• Saint Amour

     Un film vulgaire et dégoutant, comme tous les films des auteurs. Je n'ai pas aimé. Le quart monde me dégoûte.

    scénario: 5/20   acteurs: 10/20   technique: 15/20   note finale: 5/20

    Saint Amour

    Tous les ans, Bruno fait la route des vins… sans quitter le salon de l’Agriculture ! Mais cette année, son père, Jean, venu y présenter son taureau champion Nabuchodonosor, décide sur un coup de tête de l’emmener faire une vraie route des vins afin de se rapprocher de lui. Et s’ils trinquent au Saint-Amour, ils trinqueront bien vite aussi à l’amour tout court en compagnie de Mike, le jeune chauffeur de taxi embarqué à l’improviste dans cette tournée à hauts risques entre belles cuvées et toutes les femmes rencontrées au cours de leur périple…

    Comme d'habitude, le duo Delépine-Kervern a fait un film social (et dégoutant). Avec Aaltra, ils ont convaincu des milliers d'handicapés qu'ils pouvaient traverser l'Europe en faisant chier un maximum de gens ; avec Avida, ils ont montré que le surréalisme bandait encore ; avec Louise Michel, ils ont montré la voie pour recentrer la lutte sociale sur l'exécution des patrons scélérats : François Ruffin propose une tout aussi hilarante variante) ; avec Mammuth, ils ont magnifié la revanche des retraités pauvres en mobylette ; avec Le Grand soir, ils ont réconcilié les punks à chiens et les vendeurs de literie ; enfin, dans Near Death Experience, ils rendaient justice aux cyclistes dépressifs tout en rendant sympa et génialement drôle le plus insupportable des écrivains : Michel Houellebecq… Six films, ça commence à pouvoir s'appeler une œuvre. Qui a une sacrée gueule ! Et autant vous dire que Saint Amour va ajouter une septième pierre à l'édifice ! Le rire le plus gargantuesque et les larmes les plus sensibles mêlés comme rarement. Autant de films dégoutants et vulgaires. c'est la dernière fois que je vais voir leurs films. je n'aime ps leur genre.

    Parce qu'il faut vous dire que tout commence dans ce qui s'avère un magnifique lieu de cinéma : le salon de l'agriculture. Jean (Gérard Depardieu, grandiose), éleveur de bovins de compèt, et son fils Bruno (Benoit Poelvoorde, formidable avec le cheveu gras collé) participent comme tous les ans au Salon dans l'espoir que la médaille tant espérée viendra enfin récompenser leur taureau bien couillu. Mais Bruno n'y est pas… Tout ça le déprime. Il a la bonne quarantaine, bosse tout le temps dans la gadoue, se prend des vestes dès qu'il approche les filles et il n'est pas question pour lui de reprendre la ferme familiale. La seule chose qui le console, c'est de profiter de cette semaine parisienne pour faire la route des vins… à l'intérieur du salon… éclusant des godets à tous les stands de dégustation représentant les vignobles des régions françaises.
    Face à cette situation pathétique, Jean va prendre les choses en main et embarque son grand fiston dépressif pour une vraie route des vins dans le taxi de Mike (Vincent Lacoste, parfait), jeune frimeur parisien, mythomane patenté. Un périple initiatique en forme de road movie drolatique, qui va permettre au père et au fils de renouer les liens au gré de rencontres détonantes : avec une jeune serveuse obsédée par la dette abyssale de la France, un hôtelier airbnb très inquiétant (le déjà nommé Michel Houellebecq, très très flippant), une cavalière pré-ménopausée en recherche immédiate de géniteurs… Tout ça agrémenté de bitures légendaires.

    Il n'y a que Delépine et Kervern pour faire des films aussi vulgaires et grossiers.


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