• DDécors magnifiques et très beaux costumes pour cette histoire au temps de la prohibition. Voici un film réussi quoiqu'un peu sanglant.

    scénario: 16/20       acteurs: 17/20     technique: 18/20   note finale: 16/20

    Des hommes sans loi

    1931. Au cœur de l’Amérique en pleine Prohibition, dans le comté de Franklin en Virginie, état célèbre pour sa production d’alcool de contrebande, les trois frères Bondurant sont des trafiquants notoires : Jack, le plus jeune, ambitieux et impulsif, veut transformer la petite affaire familiale en trafic d’envergure. Il rêve de beaux costumes, d’armes, et espère impressionner la sublime Bertha… Howard, le cadet, est le bagarreur de la famille. Loyal, son bon sens se dissout régulièrement dans l’alcool qu’il ne sait pas refuser… Forrest, l’aîné, fait figure de chef et reste déterminé à protéger sa famille des nouvelles règles qu’impose un nouveau monde économique. Lorsque Maggie débarque fuyant Chicago, il la prend aussi sous sa protection. Seuls contre une police corrompue, une justice arbitraire et des gangsters rivaux, les trois frères écrivent leur légende : une lutte pour rester sur leur propre chemin, au cours de la première grande ruée vers l’or du crime.

    Pour les spectateurs qui nous suivent un peu, le réalisateur australien John Hillcoat n'est pas un inconnu. Sans remonter à Ghosts of the civil dead, film carcéral irréel, on citera ses deux derniers films, que nous avons programmés et défendus : La Route (2009), adaptation forte du grand roman de Cormac McCarthy, et surtout The Proposition (2005 mais sorti en France fin 2009), son magnifique western sépulcral.
    John Hillcoat, fils de l’outback australien et de ses étendues très peu encombrées par la présence humaine, est un grand fan de westerns. Et de films de gangsters, genre auquel il ne s'était jamais attaqué. Autant dire que le récit plus ou moins romancé de Matt Bondurant, relatant les aventures de ses ancêtres, fameux bootlegers dans la Virginie de la prohibition, tombait à point nommé. Hillcoat a vu là l’occasion de réconcilier les deux genres en décrivant une époque, les années 30, où l’Amérique rurale répondait encore aux règles qui prévalaient lors de la Ruée vers l’or tout en se laissant gagner par les temps modernes, les usages de la ville : les deux mondes allaient bientôt s’affronter à coups de Winchester et de mitraillettes à chargeur camembert.

    L’activité de bouilleurs de crus de Howard, l’aîné des frères Bondurant, un colosse qui a réchappé plusieurs fois à la mort, de Forrest, le cadet célèbre pour son alcoolisme et ses colères dévastatrices, et de Jack, le benjamin malingre mais intello, ne semble déranger personne en 1931. Une activité pratiquée de génération en génération sans que les autorités locales y trouvent à redire. Jusqu’à ce que les appétits des malfrats de la ville (génial Gary Oldman en mafieux cinglé qui abat comme qui rigole ses hommes quand ils ont commis l’erreur de lui déplaire) s’en mêlent et que et la volonté inflexible de l’Etat fédéral d’appliquer la prohibition s’incarne dans Charlie Rakes, inspecteur sadique et tiré à quatre épingles qui veut éradiquer ces bouseux qui enfreignent la loi comme on exterminerait les charançons. Et ce sera bien le choc de deux mondes, celui d’une certaine solidarité paysanne qui se moque des diktats décidés en haut lieu et celui de la mafia urbaine dont les règles s’accommodent finalement parfaitement de celles de la loi fédérale. Au cœur même de la fratrie, il y aura fracture entre les deux frères plus âgés, qui représentent une certaine tradition, et l’ambition du jeune Jack qui aspire à la gloire et la réussite, à l’image des Al Capone & Co.

    Les trois frères sont remarquablement interprétés par des acteurs au profil et au jeu très différents : Shia La Beouf apporte toute sa complexité à Jack tandis que Tom Hardy sait être tout en violence rentrée, charisme, et douceur cachée. On trouve dans Des hommes sans loi tout ce qui fait le charme des grands westerns et des meilleurs films de gangsters : histoires d’hommes héroïques dans des villes fantômes aux rues désertées, fusillades épiques, dialogues cinglants avant la bataille sans oublier deux belles histoires romantiques qui apportent un peu de douceur dans ce monde de brutes. Celle de Forrest avec Maggie, l’entraineuse qui a fui Chicago pour la campagne, incarnée par la très classe Jessica Chastain, et celle de Jack avec Bertha, la jeune fille timide d’une secte chrétienne conservatrice, éblouie par le bagout et l’ambition du jeune voyou prometteur, un joli personnage incarné par Mia Wasikowska, toute récente Jane Eyre. Du bang bang, des grands espaces, des hommes des vrais, des super méchants et des femmes magnifiques. C'est ça aussi, le cinéma qu'on aime !


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  • Un très joli film sur l'enfance. Les acteurs sont fantastiques. C'est très bien filmé. J'avais déjà beaucoup aimé le premier film de la réalisatrice "la tête de maman" qui était très réussi.

    scénario: 17/20     acteurs: 17/20    technique: 17/20   note finale: 17/20

    Du vent dans mes mollets

    Prise en sandwich entre des parents qui la gavent d'amour et de boulettes, Rachel, 9 ans, compte les minutes qui la séparent de la liberté. Jusqu'au jour où son chemin croise celui de l’intrépide Valérie.

    Pour sûr, ce n’est pas tout à fait l’image de la famille idéale telle que la montrent ces réclames qui sentent bon la cuisine équipée et l’ami du petit déjeuner. Chez les Gladstein, les portes des placards menacent à tout instant de provoquer un traumatisme crânien et il faut se contenter de la traditionnelle confiture d’oranges amères (« à mères » !) en place de cette délicieuse pâte à tartiner à la noisette qui fait certes de petits bourrelets, mais aussi tellement de bien au moral. Et Rachel, du haut de ses 9 ans, elle l’a un peu au ras des chaussettes, le moral. Ce n’est pas que ses parents ne sont pas aimants, bien au contraire : elle est chérie, adorée, chouchouté, dorlotée, bisoutée tout comme il faut, surtout par maman qui la gave d’attentions autant que de boulettes de viande. Quant à son père, installateur de cuisine de son état, il a est plutôt du genre rigolard, tendance optimiste.

