• On aura au moins appris deux choses en regardant ce film: les afghans mangent comme des porcs en gardant la bouche ouverte et les femmes sont habillées normalement même si certaines portent la burqua. techniquement c'est une abomination: filmé n'importe comment, avec des plans approximatifs, un montage aléatoire etc... Mais le scénario est intéressant et cela permet de voir l'Afghanistan ou au moins Kaboul, où comme dans de nombreux pays, l'obscurantisme règne en maître absolu et où les hommes ont tous les droits. Et la femme subit. L'histoire de cette jeune fille qui croit en l'amour et qui sera déshonorée est très intéressante. Je pense que c'est un premier film avec toutes ses imperfections, mais c'est prometteur. Le sujet est intéressant.

    acteurs: 15/20    technique: 12/20    scénario: 14/20   note finale: 14/20

    Wajma, une fiancée afghane

    Wajma, adolescente afghane, vit librement à Kaboul et se prépare à des études supérieures lorsqu’elle tombe sous le charme de Mustafa, jeune serveur qui semble très amoureux d’elle. Ils sont espiègles et passionnés, mais aussi prudents face aux règles de la société qu’ils enfreignent. Mais un jour, une nouvelle remet en cause leur relation et provoque le retour du père de Wajma…


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  • Vous savez comme j'aime le cinéma israélien? Mais là, le scénario est vraiment trop léger. Les acteurs font ce qu'ils peuvent mais quand le scénario n'est pas là, c'est difficile. C'est bien filmé.

    scénario: 12/20       acteurs: 15/20      technique: 15/20    note finale: 12/20

    Le Cours étrange des choses

    Saul, la quarantaine, rêveur et mélancolique, court chaque fois qu'il ne va pas bien, chaque fois qu'il veut fuir sa vie.
    Sur un coup de tête, il décide un jour de rendre visite à son père qu'il ne voit plus depuis cinq ans et qu'il tient pour responsable de tous ses maux.
    A Haïfa, en quelques jours, de chutes en déconvenues, entre drame et burlesque, il découvrira un père transformé, un monde réinventé et, peut-être, l'espoir d'une vie nouvelle...


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  • Dommage qu'avec d'aussi grands acteurs, le résultat soit peu probant. Probablement la faute au scénario qui n'est pas achevé et qui aurait mérité d'être retravaillé. Les acteurs font ce qu'ils peuvent et Orlando Bloom a un corps magnifique. Mais dommage qu'il manque un je ne sais quoi pour que ce film à la violence souvent gratuite soit totalement réussi. et techniquement, ce n'est pas génial.

    scénario: 13/20      acteurs: 16/20      technique: 14/20       note finale: 13/20

    Zulu

     

    Dans une Afrique du Sud encore hantée par l'apartheid, deux policiers, un noir, un blanc, pourchassent le meurtrier sauvage d'une jeune adolescente. Des Townships de Capetown aux luxueuses villas du bord de mer, cette enquête va bouleverser la vie des deux hommes et les contraindre à affronter leurs démons intérieurs.


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  • Ce film avait tout pour être une totale réussite: un scénario excellent, de grands acteurs. mais il y a un hic: la technique. Ne réussit pas qui veut à filmer à l'épaule et c'est le gros point faible de ce film: les images tramblotantes et limite floues... vraiment dommage. C'est comme écrire un livre passionnant bourré de fautes d'orthographe... juste pas possible.

    scénario: 18/20   acteurs: 18/20   technique: 10/20    note finale: 13/20

    Capitaine Philippe

    Capitaine Phillips retrace l’histoire vraie de la prise d’otages du navire de marine marchande américain Maersk Alabama, menée en 2009 par des pirates somaliens. La relation qui s’instaure entre le capitaine Richard Phillips, commandant du bateau, et Muse, le chef des pirates somaliens qui le prend en otage, est au cœur du récit. Les deux hommes sont inévitablement amenés à s’affronter lorsque Muse et son équipe s’attaquent au navire désarmé de Phillips. À plus de 230 kilomètres des côtes somaliennes, les deux camps vont se retrouver à la merci de forces qui les dépassent…


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  • J'ai vu ce film en avant-première. Il nous montre des dessous du ministère des affaires étrangères. C'est intéressant si on s'intéresse à la vie politique. Mais pourquoi est-ce si lent? Et pourquoi le minsitre ne fait-il que crier? en plus d'être complètement lunatique.  Pas mal, mais trop lent. Tout a la même valeur dans ce film: le déjuner du ministre avec un écrivain et un discours à l'onu... bof. Beaucoup d'agitation et de vent pour pas grand chose. Bon, en même temps, c'est le style de Bertrand Tavernier. Il faudrait probablement remonter le film pour le rendre un peu plus dynamique.

    scénario: 12/20           technique:16/20     acteurs: 16/20    note finale: 12/20

    Quai d'Orsay

    Alexandre Taillard de Worms est grand, magnifique, un homme plein de panache qui plait aux femmes et est accessoirement ministre des Affaires Étrangères du pays des Lumières : la France. Sa crinière argentée posée sur son corps d’athlète légèrement halé est partout, de la tribune des Nations Unies à New-York jusque dans la poudrière de l’Oubanga. Là, il y apostrophe les puissants et invoque les plus grands esprits afin de ramener la paix, calmer les nerveux de la gâchette et justifier son aura de futur prix Nobel de la paix cosmique. Alexandre Taillard de Vorms est un esprit puissant, guerroyant avec l’appui de la Sainte Trinité des concepts diplomatiques : légitimité, lucidité et efficacité. Il y pourfend les néoconservateurs américains, les russes corrompus et les chinois cupides. Le monde a beau ne pas mériter la grandeur d’âme de la France, son art se sent à l’étroit enfermé dans l’hexagone. Le jeune Arthur Vlaminck, jeune diplômé de l’ENA, est embauché en tant que chargé du “langage” au ministère des Affaires Étrangères. En clair, il doit écrire les discours du ministre ! Mais encore faut-il apprendre à composer avec la susceptibilité et l’entourage du prince, se faire une place entre le directeur de cabinet et les conseillers qui gravitent dans un Quai d’Orsay où le stress, l’ambition et les coups fourrés ne sont pas rares... Alors qu’il entrevoit le destin du monde, il est menacé par l’inertie des technocrates.

    Bertrand Tavernier nous revient en grande forme avec une comédie menée au pas de charge sur les coulisses du pouvoir politique, adaptée de la BD éponyme. Il livre une satire truculente avec un Thierry Lhermitte inspiré pour incarner un grand escogriffe gesticulant dans lequel on reconnaîtra sans peine un certain Dominique de Villepin, du temps de sa splendeur diplomatique.

    Alexandre Taillard de Worms est grand, magnifique, un homme plein de panache qui plaît aux femmes et détient accessoirement le prestigieux maroquin de ministre des Affaires Étrangères du pays des Lumières : la France. Sa crinière argentée posée sur son corps svelte légèrement hâlé est à son aise partout, de la tribune des Nations-Unies à New York jusque dans la poudrière de l’Oubanga. Il y apostrophe les puissants et invoque les plus grands esprits afin de ramener la paix, calmer les nerveux de la gâchette et justifier son aura de futur prix Nobel de la paix cosmique. Alexandre Taillard de Worms est un esprit puissant, guerroyant avec l’appui de la sainte trinité des concepts diplomatiques : légitimité, tchack, lucidité, tchack et efficacité, tchack, tchack, tchack. Il pourfend les néoconservateurs américains, les Russes corrompus et les Chinois cupides. Le monde a beau ne pas mériter la grandeur d’âme de la France, son art se sent à l’étroit enfermé dans l’Hexagone. Un jeune universitaire préparant sa thèse, Arthur Vlaminck, est embauché au ministère pour s'occuper des langages. En clair, il doit écrire les discours du ministre ! Mais encore faut-il apprendre à composer avec la susceptibilité et l'entourage du prince, se faire une place entre le directeur du cabinet et les conseillers qui gravitent dans un Quai d’Orsay où le stress, l’ambition et les coups fourrés ne sont pas rares… Alors qu’il entrevoit le destin du monde, il est menacé par l’inertie des technocrates.

    Deux heures d'intelligence, de drôlerie… sans le moindre temps mort. Tavernier aime la politique et connaît ses rouages. Voilà pourquoi cette BD ne pouvait que le passionner. Voilà pourquoi aussi, tout en signant une farce, il ne verse jamais dans le populisme ou la ridiculisation des hommes politiques et de ceux qui les entourent. Évidemment il pointe leurs travers, comme dans le cas du personnage du ministre sa propension à déclamer du vide et à se rêver en poète sans en avoir le génie ni même l'âme, mais montre aussi leur courage ou leur sens de l’État quand celui-ci l'exige vraiment. Quai d'Orsay est une comédie burlesque au pays des grands de ce monde. On y cite aussi volontiers Héraclès que Tintin ou Sur la route de Madison, l'Ours Cannelle (dont la disparation donne lieu à un hilarant gag à répétition) que Daniel Balavoine.
    Thierry Lhermitte est bluffant dans le rôle central qu'il incarne avec une intelligence comique faisant rimer énergie et nuances. Mention spéciale aussi à Niels Arestrup, qui en surprendra plus d'un avec son interprétation du directeur de cabinet, sorte de gros chat, doucereux et inquiétant, simplement génial. Quai d'Orsay était une BD brillante, c'est aujourd'hui un film tout aussi brillant et diablement malin.


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  •  De belles images de Paris mais j'espère que le coeur des hommes 4 nous sera épargné. Je n'aime pas voir au cinéma que ce que je vois dans la vie. pas inintéressant mais certainement l'opus de trop. Toujours la même chose. les acteurs sont un peu ridicules et ont les dents jaunes!   on peut s'en passer.

    scénario: 12/20    acteurs: 12/20    technique: 16/20   note finale: 12/20

    Le coeur des hommes 3

    Alex, Antoine et Manu rencontrent Jean, un solitaire, qui ignore les plaisirs de l'amitié. Peu à peu, ils apprennent à se connaître, à s'apprécier. Jean est touché par la complicité et l'affection qui nourrit leur relation, il découvre le bonheur d'être ensemble. Quand leurs aventures sentimentales et les épreuves de la vie les bousculent, ils se regroupent pour les partager, pour se tenir chaud. De confidences en éclats de rires, le trio redevient un quatuor.


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  • Un film qui plaira au ados. pas mal, j'ai bien aimé. On se laisse prendre à l'histoire. Et je pense qu'il y aura une suite.

    scénario: 14/20   technique: 16/20   acteurs: 16/20   note finaler: 15/20

     

     

    The Mortal Instruments : La Cité des ténèbres

    New York, de nos jours. Au cours d’une soirée, Clary, 15 ans, est témoin d’un meurtre. Elle est terrifiée lorsque le corps de la victime disparaît mystérieusement devant ses yeux... Elle découvre alors l’existence d’une guerre invisible entre des forces démoniaques et la société secrète des Chasseurs d’Ombres. Le mystérieux Jace est l’un d’entre eux. À ses côtés, Clary va jouer dans cette aventure un rôle qu’elle n’aurait jamais imaginé.


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  • Au 1000ième degré, c'est génial. C'est plein d'humour mais les têtes volent trop. trop de morts.

    scénario: 14/20 (excellent mais trop de morts)    technique: 16/20   acteurs: 16/20   note finale: 15/20

    Le président des Etats-Unis confie une mission suicide à Machete : sauver le pays d'un redoutable chef de cartel mexicain, qui menace d'envoyer un missile nucléaire sur le sol américain.


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  • Le début du film est navrant: c'est mal filmé (haaa le soleil en face de la caméra... et les flous etc...), mal joué. Heureusement , le rest est mieux, même si personnellement j'aurais enlevé 30 minutes de film. Le scénario est assez intéressant malgré cette mannie les pauvres= débiles des films. Intéressant.

    scénario: 13/20    acteurs: 13/20    technique: 08/20   note finale: 7/20

    Mon âme part toi guérie

    Frédi a perdu sa mère. Cette dernière lui a transmis un don, dont il ne veut pas entendre parler. Mais il se trouve peu à peu contraint de reconnaître que ses mains guérissent... Il s'interroge. D'où vient ce don ? Qu'importe, il l'accepte...

    Mon âme par toi guérie s’impose d’abord à nous par l’extraordinaire présence de Grégory Gadebois, comédien exceptionnel, force et sensibilité mêlées, qui nous rend son personnage immédiatement proche et attachant, et qui dévoile avec une infinie délicatesse les sentiments complexes, voire contradictoires, qui le meuvent (le très beau Angèle et Tony, qui nous l’a fait découvrir, lui valut un César bien mérité du meilleur espoir). Et puisqu’on a commencé par l’acteur principal, ajoutons d’emblée que toute la distribution est formidable : Jean-Pierre Darroussin, encore une fois épatant, Philippe Rebbot, grand escogriffe qui installe tranquillement sa singularité, la trop rare Marie Payen, juste et émouvante… Toutes et tous forment une galerie de personnages magnifiquement dessinés, qui existent très fort à l’écran et font d’une histoire ambitieuse, foisonnante et déroutante une riche plongée dans des vies à la fois ordinaires et uniques… Sans oublier Céline Salette, que nous verrons apparaître un peu plus tard, chancelante, l’histoire prenant à sa suite un tournant qu’on n’attendait pas forcément…

    Grégory Gadebois est Frédi, costaud taiseux et assez insaisissable, qui vient de perdre sa mère. Et c'était quelqu'un, sa mère ! Les gens viennent encore toquer à la porte du modeste mobile-home familial, où Frédi passe discuter avec son père en descendant quelques canettes, pour lui demander ses services. Mais la guérisseuse que tous venaient voir quand la médecine abdiquait n'est plus là. Sacrée perte qu'une femme avec un don pareil ! Elle l'a bien transmis, ce don, mais celui qui l'a reçu en héritage ne veut pas en entendre parler. « Et lui, quand c'est non, c'est non… » On peut déceler une pointe de tristesse dans la voix du père quand il prononce ces mots à l'intention d'une inconnue venue avec l'espoir d'aider son fils à guérir… Mais Frédi a déjà tourné les talons, parti rejoindre sa moto et ses potes au bistrot.
    Comment assumer un tel don quand on a tant de mal à s'assumer soi-même, à trouver un vrai sens à sa vie, quand on ne trouve rien de solide à quoi s'accrocher ? Frédi semble traverser la vie et le monde sans y prendre vraiment part, sans parvenir à s'attacher à quelque chose ou quelqu'un, ni à son père qu'il passe pourtant voir régulièrement, ni à sa fille qu'il ne voit que très peu et presque à contre-cœur, ni à ses ami(e)s qui sont pourtant toujours là, prêts à l'écouter ou à lui filer un coup de main s'il le demandait. Mais Frédi parle peu, ne demande jamais, préférant sans doute aider qu'être aidé. Pourtant il a choisi de ne pas croire à ce « pouvoir » qui pourrait justement l'aider à aider les autres, il a décidé de faire comme s'il n'existait pas, comme si la chaleur que dégagent ses mains ne signifiait rien. Mais les circonstances, on le sait bien, n'en font parfois qu'à leur tête… Un accident dont il se sent responsable va contraindre Frédi à accepter ce don, à souhaiter par dessus tout que ses mains soient réellement capables de guérir celles et ceux qu'elles touchent…

    Mon âme par toi guérie… Ce très beau titre dit bien la nature de ce film lyrique et romanesque, à la fois bien ancré dans la réalité mais s'en détachant pour ne pas se laisser emprisonner par la banalité, pour mieux rechercher la vérité multiple des êtres et des événements. François Dupeyron signe une œuvre audacieuse, originale, inclassable, libre. Et en même temps parfaitement accessible, ouverte, accueillante. Il a eu toutes les peines du monde à mener son projet à bien, tous les décideurs, et en particulier les incontournables chaînes de télévision, estimant qu'il était justement trop original, trop inclassable. Il a fallu l'entrée en jeu d'un producteur-distributeur vraiment indépendant, Paulo Branco, pour que Mon âme par toi guérie existe. C'est maintenant à nous, salles de cinéma, et à vous, spectateurs, de jouer : faisons de ce film un beau succès, pour prouver aux décideurs qu'ils ont tort de ne pas croire en l'audace et en la liberté.


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  • Pas mal, bof. A mon avis, il y a trente minutes de trop et il faudrait revoir le montage. Nicole Garcia est géniale et elle fait ce qu'elle peut pour tenir ce film à bout de bras: l'amateurisme des autres acteurs est d'autant plus criant face à cette grande actrice. La vie de cette agre n'est pas vraiment intéressante. heureusement, il y a Nicole G.

    scénario: 12/20   acteurs: 10/20 (sauf NG: 18/20)  technique: 16/20   note finale: 12/20

    Gare du Nord

    Paris, Gare du Nord, tout peut y arriver, même des trains. On aimerait y rester, mais il faut se dépêcher... Comme des milliers de vies qui s’y croisent, Ismaël, Mathilde, Sacha et Joan vont s’y rencontrer. Chaque jour, Ismaël est ébloui, fasciné, épuisé par ce lieu. C’est sur le quai du RER qu’il voit Mathilde pour la première fois. Peu à peu, ils tombent amoureux. Ils croisent Sacha et Joan. Sacha est à la recherche de sa fille disparue, Joan passe sa vie dans cette gare entre Lille, Londres et Paris. La gare est comme une bulle que tous traversent, Français, immigrés, émigrés, voyageurs, fantômes... C’est un carrefour où chaque vie passe vite et disparait.

    Gare du Nord, tout peut y arriver, même des trains. On aimerait y rester, mais il faut se dépêcher…
    Comme des milliers de vies qui s’y croisent, Ismaël, Mathilde, Sacha et Joan vont s’y rencontrer. Chaque jour, Ismaël est ébloui, fasciné, épuisé par ce lieu. Il est étudiant en sociologie et c’est aux pieds des escalators, à la sortie des wagons qu’il tente d’approcher des passagers pressés, son questionnaire à la main, pour les faire répondre à quelques questions qui lui serviront pour sa thèse. C’est avec lui que nous découvrons vraiment la gare et ses « habitants ». Il est nos yeux et il est aussi une figure emblématique de cette France d’aujourd’hui qui regarde toujours l’autre à l’aune de sa couleur de peau, de sa supposée origine plutôt que de le regarder pour ce qu’il est et ce qu’il fait. De l’envisager comme une richesse et non une menace.

    C’est sur le quai du RER qu’il voit Mathilde pour la première fois. Peu à peu, ils tombent amoureux. Mais peut-être est-ce autre chose, un moment dans leur vie qui les pousse à se rapprocher, à se raccrocher l'un à l'autre pour combler un vide, pour éloigner une menace. Ils croisent Sacha et Joan. Sacha est à la recherche de sa fille disparue, Joan a l'impression de passer sa vie dans cette gare entre Lille, Londres et Paris. La gare est comme une bulle que tous traversent, Français, immigrés, émigrés, voyageurs, fantômes… C’est un carrefour où chaque vie passe vite et disparait.
    Selon les personnes et les moments, les gares sont des endroits magiques ou cauchemardesques, ennuyeux ou simplement utiles. C’est ce que Claire Simon réussi magnifiquement à traduire et à faire ressentir dans son nouveau film. Claire Simon est ethnologue de formation et il ne fait aucun doute que les morceaux de réalité qu’elle utilise pour nous raconter ces histoires de rencontres et d'errance, d’amour et de fuites, de départs et d’arrivées constitueront dans quelques années un formidable document d’étude sur la France au début de ce xxie siècle. Pour votre serviteur qui pratique cette gare depuis une dizaine d'années, c'est comme si une partie de mon quotidien avait été captée par une cinéaste qui m’a ainsi permis de voir ce que je ne voyais pas. Une belle définition du cinéma et du rôle de l’artiste.

    La Gare du Nord est bien sûr plus qu’un simple décor, c'est le personnage central du film : une fourmilière qui ne s’arrête que quelques heures chaque nuit, recèle mille vies, mille histoires, drôles ou tragiques peu importe. Claire Simon nous immerge comme elle et sont équipe l’ont fait pendant plusieurs semaines à la recherche de fragments de vies, de personnages singuliers qui peuplent ce lieu foisonnant. Elle dresse ainsi le portrait d'un néo-village français qui ne se reconnaît pas encore comme tel mais qui est bel et bien sur le point d'advenir. Elle nous offre un voyage fascinant, parfois inquiétant, souvent touchant et toujours juste dans cet étonnant village-monde.


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  • Ce film plaira certainement aux fans de formule 1. mais moi la formule 1, je m'en fous. Et je ne connaissais ni l'un, ni l'autre. C'est probablement assez réussi si on aime ce milieu. Les autres pourront se passer de ce film bruyant et ennuyeux. Celui qui fait le pilote anglais joue bien , mais l'autre, c'est une horreur, on n'y croit pas une seconde.

    scénario: 12/20         acteurs: 12/20       technique: 16/20      note finale: 12/20

    Rush

    RUSH retrace le passionnant et haletant combat entre deux des plus grands rivaux que l’histoire de la Formule 1 ait jamais connus, celui de James Hunt et Niki Lauda concourant pour les illustres écuries McLaren et Ferrari. Issu de la haute bourgeoisie, charismatique et beau garçon, tout oppose le play-boy anglais James Hunt à Niki Lauda, son adversaire autrichien, réservé et méthodique. RUSH suit la vie frénétique de ces deux pilotes, sur les circuits et en dehors, et retrace la rivalité depuis leurs tout débuts.


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  •  C'est un peu brouillon, un peu fouilli mais c'est tout de même réjouissant. on est loin du chef d'oeuvre, ça part dans tous les sens et tout à coup c'est terminé sans qu'on sache trop pourquoi... Pas mal mais aurait pu être mieux.

    scénario: 14/20   technique: 16/20   note finale: 14/20

    Aya de Yopougon

    Fin des années 1970, en Côte d’Ivoire à Yopougon, quartier populaire d’Abidjan. C’est là que vit Aya, 19 ans, une jeune fille sérieuse qui préfère rester étudier à la maison plutôt que de sortir avec ses copines. Aya partage ses journées entre l’école, la famille et ses deux meilleures amies : Adjoua et Bintou, qui ne pensent qu’à aller gazer en douce à la nuit tombée dans les maquis. Les choses se gâtent lorsque qu’Adjoua se retrouve enceinte par mégarde. Que faire ?

    Ces derniers temps, on parle le plus souvent de la Côte d’Ivoire pour rappeler ses soubresauts géopolitiques et conflictuels. Entre la démagogie et la ferveur quasi religieuse des pro Gbagbo, l’ingérence française en faveur de Ouattara, dont on comprend qu’il est passablement manipulé par les intérêts économiques occidentaux, les conflits inter-religieux affligeants, la montée de la haine raciale envers les immigrants venus des pays voisins… on oublierait presque que ce pays et sa capitale Abidjan furent – et seront peut être de nouveau demain – l’exemple d’une belle réussite africaine. Réussite économique, intellectuelle et surtout d’un savoir vivre ensemble, notamment dans le quartier de Yopougon (rebaptisé Yop City, « à l’américaine »), où ont cœxisté, dans une forme de dolce vita africaine, ethnies différentes, voire nationalités diverses, les Ivoiriens côtoyant longtemps et sans problèmes des Sénégalais ou des Burkinabés.
    Marguerite Abrouet y a passé son enfance dans les années 70 et, jeune auteur fraîchement débarquée en France, s’est inspirée des aventures de ses grandes sœurs et cousines pour raconter la vie drôle et trépidante du quartier, entre histoires d’amour rocambolesques et fêtes tous les soirs dans les maquis, ces petits restaurants-dancings où l’on boit et danse jusqu’au bout de la nuit ; histoires de papas un peu volages, avec cette propension des garçons ivoiriens à aimer la frime occidentale, dans un pays qui s’ouvrait au marché mondial. L’histoire, avec la complicité du dessinateur Clément Oubrerie, est devenue une formidable et savoureuse BD que se sont arrachés les amoureux de l’Afrique et ceux qui veulent juste la découvrir. Et c’est désormais un film, lui aussi très réussi.

    Au centre il y a Aya, une toute jeune fille qui, contrairement à ses meilleures amies Adjoua et Bintou qui vont gazer (en argot d’Abidjan : danser et draguer) la nuit dans les maquis, préfère étudier et assurer son avenir. Aya classe ses copines, qu’elle aime bien néanmoins, dans la catégorie C : Couture, Coiffure, Chasse au mari. D’ailleurs, conséquence collatérale, Adjoua tombe enceinte, probablement des œuvres du fils passablement abruti du gros industriel local, patron d’une entreprise de bières qui emploie le père d’Aya…
    Aya de Youpougon pose un regard amusé et tendre sur ce monde largement patriarcal, où pourtant ce sont bien les femmes qui mènent les hommes par le bout du nez, des hommes dont elles savent exploiter l’incroyable égocentrisme, l’indécrottable naïveté, par des flatteries bien senties. Autant d’occasions de quiproquos cocasses… Le film (et la BD avant lui) est donc un vrai hommage à la femme ivoirienne qui sait parfaitement mener sa barque face à des hommes le plus souvent inconséquents, qui ne savent pas forcément gérer leur « troisième bureau ». Et puis c’est aussi un regard drolatique sur ces années 70 ivoiriennes obsédées par la modernité et le mimétisme avec les modes occidentales. Idée hilarante, les réalisateurs insèrent dans leur film d’animation d’authentiques publicités télévisuelles désuètes et kitschs jusqu’à la caricature et qui pourtant faisaient rêver les premiers téléspectateurs ivoiriens.

    Vous l’aurez compris, ce dessin animé particulièrement revigorant est surtout une ode au vivre ensemble, pas étonnant qu’il ait été produit par les réalisateurs (Antoine Delesvaux et Joan Sfar) du Chat du Rabbin, autre formidable appel à la tolérance dans la joie.


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  • Ce n'est pas qu'on s'ennuie mais ce n'est pas très dynamique... Une suite dont on aurait largement pu se passer, il me semble.

    scénario: 10/20   acteurs: 12/20  technique: 16/20  note finale: 12/20

    Kick-Ass 2

    Kick-Ass, Hit Girl et Red Mist sont de retour pour le second volet de l’irrévérencieux pastiche de film de super-héros Kick-Ass 2. L’audace insensée de Kick-Ass a inspiré une pléthore de vengeurs masqués autodidactes, le Colonel Stars & Stripes en tête, auxquels notre héros va s’allier pour patrouiller les rues de la ville et assurer la sécurité générale. Mais quand Red Mist, réincarné en Mother F%&*^r, décide de s’attaquer à ces super-héros amateurs, seuls les sabres acérés de Hit Girl sauront les sauver de la destruction.


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  • Le film vu 1000 fois et qui n'apporte strictement rien. Un peu de "the call", un peu d'autre chose et hop, voilà ce film qu'on a l'impression d'avoir déjà vu. Pas désagréable mais du déjà-vu.

    scénario: 14/20     acteurs: 16/20    technique: 16/20   note finale: 14/20

    12 heures

    Trahi lors d’un hold-up qui a mal tourné, Will Montgomery, un voleur surdoué, vient de purger huit ans de prison. Désormais, il est décidé à tourner la page et souhaite seulement renouer avec sa fille, Alison. Mais ses anciens associés, tout comme le FBI, sont convaincus que c’est lui qui a caché les 10 millions de dollars du butin avant de se faire prendre. Pour récupérer le magot, Vincent, son ex-complice, kidnappe Alison.
    Will a 12 heures pour trouver la somme s’il veut libérer sa fille. Sa seule chance de la sauver est de monter le coup le plus audacieux de sa carrière avec l’aide de Riley, une voleuse aussi sexy que futée…


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  • Bof, cela commence comme un téléfilm et cela n'a pas grand intérêt. Un thriller moyen, tant au niveau du scénario qu'au niveau technique.

    scénario:l 14/20    acteurs: 15/20  technique: 14/20   note finale: 14/20

    Milan et Victor se connaissent depuis toujours. Patrons de boites de nuits à Paris, ils ont depuis plusieurs années rompu tout contact. Mais le retour de Serki change la donne. Serki le dangereux psychopathe et sa cohorte de mauvais souvenirs. Les souvenirs d’une époque ou pour pouvoir survivre dans un business en pleine déliquescence, Milan et Victor avaient accepté une mauvaise affaire qui avait envoyé Serki en prison au Mexique.
    S’il est revenu, c’est pour réclamer vengeance. Et les deux vieux amis n’ont pas d’autre alternative que de se retrouver afin d’unir leur force pour échapper à la vindicte de Serki. Ils traversent une nuit en ébullition afin d’y trouver des solutions.
    Le monde qui les entoure a changé. Ils sont déconnectés dans leur propre univers. C’est à l’occasion de ce périple le temps d’une nuit qu’ils vont aussi mesurer l’état de pourrissement de leur amitié et les mensonges qui polluent leur existence. Entre leurs règlements de comptes et la mort qui les menace à chaque coin de rue, Milan et Victor sont plus que jamais obligés de faire des choix irréversibles. Des choix qui intègrent leurs valeurs, leur famille et les trente ans d’amitié qui les unissent.


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  •  Un film réussi même si les personnages sont un peu trop manichéens entre le gentil cuisinier enlevé, le méchant armateur qui fait trainer les négociations pour économiser quelques sous et les pirates qui sont des brutes épaisses... Un peu plus de nuances et d'apaisseur dans la psychologie des personnages n'auraient pas nui au film. Certaines films sont mal filmées. mais c'est un premier film éncourageant.

    scénario: 14/20       acteurs: 14/20     technique: 14/20    note finale: 14/20

    Hijacking

    En plein océan Indien, le navire danois MV Rosen est pris d’assaut par des pirates somaliens qui retiennent en otage l’équipage et réclament une rançon de 15 millions de dollars. Parmi les sept hommes restés à bord, Mikkel, le cuisinier, marié et père d’une petite fille. Prisonnier et affaibli, il se retrouve au cœur d’une négociation entre Peter, le PDG de la compagnie du cargo, et les pirates. Débute alors un jeu cyniquement cruel de vie et de mort. En demandant une rançon de plusieurs millions de dollars, les pirates somaliens déclarent une guerre psychologique au président de la compagnie maritime. Pour l’armateur, sauver ses hommes est un devoir. Mais le sang-froid et les millions suffiront-ils à ramener tous ses marins dans leur familles ?

    Scénariste de Submarino et de La Chasse de Thomas Vinterberg, le nom du Danois Tobias Lindholm est bien connu des amoureux de la série Borgen, dont il est l’un des auteurs. On retrouve dans Hijacking la même qualité d’écriture, ce don pour dresser des portraits complexes de personnages charismatiques. Il y a deux héros dans le film : Mikkel, le cuisinier sensible embarqué bien malgré lui dans une prise d’otages dont les enjeux le dépassent et Peter, l’implacable chef d’entreprise qui se mue par défi et par égo en négociateur aux nerfs d’acier. Formidablement documenté, Hijacking est un thriller en quasi-huis clos, où le moindre fax envoyé provoque une déflagration dans le camp d’en face.

    Tobias Lindholm n’oublie pas d’apporter une dimension humaine à son film, si bien que l’on a la gorge serrée quand arrive la négociation finale. Et le poing serré d’impuissance devant cette démonstration de capitalisme appliqué où la vie d’un homme vaut moins que celle d’un bateau. Effacée derrière son sujet, la mise en scène se veut sobre, concentrée sur la direction d’acteurs. En boss aux lunettes cerclées, Soren Malling crève l’écran, doublement récompensé pour son interprétation de patron implacable aux festival des Arcs et de Marrakech.


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  • Une petite déception pour ce film dont j'attendais beaucoup. Pas inintéressant mais je me demande qui a eu la "sublime" idée de situer cette histoire dans le milieu du catch??? les actrices sont géniales mais c'est le sujet qui est un peu crétin.

    scénario: 12/20   actrice: 16/20   technique: 16/20   note finale: 13/20

    Les Reines du ring

    Rose, 30 ans, n’a qu’une idée en tête : renouer avec Mickaël, son fils de 11 ans dont elle a été séparée pendant plusieurs années. Lorsqu’elle découvre la passion de Mickaël, Rose pense avoir trouvé le moyen de briser la glace : elle va monter une équipe de catch avec ses trois collègues caissières.


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  • Un bon thriller avec de nombreux rebondissements mais plus un téléfilm qu'un film de cinéma. Pas mal. Il y avait longtemps qu'on n'avait pas vu Catherine Zeta-Jones qui est toujours aussi belle. A un moment, c'est mal filmé et cela donne le mal de mer.

    scénario: 14/20     technique: 15/20   acteurs: 16/20   note finale: 14/20

    Broken City

    Billy Taggart, un ancien flic reconverti en détective privé tente tant bien que mal de faire tourner son affaire. Le jour où l’homme le plus puissant de New York, le Maire lui confie la mission d’enquêter sur la supposée infidélité de sa femme, il est loin d’imaginer qu’il va se retrouver au coeur d’une vaste machination sur fond de campagne municipale.


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  • Un terrible film sur la vieillesse. Beurk, c'est dégoutant et ça donne envie de mourrir à 30 ans. Qu'une mamie, se tape un jeune, je trouve ça super! Vive les cougars! Mais le problème dans ce film c'est que l'amant est répugnant, vraiment vraiment répugnant. L'amant est sale, ros et moche. La pauvre Fanny Ardenbt est obligé d'avoir un amant aussi répugnant? en plus il est bête. un film vraiment déprimant. Dans 'two mothers", les mamies étaient sublimes et le film était magnifique mais là, beurk.

    scénario: 14/20       technique: 16/20     acteurs: 14/20   note finale: 13/20

     

    Les beaux jours

    Des beaux jours ? Caroline, fraîchement retraitée, n’a que ça devant elle : du temps libre et encore du temps libre.
    La belle vie ? Pas si simple… Comment alors tout réinventer ?
    Transgresser les règles, provoquer de nouvelles rencontres, ou bien simplement remplir son agenda ?
    A moins que tout soit déjà là ?...

    Les jeunettes peuvent aller se rhabiller, en ce moment ce sont les actrices quinquas et plus qui brillent de tous leurs feux, sexy et attirantes et affolantes… Quand vous verrez Kristin Scott Thomas en blonde incendiaire et manipulatrice dans le Bangkok dépravé de Only God Forgives, le nouveau film de Nicolas Vinding Refn, vous comprendrez de quoi je parle. Et que dire alors de la métamorphose de Fanny Ardant, actrice magnifique certes, mais qui nous avait plutôt habitués à une image sophistiquée, voire un peu glacée ? La voilà elle aussi en blonde, en jean et en chemise à carreaux pour un rôle de femme tout en spontanéité… et autant dire qu'elle en troublera plus d'un tout en apportant la preuve éclatante que les dés ne sont pas jetés sous prétexte qu'on entame « la dernière ligne droite »…

    Fanny incarne ici Caroline, chirurgienne dentiste mariée à Philippe, qui exerce le même métier, et qui prend enfin une retraite bien méritée. Mais quand on a été très active toute sa vie, quand on a tenu un rôle social important dans une petite ville de province (ici Dunkerque), voyant défiler toute la ville sous sa fraise, que faire de ce temps devenu soudain libre pour qu'il ne devienne pas un trou béant ? D'autant que le mari, lui, continue à exercer…
    Alors pour ne pas devenir accro aux mots fléchés ou spectatrice obsessionnelle des Chiffres et des Lettres et de Question pour un champion, Caroline se laisse convaincre par son entourage, son mari et ses filles en tête, et vient s'inscrire à un club de retraités au nom qui fait rêver : « Les Beaux Jours » (rien de tel que la méthode Coué). Et elle y découvre une joyeuse bande de retraités plutôt truculents qui partagent leur journée entre cours de théâtre, atelier de poterie aux résultats éventuellement catastrophiques et initiation à l'informatique. Parlons-en d'informatique, car c'est bien cette discipline qui va changer la vie de Caroline : Julien, son séduisant professeur trentenaire à la réputation confirmée d'hommes à femmes, va s'intéresser à elle de très près. Il l'invite à déjeuner, elle (re)découvre le plaisir de boire un peu trop… Et elle se retrouve rapidement à batifoler avec le Julien en question dans la réserve des « Beaux Jours »…

    Marion Vernoux et sa co-scénariste romancière montrent avec intelligence et sensibilité la transformation de Caroline qui, au-delà du plaisir qu'elle prend avec Julien (les scènes d'amour ne sont d'ailleurs pas franchement elliptiques…), redécouvre le désir dans le regard d'un homme, retrouve à plus de 60 ans une forme de bienheureuse insouciance, avec en même temps la lucidité de l'expérience qui l'amène à se concentrer sur le temps présent et les petits bonheurs qu'il apporte. La réussite du film réside aussi dans l'observation de la relation entre Fanny Ardant et Patrick Chesnais, cocu magnifique qui souffre sans pour autant céder ni à la colère ni à la résignation. Une relation riche et complexe, car Caroline sait bien au fond d'elle-même que Philippe – qu'elle aime toujours et qui sait la faire rire comme personne – reste envers et contre tout l'homme de sa vie.
    Ce film drôle, tendre, profond et irrévérencieux (les habitués des « Beaux Jours » balancent des vérités peu politiquement correctes sur la vieillesse) bénéficie de son formidable duo d'acteurs mais aussi de sa belle mise en scène qui magnifie Dunkerque, son souffle océanique et ses paysages désolés, bien évocateurs des amours de Julien et Caroline (et Philippe qui comme les brunes ne compte pas pour des prunes)…


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  • Ce qui fait peur dans ce film, c'est que c'est semble-t-il le meilleur film allemand de l'année 2012!! Je n'ose pas penser à ce que sont les autres... Ce film a eu plein de prix: 6 Lolas (Oscars allemands) du Meilleur film, meilleur acteur, meilleur scénario, meilleur réalisateur, meilleur second rôle, meilleure musique ; Prix du scénario au festival de Karlovy Vary ;Prix du Jury au festival de Marrakech ; Prix spécial du Jury et prix du public au festival Premiers plans d'Angers. Moi j'ai trouvé ça moyen, très moyen. 24 heures filmées en noir et blanc d'un allemand paumé et qui s'ennuie. bof, bof

    scénario: 14/20    acteurs: 14/20   technique: 14/20   note finale: 14/20

    Oh boy

    Niko, Berlinois presque trentenaire, éternel étudiant et rêveur incorrigible, s’apprête à vivre les vingt-quatre heures les plus tumultueuses de son existence : sa copine se lasse de ses indécisions, son père lui coupe les vivres et un psychologue le déclare « émotionnellement instable ». Si seulement Niko pouvait se réconforter avec une bonne tasse de café ! Mais là encore, le sort s'acharne contre lui...


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  • Pas du tout mon genre de filmmais bon c'est regardable si on oublie les invraisemblances du scénario. Pour se divertir. C'est exactement le genre de films qui ne sert à rien: on n'apprend rien, on ne réfléchit et l'histoire est complètement débile.

    scénario: 10/20    acteurs: 14/20    technique: 16/20   note finale: 12/20

    Very bad trip 3

    Deux ans ont passé. Phil (Bradley Cooper), Stu (Ed Helms) et Doug (Justin Bartha) mènent des existences tranquilles et heureuses. Ils ont fait disparaître leurs tatouages et se sont rachetés une conduite. Aux dernières nouvelles, Leslie Chow (Ken Jeong), qui attirait les catastrophes, a échoué dans une prison en Thaïlande : depuis qu'il n'est plus dans le secteur, nos trois lascars ont - presque - oublié leurs folles virées nocturnes à travers les quartiers sordides de Las Vegas, à moitié shootés, et le jour où ils se sont fait kidnapper, tirer dessus et prendre en chasse par une bande de dangereux dealers à Bangkok...
    Le seul de la Meute à ne pas avoir trouvé son équilibre est Alan (Zach Galifianakis). Se cherchant toujours, la brebis galeuse du groupe a arrêté les médocs et donné libre cours à ses impulsions, ce qui, dans son cas, revient à ne reculer devant rien et à ne se fixer aucune limite... Jusqu'à ce qu'il traverse une crise douloureuse et qu'il se mette en quête du soutien dont il a besoin.
    Et qui mieux que ses trois meilleurs copains pourraient l'aider à s'engager dans la bonne voie ? Cette fois, il n'y a pas de mariage, ni de fête d'enterrement de vie de garçon. Qu'est-ce-qui pourrait donc bien dégénérer ? Mais quand la Meute s'en mêle, il faut être prêt à tout ! Et pour boucler la boucle, la petite bande doit retourner là où tout a commencé : à Las Vegas...

     


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  •  L'idée de base est intéressante mais que c'est long... ça dure trente minutes de trop au moins.

    scénario: 13/20       technique: 16/20       note finale: 13/20

    Epic : la bataille du royaume secret 201

    L'histoire d'une guerre insoupçonnable qui fait rage autour de nous. Lorsqu'une adolescente se retrouve plongée par magie dans cet univers caché, elle doit s'allier à un groupe improbable de personnages singuliers et pleins d'humour afin de sauver leur monde... et le nôtre.

    Voici quelques temps déjà qu’on parle d’Épic, la nouvelle réalisation de Chris Wedge - le fondateur de Blue Sky mais aussi le papa de L’Âge de glace. Epic est inspiré du livre pour enfant The Leaf Men and the Brave Good Bugs, écrit par William Joyce et le voilà sur nos écrans.

    L’histoire du film raconte la bataille séculaire qui se déroule dans la forêt entre les forces du Bien (les Leafmen), qui maintiennent la nature en vie, et les forces du Mal (les Boggans), qui veulent la détruire. Quand une adolescente se retrouve transportée comme par magie dans cet univers secret, elle doit faire équipe avec une bande de personnages incroyables afin de sauver ce monde… Et peut-être même le nôtre. 
    Une épopée magique au cœur d’un jardin luxuriant et coloré, avec une faune et une flore minuscules et une héroïne de 2 millimètres de haut… Wedge a surtout beaucoup travaillé sur le design de ses personnages. Ses « Green Samourais », ses eco-warriors agiles et vifs (la séquence de la flèche récupérée puis renvoyée à l’agresseur est spectaculaire) possèdent un look vraiment intrigants. Wedge tente et réussit plutôt bien un virage salutaire au sein de l’animation US et du coup Epic lorgne avec panache du côté d’Avatar et du grand maitre japonais Miyazaki. Le plus impressionnant reste toutefois la gestion des différentes échelles, et le rapport instauré entre le monde des humains et celui des leafmens. Après Robot et dix ans de production, Chris Wedge a-t-il signé son nouveau chef d’œuvre ? Quoi qu’il en soit il signe une fable écologique splendide et merveilleuse.


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  •  Bof, un peu long et lent. on s'ennuie pour tout dire. le film part dans tous les sens. Comme l'amour. J'adore le cinéma israélien mais là, c'est moyen. Et ça pleurniche trop pour moi.

    scénario: 12/20     technique: 16/20     acteurs: 13/20     note finale: 12/20

    Le coeur a ses raisons

    Shira vit au sein d’une famille juive orthodoxe à Tel Aviv. À 18 ans, elle rêve de mariage.
    Lorsque sa soeur ainée Esther meurt en couches, Yochay, son beau-frère, est poussé par la communauté à partir se marier en Belgique. Sa mère a une meilleure idée : et si Shira épousait Yochay ? Entre le coeur et la raison, Shira devra choisir.


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  •  Bof, un peu ennuyeux et la fin est décevante. Pas mal.

    scénario: 12/20       technique: 16/20     acteurs: 14/20   note finale: 13/20

    Le Temps de l'aventure

    Une journée. Un train. Deux inconnus.
    Des échanges de regards, le cœur qui bat.
    Le regarder partir, le perdre à tout jamais ou s’offrir au temps de l’aventure ?
    Et si la vie d’Alix basculait…

    Un peu friponne, un peu honteuse, comme une gamine qui saurait que ce qu'elle fait est mal mais ne pourrait s'en empêcher. Telle est Alix dans cette journée particulière qui s'entame comme une tablette de chocolat dont on sait qu'il ne faut surtout pas l'approcher si l'on veut échapper au grignotage compulsif qui vous fera la dévorer jusqu'au dernier carré. On met en place des stratégies : la cacher, l'oublier, ne surtout pas la regarder. Oui, surtout ne pas regarder. Ne pas LE regarder. Ne pas dévisager cet homme assis à quelques fauteuils d'elle dans ce train qui file vers Paris, vers l'audition qu'elle doit passer, vers son amoureux qu'elle pourra voir ne serait-ce que quelques minutes. Ne pas regarder ses yeux qui dégagent quelque chose de si triste qu'il serait tentant de vouloir les consoler. Ne pas le regarder ! Ou alors, allez, juste un peu, à la dérobée… Sans en avoir l'air.

    Maîtriser sinon ses émotions du moins les apparences : Alix est comédienne, alors quoi ne plus simple ? C'est tellement gênant d'épier ainsi un inconnu de manière insistante, comme si on en avait l'habitude. On les sent si malhabiles, si peu coutumiers du fait ces deux-là. Lui et sa retenue toute britannique qu'encadrent ses tempes grisonnantes (quel charme fou, ce Gabriel Byrne !), les traits fatigués d'avoir réchappé à bien tempêtes ; l'air désabusé, parfois amusé ou intrigué de celui qui ne se laisse plus piéger par ses pulsions ou par de fulgurantes passions qui s'embraseraient comme feu de paille, ne laissant dans leur sillon que de vagues cendres vite emportées par la première bise venue. Elle (Emmanuelle Devos, lumineuse), l'éternelle femme enfant qui n'a pourtant plus l'âge de feindre ignorer l'effet que certaines œillades peuvent produire sur un homme. Pétillante, malgré son petit air brisé, dans un corps qui affirme sa quarantaine alléchante. Dans ce huis-clos qu'ils ne s'empressent pas de fuir, malgré leur malaise et la gêne qui s'installe, tous deux tâchent de composer : « Comme si ça se faisait encore à nos âges » de s'enticher d'un regard, d'un sourire, des larmes entr'aperçues d'un étranger à peine croisé. Le wagon devient comme un immense terrain de cache-cache pour yeux émoustillés. Un trouble monte entre ces deux êtres, l'espérance de mots qui ne viennent pas, de gestes qui hésitent… Le train s'arrête, ainsi que notre histoire. À moins que ce ne soit qu'un début ?
    Et toc ! Vous ne pourrez pas me dire que je vous en ai trop dit !

    À quoi ça tient la séduction, ce qui vous charme ? Ce qui vous fait basculer vers le déraisonnable. La beauté d'une rose, la main nue qui se pose comme chantait Barbara… Tous ces instants délicats et fugaces, si fragiles, que Jérôme Bonnel savait déjà saisir dans son premier film, Le Chignon d'Olga. L'essentiel n'est pas dans le récit, même s'il va vous entraîner avec lui comme une valse à mille temps, vous émouvoir, vous faire sourire et même rire quand Alix endosse le rôle d'une espèce de Droopy au féminin dont on ne se débarrasse pas aisément.
    L'art de parler d'amour sans être ridicule. En assumant complètement le côté excessif, en en rigolant franchement sans chercher des justification psychologico-simplistes ou à se retrancher derrière une fausse pudeur. Jérôme Bonnel, en grand romantique désarmant, va nous entraîner là où le ridicule ne tue pas, si tant est qu'on ose l'assumer. Il décrit notre époque, ses contemporains avec finesse, les rythmes de vie intenses, le besoin de lâcher prise, les peurs enfouies, celles que l'on fuit : la peur de la solitude, que l'autre ne soit pas à l'arrivée du train. Mais rien n'est asséné : c'est aussi le temps de l'aventure pour le spectateur. L'aventure avec ou sans grand A : chacun choisira la sienne. Jérôme Bonnel n'est pas un dictateur de l'image et a toujours cette infinie délicatesse de vous laisser une place à investir, à combler à votre guise.


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  • Bof, moyens. le film part dans tous les sens mais dans aucun en particulier. J'ai préféré "les profs". Ce film est moyen malgré la présence de grands acteurs qui font ce qu'ils peuvent avec ce scénario pas terrible. Mélanie Bernier est géniale.

    scénario: 12/20    acteurs: 16/20  technique: 16/20  note finale: 14/20

    Les gamins

    Tout juste fiancé, Thomas rencontre son futur beau-père Gilbert, marié depuis 30 ans à Suzanne. Gilbert, désabusé, est convaincu d’être passé à côté de sa vie à cause de son couple. Il dissuade Thomas d’épouser sa fille Lola et le pousse à tout plaquer à ses côtés. Ils se lancent alors dans une nouvelle vie de gamins pleine de péripéties, persuadés que la liberté est ailleurs.
    Mais à quel prix retrouve t-on ses rêves d’ado ?...

     


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  • Un film dont on cherche vainement l'intérêt: ils vivnt, nous on regarde mais il ne se passe pas grand chose.

    scénario: 14/20  technique: 16/20  acteurs: 14/20  note finale: 14/20

    Des gens qui s'embrassent

    Ça tombe mal l’enterrement de la femme de Zef pendant que Roni marie sa fille ! Cet événement inattendu aggrave les conflits entre les deux frères que tout sépare déjà : métiers, femmes, austérité religieuse de l’un, joie de vivre de l’autre, tout, à part leur vieux père au cerveau en vadrouille et leurs deux filles qui s’adorent. Entre Londres, Paris, Saint-Tropez et New York, affrontements, malentendus, trahisons, vont exploser le paysage de la famille, mais grâce à ces disputes, à ces réconciliations chaotiques, vont naître une grande histoire d’amour… et peut-être deux.


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  •  Pas mal, bof mais on se demande pourquoi les hommes préhistoriques passent leur temps à hurler?? Un peu répétitif mais les personnages évoluent et on passe un bon moment. Quelques répliques sont très amusantes: "Nous les animaux qu'on ne mange pas, on appelle ça des enfants..."

    scénario: 14/20     technique: 14/20  note finale: 14/20

    Les croods

    Lorsque la caverne où ils vivent depuis toujours est détruite et leur univers familier réduit en miettes, les Croods se retrouvent obligés d’entreprendre leur premier grand voyage en famille. Entre conflits générationnels et bouleversements sismiques, ils vont découvrir un nouveau monde fascinant, rempli de créatures fantastiques, et un futur au-delà de tout ce qu’ils avaient imaginé.
    Les Croods prennent rapidement conscience que s’ils n’évoluent pas… ils appartiendront à l’Histoire.


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  • Si vous survivez à la première heure qui est d'un mortel ennui, peut-être trouverez vous quelque intérêt à le seconde partie de ce film qui est pleine de rebondissements et d'invraisemblances mais c'est la loi du genre... Tom Cruise a toujours le regard bovin. C'est en revanche bien filmé et les effets spéciaux sont réussis.

    scénario: 12/20        acteurs: 14/20       technique: 16/20       note finale: 12/20

    2077 : Jack Harper, en station sur la planète Terre dont toute la population a été évacuée, est en charge de la sécurité et de la réparation des drones. Suite à des décennies de guerre contre une force extra-terrestre terrifiante qui a ravagé la Terre, Jack fait partie d’une gigantesque opération d’extraction des dernières ressources nécessaires à la survie des siens. Sa mission touche à sa fin. Dans à peine deux semaines, il rejoindra le reste des survivants dans une colonie spatiale à des milliers de kilomètres de cette planète dévastée qu’il considère néanmoins comme son chez-lui.

    Vivant et patrouillant à très haute altitude de ce qu’il reste de la Terre, la vie "céleste" de Jack est bouleversée quand il assiste au crash d’un vaisseau spatial et décide de porter secours à la belle inconnue qu’il renferme. Ressentant pour Jack une attirance et une affinité qui défient toute logique, Julia déclenche par sa présence une suite d’événements qui pousse Jack à remettre en question tout ce qu’il croyait savoir.

    Ce qu’il pensait être la réalité vole en éclats quand il est confronté à certains éléments de son passé qui avaient été effacés de sa mémoire. Se découvrant une nouvelle mission, Jack est poussé à une forme d’héroïsme dont il ne se serait jamais cru capable. Le sort de l’humanité est entre les mains d’un homme qui croyait que le seul monde qu’il a connu allait bientôt être perdu à tout jamais.


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  •  Autant Zaytoun était un film optimiste, autant ce film est pessimiste. on n'échappe pas aux clichés: les palestiniens sont tous des terroristes, mais c'est à cause des israéliens qui leur ont volé leur terre... On peut regretter que tout soit aussi manichéen. On peut également regretter que l'actrice principale ait un rôle aussi pleurnichard: elle fait la tronche tout le film. De temps en temps, elle pourrait être contente, rire par exemple. Elle est peu bavarde et déprime, sans qu'on sache vraiment pourquoi. La fin est vraiment terrible, tant elle est pessimiste et laisse peu d'espoir. Tout le monde peut-il devenir un terroriste?

    scénario: 12/20          acteurs: 14/20        technique: 15/20        note finale: 14/20

    Inch'Allah

    Dans un camp de réfugiés palestiniens en Cisjordanie, Chloé, jeune sage femme québécoise accompagne les femmes enceintes. Entre les check points et le mur de séparation, Chloé rencontre la guerre et ceux qui la portent de chaque côté : Rand, une patiente avec qui elle va rapidement se lier d'amitié et Ava, jeune militaire, voisine de palier en Israël. A leur contact, Chloé va progressivement remettre ses repères en question.

    Chloé aurait pu rester peinarde à faire une carrière confortable d'obstétricienne brillante dans une clinique à Montréal. Si elle a choisi de venir dans un hôpital de fortune, de trimer plus que de raison pour soigner de jeunes femmes enceintes dans un camp de réfugiés palestiniens en Cisjordanie, c'est probablement moins par engagement politique – Chloé n'a pas l'air d'avoir un point de vue très tranché sur la situation – que par simple idéal humanitaire : aller là où l'aide qu'on apporte a une importance vitale. Elle bosse sous les ordres d'un médecin français dans un coin où survivre est un sport d'endurance, rentre à Tel Aviv (nettement plus confortable) chaque soir et croise régulièrement au check-point son adorable voisine, jeune militaire de Tsahal qui devient vite une amie. Il y a quelque chose de furieusement déstabilisant, même quand on est une jeune femme libre, à vivre aussi intimement impliquée dans deux quotidiens aussi antagonistes : le jour d'un côté du mur de séparation, la nuit de l'autre côté…

    Chloé suit de près une jeune femme sur le point d'accoucher et partage de longs moments avec sa famille, son quartier, tout le monde l'apprécie et les enfants la taquinent. La pauvreté est partout. Rand, la jeune femme en question, travaille sur une décharge à trier les déchets, au milieu des gamins qui courent dans tous les sens, elle est d'une vitalité décapante, insoumise et a la langue bien pendue quand les militaires débarquent dans la clinique et fouillent dans tous les coins : la routine… Le ton monte quand un turbulent gamin qui s'en prenait à l'occupant en poursuivant les blindés en patrouille se fait écraser.
    Chloé est sensible et cette immersion dans les deux camps ennemis ne la laisse pas indifférente. Elle semble se préserver en gardant une sorte de neutralité distante, subit les fouilles sans broncher mais rejoint la foule de ceux qui enterrent, dans la colère, le gamin tué. Le soir elle retrouve sa soldate voisine qu'on sent perturbée elle-même par le rôle schizophrénique qu'elle joue. Même quand elles causent futile ou sortent en boite, on sent bien qu'Ava la soldate supporte mal cette oppression constante qu'elle impose aux autres, partagée entre l'obsession de la sécurité et le sentiment confus que ce n'est pas cette domination humiliante qu'elle impose du bout de sa mitraillette qui va l'amener vers une démocratie apaisée. Ce pays-là semble un piège dont personne ne peut sortir tout à fait indemne.
    Chloé tente de jeter des ponts entre les deux mondes, de provoquer une rencontre entre Rand et Ava. A les voir comme les voit Chloé, on se rend bien compte que les humains sont des deux côtés, qu'il devrait y avoir moyen d'inventer un semblant de dialogue, de jeter deux trois graines de paix qui finiraient peut-être un jour par germer… Mais il y a un dominant et un dominé, un occupant qui impose ses règles et un occupé qui ne peut que plier ou jeter des pierres comme les gamins freluquets qui naissent avec la haine de ces blindés légers pilotés par de jeunes soldats israéliens qui ont l'air plus terrifiés que convaincus d'être en train de construire un pays idéal.

    La force du film, qui ressemble parfois à un documentaire tant la justesse de l'ambiance s'impose, c'est d'être arrivé à traduire la complexité d'une situation absurde et effarante : tout est manichéen ici, et Evelyne Brochu donne à Chloé une crédibilité formidablement attachante. On rappellera ici que les producteurs du film sont aussi ceux de Incendies et de Monsieur Lazhar… pas de minces références.


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  • On film dont on se demande du début à la fin à quoi il sert: on suit la vie d'une pauvre fille qui essaie de s'en sortir et d'éléver son frère. Sa vie est ennuyeuse et le film aussi. C'est dommage car avec une histoire, c'est à dire un scénario, le film avait tout pour être réussi: de bons acteurs, un bon réalisateur. C'est bien filmé, et on voit un peu Sarajevo. mais il manque une vraie histoire.

    scénario: 6/20         acteurs: 16/20    technique: 16/20      note finale: 10/20 (encouragement)

    Djeca, Enfants de Sarajevo

     

    Rahima, 23 ans, et son frère Nedim, 14 ans, sont des orphelins de la guerre de Bosnie. Ils vivent à Sarajevo, dans cette société transitoire qui a perdu toute compassion pour les enfants de ceux qui sont morts pendant le siège de la ville. Après une adolescence délinquante, Rahima a trouvé un réconfort dans l’Islam, elle espère que Nedim suivra ses pas. Tout se complique le jour où à l’école, celui-ci se bat avec le fils d’un puissant ministre du pays. Cet incident déclenche une série d’événements qui conduiront Rahima à découvrir la double vie de son jeune frère...


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