Chacun repart dans ses pénates, devant l'avocat de Viviane médusé (il fallait bien un homme pour la défendre).

    Et les mois passent… De convocations en convocations, de non arguments en arguments oiseux, l'affaire est bien partie pour durer comme une mauvaise farce du fait de l'inflexible Elisha. C'est une vaine bataille où tout le monde finira par mettre son grain de sel : tour-à-tour les amis, les voisins, la famille seront convoqués pour témoigner, et le huis-clos du tribunal devient le théâtre d'une incroyable comédie humaine, presque pittoresque et formidablement enlevée. Une comédie humaine qui se transforme en métaphore de la condition des femmes partout dans le monde où elles sont un peu moins égales que les hommes. De cette situation insupportable, le duo de réalisateurs aurait pu décider de faire un drame triste et pesant à faire pleurer les pierres, ils ont pris au contraire le parti de la stylisation narrative – toute l'action se déroule au tribunal, au fil des audiences successives, ça crée une distance, un recul particulièrement forts – et de l'humour absurde, persuadés à juste titre que le rire est l'arme la plus efficace contre le désespoir.


    2 commentaires
  • Un film d'un esthétisme exacerbé: tout est beau, les acteurs sont magnifiques et le chef opérateur sublime tout cela de la plus belle manière. Bien sûr, c'est un peu choquant de voir Viggo Mortensen jouer le vieux. "The Two Faces of January", adaptation du roman éponyme de Patricia Highsmith, est impressionnant par la mise en scène de cette manipulation.  Le jeu des 3 3 personnages principaux est une merveille et on reste en haleine jusqu'à la fin.

    scénario: 18/20      acteurs: 18/20   technique: 18/20    note finale: 18/20

    The two faces of January

    1962. Un couple de touristes américains très élégants, le charismatique Chester MacFarland et sa jeune épouse Colette, arrive à Athènes. À l’Acropole, ils rencontrent Rydal, jeune guide américain parlant grec, arnaqueur de touristes à l’occasion. Séduit par la beauté de Colette et impressionné par la fortune de Chester, Rydal accepte sans hésiter leur invitation à dîner. Les McFarland se révèlent moins lisses qu’il n’y paraît : le luxe et leur raffinement cachent bien mal leur part d’ombre.


    2 commentaires
  • Un très beau film d'une tristesse absolue. Quelle déchéance la vieillesse et quelle honte de traiter les personnes âgées de cette façon. Epilogue est à la fois un film sur la société israélienne et sur l’intimité d’un couple. Il nous interpelle sur les changements de la société israélienne et sur le reniement de l'esprit pionnier où tout était commun. On peut regretter que techniquement l'image ne soit pas très réussi avec la fameuse tarte à la crème cinématographique: ça se passe chez les pauvres alors l'image est marron (dégueulasse)

    scénario: 18/20      technique: 14/20     acteurs: 18/20   note finale: 16/20

    Epilogue

    Hayuta et Berl, un couple de personnes âgées, ont du mal à s’habituer à l’Israël moderne et aux changements sociaux qui les entourent. Après des années de bataille, ils se refusent à abandonner leurs rêves communs et leur projet révolutionnaire de construire un État-providence en Israël. Au cours d'une nuit douloureuse de désillusions, le couple décide de quitter son appartement pour un dernier voyage.


    3 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique