•  Un film étrange mais réussi. Beaucoup trop de violence à mon goût.

    https://fr.web.img6.acsta.net/r_1920_1080/pictures/23/11/23/15/39/0926712.jpg

    Paris 1887. À cette époque, seul le duel fait foi pour défendre son honneur. Clément Lacaze, charismatique maître d’armes se retrouve happé dans une spirale de violence destructrice. Il rencontre Marie-Rose Astié, féministe en avance sur son époque, et décide de lui enseigner l’art complexe du duel. Ils vont faire face aux provocations et s'allier pour défendre leur honneur respectif.


    votre commentaire
  • Mieux réussi que le premier. Rien à voir avec le livre de Dumas mais on passe un moment agréable même si l'image est trop noire à mon goût.

    Les trois mousquetaires, Milady

    Du Louvre au Palais de Buckingham, des bas-fonds de Paris au siège de La Rochelle… dans un Royaume divisé par les guerres de religion et menacé d’invasion par l’Angleterre, une poignée d’hommes et de femmes vont croiser leurs épées et lier leur destin à celui de la France.

    C’est l’une des œuvres les plus célèbres de la littérature française. 1844, Alexandre Dumas père publie les premières aventures des légendaires Trois Mousquetaires. Quatre en réalité puisqu’ils seront vite rejoints par le jeune gascon D’Artagnan.
    Il ne faudra pas attendre bien longtemps avant que la saga séduise le cinéma. Dès l’aube du septième art, en 1903, Georges Méliès en signe une première adaptation. Depuis, les aventures des intrépides mousquetaires du Roi ont beaucoup inspiré entre adaptations, déclinaisons, transpositions, réinterprétations et autres parodies (le site Sens critique recense 42 transpositions à l’écran avant celle d’aujourd’hui)…
    2023, soit 110 ans après le film de Méliès, le cinéma français dégaine la plus ambitieuse adaptation des aventures des Trois Mousquetaires jamais produite dans l’Hexagone. Une superproduction imaginée en deux volets (peut-être trois si le succès est au rendez-vous). Et un casting 5 étoiles sous l’œil de la caméra du réalisateur Martin Bourboulon (le rigolo Papa ou maman, le raté Eiffel). François Civil, Vincent Cassel, Romain Duris et Pio Marmaï côté mousquetaires, Louis Garrel en Roi de France, Eva Green en Milady, Eric Ruf en Richelieu mais aussi Lyna Koudhri, Vicky Crieps… Sacrée brochette pour un sacré spectacle !…
    À l’heure où le cinéma français grand public est à la recherche d’un nouveau souffle, Les Trois Mousquetaires lui offre une belle inspiration. Le film est à la hauteur de ses ambitions. Une épopée-
    spectacle qui fait mieux que le « simple job », croisant le thriller, le western et le romanesque dans un blockbuster exaltant. En somme, du vrai et bon cinéma populaire plaisant, soigné et palpitant.
    (Nicolas Rieux sur mondocine.net)

    Lors de sa dernière apparition dans le premier volet du film, Milady de Winter, alias Eva Green, était en mauvaise posture. D’Artagnan venait de lui reprendre les fameux ferrets pour les restituer à la Reine et pour lui échapper, l’espionne à la solde de Richelieu se jetait dans les flots déchaînés de la Manche…
    « Ils ne veulent pas de ma paix… Nous verrons s’ils préfèrent ma guerre. »
    À la suite d’un attentat, le roi Louis XIII ordonne à son armée de se rendre à La Rochelle, cité largement protestante et supposée menaçante pour le Royaume de France. Le renfort de la marine anglaise va donner lieu à un long siège…
    Les Mousquetaires ne tarderont pas à s’y retrouver, séparés comme souvent au gré des événements. Car Constance Bonacieux a été enlevée, et D’Artagnan mettra tout en œuvre pour retrouver sa bien-aimée… au risque de devoir faire alliance avec son ennemie, la redoutable Milady, dont les différentes péripéties du récit vont révéler les sombres secrets…


    votre commentaire
  •  Oui, une comédie réussie. Pas mal. à voir!

    Chasse gardée

    Dans un village sans histoire, une maison de rêve en pleine nature est à vendre. Pour Simon et Adelaïde, à l’étroit dans leur appartement parisien avec leurs deux enfants, c’est l’occasion idéale de faire le grand saut et de quitter l’enfer de la ville. Mais le rêve se transforme rapidement en cauchemar quand ils réalisent que leurs si sympathiques voisins utilisent leur jardin… comme terrain de chasse ! Entre voisins, la guerre est déclarée et tous les coups (bas) sont permis !


    votre commentaire
  •  Le film serait réussi s'il n'y avait pas ces scènes qui relèvent plus d'un film pornographique que d'un film grand public. Très gênant; il aurait fallu suggérer plus que montrer aussi crument.

    Le temps d'aimer

    1947. Sur une plage, Madeleine, serveuse dans un hôtel-restaurant, mère d’un petit garçon, fait la connaissance de François, étudiant riche et cultivé. Entre eux, c’est comme une évidence. La providence. Si l’on sait ce qu’elle veut laisser derrière elle en suivant ce jeune homme, on découvre avec le temps ce que François tente de fuir en mêlant le destin de Madeleine au sien...

    Le Temps d’aimer est le quatrième film de  Katell Quillévéré, Un bouleversant film romanesque-pornographique, avec Anaïs Demoustier et Vincent Lacoste en amants qui vont tenter de se réparer l’un l’autre.
    Anaïs Demoustier y tient le rôle d’une femme qui a été tondue après la Seconde Guerre mondiale pour avoir vécu une aventure avec un soldat allemand dont elle a eu un bébé. Une blessure indélébile, une honte au fer rouge que la rencontre avec son (futur) mari parviendra sinon à atténuer, du moins à mettre en sourdine. Ce dernier, interprété par Vincent Lacoste, porte en lui-même une autre honte, un secret que le film révélera de manière graduelle.

    Ces deux-là vont s’aimer durant une vingtaine d’années, prenant conscience de la nature complexe qui les unit. Complexité que les deux acteurs servent avec raffinement et grande délicatesse. Au même titre que la réalisatrice qui, sans la négliger, tient à bonne distance la dimension mélodramatique de son histoire – elle est inspirée de celle de sa grand-mère. Grâce, en partie, au dynamisme de la mise en scène, un art maîtrisé de l’ellipse et un traitement subtil, quasi impressionniste, des époques traversées. c'est bien filmé.

    D’abord, en noir et blanc, des images d’archives : la France en ruine, l’arrivée des Américains dans les villes et villages, les femmes traînées sur les places publiques pour être tondues et marquées sur le front, à la peinture noire, d’une croix gammée.
    Pour Madeleine, ce sera sur son ventre rond. Deux ans plus tard, on la retrouve loin de la maison familiale, en Bretagne, où elle est serveuse dans un hôtel-restaurant et mère d’un petit garçon qu’elle élève seule et pour lequel elle éprouve peu d’affection.
    C’est là qu’un été elle fait la rencontre de François, issu d’une famille nantie, étudiant en archéologie, cultivé, claudiquant en raison d’une poliomyélite contractée à l’adolescence, d’un charme fou. Elle lui confie son passé. Sur le sien, il consent tout juste à avouer une récente rupture. Chacun acceptant les zones d’ombre de l’autre se laisse embarquer par cet amour inespéré, promesse d’un nouvel horizon. Ils se marient, poursuivent leur route, qui va les mener d’abord à Châteauroux, où est installée une base de GI. Soit l’assurance d’une indéfectible et festive clientèle pour le club que Madeleine et François ont décidé de prendre en gérance. Puis, à Paris, où la vie s’embourgeoisera, lui est devenu professeur, elle occupée à rien.

    Sur cette trame romanesque, Katell Quillévéré construit un drame intime dont la densité grandissante vient assombrir le récit. Sans jamais parvenir cependant à séparer les deux amants… Tous les deux, exclus d’une société les condamnant chacun – lui à cause du secret qu’on évoquait plus haut –, consolideront à travers leur fragilité et leurs failles communes des liens qui donneront un sens profond à leur histoire.
    À travers ces deux personnages dont elle suit les pas avec la minutie d’une portraitiste, la cinéaste trouve un ancrage à la question que pose son film. Qu’est-ce qui initie, fabrique et fait perdurer un couple ? Dans Le Temps d’aimer, Madeleine et François se réparent l’un l’autre, chacun trouvant dans leur union une respectabilité que la société leur interdit. Le propos s’échafaude ainsi par petites touches, au fil d’épisodes contrastés qui tissent une toile romanesque à laquelle Katell Quillévéré adjoint une modernité stimulante. Et, dans tous les sens du terme, bouleversante. Dommage pour les scènes pornographique. sans elles, le film aurait été une totale réussite.


    votre commentaire
  •  j'ai adoré ce film qui est parfait à tous les niveaux: une image magnifique, des décors somptueux, un scénario réussi, des acteurs au sommet de leur art etc... Et Benguigui en grand-mère est un délice de chaque instant.

    Le petit blond de la casbah

     

    Un réalisateur de cinéma revient avec son fils à Alger pour présenter son nouveau film qui raconte l’histoire de son enfance et de sa famille dans l’Algérie des années 60. Le cinéaste se promène dans sa ville natale et, à travers les souvenirs d’un petit garçon pas tout à fait comme les autres, il nous fait revivre les moments de bonheur, de rires et de larmes de son enfance algéroise. C’est tout un univers touchant et une galerie de portraits hauts en couleurs que le film ressuscite.


    votre commentaire
  •  Un beau film avec des acteurs très bien. mais il manque un je ne sais quoi pour que ce soit une merveille. mais beau film quand même.

    La tresse

    Inde. Smita est une Intouchable. Elle rêve de voir sa fille échapper à sa condition misérable et entrer à l'école.
    Italie. Giulia travaille dans l'atelier de son père. Lorsqu'il est victime d'un accident, elle découvre que l'entreprise familiale est ruinée.
    Canada. Sarah, avocate réputée, va être promue à la tête de son cabinet quand elle apprend qu'elle est malade.
    Trois vies, trois femmes, trois continents. Trois combats à mener. Si elles ne se connaissent pas, Smita, Giulia et Sarah sont liées sans le savoir par ce qu'elles ont de plus intime et de plus singulier.


    votre commentaire
  • Une pure merveille. Je ne sais pas comment vous expliquer mais tout est génial dans ce petit film sans prétention.

    Le théorème de Marguerite

    L'avenir de Marguerite, brillante élève en Mathématiques à l'ENS, semble tout tracé. Seule fille de sa promo, elle termine une thèse qu’elle doit exposer devant un parterre de chercheurs. Le jour J, une erreur bouscule toutes ses certitudes et l’édifice s’effondre. Marguerite décide de tout quitter pour tout recommencer.

    Mettre de l’ordre dans l’infini, c’est l’obsession qui hante Marguerite depuis son enfance. La voici aujourd’hui brillante chercheuse à l’École Normale Supérieure, totalement absorbée par sa thèse sur la conjecture de Goldbach, l’un des plus anciens problèmes non résolus des mathématiques. Interviewée par une journaliste, son discours passionné laisse percevoir à quel point Marguerite, incarnée avec justesse par Ella Rumpf, semble avoir trouvé la foi dans ce champ scientifique. Gauche et malhabile dans ses chaussons, les épaules rentrées, presque terne, elle apparaît d’emblée en décalage avec le reste du monde, évoquant une jeune novice au couvent… Par contre, en posture de démonstration mathématique, elle irradie, elle raisonne avec élégance et effervescence, suscitant l’admiration de ses collègues et de son directeur de thèse, interprété par un inhabituel et ambigu Jean-Pierre Darroussin.



    Mais à l’occasion de la présentation de ses travaux, s’annonçant comme sa première consécration devant un auditoire hautement spécialisé, un nouvel étudiant, aussi talentueux qu’elle, remet en question tout ce en quoi elle croyait. Ses certitudes s’écroulent en un instant. Et le ciel lui tombe une seconde fois sur la tête lorsqu’elle se sent trahie par son directeur « mentor », qui la lâche, argumentant que « les mathématiques ne doivent souffrir d’aucun sentiment. » Dans la vie comme dans la recherche, les erreurs font souvent avancer plus que les certitudes. C’est ce que va expérimenter Marguerite qui, pour se relever de cette chute, se confrontera à une nouvelle équation dans laquelle la quête de vérité mathématique devra laisser l’espace à la quête de vérité intime. Car on se doute bien que le look austère de Marguerite cache des douleurs muettes…
    Notre héroïne entame alors un nouveau parcours initiatique ponctué de rencontres déterminantes, qui lui permettront de sortir du cadre, d’élargir les possibles… Mais une constante s’affirme cependant : Marguerite continue de décrypter le monde en phrases mathématiques. Et malgré son erreur, elle ne peut se détacher de sa quête du Graal : la résolution de la conjecture de Goldbach…
    C’est sur le registre de la traduction du langage mathématique en langage cinématographique et poétique que le film s’avère le plus original. Les lignes de raisonnement et équations abstraites (et véridiques) se projettent sur les murs transformés en tableau noir, telles des hiéroglyphes indéchiffrables pour le commun des mortels.

    « Il y a un vrai parallèle à faire entre les mathématiques et la création artistique. Ce qui relie les maths et la réalisation, c’est le risque et la passion qui font que nous sommes parfois prêts à travailler des années sans savoir si notre travail va trouver une issue. », confie Anna Novion. Dans son troisième long-métrage (après les très beaux Les Grandes personnes, 2007, et Rendez-vous à Kiruna, 2013), elle nous offre une sorte de comédie romantique surprenante, qui montre aussi la ténacité quasi surhumaine dont doit faire preuve une jeune femme pour se faire une place dans la course à l’excellence, pour survivre dans un microcosme scientifique majoritairement masculin où la concurrence fait rage. Pour avancer dans son labyrinthe et s’accomplir, Marguerite devra faire la part entre les empêchements liés aux figures du pouvoir du système et ses propres blocages personnels. Le Théorème de Marguerite laisse entendre que toute quête de vérité passe par la pertinence du point de vue, que ce soit en sciences, en amour ou en cinéma…
    Un film qui saura séduire les plus réfractaires au théorème de Pythagore comme il enchantera les experts en la matière, qui y trouveront peut-être des éléments pour démontrer Goldbach, encore irrésolu à ce jour ! Dont cette hypothèse : le désordre amoureux ne serait-il pas le meilleur moteur pour résoudre le problème mathématique qui consiste à mettre de l’ordre dans l’infini ?


    votre commentaire
  •  Un gros navet! Le scénario est indigent et l'acteur du rôle principal s'ennuie autant que le spectateur, quant à la blonde qui a trop de dents, elle est pathétique... A EVITER! seule Géraldine Nakache tire son épingle du jeu mais ça ne suffit pas pour rendre ce film intéressant.

    Je ne suis pas un héros

    Louis c'est ce mec super gentil. Et dans son cabinet d'avocat, ce n'est pas un compliment. Le jour où son médecin lui diagnostique par erreur une maladie grave, le regard des autres change : on fait attention à lui, on lui pose des questions et on écoute les réponses, Louis existe enfin ! Alors bien évidemment, il hésite à dire qu'il va très bien.


    votre commentaire
  • L'image est magnifique, les costumes et les décors sont d'une beauté à couper le souffle! Mais tout cela ne cache pas un scénario indigent et approximatif, un acteur beaucoup trop vieux pour le rôle et un nombre incalculables d'approximations historiques. Quant à faire passer Joséphine pour une pute, bof. Il y a trop de scènes de sexe (pourquoi? ) et beaucoup trop d'hémoglobine.  Bref, bof. Enorme déception.

    Napoléon

    Fresque spectaculaire, Napoléon s'attache à l'ascension et à la chute de l'Empereur Napoléon Bonaparte. Le film retrace la conquête acharnée du pouvoir par Bonaparte à travers le prisme de ses rapports passionnels et tourmentés avec Joséphine, le grand amour de sa vie.

    Que n’aura-t-on pas lu ! Film « anti-français » (pire : réalisé par un Anglais !), « Bérézina », « profanation », « sabotage postmoderne et déconstructionniste » de la légende de l’Empereur – on en passe et des plus salées, critiques et tribunes d’historiens blessés dans leur chair déclinant à l’envi les accusations forcément infamantes de « wokisme » et de « cancel culture ». Mauvais esprits patentés, tant de belles promesses ne pouvaient que nous allécher. Et miracle ! Le résultat est presque à la hauteur de l’attente. Presque, parce qu’au terme des quasi 2h40 de projection, avalées avec une facilité déconcertante, on se dit qu’on en reprendrait bien une louche, qu’il reste en effet dans les ellipses de ce montage « allégé » quelques détails à explorer pour mieux raccorder les épisodes. Mais nom d’un chien ! Ce Napoléon déconcertant, pas séduisant pour un sou, campé par un Joaquim Phœnix taiseux et engoncé dans ses cols amidonnés, exerce une irrépressible fascination. La mise en scène de Sir Ridley Scott alterne avec une même efficacité les reconstitutions de batailles, amples, sanglantes, grandioses effroyables (car oui, la guerre, ce n’est pas le Club Med', même chorégraphié, c’est sale, c’est violent, c’est tragique) et les séquences intimes, d’une troublante, pathétique et finalement belle humanité, entre Bonaparte et Joséphine, l’amour de sa vie.


    Tout cela est-il intégralement conforme à la réalité historique ? Non. Le film n’est-il que la vision fantasmée d’un réalisateur de blockbusters en mal de sujet grandiose à s’approprier ? Non plus. Alors ? Alors, si on est sensible au grand comme au petit spectacle, si on décide de se ficher des incohérences que seuls d’éminents spécialistes sauront dénicher, si pour finir on accepte l’idée qu’un film n’est pas un livre d’Histoire, alors il n’est pas question de bouder son plaisir. Ni à charge, ni hagiographique, le Napoléon de Ridley Scott descend d’une marche Bonaparte de son piédestal héroïque, mais pas comme on voudrait. Il n’est ici ni question de l’esclavage, ni question de la soif de conquêtes du bonhomme – pas plus qu’il n’est rendu justice à son code, à la modernisation de la société qu’il impulsa. Le film se concentre sur le destin hors norme d’un homme sombre, buté, dont les événements vont incidemment porter les ambitions, somme toutes banales : s’élever au-dessus de sa condition, conquérir le pouvoir, obtenir et conserver l’amour d’une femme. Un soldat intuitif, sûr de ses qualités de stratège, et en parallèle un homme simple, volontiers affabulateur. Comme absent à un monde qu’il parvient pourtant, en se glissant dans les failles de l’Histoire, entre la Révolution française et la Restauration, à mettre en coupe réglée. On est particulièrement frappé par la façon dont sont représentés le Directoire, puis le coup d’État du 18 brumaire fomenté par Sieyès, dans lesquels le petit Corse joue en quelque sorte les utilités. Jusqu’à la mise en scène de sa disparition, qui laisse littéralement sans voix.

    Aux irréductibles soupçonneux, aux indéfectibles gardiens du Temple qui craignent qu’on dénature l’objet de leur vénération, ou qui se désintéresseraient des émois impériaux (on adore !), on ne peut que suggérer de forcer un chouïa leur nature. Au-delà des relectures et approximations qu’ils pourront juger hasardeuses, les reconstitutions épiques, tragiques, des batailles d’Austerlitz et de Waterloo ont un souffle et une intensité tels qu’elles méritent à elles seules le déplacement. Amplement.


    votre commentaire
  •  Ce film est une pure merveille. L'image est au-delà du sublime et les costumes sont magnifiques. Les acteurs sont au service d'un scénario génial. Une pure merveille!

    https://fr.web.img4.acsta.net/pictures/23/09/13/12/06/5374251.jpg

    Eugénie, cuisinière hors pair, est depuis 20 ans au service du célèbre gastronome Dodin. Au fil du temps, de la pratique de la gastronomie et de l'admiration réciproque est née une relation amoureuse. De cette union naissent des plats tous plus savoureux et délicats les uns que les autres qui vont jusqu’à émerveiller les plus grands de ce monde. Pourtant, Eugénie, avide de liberté, n’a jamais voulu se marier avec Dodin. Ce dernier décide alors de faire quelque chose qu’il n’a encore jamais fait : cuisiner pour elle.

    Cette merveilleuse immersion dans la gastronomie française donne très littéralement l’eau à la bouche ! Comme en cuisine, tous les sens sont ici conviés et la musique est celle de la viande qui frémit dans la poêle, de l’eau qui bouillonne dans la marmite en cuivre, du beurre qui frétille, des coups francs du couteau qui tape sur le billot ou du doux cliquetis des couverts sur la porcelaine : un concerto à part entière !
    Faut-il aimer cuisiner pour apprécier La Passion de Dodin Bouffant ? Non. Inutile de savoir lire le solfège pour aimer une sonate pour piano de Chopin. Néanmoins, celles et ceux pour qui la cuisine, modeste ou ambitieuse, familiale ou expérimentale, traditionnelle ou avant-gardiste, occupe une place importante dans l’existence (et oui, je le confesse, j’en suis) y découvriront matière à s’exalter et à nourrir ce plaisir que l’on dit aussi, un peu, charnel. Mais d’abord, la cuisine, c’est le lieu où tout se passe, où tout se crée.


    C’est dans cette pièce chaleureuse que le chef Dodin Bouffant et celle qui est bien plus que sa cuisinière, Eugénie, passent la majeure partie de leur existence à concevoir, préparer, peaufiner goûter d’innombrables recettes. En sauce, en béchamel, gratiné, mijoté, saisi, grillé, au four, à la poêle, en cassolette, en bouillon, poché, à l’étuvée… chaque plat exige une attention amoureuse de chaque seconde. Les gestes sont précis et déterminés, les regards complices et les papilles assurées. Ces deux-là s’aiment, c’est évident, mais d’une façon bien singulière. Ce n’est pas une passion dévorante, ni un amour conjugal doux et discipliné, c’est une relation complexe et complice nourrie par le partage des saveurs, des textures, des parfums. Une histoire étonnement moderne où chacun se respecte et où les corps, s’ils se désirent et se livrent parfois, n’appartiennent jamais à l’autre. Eugénie est passionnée, tout entière vouée à son art et farouchement indépendante. Dodin est flamboyant, délicat, libre et amoureux attentif. Arrivés à ce qu’il convient d’appeler « l’automne de leur existence », Dodin est obsédé par cette idée : qu’Eugénie, enfin, devienne sa femme. Eugénie, elle, est ailleurs, et ne pense qu’à une chose : sa succession. Car l’art culinaire prend tout son sens quand il est partage, transmission et cette jeune Pauline semble avoir toutes les qualités requises pour devenir la nouvelle apprentie : elle est posée, sensible et son palais semble déjà très affirmé…

    Inutile de chercher ni d’attendre des épisodes dans le récit qui ne seraient pas liés, de près ou de loin, à la gastronomie, il n’y en a pas ! Et même les séquences de marivaudage entre Dodin et Eugénie tournent toujours autour de ce même thème. Tous les personnages secondaires n’existent que dans la mesure où ils rythment et nourrissent par leur présence cette intarissable conversation gourmande. Jamais sans doute depuis Le Festin de Babette nous n’avions vu au cinéma une peinture aussi belle, aussi précise, aussi généreuse des arts de la table. Sans être académique, ni grandiloquent, le tableau se fait impressionniste et suit aussi, comme en cuisine, le fil des saisons. Mises en scène par le chef étoilé Pierre Gagnaire (par ailleurs cinéphile averti), les scènes de cuisine sont un véritable ballet à la gloire de l’instant présent, de la magie de l’alchimie culinaire et de l’amour partagé autour d’un pot-au-feu.


    votre commentaire
  •  Un film plein d'humour et de bienveillance. Les dialogues sont très amusants et les acteurs sont merveilleux.

    Inestimable

    L’histoire vraie de trois amis qui découvrent un trésor… inestimable !

    En novembre 1985, Félix Biancamaria part pêcher dans une petite crique, à une dizaine de kilomètres d’Ajaccio. C’est ici qu'il trouve des centaines de pièces d’or. Pendant des semaines, il écoule discrètement son trésor à Paris chez des numismates, qui lui offrent toutefois des sommes bien inférieures à la valeur de ces pièces vieilles de 18 siècles. De retour sur son île, le jeune homme mène une vie de millionnaire.

    Un an plus tard, Félix est interpellé. Ce qui lui reste du trésor est saisi, et il est condamné à 18 mois de prison avec sursis pour détournement d’épave. Un motif de condamnation contesté par les deux avocates aujourd’hui en charge du dossier. Car une question demeure : d’où provenait ce trésor ? Dans cette bataille judiciaire, l’enjeu est énorme. Aujourd’hui, le trésor de Lava est évalué à près de 10 millions d’euros.

    Si, à l’origine, il se trouvait sur la terre ferme, le découvreur a droit à 50% de sa valeur. Mais s’il s’est abîmé en mer, alors la loi est formelle : il appartient intégralement à l’Etat. Une grande partie des pièces vendues par Félix Biancamaria n’ont jamais été retrouvées. En 2020, il est à nouveau mis en examen pour des objets provenant du trésor, qu’il avait caché, et jamais déclarés. Son procès est prévu en janvier 2024.

     


    votre commentaire
  • Un très eau film avec des acteurs formidables! J'ai beacoup aimé.

    https://fr.web.img3.acsta.net/r_1920_1080/pictures/23/07/04/09/19/0687021.jpg

    Depuis qu’il a perdu sa femme, Andrew Blake n’a plus le cœur à rien. Un ultime élan le pousse à quitter Londres pour retourner en France, dans la propriété où il l’avait rencontrée. Ce voyage vers le souvenir des jours heureux ne va pas du tout se passer comme prévu…Pour rester au domaine de Beauvillier, Blake se retrouve condamné à jouer les majordomes à l’essai. Entre Mme Beauvillier, la maîtresse des lieux au comportement aussi étrange que ses relations, Odile, la cuisinière au caractère bien trempé, Philippe, l’intendant un peu frappé qui vit en ermite au fond du parc, et Manon, la jeune femme de ménage dont le destin bascule, Blake découvre des gens aussi perdus que lui. Face à eux, dans cet endroit à part, cet homme qui n’attendait plus rien de la vie va être obligé de tout recommencer…


    votre commentaire
  •  Un très joli film que je vous recommande.

    Entre les lignes

    Angleterre, 1924. Femme de chambre chez un couple d'aristocrates, Jane fréquente secrètement Paul, le fils des propriétaires du manoir voisin. Instinctivement, Jane sait que leur différence de milieu, et le futur mariage de Paul avec une autre, vouent leur liaison passionnée à l'échec. Elle se raccroche alors à ces étreintes dérobées comme à autant de futurs souvenirs destinés à nourrir sa plume d'écrivaine en devenir.

    Nous voilà plongés en ce jour du 30 mars 1924, journée de la fête des mères, dans le quotidien de Jane, jeune femme de chambre chez un couple d’aristocrates, les Niven. Suite à un coup de téléphone auquel Jane répond évasivement bien qu’avec un certain plaisir, nous comprenons qu’elle entretient une relation avec un jeune homme du village. Pas n’importe quel jeune homme puisqu’il s’agit de Paul Sheringham, le fils des propriétaires du manoir voisin, amis de ses employeurs.
    La majeure partie du film se déroule ainsi durant cette journée, lors de moments volés d’intimité entre Jane et Paul. Il apparaît alors que ces deux-là entretiennent une histoire d’amour depuis quelques années malgré la différence de classe qui les sépare. Le fait que Paul soit fiancé à une femme de sa condition – qui était au départ promise au frère aîné de Paul, mort à la guerre – n’a pu mettre fin à cette liaison passionnée.

    Tout dans ce film placé sous le signe de l’empathie se rapporte aux émotions viscérales non seulement chez nos deux amoureux mais également chez ceux qui les entourent. Émotions qui peuvent ressurgir à tout moment sans crier gare. Cette frontière entre la vulnérabilité et l’intimité entre deux êtres est tout simplement fascinante. La réalisatrice, Eva Husson, se demande alors : comment survit-on ? La vie est violente et tragique, alors comment continue-t-on à créer, comment continue-t-on à rire et aimer, en dépit de tout ? Car si l’histoire d’amour est centrale lors de cette première partie, des sauts dans l’avenir, vers la fin des années quarante puis dans les années quatre-vingt, nous apprennent que Jane est devenue écrivaine, en train d’écrire son premier roman, puis autrice reconnue et célébrée. Lorsque le personnage de Jane âgée se rappelle le jour qui a bouleversé sa vie, sa mémoire fait des digressions inattendues. Il en va de même dans le film qui a une structure temporelle non-linéaire : nous nous déplaçons dans le temps avec Jane au travers d’une image ou d’un mot, de tout ce qui peut lui évoquer un souvenir.
    Ses étreintes dérobées avec Paul en 1924 seront donc de futurs souvenirs destinés à nourrir sa plume d’écrivaine. Mais ces moments intimes marquent aussi son affirmation, qui passe par l’appropriation de sa nudité : en ce dimanche des mères, Jane passe non seulement la matinée avec son amant, mais après son départ pour le repas mondain où il doit retrouver sa fiancée, elle se promène dans le manoir, nue, parenthèse de liberté totale pour une jeune femme qui, jusque-là, a passé la majeure partie de sa vie au service des autres. Elle n’est plus alors une inférieure dévouée au bon vouloir des mieux nés, mais une créatrice de monde, une amoureuse des mots depuis toujours qui se rêve plus grande. Nous assistons ainsi à l’émergence d’une personnalité hors du commun, au bourgeonnement de son imagination, à l’affirmation d’un talent qui va la mener bien loin de sa condition de domestique.

    Laissez-vous emporter par ce voyage dans le temps, dans les émotions et les souvenirs, dans cette période de l’après Première Guerre mondiale où des familles endeuillées doivent surmonter la perte intolérable de leurs garçons. Laissez Jane vous confier un secret qu’elle ne confiera jamais à personne, pas même aux personnes de sa vie, et devenez ce confident dont elle a besoin.


    votre commentaire
  • Du grand Dupontel, plein d'humour et d'invraisemblances. J'ai adoré!!!

    Second tour

    Journaliste politique en disgrâce placée à la rubrique football, Mlle Pove est sollicitée pour suivre l’entre-deux tours de la campagne présidentielle. Le favori est Pierre-Henry Mercier, héritier d'une puissante famille française et novice en politique. Troublée par ce candidat qu'elle a connu moins lisse, Mlle Pove se lance dans une enquête aussi étonnante que jubilatoire.

    « C’est une petite fable autour de la politique. » – Albert Dupontel

    La phrase ci-dessus est évidemment un peu réductrice et vous imaginez bien, connaissant le bonhomme, que ce nouveau film, qui arrive trois ans après Adieu les cons, est un peu plus qu’une « petite fable ». Apologue politique ? Oui. Farce à trappes ? Aussi. Comédie déjantée ? Tout à fait. Satire féroce ? Absolument… Comme à son habitude, Dupontel livre à la moulinette (à moins que ce ne soit « à la bétonneuse ») de son génie créatif quelques-uns de ses sujets de prédilection : il sera question entre autres de filiation, de secrets de familles, de duos très mal assortis mais terriblement efficaces, de luttes pour et contre le pouvoir et j’en passe. Avec ce ton reconnaissable entre tous qui manie habilement une grandiloquence scénique comme dopée à l’ecstasy et une écriture poétique à la candeur tout enfantine, Dupontel dynamite les codes de la comédie dont il se fout, on l’imagine, comme de son premier sketch télé au Nouveau théâtre de Bouvard il y a plus de 35 ans.

    Nouvelle venue dans l’univers Dupontel, Cécile de France est parfaite dans un personnage de journaliste tout droit sorti des pages d’une Rubrique à brac du légendaire Gotlib tant sa silhouette élancée, ses chemisiers bien proprets, sa coupe de cheveu très 70’s et son culot d’investigatrice franchement fouille-mer… semblent directement sortis d’une bande-dessinée.
    Tout commence dans une grande salle de meeting survoltée. Le public est en feu, les pancartes sont fièrement dressées au dessus des têtes et on arbore sur les tee-shirts le nom de celui qui, c’est sûr, s’apprête à devenir le prochain Président de la République française. Un candidat au langage direct qui ne vient pas du sérail, un homme certes novice en politique mais qui a un grand, très grand projet pour le pays. Il est le favori, le marché l’adore comme son petit toutou et dans cet entre-deux tours de campagne qui ronronne un peu, tout le monde a son nom sur les lèvres : Pierre-Henry Mercier. Certes tout cela fleure bon les grandes demeures bourgeoises avec la bonne de Madame, feu l’ISF et compagnie… mais l’homme est sincère, enfin, il en a l’air.
    C’est donc la turbulente Mlle Pove, journaliste politique injustement reléguée à la rubrique football parce qu’elle a quelque peu « déconné », qui est chargée de couvrir cette période si particulière où le suspens autant que les tensions sont à leur apogée. Et très vite, elle et convaincue que derrière le masque lisse de ce candidat se cache un autre visage, sans doute plus trouble mais plus intéressant. Intriguée et très déterminée à en savoir plus sur le véritable Pierre-Henry Mercier, elle entreprend une enquête qui promet d’être rocambolesque, d’autant que son acolyte, Gus, n’est autre que l’excellent Nicolas Marié, l’aveugle inoubliable d’Adieu les cons.

    Tout ce qui précède n’est qu’un aperçu de cette « petite fable » qui révélera bien d’autres rebondissements, entre thriller politique et parenthèse bucolique (il ose tout Dupontel : même pas peur). Le réalisateur dit s’être inspiré de la vision d’un documentaire consacré à Robert Kennedy, « l’homme qui savait qu’il allait être abattu, mais qui continuait quand même ». Second tour questionne sur les enjeux des campagnes politiques, la façon qu’ont les candidats d’y faire face, leurs ambitions, leurs moyens d’action, particulièrement face aux enjeux climatiques. « J’aime que les « méchants » n’aient pas de visage, seulement un esprit, comme un système oppressant et oppressif à l’autre bout de la tentacule. » Peut-être le plus sincère et le plus engagé des films de Dupontel. Mais aussi un des plus drôles !


    votre commentaire
  • Ce film est une réussite. il est plein d'humour et de clin d'oeil et Catherine Deneuve est comme toujours parfaite! 

    Bernadette

    Quand elle arrive à l’Elysée, Bernadette Chirac s’attend à obtenir enfin la place qu’elle mérite, elle qui a toujours œuvré dans l’ombre de son mari pour qu’il devienne président. Mise de côté car jugée trop ringarde, Bernadette décide alors de prendre sa revanche en devenant une figure médiatique incontournable.

     


    votre commentaire
  •  j'adore Jason Statham!!  Ne me jugez pas, c'est comme ça. Donc quoiqu'il fasse j'aime.  Voili voilou. Un film d'action comme il en existe tant avec de nombreuses surprises et plein de rebondissements.

    Expend4bles

    Une nouvelle génération d’acteurs s’associe aux plus grandes stars de l’action pour Expendables 4. Jason Statham, Dolph Lundgren, Randy Couture et Sylvester Stallone sont rejoints par Curtis « 50 Cent » Jackson, Megan Fox, Tony Jaa, Iko Iwais, Jacob Scipio, Levy Tran et Andy Garcia. Nouveaux membres, nouveaux styles, nouvelles tactiques pour ce nouvel opus explosif !


    votre commentaire
  •  Du pur Woody Allen, bien bavard et plein de surprises; les acteurs sont excellents. Il parait que ce serait son dernier film. On verra.

    Coup de chance

    Fanny et Jean ont tout du couple idéal : épanouis dans leur vie professionnelle, ils habitent un magnifique appartement dans les beaux quartiers de Paris et semblent amoureux comme au premier jour. Mais lorsque Fanny croise, par hasard, Alain, ancien camarade de lycée, elle est aussitôt chavirée. Ils se revoient très vite et se rapprochent de plus en plus…


    votre commentaire
  •  Un très beau film sur les dégâts causés par l'homme sur les océans et diverses solutions pour le réparer. A voir!

    L'océan vu du coeur

    Longtemps, l’Océan nous a paru inaltérable et inépuisable, mais l’impact de nos actions sur sa biodiversité et sa température est alarmant. Dans L’Océan vu du cœur, suite de La Terre vue du cœur, Hubert Reeves, entouré de scientifiques, d’explorateurs passionnés, nous propose de redécouvrir ce qui le menace et surtout, sa capacité de régénération phénoménale. Un hymne au Vivant, dans ce qu’il a de plus riche, de plus précieux et nécessaire à préserver si l’on veut survivre, parmi d’autres espèces, sur notre planète bleue.

    Responsable de 50 % de l’oxygène que nous respirons, l’Océan est le plus grand régulateur climatique sur Terre. Malgré le fait que son intégrité soit menacée par l’activité humaine, il possède une capacité de régénération ultra-rapide et commence à peine à dévoiler ses secrets aux scientifiques. Ce second opus de Iolande Cadrin-Rossignol et Marie-Dominique Michaud s’inscrit dans la ligne directe de La Terre vue du cœur mettant en vedette l’astrophysicien et écologiste Hubert Reeves, et nous rappelant à quel point le vivant est un mystère fascinant qu’il ne tient qu’à nous de préserver !

    L’Océan vu du cœur prend donc le relais en nous offrant un tour du monde de paroles d’experts, des scientifiques les plus chevronnés aux politiciens engagés, en passant par des juristes et des artistes, nous permettant de découvrir cet immense écosystème mal réglementé malgré son importance pour le vivant. Longtemps, cet Océan nous a paru inaltérable, et inépuisable, mais depuis quelque temps, l’impact de nos actions sur le réchauffement climatique, sur la biodiversité et la température de cet environnement fondamental pour la vie sur notre planète devient alarmant et altère cette phénoménale capacité de régénération. L’une des grandes réussites de ce documentaire est de nous présenter, en même temps que ce signal d’alerte, des initiatives citoyennes tout à fait accessibles, qui tiennent d’abord à la volonté de changer les choses de celles et ceux qui les prennent, et qui se déroulent aussi bien là, juste à côté de chez nous, comme de l’autre côté du globe, dans un formidable mouvement de prise de conscience commun.
    Évidemment, l’autre réussite tient également dans la richesse et la pluralité des thématiques traitées, avec une grande accessibilité, afin de nous permettre cette vision d’ensemble si nécessaire pour concevoir à quel point tout est interdépendant et connecté, pour prendre la pleine mesure des conséquences des moindres actions : combien ce petit battement d’aile de papillon peut faire trembler la banquise, ou encore comment ce traitement contre la malaria en Afrique a pu se retrouver dans le lait maternel des femmes du Grand Nord ! Nous naviguons ainsi, des coraux aux baleines, de l’intelligence harmonieuse des poissons aux requins, ou du champ de l’aquaculture à ce fléau des temps modernes qui s’appelle la pollution plastique, accompagnés par des plans sous-marins uniques, comme si nous y étions…

    Vous l’aurez compris, ce film accessible à tous, démontre l’importance d’agir collectivement. Il se veut un lieu commun, un tremplin pour encourager les initiatives citoyennes existantes et peut-être en inspirer de nouvelles. « Avec ce documentaire, nous voulions éveiller les consciences en allant directement sur le terrain, avec des personnes passionnées et en exposant des cas de figure concrets. Mais plutôt que d’adopter une attitude moralisatrice ou alarmiste par rapport à l’avenir de notre planète, nous avons choisi de présenter des pistes de solutions, tels les corridors de coraux greffés en Colombie et le rāhui en Polynésie française. Nous voulions ainsi éviter de tomber dans des concepts abstraits, des données scientifiques trop complexes, ou encore nous voulions éviter de stimuler inutilement de l’écoanxiété en exposant un problème sans ses solutions » (Iolande Cadrin-Rossignol et Marie-Dominique Michaud).
    L’Océan vu du cœur offre ainsi un regard différent, centré sur la nécessité de faire de l’océan notre allié face à l’urgence climatique. C’est un véritable hymne au Vivant, dans ce qu’il a de plus riche et précieux, à préserver si l’on veut survivre avec les autres espèces sur notre planète bleue.


    votre commentaire
  •  Encore un films sur les profs dont on aurait pu se passer. L'image est dégueulasse  comme s'est souvent le cas lorsque le film se passe chez les pauvres. Un scénario sans intérêt et des acteurs qui ne croient pas une seconde à ce qu'ils jouent donnent un film bien ennuyeux qui ne sert à rien. 

    Un métier sérieux

    C’est la rentrée. Une nouvelle année scolaire au collège qui voit se retrouver Pierre, Meriem, Fouad, Sophie, Sandrine, Alix et Sofiane, un groupe d’enseignants engagés et soudés. Ils sont rejoints par Benjamin, jeune professeur remplaçant sans expérience et rapidement confronté aux affres du métier. A leur contact, il va découvrir combien la passion de l’enseignement demeure vivante au sein d’une institution pourtant fragilisée.

    Thomas Lilti le dit bien : « mon métier de médecin a influencé mon regard sur les choses. Il a développé un sens de l’observation particulier. Je crois sincèrement que je filme comme un médecin. J’observe, je m’arrête sur les détails, j’analyse, je diagnostique… Mes personnages sont devenus mes patients ». C’est vraiment cette patte singulière, mélange d’empathie, d’humour, de gravité et de tendresse pour ses sujets et ses personnages qui ont fait le succès des films de ce réalisateur singulier depuis Hippocrate. Si les soignants ont été au cœur de son travail depuis plus de dix ans, il change ici de paysage, plongeant dans un autre corps social, lui aui passablement malmené, chahuté et interrogé sous toutes ses facettes : le corps enseignant. Sans angélisme ni admiration béate, sans méchanceté ni cynisme, sans idéologie ni jugement de valeurs, il embrasse son sujet tel un entomologiste, observant à la loupe les comportements de cette micro-société qui est le miroir de la nôtre : un peu essoufflée, un peu en manque de repères, un peu désillusionnée. Un métier sérieux raconte la vie telle qu’elle file durant une année scolaire, dans un collège comme il y en a tant. Un collègue lambda, avec ses petits miracles et ses grandes joies, avec ses coups de blues et ses conseils de discipline, ses frites au menu et ses enseignants confirmés, titulaires ou… débutants.

    Comme dans Hippocrate, c’est par son double de cinéma, Vincent Lacoste alias Benjamin, que Thomas Lilti nous introduit dans l’arène. Elle est bruyante, joyeuse, animée, survoltée, c’est celle d’un jour de rentrée et c’est une première pour Benjamin qui a plutôt des allures de pion. Il arrive carrément en stress car prof, ce n’était pas franchement son rêve, ni sa vocation. Mais le manque d’enseignants dans sa matière (les maths), la nécessité de sortir un peu le nez d’une thèse qu’il n’en finit pas de terminer et puis le loyer à payer ont eu raison de ses raisons de ne pas mettre le pied dans l’Éducation nationale. Il fait la connaissance des collègues… Il y a la passionnée qui parvient à imposer naturellement son autorité tout en restant à l’écoute de ses élèves, qui l’adorent. Il y a le vieux briscard un peu usé qui se demande s’il est encore à la page pour intéresser cette génération « zapping ». Il y a celui qui prend tout à la légère et joue la proximité avec les élèves, et puis celle qui s’applique à tout bien faire, mais à qui il manque ce petit truc qui fait que ça fonctionne avec les ados. Benjamin fait comme il peut, du mieux qu’il peut et c’est franchement déjà beaucoup. Mais prof est un métier d’aventure et chaque cours peut réserver son lot d’imprévus… Un métier sérieux montre ainsi la grande solitude de l’enseignant et la manière dont les attaques, directes ou pas, peuvent à n’importe quel moment le faire vaciller et douter.

    Comment trouver du sens dans l’exercice d’une profession de plus en plus décriée, paupérisée, déclassée ? Où les profs puisent-ils leur motivation à enseigner dans cette adversité, au sein d’une institution fragilisée ? Quels élèves ont-ils été ? Quels parents sont-ils ? Toutes ces questions traversent le film, sans que Lilti cherche forcément à y répondre et c’est tant mieux.
    Fils de prof lui-même, le réalisateur dit aussi avoir pris un malin plaisir à se glisser dans les coulisses, comme un gamin qui se serait planqué dans le placard. Il y a quelque chose d’assez joyeux dans ce film et une réelle complicité entre les comédiens qui n’est sans doute pas si éloignée de celle qui peut exister dans une salle des profs !


    votre commentaire
  •  Un très beau film sur une mère célibataire qui élève ses enfants toute seule et qui essaie d'avoir une vie personnelle. très réussi.

    Toni en famille

    Antonia, dite Toni, élève seule ses cinq enfants. Un job à plein temps. Elle chante aussi le soir, dans des bars, car il faut bien nourrir sa famille. Toni a du talent. Elle a enregistré un single qui a cartonné. Mais ça, c’était il y a 20 ans. Aujourd’hui ses deux aînés s’apprêtent à rejoindre l’université. Alors Toni s’interroge : que fera-t-elle quand toute sa progéniture aura quitté le foyer ? A 43 ans, est-il encore temps de reprendre sa vie en main ?


    votre commentaire
  • Un très beau film, bien joué, bien filmé et qui montre bien que les mères porteuses sont des pauvres filles  qui vendent leurs corps non par choix mais par besoin financier. Triste époque!

    La petite

    Joseph apprend que son fils et le compagnon de celui-ci viennent de périr dans un accident. Ils attendaient un enfant via une mère porteuse en Belgique. Que va devenir leur futur bébé ? Joseph en est-il le grand-père légitime ? Porté par la promesse de cette naissance qui va prolonger l’existence de son fils, le sexagénaire part à la rencontre de la jeune flamande au caractère farouche et indomptable…


    votre commentaire
  •  Ouai, bof. Un peu bizarre.

    l'été dernier

    Anne, avocate renommée, vit en harmonie avec son mari Pierre et leurs filles de 6 et 7 ans. Un jour, Théo, 17 ans, fils de Pierre d’un précédent mariage, emménage chez eux. Peu de temps après, il annonce à son père qu’il a une liaison avec Anne. Elle nie.

    Quand l’une des plus audacieuses et radicales cinéastes françaises filme la liaison transgressive entre un adolescent de 17 ans et sa belle-mère cinquantenaire, chacun s’attend à trouver un film cru, provocateur et ardent. C’est à peu près tout l’inverse : L’Été dernier est avant tout un film de visages, construit avec une immense subtilité, absolument conscient des enjeux soulevés, auscultant les mystères du désir jusque dans ses zones les plus inaccessibles. Et c’est en cela qu’il est profondément subversif. Catherine Breillat s’aventure là où (presque) personne n’ose aller, regardant droit dans les yeux les passions immorales, le mensonge, la toxicité et tous leurs effets. Un petit pas de recul le confirme : le film ne serait pas si troublant s’il ne captait pas quelque chose d’essentiel des rapports humains, s’il ne pointait pas avec autant de pertinence les conditions intimes et sociales par lesquelles le désir naît, puis se consume. « L’art sert à donner des réponses à des questions qui ne sont jamais posées », dit admirablement Breillat. Aujourd’hui, celle qui n’a cessé de représenter la sexualité féminine flirte à nouveau avec le danger dans un film rigoureux et puissant, pour encore une fois questionner nos rapports à nos propres désirs.

    L’affaire se déroule sous la lumière de l’été au cœur d’une propriété bourgeoise d’une ville de province. Anne (Léa Drucker, impressionnante) est avocate, spécialisée dans la protection des mineurs, et élève deux petites filles adoptées de 6 et 7 ans avec son époux Pierre (Olivier Rabourdin, olympien), homme d’affaires solide bien que passagèrement ennuyé par un contrôle fiscal. Ensemble, ils accueillent Théo, adolescent beau et rebelle, que Pierre a eu d’un premier mariage et qu’il n’a que peu connu en raison d’une séparation compliquée. Théo est plein de rage, méprisant à l’égard de l’aisance matérielle de son père, l’accusant de ne jamais avoir été présent pour lui. Armée de son expérience professionnelle, Anne assume avec intelligence sa position de médiatrice. Belle-mère et beau-fils vont alors se laisser dépasser par une escalade émotionnelle : Anne s’interposant aux provocations de Théo, Théo trouvant en Anne autant un moyen d’acquérir de la considération que d’en retirer à son père. Ce désir inavouable, bientôt incandescent entre les deux amants, Catherine Breillat le scrute sous tous les angles, comme s’il fallait le restituer dans toute sa complexité pour comprendre quelque chose à l’affaire. Serait-ce, pour Anne, l’ennui conjugal ? La tentation irrépressible de la chute ? L’interprétation vertigineuse de Léa Drucker y apporte mille nuances et toutes résistent à la moindre interprétation facile. Anne est face à son propre mystère et ne s’invente aucune excuse.
    Reste que, tôt ou tard, les actes s’assument. Disons, sans en dévoiler plus, qu’Anne le fera de la manière la plus déconcertante qui soit. Ce qui mène le film, dans sa seconde partie, à mettre fin à toute forme de jeu pour livrer une étude chirurgicale des répercussions de cette liaison défendue. Et c’est sans doute là que le film se fait le plus troublant : aux questions morales, Breillat renvoie l’indécence avec laquelle les êtres traitent leurs désirs. L’obscénité se déplace, quitte la stricte individualité pour gagner l’échelle du couple, de la famille et, symboliquement, de tout ce que cette maison bourgeoise abrite.

    Escamotant le feu pour la glace, Catherine Breillat surprend de bout en bout. On pense inévitablement au Théorème de Pasolini, pour ce que la jeunesse révèle d’eux-mêmes aux adultes par le sexe (l’aspect mystique en moins), mais également à Elle de Verhoven pour la duplicité mordante des personnages qui incarnent le pouvoir et le contrôle. Portée par une liberté inouïe, Breillat n’a que faire du malaise, va chercher où la véritable perversité se loge. Si la sexualité est une construction, elle n’échappe pas au mensonge d’une société viciée par essence. Chaussant les Dirty Boots des riffs endiablés de Sonic Youth, L’Été dernier est une charge violente contre tout ordre moral établi.


    votre commentaire
  • Kenneth Branagh nous avait habitué à mieux. Les cinq premières et les cinq dernières minutes (si vous réussissez à rester jusque là...) sont du cinéma. Le reste, c'est nul, mal filmé, mal joué et tout ce qu'on veut de mauvais. Nul, nul nul et plus nul que nul.  REMBOURSEZ!!!

    Mystère à Venise

    Dans la Venise sinistrée de l'après-guerre, la veille de la Toussaint, un terrifiant mystère va marquer le retour d’Hercule Poirot sur le devant de la scène. En exil volontaire dans la Sérénissime, Poirot, désormais à la retraite, assiste à contrecœur à une séance de spiritisme dans un palazzo désaffecté et soi-disant hanté. Lorsqu’un des invités est assassiné, le célèbre détective se retrouve propulsé dans un sinistre monde empli d'ombres et de secrets...


    votre commentaire
  • Un film vu et revu 100 fois, qui a la qualité d'un téléfilm. Mais malheureusement, j'ai payé pour le voir. on peut largement s'en passer.

    Un nouveau départ

    Amoureux de Diane comme au premier jour, Alain traverse la cinquantaine sans crise. Même le départ des enfants, il l’a bien vécu. Diane moins.… Cette période, elle l’entame avec la sensation qu’elle pourrait mourir d’ennui ou d’angoisse. Pour Alain, qui voit pour la première fois son couple vaciller, il est temps de se poser les questions essentielles, et de prendre un risque majeur après 30 ans de vie commune : quitter Diane pour réveiller la flamme et l’envie de se retrouver. Nouveau Départ, c’est l’histoire d’une histoire d’amour à quitte ou double.


    votre commentaire
  • Une merveille de film, tout en douceur et en nuances.

    Le Bleu du Caftan

    Halim est marié depuis longtemps à Mina, avec qui il tient un magasin traditionnel de caftans dans la médina de Salé, au Maroc. Le couple vit depuis toujours avec le secret d’Halim, son homosexualité qu’il a appris à taire. La maladie de Mina et l’arrivée d’un jeune apprenti vont bouleverser cet équilibre. Unis dans leur amour, chacun va aider l’autre à affronter ses peurs.

    Voilà un film d’une subtilité et d’une délicatesse rarement égalées sur un sujet qui aurait pu prêter à tous les clichés, à toutes les outrances, à tous les préjugés faciles… Un sujet qui ne se dévoile d’ailleurs pas dans les premières séquences, qui s’imposera doucement, au fil du récit.
    Les premières images nous font découvrir, dans la médina de Salé, modeste ville portuaire contiguë à Rabat, l’échoppe de caftans que tiennent Halim et son épouse Mina. Une activité artisanale qui relève d’un art ancestral en voie de disparition, alors que le prêt-à-porter industriel venu des pays asiatiques, accessible à bas prix sur tous les marchés, est une rude concurrence face à une clientèle qui veut tout, tout de suite et toujours moins cher.

    Les personnages existent d’emblée, dotés d’une personnalité immédiatement sensible et attachante : Halim est un homme discret voire taiseux, dont l’attention est concentrée sur la confection de ces précieux vêtements qui nécessitent des heures et des heures de travail ; Mina, plus volubile et affairée, gère la boutique en veillant bien à préserver son homme de l’impatience des clientes : « mon mari est un maalem (un maître artisan), pas une machine ! ».
    La vie du couple va être bouleversée par l’arrivée d’un jeune apprenti, Youssef, qui se révèle une aide précieuse à l’atelier. On ressent rapidement l’attirance de Halim pour le jeune homme et on découvre les secrets enfouis : l’homosexualité refoulée de Halim, qui entretient des relations fugaces lors de ses visites au hammam, ainsi que la maladie de Mina qui la ronge peu à peu.
    Maryam Touzani – dont on avait déjà beaucoup aimé le premier long métrage, Adam, en 2019 – explore avec une finesse de chaque plan, de chaque ligne de dialogue, les zones incertaines des sentiments. Bien que Halim préfère la sexualité des hammams (très subtilement et érotiquement évoquée par un plan sur des chevilles emmêlées que l’on devine sous la porte d’une cabine) et délaisse charnellement son épouse, il l’aime profondément, il déborde d’attentions pour elle, il satisfait ses envies improbables, comme dans cette très jolie scène où il l’emmène passer une soirée dans un café en principe réservé aux hommes, indifférent aux regards réprobateurs. Étrangement l’amour de Halim pour son apprenti et la maladie qui gagne du terrain chez Mina vont rapprocher le couple, qui va peu à peu s’unir dans la vérité et l’acceptation de l’avenir.
    On retrouve, dans la manière dont le très beau film de Maryam Touzani aborde l’homosexualité dans une société de culture musulmane, la même délicatesse, la même intelligence, la même liberté de ton que dans Joyland, le film pakistanais de Saim Sadiq, tout récemment plébiscité dans nos salles.
    Mais Le Bleu du caftan séduit aussi par sa mise en scène, qui joue merveilleusement des espaces et des couleurs, couleurs éclatantes des tissus, ocres estompés des espaces étroits de l’intimité. Et le parallèle entre la proximité des corps et le travail des tissus, magnifiques, doux comme une caresse, crée une ambiance d’une belle et sereine sensualité.

    Pas question de terminer sans souligner la performance du trio de comédiens, essentiels dans la totale réussite du film : Lubna Azabal (déjà présente dans Adam), Saleh Bakri, grand acteur palestinien, et le débutant Ayoub Missioui sont absolument remarquables.

     


    votre commentaire
  • Si vous survivez aux deux premières heures qui sont d'un intérêt plus que limité, vous apprécierez ce film. 

    Oppenheimer

    En 1942, convaincus que l’Allemagne nazie est en train de développer une arme nucléaire, les États-Unis initient, dans le plus grand secret, le "Projet Manhattan" destiné à mettre au point la première bombe atomique de l’histoire. Pour piloter ce dispositif, le gouvernement engage J. Robert Oppenheimer, brillant physicien, qui sera bientôt surnommé "le père de la bombe atomique". C’est dans le laboratoire ultra-secret de Los Alamos, au cœur du désert du Nouveau-Mexique, que le scientifique et son équipe mettent au point une arme révolutionnaire dont les conséquences, vertigineuses, continuent de peser sur le monde actuel…


    votre commentaire
  • Bof, j'aurais aimé une Barbie plus Barbie. 

    Barbie

    A Barbie Land, vous êtes un être parfait dans un monde parfait. Sauf si vous êtes en crise existentielle, ou si vous êtes Ken.


    votre commentaire
  •  Un très beau film intimiste plein de surprises.

    Une nuit

    Paris, métro bondé, un soir comme les autres.Une femme bouscule un homme, ils se disputent. Très vite le courant électrique se transforme… en désir brûlant. Les deux inconnus sortent de la rame et font l’amour dans la cabine d’un photomaton.La nuit, désormais, leur appartient.Dans ce Paris aux rues désertées, aux heures étirées, faudra-t-il se dire au revoir ?

    Une comédie romantique qui ose le refrain déjà mille fois chanté d’un « elle et lui » sur un banc au bord de la Seine, dans un Paris nocturne auquel il ne manque rien, ni ses mystères, ni son charme un peu désuet, celui que les amoureux du monde entier viennent chercher, le temps d’une escapade. Il y a dans Une nuit – tourné en 14 jours seulement, avec cette énergie propre au temps très court qui crée un rythme particulier – quelque chose de l’ordre de l’improvisation théâtrale et l’on devine dans le texte très écrit toute la complicité et le tendresse des deux comédiens qui sont également coscénaristes.

    C’est fou tout ce qu’on peut faire entrer dans une nuit, une nuit seulement, quand on ose franchir le pas et s’aventurer sur le chemin de traverse. Celui que, la plupart du temps, on ne distingue même pas et reste à tout jamais pour l’un, une idée saugrenue, pour l’autre, un fantasme inavouable. Suivre un ou une inconnue et se laisser porter par l’alchimie de l’instant présent, se soustraire avec délice aux injonctions, à la morale, à la bien-pensance et oser, sans crainte du lendemain, oser justement car il n’y en a pas, de lendemain…
    Entre elle et lui, pourtant, on ne peut pas dire que les choses se sont d’emblée bien engagées : tout commence par une altercation musclée dans une rame de métro, pour une histoire de bousculade… mais la vie tient parfois à un tout petit détail, une couleur de pull-over, une façon de dompter une mèche de cheveux rebelle, un timbre de voix. En apparence, tous les oppose. Elle est grande gueule, il est discret, elle est cérébrale, lui semble plus lunaire et d’ailleurs, elle n’est pas vraiment « son type » et la réciproque est aussi vraie. Mais quelque chose entre eux a fait mouche, comme une envie de se livrer, d’entrer sans préavis dans cet espace fermé à double tour qu’il faut parfois des années pour atteindre et qui s’appelle l’intimité.
    De cette déambulation nocturne, ils cueilleront le sel des peaux qui se frottent, bien sûr, mais aussi des regards émus, des silences embarrassants, des sourires et des rires fragiles, et un appétit assumé pour les confessions. Durant cette nuit, tout sera permis, tout sera possible…

    C’est un film très bavard, qui ose aussi les artifices, mais le texte est touchant et les deux comédiens, qui sont de tous les plans, revisitent avec bonheur la théorie du désir et de l’amour, l’alchimie des corps, la disponibilité des cœurs. Il y a du jeu, oui, de la fantaisie, bien sûr, mais aussi beaucoup de mélancolie et un petit parfum de mystère…


    votre commentaire
  • Entendons-nous bien: ce n'est pas mon genre de film. Mais je dois reconnaître qu'il est meilleur que les autres et que Tom Cruise y est moins ridicule que dans les précédents opus. Se laisse regarder et j'attends la deuxième partie avec impatience.

    Mission: Impossible – Dead Reckoning Partie 1

    Dans Mission: Impossible - Dead Reckoning Partie 1, Ethan Hunt et son équipe de l’IMF se lancent dans leur mission la plus périlleuse à ce jour : traquer une effroyable nouvelle arme avant que celle-ci ne tombe entre de mauvaises mains et menace l’humanité entière.

    Le contrôle du futur et le destin du monde sont en jeu. Alors que les forces obscures de son passé ressurgissent, Ethan s’engage dans une course mortelle autour du globe. Confronté à un puissant et énigmatique ennemi, Ethan réalise que rien ne peut se placer au-dessus de sa mission - pas même la vie de ceux qu’il aime.


    votre commentaire
  •  Une comédie réussie avec des acteurs au taquet.

    La vengeance de maître Poutifard

    Instituteur à la retraite, Robert Poutifard n'a plus qu'une idée en tête : se venger de ses anciens élèves qui ont gâché sa vie ! Pour l’aider à mettre en place son plan diabolique, il a la meilleure des complices à ses côtés... sa maman. Ensemble, ils vont leur en faire voir de toutes les couleurs ! La vengeance est un plat qui se mange froid, et Robert Poutifard leur prépare une vraie surprise du chef.


    votre commentaire