    Mais il plane sur la maisonnée comme une ambiance plombée, il y flotte comme un parfum de mélancolie, le petit air de rien d’un quotidien tristounet qui fait que Rachel n’est pas la plus expansive, la plus joyeuse, la plus souriantes des petites filles. La faute peut-être au passé qui plane comme un mauvais souvenir sur cette famille, la faute peut-être à la mondialisation qui fait que les poupées Barbie dont elle rêve en secret sont fabriqués par de pauvres petits orphelins chinois exploités, la faute à la cuisine brinquebalante que Papa ne se décide pas retaper, la faute aux kilos qui tendent la chemise de nuit de maman. Et ce n’est pas la grand-mère qu’on a mise dans sa chambre qui lui racontera en douce des histoires rigolotes : elle est du genre mutique et pas vraiment portée sur l’empathie inter-générationnelle… Et après tout c’est bien son droit !
    Bref, Rachel se barbe dans cette vie de petite fille trop sage qu’on lui a cousue sur mesure et elle a bien du mal à comprendre les injonctions contradictoires de sa dentiste de mère qui, tout en la couvant comme un oisillon tombé du lit, voudrait qu’elle comprenne déjà les choses des grandes personnes : les camps, la faim dans la monde, la compassion pour les plus démunis, et tous ces trucs qui lui passent au-dessus de la tête.
    Heureusement, les choses vont changer car Valérie va entrer dans la vie de Rachel. Valérie, c’est une tornade à couettes qui parle aussi vite qu’elle dégaine un rire vif et contagieux. Elle est tout ce que Rachel est au fond d’elle-même sans oser le montrer à quiconque, et surtout pas à ses parents : délurée, espiègle, coquine, tchatcheuse, frondeuse, aventurière.
    Et pour ne rien gâcher, sa famille est tout ce qu’il y a de cool : un père parfait puisqu’absent, une maman jeune et belle et sympa qui sourit tout le temps et un grand frère trop canon qui va immédiatement éveiller chez Rachel des sentiments exacerbés. L’arrivée de Valérie dans la famille Gladstein sera comparable à la découverte de la première machine à laver à la Foire de Paris en 1920 : une vraie révolution !

    Du vent dans mes mollets (joli titre dont on ne livrera pas ici le sens) raconte la délicieuse pétillance de l’enfance, sa folle insouciance et ses grands chagrins. Il dit aussi les grands canyons qui séparent le monde des parents et celui de leurs mômes, et tous les ponts a priori inconstructibles que chacun crée pour se trouver. Servie par des comédiens géniaux, dont la trop rare Agnès Jaoui, l’incomparable Denys Podalydès et la toujours parfaite Isabelle Carré, cette comédie faussement légère a la saveur des bonbons acidulés et la joyeuse énergie des spectacles inventés par deux gamines dans la salle à manger.


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  • Un scénario incertain où les invraisemblances sont légions, des acteurs pas vraiment impliqués et des tueries constantes: bref, pas très réussi tout ça. Un thriller qui aurait mérité un méilleur scénario.

    scénario: 10/20      technique: 15/20     acteurs: 14/20     note finale: 12/20

    Le guetteur

    Le commissaire Mattei est sur le point d'arrêter un notoire gang de braqueurs de banques, lorsqu'un tireur d'élite, en couverture sur les toits, décime à lui seul une armée de flics et permet à ses complices de s'enfuir. Malheureusement, l'un d'eux est grièvement blessé, et la suite de leur plan est compromise. Tandis que Mattei organise une gigantesque chasse à l'homme, le gang entame une véritable descente aux enfers...


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  • Il est temps d 'arrêter cette série! Car l'idée commence à s'essoufler. Cet opus est ennuyeux. les acteurs sont merveilleux mais leur talent ne masque pas un scénario indigent et des dialogues insignifiants.

    scénario: 12/20      acteurs: 16/20     technique: 16/20 

    Associés contre le crime

    Prudence et Bélisaire Beresford ont décidé de prendre un repos bien mérité. Mais une richissime héritière russe disparaît, et Prudence ne résiste pas à l’appel du danger… Bélisaire est bien obligé de suivre sa turbulente épouse. L’enquête va les conduire sur les traces d’un mystérieux savant qui détient le secret de l’éternelle jeunesse…


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  • Voici une comédie "politique" très réussie. Attention, c'est très grossier, mais on rit beaucoup.

    scénario: 16/20      acteurs: 17/20    technique: 17/20  note finale: 17/20

    Moi, député

    Lorsque le député chevronné Cam Brady commet une gaffe monumentale en public à l'approche des élections, un tandem de PDG milliardaires entend bien en profiter pour placer leur candidat et étendre leur influence sur leur fief, en Caroline du Nord. Leur homme n'est autre que le candide Marty Huggins qui dirige l'office du tourisme du coin. Si, au départ, Marty ne semble pas le candidat idéal, il ne tarde pas à se révéler un redoutable concurrent pour le charismatique Cam grâce à l'aide de ses bienfaiteurs, d'un directeur de campagne sans vergogne et des relations de ses parents dans la politique. Alors que le jour du scrutin approche, les deux hommes s'engagent dans un combat impitoyable : désormais, tous les coups sont permis entre Cam et Marty qui n'hésitent plus à s'insulter et à en venir aux mains dans un affrontement à mort. Car dans cet univers où la déontologie n'existe plus depuis bien longtemps, la politique prouve qu'on peut encore faire reculer les limites des pires bassesses…

    Voici une petite gâterie hilarante pour célébrer les élections américaines du deux novembre. Une petite gâterie qui, sous des airs de farce, interroge gravement la démocratie américaine aussi bien que la nôtre, tant on sait que nous ne faisons que suivre dans tous les domaines, en plus sournois et en plus hypocrite, le mauvais exemple du grand frère américain. On se souvient en effet des sombres histoires de financement de nos partis majoritaires qui se soldaient par des détournements criminels d'argent public, partis majoritaires qui finirent par imposer, à coup de conseillers en communication, l'idée bien peu démocratique qu'il fallait beaucoup beaucoup d'argent pour être élu. Que coûtèrent les campagnes électorales des pères fondateurs de la démocratie américaine ? Que coûta à Carmaux l'élection de Jean Jaurès ? Est-ce pêcher par anti-américanisme primaire que de constater que les élections aujourd'hui aux États Unis se réduisent à de simples reality-show financés à hauteur de centaines de millions de dollars par de « généreux » donateurs ? Une tendance renforcée encore par la décision récente de la Cour Suprême, dominée il est vrai par les conservateurs, d'autoriser les entreprises, les banques, les syndicats et les individus à financer sans plafond les comités de soutien des candidats. On s'attend donc, cette année, à ce que les compteurs explosent. C'est en effet un milliard de dollars qui pourrait être dépensé dans la dernière ligne droite des élections présidentielles américaines. Une très bonne chose selon certains éminents représentants de la classe politique, « parce que maintenant, toutes les entreprises peuvent avoir leur mot à dire et pas seulement celles qui contrôlent des organes de presse ». Une forte position, partagée entre autres par le leader républicain au Sénat. C'est ainsi que des milliardaires, comme les frères Koch du Kansas, Sheldon Adelson de Las Vegas, ou Foster Friess du Visconsin, arrosent sans complexe par millions le parti républicain de Mitt Romney, pour créer (sic) « un environnement économique qui soit plus propice à la conduite de leurs affaires ».

    On voit dans ce système de quel poids peuvent peser les vingt dollars d'un citoyen versés au candidat écolo ou, plus rigolo encore, les dix dollars versés à son homologue du parti communiste américain (oui, c'est pas une blague, les bougres, qui « prennent leurs ordres à Cuba », ne se découragent pas). C'est dans ce contexte, décidément hilarant, que s'inscrit The Campaign alias Moi, député. et même si le théâtre de l'enjeu électoral, un district de l'état de Caroline du Nord, n'épouse pas le gigantisme de l'affrontement Obama/Romney, on peut vous jurer, croix de bois croix de fer, que l'on ne perd rien, dans cette mêlée électorale en éprouvette, de ce qui fait le sel de la bagarre que se livrent au sommet démocrates et républicains.
    Conseillers en communication, médias, candidats, électeurs… en prennent ainsi pour leur grade et personne ne sort indemne d'un jeu de massacre qui fait éclater au grand jour la démagogie, le cynisme, la vulgarité et la bêtise d'un système. Sont donc à la manœuvre : à ma gauche Cam Brady, sourire étincelant, candidat à un cinquième mandat de député, démocrate sans convictions, manipulé par des lobbyistes, dont l'ambition est d'ouvrir la Caroline du Nord au management à la chinoise pour faire du « made in USA » à des conditions proches de l'esclavage. Empêtré hélas dans une relation « inadéquate » comme ils disent là bas d'une affaire de cul, notre démocrate perd alors ses soutiens pour se voir opposer un autre homme de paille : à ma droite, le républicain Marty Huggins qui n'a pas son pareil, bien qu'un peu débile, mais cela va très bien avec son étiquette, pour embrayer dans la noble charge de faire de la Caroline du Nord une riante banlieue de Pékin…

    Alors, certes, nous dit Jay Roach le réalisateur, « c'est en majeure partie une fiction, les personnages ne sont pas inspirés par des hommes politiques en particulier, mais plutôt par une somme de comportements et de personnalités qui ont marqué l'actualité ces dernières années. Quand Cam Brady tweete une photo de sa zézette à sa maitresse, c'est à Antony Weiner que l'on pense, ce député démocrate, contraint de démissionner en 2011 pour exhibitionnisme. Et quand le toujours inspiré Cam Brady tente de prouver les accointances de son adversaire avec Al Qaeda pour cause de barbe trop longue, c'est le souvenir qui revient des stupides soupçons d'islamismes formulés contre Obama en 2009… » Un vrai spectacle pour familles !


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  • Un film chiant qui tourne à vide. Et en plus, tous les acteurs sont moches. Un film inutile. Dans le même genre (un inconnu qui devient célèbre sans savoir pourquoi) , le film de Woody Allen était beaucoup mieux réussi.

    scénario: 3/20   acteurs: 5/20   technique: 16/20  noe finale: 5/20

    Superstar

    Un anonyme devient soudain célèbre, sans savoir pourquoi.


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  • Le physique avantageux de l'acteur principal ne saurait faire oublier un scénario indigent et une histoire crétine. De plus, la copie que j'ai vue était jaunasse. bof, bof, bof. Il n'y a rien cet été.

    scénario: 12/20      acteurs: 12/20      technique: 12/20     note finale: 12/20

    Magic Mike

    Mike a trente ans et multiplie les petits boulots : maçon, fabricant de meubles, etc…
    Il se rêve entrepreneur. Il est surtout strip-teaseur.
    Chaque soir, sur scène, dans un club de Floride, il devient Magic Mike.
    Lorsqu’il croise Adam, il se retrouve en lui, l’intègre au club et décide d’en faire le Kid.
    Mais le Kid a une sœur, qui n’est pas prête à trouver Mike irrésistible…


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  • Un très joli film d'animation qui donne envie de respecter la nature et de planter plein d'arbres! A voir! Pour les petits et les grands!

    scénario: 17/20   technique: 18/20  note finale: 17/20

     

    Le Lorax

    Pour conquérir le cœur de sa jolie voisine, Audrey, Ted va s’échapper de Thneedville, un monde totalement artificiel où toute végétation a définitivement disparu, pour partir en quête d’un arbre vivant. Ted va rencontrer le Gash-pilleur, un vieil ermite aigri reclus dans sa cabane au milieu de nulle part, et découvrir la légende du Lorax, cette créature aussi renfrognée que craquante qui vit dans la magnifique vallée de Truffala et lutte avec ardeur pour la protection de la nature. Avec l’aide de sa grand-mère, Mamie Norma, Ted va devoir déjouer les pièges de O’Hare et ses sbires pour rapporter à Audrey la dernière graine d’arbre vivant au monde. Sans le savoir, le jeune garçon va transformer le destin de Thneedville.


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  •  Deux mots: grosse connerie! Et en plus c'est d'un ennui, mais d'un ennui...

    scénario: 1/20     acteurs: 1/20  technique: 16/20  note finale: 1/20

    les Kairas

    Mousten, Abdelkrim et Momo sont trois potes d’enfance qui ont toujours vécu dans leur cité de Melun. Casquettes enfoncées sur la tête et baskets aux pieds, tous les trois ont le même problème : désespérément célibataires, ils passent leurs journées à laisser s’écouler leurs vies, sans motivation ni ambition. Jusqu’au jour où ils découvrent une annonce dans un magazine porno qui propose un casting pour devenir une « Star du X ». En galère de filles et d’argent, la quête de ce qui leur semble être alors le meilleur métier du monde va se transformer en un parcours initiatique et devenir la plus importante aventure de leurs vies.


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  • Malgré un début ennuyeux, ce film est réussi. Bon scénario, actrices excellentes. Il me tarde de voir le prochain film de Marie-Castille dont j'avais adoré le premier film! Une grande réalisatrice.

    scénario: 16/20       actrices: 16/20     technique: 16/20    note finale: 16/20

    Bowling

    L’histoire se passe à Carhaix. En plein coeur de la Bretagne. Un petit hôpital, une maternité paisible. Pas beaucoup d’accouchements. Mathilde, sage-femme, Firmine, puéricultrice, et Louise, propriétaire du Bowling de Carhaix y vivent, heureuses et amies. Catherine, DRH, y est envoyée pour restructurer l’hôpital et surtout fermer à terme la maternité qui perd de l’argent. Quatre femmes dont l’âge, la personnalité, les origines sont différentes et qui vont pourtant former un quatuor fort en humanité et en humour pour défendre cette maternité. La vie, l’amour, l’amitié, la Bretagne et... le bowling !


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  • Même si la fin est prévisible, ce film est une réussite. Le scénario est original, les acteurs sont excellents et c'est bien filmé. Le monde du cheval est bien décrit. 

    scénario: 17/20          technique: 17/20     acteurs: 17/20  note finale: 17/20

    Ma bonne étoile

    En Normandie, Louise vit heureuse dans le monde du cheval. Brusquement, le destin frappe. Louise reste seule avec son père et un ami de la famille à la Ferronnière, le haras où elle vit depuis toujours. Les affaires vont mal, ils sont au bord de la faillite… Heureusement il y a Marquise, une jeune jument que Louise a élevée. Envers et contre tout, la jeune fille et Marquise vont se battre contre la fatalité qui semble s'acharner...


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  •  Je mets bof et je suis sympa... Je cherche encore l'intérêt de ce navet. On se demande tout le film où ils veulent en venir et tout à coup, c'est fini. c'est débile. Je vous le déconseille. Sans queue ni tête. Pire qu'un mauvais téléfilm allemand. Mais là en plus, vous payez...  le navet de l'été?

    scénario: 5/20                  acteurs: 5/20               technique: 16/20                note finale: 6/20

    Mains armées

    Lucas a 46 ans. Un grand flic, patron au trafic d’armes à Marseille.
    Maya a 25 ans. Elle est jeune flic aux stups, à Paris.
    Comme souvent, les armes croisent la drogue.
    Et Lucas va croiser Maya. Pas forcément par hasard.
    Flag, braquage, indics… leurs enquêtes vont s’entremêler.
    Leurs vies aussi.
    Parce que leur histoire a commencé bien longtemps avant leur rencontre…


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  • Si vous survivez à la première heure de ce film très ennuyeux, peut-être y trouvezrez-vous quelque intérêt. Surtout si vous aimez la castagne. Un film qui tourne à vide, un scénario désespérement plat. Le casting était alléchant mais sans scénario... difficile de jouer. Heureusement, il y a le beau Channing Tatum mais ça ne suffit pas à faire de ce film autre chose qu'une série B.

    scénario: 6/20   acteurs: 14/20  technique: 16/20  note finale: 8/20

    Piégée

    Agent d’élite, Mallory Kane est spécialiste des missions dans les endroits les plus risqués de la planète. Après avoir réussi à libérer un journaliste chinois retenu en otage à Barcelone, elle découvre qu’il a été assassiné – et que tous les indices l’accusent. Elle est désormais la cible de tueurs qui semblent en savoir beaucoup trop sur elle… Mallory a été trahie. Mais par qui ? Et pourquoi ?


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  •  Oui, c'est du grand spectacle, oui, c'est somptueux.Oui, c'est sans surprise. Mais pourquoi ont-ils pris un spiderman si maigrichon et si laid? en plus, il a l'air vieux. Et sa petite amie également lycéenne est jouée par une actrice aui a bien 30 ans... On se moque de qui??? 

    scénario: 16/20    technique: 16/20   acteurs: 16/20     note finale: 16/20

    The amazing spiderman

    Abandonné par ses parents lorsqu’il était enfant, Peter Parker a été élevé par son oncle Ben et sa tante May. Il est aujourd’hui au lycée, mais il a du mal à s’intégrer. Comme la plupart des adolescents de son âge, Peter essaie de comprendre qui il est et d’accepter son parcours. Amoureux pour la première fois, lui et Gwen Stacy découvrent les sentiments, l’engagement et les secrets. En retrouvant une mystérieuse mallette ayant appartenu à son père, Peter entame une quête pour élucider la disparition de ses parents, ce qui le conduit rapidement à Oscorp et au laboratoire du docteur Curt Connors, l’ancien associé de son père. Spider-Man va bientôt se retrouver face au Lézard, l’alter ego de Connors. En décidant d’utiliser ses pouvoirs, il va choisir son destin…


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  • Bof, déception; C'est toujours un peu la même chose, toujours autant d'histoires improbables qui s'entrecroisent. mais justement, c'est lassant à force. C'est très bien filmé. Bons acteurs. de bonnes répliques. 

    scénario: 12/20      acteurs: 16/20    technique: 17/20    note finale: 14/20

    To Rome with Love nous fait partir à la découverte de la ville éternelle à travers différentes histoires de personnages, de simples résidents ou de visiteurs pour l’été, mêlant romances, aventures et quiproquos.


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  •  Vraiment beaucoup d'humour dans ce dessin animé réussi.

    scénario: 17/20   technique: 17/20   note finale: 17/20

    L'Âge de glace : La dérive des continents

    Alors que Scrat poursuit inlassablement son gland avec toujours autant de malchance, il va cette fois provoquer un bouleversement d’une ampleur planétaire… Le cataclysme continental qu’il déclenche propulse Manny, Diego et Sid dans leur plus grande aventure. Tandis que le monde bouge au sens propre du terme, Sid va retrouver son épouvantable grand-mère, et la petite troupe va affronter un ramassis de pirates bien décidés à les empêcher de rentrer chez eux...


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  • Ce n'est pas un film pour enfant mais un film d'horreur/fantastique. Blanche neige n'est que le nom de l'héroîne et tout cela n'a qu'un très lointain rapport avec le conte des frères Grimm. L'actrice qui joue BN est une horreur: elle joue comme une casserole. Un scénario incertain font de ce film un petit film à oublier rapidment malgré le jeu fantastique de Charlize theron.

    scénario: 8/20   acteurs: 8/20  technique: 16/20  note finale: 09/20

    Blanche Neige et le chasseur

    Dans des temps immémoriaux où la magie, les fées et les nains étaient monnaie courante, naquit un jour l’unique enfant d’un bon roi et de son épouse chérie : une fille aux lèvres rouge sang, à la chevelure noire comme l’ébène et à la peau blanche comme neige. Et voilà précisément où l’histoire que vous croyiez connaître prend fin et où la nouvelle adaptation épique et envoutante de ce célèbre conte des frères Grimm débute. Notre héroïne, dont la beauté vient entacher la suprématie de l’orgueilleuse Reine Ravenna et déclencher son courroux, n’a plus rien d’une damoiselle en détresse, et la cruelle marâtre en quête de jeunesse éternelle ignore que sa seule et unique rivale a été formée à l’art de la guerre par le chasseur qu’elle avait elle-même envoyé pour la capturer. Alliant leurs forces, Blanche-Neige et le chasseur vont fomenter une rébellion et lever une armée pour reconquérir le royaume de Tabor et libérer son peuple du joug de l’impitoyable Ravenna.


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  • Une énorme déception: ce film n'a ni queue ni tête. Bof, bof, bof. Ce film tourne complètement à vide. les acteurs font ce qu'ils peuvent mais ils n'arrivent pas à sauver un scénario complètement débile.

    scénario: 03/20         acteurs: 12/20        technique: 16/20   note finale: 5/20

    Adieu Berthe, l'enterrement de mémé

    Mémé is dead. Berthe n'est plus. Armand avait "un peu" oublié sa grand-mère… Pharmacien, il travaille avec sa femme Hélène à Chatou. Dans un tiroir de médicaments, Armand cache ses accessoires de magie car il prépare en secret un tour pour l'anniversaire de la fille… de son amante Alix. Et mémé dans tout ça ? On l'enterre ou on l'incinère ? Qui était Berthe ?

    Il faut le dire, Armand est un peu pleutre, un peu lâche, mais pas plus que la plupart d'entre nous dans certaines circonstances. Et puis c'est un pleutre attachant. Pharmacien à Chatou, petite commune des Yvelines aussi jolie que barbante malgré son Ile des Impressionnistes, il vit l’existence pas folichonne mais reposante d’un petit commerçant, conforté par l’amour immodéré et un peu aveugle de sa femme Hélène, pharmacienne avec lui, affrontant vaillamment l’indifférence d’un fils en pleine crise d’adolescence bercée par les jeux d’arcades, supportant stoïquement la surveillance de belle maman, qui habite à l’étage et tient le couple par ses largesses financières qui permettent à Armand et Hélène de boucler les fins de mois. Armand a heureusement deux jardins secrets : une passion innocente pour la magie (il cache ses instruments dans un tiroir à médicaments) et une moins avouable pour Alix, une dentiste volcanique, aussi grande gueule et soupe-au lait qu'Hélène est discrète et tempérée.

    Armand devrait se séparer d’Hélène, il en est question, mais les deux époux, qui se sont connus sur les bancs de l’université et se sont toujours aimés, n’arrivent pas à franchir le pas, un peu par peur du vide, un peu par confort. Cette vie de petits mensonges pourrait perdurer si ne surgissait un triste événement : la mort de mémé Berthe, que tout le monde avait un peu oubliée, et avec elle l’obligation pour Armand son petit fils de prendre enfin une responsabilité, l’organisation de son enterrement. Un événement qui tombe très mal puisqu’Armand devait organiser l’anniversaire de la fille d’Alix où il devait montrer ses talents de magiciens.
    L’intelligence de Podalydès est de rappeler combien ce genre d’événement tragique ramène tout homme endormi par les conventions et l’habitude à ses vrais regrets, à sa nature profonde, le pousse à enfin prendre sa liberté et ses responsabilités face à ses contradictions. Adieu Berthe est ainsi une jolie réflexion sur les valeurs humaines et familiales bousculées.

    Mais c'est avant tout une comédie jubilatoire comme savent si bien les concocter les frères Podalydès, depuis Versailles Rive Gauche jusqu’à Bancs Publics, avec cette vision à la fois acide et tendre de cette bourgeoisie parfois ridicule mais aussi touchante. Les ressorts comiques reposent sur une poésie du burlesque, avec cette fois-ci une partie de franche rigolade autour de la bataille d'Armand face à sa belle mère sur les conditions de l’enterrement, la belle mère étant totalement dévouée à un gourou des pompes funèbres (le génial Michel Vuillermoz en croque mort mystique) qui propose des funérailles pharaoniques. S’en suivra un enterrement qui prendra un tour grotesque (on pense à Joyeuses funérailles). Un comique qui repose aussi sur d'hilarants petits détails infimes et récurrents comme cette ridicule trottinette électrique avec laquelle Armand se déplace du foyer conjugal à celui de sa maîtresse en passant par le cimetière…
    Tout cela ne serait pas aussi drôle sans le talent des acteurs : Denis Podalydès évidemment, parfait en clown triste à côté de la plaque, Valérie Lemercier, géniale en furie capable de débiter les pires insanités au milieu d’un cimetière, Pierre Arditi en père Alhzeimer glamour, ou la grande comédienne de théâtre Catherine Hiegel en belle-mère possessive et manipulatrice…


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  • Identiques aux précédents: un dessin animé qui plaira aux petits comme aux grands. De bonnes trouvailles même si finalement, c'est sans surprise.

    scénario: 16/20        technique: 16/20    note finale: 16/20

    De retour d’Afrique, où leur dernière aventure les avait menés, Alex et ses fidèles amis Marty, Gloria et Melman aspirent désormais à rentrer chez eux, à New York, et à retrouver le cadre familier du zoo de Central Park. Autant dire qu’ils sont prêts à tout pour y parvenir ! Alors que King Julian, Maurice et les Pingouins se joignent à eux, leur nouvelle expédition rocambolesque les conduit en Europe où ils trouvent la couverture idéale : un cirque ambulant dont ils deviennent les héros – façon Madagascar bien sûr !


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  • Malgré  quelques imperfections, et un côté fourre-tout (on a l'impression que le scénariste a voulu parler de tous les thèmes relatifs à l'identité en même temps or à force, c'est écoeurant...) qui peut-être énervant, ce film est assez réussi. On passe d'un métaphore à l'autre au risque de lasser le spectateur. On peut également regretter que le héro fume d'un bout à l'autre du film.

    scénario: 13/20         technique: 13/20     acteurs: 15/20     note finale: 13/20

    Play Off

    1982. Entraîneur de basket israélien d'origine allemande, Max Stoller s'est imposé comme une véritable légende dans son pays.
    Toujours en quête de nouveaux défis, il accepte de prendre en charge l'équipe nationale d'Allemagne de l'Ouest pour l'amener au championnat du monde de Los Angeles.
    Or, Max doit non seulement entraîner des joueurs démotivés, qui n'ont pas tous envie d'être bousculés dans leurs habitudes, mais il lui faut aussi faire face aux attaques de la presse israélienne qui le considère comme un traître.
    Ce qui ne l'empêche pas de poursuivre sa mission, coûte que coûte. Sans doute aussi parce qu'il est venu là pour autre chose : repartir sur les traces de son enfance brisée par la guerre, un jour de 1943.
    Il rencontre alors une jeune femme d'origine turque qui habite dans l'appartement où il a lui-même vécu avec ses parents quarante ans plus tôt. Se retrouvant en elle, il se prend d'affection pour cette déracinée d'aujourd'hui et décide de l'aider…


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  • Malgré un casting alléchant et prometteur, ce film est très ennuyeux et banal. Tout cela ressemble à un très mauvais téléfilm allemand... Bref, on peut s'en passer.

    scénario: 12/20        technique: 16/20     acteurs: 14/20   note finale: 12/20

    Ce qui vous attend si vous attendez un enfant

    Fous de joie à l’idée de fonder une famille, Jules, séduisante icône du fitness à la télé, et Evan, star d’une émission de danse, réalisent que leur vie sous les projecteurs n’a aucune chance de résister aux exigences inattendues qui accompagnent une grossesse. Wendy, auteur à succès, folle de bébés, se retrouve pour la première fois dans la peau des futures mamans auxquelles elle prodigue ses conseils et découvre les surprenants effets physiques engendrés par les hormones de la grossesse. Son mari, Gary, essaie de ne pas se faire humilier par son père, doté d’un esprit de compétition affûté, dont la très jeune femme trophée, Skyler, attend des jumeaux. Holly, photographe, se prépare à parcourir le monde pour adopter un enfant, mais son mari Alex ne se sent pas prêt et tente de contenir sa panique avec l’aide d’un groupe de jeunes pères solidaires parlent avec franchise de la paternité. Rosie et Marco, deux chefs cuisiniers rivaux de « food trucks », ont une aventure et se retrouvent face à un dilemme : que faire quand votre premier enfant s’annonce avant votre premier rendez-vous ?


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  • Si vous êst triste, mélancolique ou dépressif, n'allez surtout pas voir ce film: vous finiriez suicidaire... Ce film sur la passion amoureuse et l'égoïsme des hommes est une totale réussite. La morale de ce film: il ne faut jamais céder à la passion amoureuse! car cela ne dure pas.

    scénario: 17/20    acteurs: 19/20     technique: 19/20   note finale: 18/20

    The deep blue sea

    Hester Collyer, épouse de Sir William Collyer, haut magistrat britannique, mène une vie privilégiée dans le Londres des années 1950. A la grande surprise de son entourage, elle quitte son mari pour Freddie Page, ancien pilote de la Royal Air Force, dont elle s'est éperdument éprise. Sir William refusant de divorcer, Hester doit choisir entre le confort de son mariage et la passion.


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  • Ce film est une jolie comédie romantique, bien rythmée et amusante. Peut-être pas le film de l'année mais on passe un bon moment!

    scénario: 16/20   acteurs: 17/20  technique: 16/20    note finale: 16/20

    Un bonheur n'arrive jamais seul

    Sacha aime ses amis, son piano, la fête.
    La nuit, il joue dans un club de jazz et séduit des jolies filles.
    Il vit dans l’instant, pour le plaisir. Sans réveil-matin, sans alliance, sans impôt.
    Charlotte a trois enfants, deux ex-maris et une carrière professionnelle à gérer.
    Elle n’a aucune place pour une histoire d’amour.
    Tout les oppose. Ils n’ont rien à faire ensemble…
    Ils sont faits l’un pour l’autre.


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  • Une comédie relativement réussie même s'il manque un je ne sais quoi pour qu'elle le soit totalement. les scénaristes auraient pu aller encore plus loin dans la parodie. pas mal.

    scénario: 14/20  acteurs: 14/20   technique: 14/20   note finale: 14/20

    La clinique de l'amour

    "La clinique de l’amour !" c’est "Urgences" traité à la manière de "Y-a-t-il un pilote dans l’avion ?" et "Un poisson nommé Wanda". Des histoires d’amour (torrides), d’argent, de trahisons (odieuses), dans une clinique au bord de la ruine, où s’affrontent John et Michael (chirurgiens), sournoisement manipulés par Samantha, une garce aussi cupide que fatale sous les yeux (magnifiques) d'une ravissante infirmière, du doux nom de “Priscilla”. Une comédie pour tous, de 12 à 122 ans !


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  • Vous n'avez jamais entendu parler de ce film? c'est normal, moi non plus je n'en avais jamais, mais alors vraiment jamais entendu parler. C'est un petit bijou. Ce film québécois est désopilant!! je vous le recommande. Les acteurs sont formidables, le scénario et les dialogues sont truculants.

    scénario: 18/20     acteurs: 18/20   technique: 18/20  note finale: 18/20

    Starbuck

    Alors qu’il s’apprête à être père, David Wosniak, éternel adolescent de 42 ans, découvre être le géniteur anonyme de 533 enfants déterminés à le retrouver.

    Assurément, il faudrait être de bien mauvaise humeur pour ne pas rire et fondre tout à la fois à ce film savoureux qui brode allègrement sur le rapport des hommes à la paternité, vue ici sous ses multiples facettes et exclusivement du point de vue masculin à partir d'une situation extrême, jugez un peu : David Wosniak est un de ces types qui ne réussissent jamais rien mais craquant en diable… Le genre qui devrait être insupportable, mais à qui on pardonne tout, tant son charisme emballe garçons et filles de tous âges et de toute condition. Issu d'une famille de bouchers d'origine polonaise et vivant dans un formidable quartier multiculturel de Montréal (Mile-end), il est vraiment le bon à rien tout juste capable de faire (mal) les livraisons de bidoche, d'autant qu'il est très distrait par une histoire de dette vis à vis de petits trafiquants… passons, il suffit juste de dire qu'il a le chic pour se fourrer dans des situations impossibles.

    Pour payer ses multiples bêtises, depuis très longtemps, David vend régulièrement sa semence à l'excellente banque du sperme de Montréal, dans l'anonymat le plus complet. Jusqu'au jour où, alors même que sa copine Valérie lui annonce qu'elle est enceinte, il apprend qu'une action collective en recherche de paternité est intentée par une bonne partie des 533 enfants qu'ont produits ses spermatozoïdes d'excellente qualité !
    Voilà donc notre immature trentenaire en proie tout soudain à mille et un sentiments contradictoires. Pris entre affolement et incrédulité, infoutu de rester tranquillement planqué derrière son pseudonyme (Starbuck), tandis que son ami, avocat bordélique et père débordé de quatre marmots envahissants, lui débrouille la chose, il ne résiste pas à son inépuisable curiosité qui le pousse à ouvrir l'un après l'autre les dossiers des demandeurs de reconnaissance, puis à se glisser, incognito, dans une réunion de ses multiples enfants…
    Erreur fatale ! David a un coeur d'artichaut, c'est un sensible, un tendre, prêt à aimer l'humanité toute entière et le grand élan de cette immense famille qui se constitue mine de rien dans cette quête de géniteur l'effraie mais aussi l'emporte dans une sorte d'euphorie stupéfaite : ainsi lui, le bon à rien, le maladroit… est la source de toute cette belle jeunesse, bien sympa, bien vivante et variée !
    Bien sûr, c'est fendard ! Et on n'a toujours pas fini d'en rire deux mois après l'avoir vu en avant-première. Mais c'est aussi fichtrement subtil et tous les personnages autour de David incarnent autant de nuances du rapport de l'homme à la paternité : son père, ses frères, son avocat, ses copains et chacun de ses « enfants », par la diversité des personnalités et des destins, sont source d'enrichissement du thème.
    Bref ! C'est un régal, concocté en duo par le réalisateur Ken Scott et l'un des plus drôles et célèbres humoristes du Québec, Martin Petit, tous deux pères patentés. Le film enrichit amplement le débat sur la question de l'anonymat des dons de sperme, interpelle l'attitude de la société tout entière sur la question, mais aussi sur la conception que chacun a du rapport à la vie, à l'amour, aux relations humaines, sur le bon effet du mélange sur l'amélioration des races… et relativise avec un humour coloré d'humanisme toutes ces choses auxquelles on attache tant d'importance.

    Pour la petite histoire : Starbuck est le nom d'un taureau devenu légende au Québec, le plus grand géniteur que la terre Québecoise ait produit. Issu du croisement judicieux de deux formidables bêtes, il a fait pendant vingt ans la fortune de ses propriétaires et révolutionné le monde de l'insémination artificielle : 200 000 filles issues de Starbuck à travers le monde, et 200 fils eux-mêmes excellents reproducteurs rien qu'au Canada… Si la vente de sa semence vers tous les pays du monde a généré 25 millions de dollars de profit (5 millions pour la seule année 1986), la descendance de sa descendance est également largement prisée et Starbuck a eu une très forte influence sur le développement de la race Holstein.


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  •  J'ai beaucoup aimé ce film d'humour noir, qui est beaucoup moins trash que Borat ou Bruno. J'ai beaucoup ri. Bon scénario, bons acteurs, bien filmé. Sasha Baron Cohen est un dictateur formidable. MDR

    scénario: 16/20    technique: 16/20   acteurs: 17/20   note finale: 17/20

    Le dictateur

    Isolée, mais riche en ressources pétrolières, la République du Wadiya, en Afrique du Nord, est dirigée d’une main de fer par l’Amiral Général Aladeen. Vouant une haine farouche à l’Occident, le dictateur a été nommé Leader Suprême à l’âge de 6 ans, après la mort prématurée de son père, tué dans un accident de chasse par 97 balles perdues et une grenade !
    Depuis son accession au pouvoir absolu, Aladeen se fie aux conseils d’Oncle Tamir, à la fois Chef de la Police Secrète, Chef de la Sécurité et Pourvoyeur de Femmes.
    Malheureusement pour Aladeen et ses conseillers, les pays occidentaux commencent à s’intéresser de près à Wadiya et les Nations Unies ont fréquemment sanctionné le pays depuis une dizaine d’années. Pour autant, le dictateur n’est pas du tout disposé à autoriser l’accès de ses installations d’armes secrètes à un inspecteur du Conseil de Sécurité – sinon à quoi bon fabriquer des armes secrètes ? Mais lorsqu’un énième sosie du Leader Suprême est tué dans un attentat, Tamir parvient à convaincre Aladeen de se rendre à New York pour répondre aux questions de l’ONU.
    C’est ainsi que le dictateur, accompagné de Tamir et de ses plus proches conseillers, débarquent à New York, où ils reçoivent un accueil des plus tièdes. Il faut dire que la ville compte une importante communauté de réfugiés wadiyens qui rêvent de voir leur pays libéré du joug despotique d’Aladeen.
    Mais bien plus que des expatriés en colère, ce sont des sanctions qui attendent le dictateur dans la patrie de la liberté…


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  •  Si le début du film m'a laissé perplexe, je dois avourer que j'ai ADORE le reste! Le scénario est super intéressant et prenant, les acteurs sont formidables, et toutes mes félicitations aux dialoguistes!! je remercie Jean-Paul rouve d'avoir fait un film aussi beau et aussi tendre. Merci d'avoir parlé de l'enfance avec tant de talent et de pudeur. JP Rouve est un acteur formidable et un réalisateur exceptionnel, bref, j'adore son travail!

    scénario: 17/20       acteurs: 17/20      technique: 17/20      note finale: 17/20

     

    Quand je serai petit

     

    À l'occasion d'un voyage, Mathias, 40 ans, croise par hasard un enfant qui lui fait étrangement penser à lui au même âge. Profondément troublé, il se lance dans une quête insensée sur les traces du petit garçon qui risque bien de bouleverser son existence et son équilibre familial …
    Et si l'on pouvait revivre son enfance, pourrait-on alors changer le cours des événements ?


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  • Un très joli film porté par des acteurs justes et merveilleux. L'actrice qui joue la jeune fille un peu perdue aura certainement une grande carrière car elle est vraiment fabuleuse dans ce film. Jean Becker est un grand réalisateur. J'ai beaucoup aimé ce film. Je trouve qu'on ne voit pas assez Patrick Chesnais au cinéma.

    scénario: 17/20     acteurs: 17/20     technique: 17/20  note finale:17/20

    Bienvenue parmi nous

    Malgré sa renommée, Taillandier, la soixantaine, a brusquement cessé de peindre. En pleine déprime, il décide de partir de chez lui, sans but précis et sans donner d’explication à ses proches. Au cours de son périple, il fait l’étrange rencontre d’une adolescente égarée, Marylou, que sa mère a rejetée. La gamine perdue et l’homme au bout du rouleau feront un bout de chemin ensemble. Finalement, vivant tels un père et sa fille, dans la quiétude d’une maison de location, ils se feront « la courte échelle » et retrouveront un nouveau sens à leur vie.


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  • Je n'aime pas ce genre de film, mais on n'est pas à l'abris d'une bonne surprise, qui dans ce cas précis n'a pas eu lieu. c'est nul. Mais il faut préciser que je n'aime aps les films sur le 1/4 monde, les pauvres, vulgaires etc... donc je n'ai pas du tout aimé cette histoire d'un SDF qui apprend tout à son frère devenu récemment SDF. c'est navrant d'avoir fait un film sur un tel sujet. les acteurs sont bons mais le sujet est une horreur.

    scénario: 2/20  acteurs: 16/20    technique: 16/20   note finale: 2/20

    Le grand soir

    Les Bonzini tiennent le restaurant 'la Pataterie' dans une zone commerciale. Leur fils ainé, Not, est le plus vieux punk à chien d'Europe. Son frère, Jean Pierre, est vendeur dans un magasin de literie. Quand Jean Pierre est licencié, les 2 frères se retrouvent. Le Grand Soir, c'est l'histoire d'une famille qui décide de faire la révolution... à sa manière.


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  • Un documentaire qui est, sans surprise, à la gloire de BHL. BHL qui a sauvé la Lybie voire le monde. Je pense que les femmes lybiennes le remercie d'avoir mis au pouvoir des abrutis qui font des lois au nom de Dieu et qui comme première mesure ont rétabli la polygamie... A part ça, BHL traverse le conflit et sa chemise reste immaculée... On prend vraiment le spectateur pour un crétin... 

    scénario: 16/20      technique: 16/20   note finale: 16/20

    Le serment de Tobrouk

    La guerre de Libye vue de l’intérieur. Sur le terrain et dans les capitales du monde. Par ceux qui l’ont faite - Libyens, Français et autres. Après trente ans de combats sur différents théâtres de conflit de la planète, un homme, Bernard-Henri Lévy, nous conduit, ici, et nous emmène avec lui, sur les traces de Malraux, d’Hemingway, des Français Libres de la deuxième DB du général Leclerc, mais aussi de lui-même. Six mois d’une dramaturgie exceptionnelle. Six mois d’une guerre de libération aboutissant à la chute de l’une des plus longues, des plus implacables, dictatures modernes. Une guerre qui a un début mais peut-être pas de fin. Le making-of d’une guerre.


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