•  Bien sûr, ce film est plein d'imperfections: un scénario qui part dans tous les sens, des actrices pas ou peu dirigées, un montage approximatif etc... mais pourtant, le charme opère! On se laisse prendre à l'histoire de ces 3 soeurs si différentes. Et c'est bien filmé.

    scénario: 12/20          actrices: 12/20          technique: 16/20    note finale: 13/20

     Rendez-vous à Atlit

    Israël, 1995, la paix est enfin tangible. Dans la petite ville d’Atlit, Cali retrouve ses deux sœurs, Darel et Asia, pour vendre la maison héritée de leurs parents. Entre complicité et fous rires réapparaissent les doutes et les vieilles querelles, ainsi que d’étranges convives qui sèment un joyeux bordel. Le 4 novembre, Yitzhak Rabin est assassiné, le processus de paix est anéanti mais les trois sœurs refusent d’abandonner l’espoir.

    Rien de plus contradictoire et contrariant que la famille. Le plus souvent on l'aime autant qu'on la hait, on la fuit et on la cherche, on la vomit et on la rêve. Celle du film passe par toutes les nuances de l'arc en ciel des sentiments, mais tout y est exacerbé par le contexte culturel, climatique, historique, politique : on a beau faire et dire, on n'échappe pas à son époque, on n'échappe pas à son histoire et le monde tel qu'il va pénètre les cocons les plus calfeutrés, s'immisce dans les parti pris les plus intimes, en rajoute aux conflits personnels… dans ce coin de la planète plus encore que partout ailleurs et particulièrement à ce moment de l'histoire où, après des décénies de guerre et de peur, Juifs et Palestiniens se prennent à croire à une paix durable : nous sommes à l'automne 1995 en Israël, deux ans après la signature des accords d'Oslo, à Atlit très exactement, jolie ville lumineuse au pied du mont Carmel, à deux pas d'une mer de rêve, tout y respire la douceur de vivre.

    Si Cali, Darel et Asia, jeunes femmes modernes et autonomes, se retrouvent dans leur pays de naissance après avoir vécu pendant des années éparpillées aux quatre coins du monde, c'est qu'elles doivent se mettre d'accord sur un sujet délicat qui les perturbe profondément : que faire de cette maison où elles ont grandi, maintenant que leurs parents n'y sont plus ? Enfin plus tout à fait, car les fantômes de ces deux-là traînent la patte et n'en finissent pas de s'attarder entre les murs imprégnés de rires, d'engueulades, de gestes de tendresse. Des fantômes toujours amoureux, pas mécontents de croiser leurs filles dans cet endroit encore chaud bouillant de vie où ils continuent à foutre un joyeux bordel, malicieux et sensuels.
    Elles ont fait leur vie, l'une en France, l'autre à Québec, la petite dernière n'a pas encore choisi où poser ses insatisfactions et ses doutes… Ces retrouvailles les cueillent à vif en leur rappelant leurs racines et, à peine rassemblées, elles recommencent à se crêper le chignon. Entre elles les choses sont plutôt compliquées, l'une veut vendre, l'autre pas, elles s'interrogent, doutent, hésitent, mais sont heureuses de se retrouver malgré tous ces sentiments qui se bousculent, leur mettent le cœur à vif : c'est tendre, c'est drôle, c'est violent, c'est méchant, c'est affectueux, c'est physique et c'est ancré en elle autant que le souvenir de l'âne Raspoutine enterré dans le jardin envahi d'herbes folles, ou que le superbe olivier planté là, on ne sait plus quand ni par qui. C'est d'ailleurs compliqué de vider la maison car il y en a toujours une pour reprendre dans la benne les objets que l'autre vient de jeter.
    Une grande manifestation pour la paix se prépare à Tel Aviv et s'il y a un point au moins qui les rassemble et faisait aussi consensus avec les parents, c'est le sentiment partagé que pour trouver sa propre place, chacune a besoin que l'autre ait aussi sa juste place et que ce qui est vrai pour les individus l'est aussi pour les peuples. Elles bricolent donc en rigolant dans leur jardin une banderole et s'empilent le cœur léger dans la voiture de Cali pour rejoindre la manif. Jusqu'au moment où, sur la route qui mène à Tel Aviv, se produit une scène qui semble tout droit sortie d'un film de science-fiction : toutes les voitures s'immobilisent, tandis que les automobilistes attérés sortent sur la route comme frappés de stupeur… Un extrémiste juif vient d'assassiner Ytszhak Rabin, plongeant les partisans de la paix dans le désespoir. Vendre, mais à qui ? s'interrogent alors les trois sœurs tandis que le garçon chargé de la vente leur présente des religieux américains qui veulent prendre leur part de la « terre promise ».

    C'est un film pétillant mais grave sous sa légèreté apparente. Tourné dans la maison de famille de la réalisatrice, il pose avec subtilité la question de l'héritage sous toutes ses formes, matérielles ou immatérielles, héritage qui fait partie intégrante de nous quoi qu'on en pense, même quand on croit l'oublier.


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  •  Une très jolie comédie sociale. On peut cependant regretter ce petit travers du cinéma: les pauvres sont toujours laids, stupides, mal habillés, mal maquillés et mal filmés avec une image dégueulasse. C'est dommage. Mais le sujet est intéressant et dénonce bien les dommages du pas-cher à tout prix: les bas prix ne le sont que parce que les gens sont mal payés et mal traités!

    scénario: 14/20      acteurs: 14/20   technique: 14/20     note finale: 14/20

    Discount

    Pour lutter contre la mise en place de caisses automatiques qui menace leurs emplois, les employés d’un Hard Discount créent clandestinement leur propre « Discount alternatif », en récupérant des produits qui auraient dû être gaspillés…

    C'est une sorte de conte de Noël truculent, anar et jubilatoire. Particulièrement pertinent et réjouissant à l'heure du travail précaire (rappelez-vous, c'est Laurence Parisot, l'ex-patronne du MEDEF qui avait osé déclarer : « le travail, comme l'amour, est précaire »), du chômage de masse et des désillusions politiques. Un belle transposition de la légende de Robin des Bois, sans château ni forêt, où on ne sait même plus qui sont l'affreux shérif de Nottingham et ses sbires puisqu'ils ont le visage anonyme des actionnaires des grands groupes qui paupérisent de plus en plus les salariés pour garantir leurs dividendes.
    Ici point de Petit Jean ni de moine vengeur ou d'archer au grand cœur, mais des héros du quotidien, de simples employés d'un supermarché discount du Nord de la France, une de ces surfaces low cost où des consommateurs pauvres achètent à bas prix, parce que des salariés pauvres y travaillent pour des bas salaires dans des conditions de plus en plus aléatoires. Salaire minimum, temps partiel, horaires décalés qui ruinent la vie de famille – ou la vie sans famille d'ailleurs –, tâches répétitives, ingrates et chronométrées, hiérarchie de fer et flicage sur le mode diviser pour mieux régner… Des gars et des filles de tous âges, qui tiennent parce qu'il faut continuer à faire bouillir la marmite familiale. Qui tiennent aussi parce que, entre les rayons ou même sur le bitume du parking où l'on arrose de détergent les produits périmés pour éviter que d'autres pauvres ne les barbotent, la chaleur humaine entre collègues est encore là.

    Mais quand la direction, toujours soucieuse d'optimiser les profits, annonce une vague de licenciements suite à l'installation de caisses automatisées, c'est la goutte d'eau. Un petit groupe d'employés, refusant de se résigner, écartant l'idée d'une grève perdue d'avance, décident de prendre le taureau par les cornes, de se payer sur la bête une prime de licenciement légèrement majorée, tout en faisant profiter de leur acte de légitime défense d'autres précaires du coin : ils vont chouraver, progressivement pour ne pas se faire gauler, divers produits de première ou deuxième nécessité pour alimenter une épicerie solidaire clandestine. Ils pratiquent le court-circuit du profit au service du circuit court pour les démunis. Bien mieux que les banques alimentaires ou autres manifestations de charité venues d'en haut !
    Grâce à un récit alerte et à des acteurs épatants, on suit avec un vrai plaisir cette joyeuse mutinerie dans la grande distribution. Mais même s'il choisit le parti de la fantaisie plutôt que celui de l'analyse, le film est d'une grande justesse quand il décrit les conditions de travail de ces employés de grandes surfaces, les techniques managériales malsaines imposées bon gré mal gré aux gérants de supérettes (le personnage de la directrice, incarnée par Zabou Breitman, est d'ailleurs montré comme une victime enfermée dans un système plutôt que comme un monstre patronal), le rôle des petits flics et autres vigiles qui font du zèle sur le dos de leurs collègues en difficulté. Mais a contrario, et c'est là qu'il gagne définitivement la partie, Discount exalte avec une chaleur non feinte la force de la solidarité, de l'action collective.

    S'il y a des moralistes pour trouver que quand même, cette histoire est une incitation à la fauche, on ne les prendra pas suffisamment au sérieux pour leur asséner la formule de Pierre-Joseph Proudhon… Pour tous les autres, un conseil d'ami : venez rigoler avec Discount, ça ne peut pas vous faire de mal !


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  • L'image est d'une beauté à couper le souffle! Mais sinon, les deux mots qui me viennent à l'esprit concernant ce film, sont: ennuyeux et bavard! Mon Dieu, mais si seulement les acteurs pouvaient se taire deux secondes... Pas le meilleur Woody.

    scénario: 12/20    technique: 18/20    acteurs: 14/20    note finale: 13/20

    Magic in the Moonlight

    Le prestidigitateur chinois Wei Ling Soo est le plus célèbre magicien de son époque, mais rares sont ceux à savoir qu’il s’agit en réalité du nom de scène de Stanley Crawford : cet Anglais arrogant et grognon ne supporte pas les soi-disant médiums qui prétendent prédire l’avenir. Se laissant convaincre par son fidèle ami Howard Burkan, Stanley se rend chez les Catledge qui possèdent une somptueuse propriété sur la Côte d’Azur et se fait passer pour un homme d’affaires, du nom de Stanley Taplinger, dans le but de démasquer la jeune et ravissante Sophie Baker, une prétendue médium, qui y séjourne avec sa mère.

    l a dû tomber dans la marmite de potion magique quand il était petit, Woody, ou se faire marabouter, à moins qu’il n’ait tout simplement passé un pacte avec le diable… Comment sinon expliquer ce sentiment d’éternelle jeunesse, de fraîcheur candide qui irradie son dernier tour de passe-passe. Charmant comme un conte d’été, léger comme l’insouciance des années folles, ludique comme une partie de ping-pong au clair de lune, Magic in the moonlight est porté par une grâce apparemment futile et par l’humour singulier et pétillant d’un jeunot de bientôt quatre vingt piges qui visiblement ne connaît pas l’ennui.
    On est à la fois en terrain connu – un film de Woody Allen a ses codes, ses rites, sa tonalité, sa musique, qu'on connaît bien – et dans un constant renouvellement : entre le noir et cruel Blue Jasmine et cet aérien Magic in the moonlight, il y a un monde. Celui d'un vrai créateur. Et il y a en tout cas une nouveauté bien tangible : Colin Firth, qu'on n'avait encore jamais vu chez Allen. Il est époustouflant d'intelligence de jeu, de charme, d'autorité, de fragilité, de profondeur… Si on aime les comédiens, il faut voir le film rien que pour lui.

    Colin Firth est Stanley Crawford, anglais classe tiré à quatre épingles… alias Wei Ling Soo, fameux prestidigitateur soi-disant chinois qui se donne en spectacle avec un succès fou sur les scènes internationales les plus prestigieuses. En l'occurrence, en ce soir de 1928, à Berlin (magnifique scène d'ouverture). Rien ne lui fait peur : faire disparaître un éléphant, couper ses assistantes en deux ou s’évaporer comme un songe. Il vend du rêve et de la magie à une audience friande d’émotions fortes. Mais quittée la scène, l’homme est tout sauf un doux rêveur. Arrogant, cynique, misanthrophe, méprisant pour le monde en général et la cour qui officie autour de lui en particulier, il manie un humour féroce et aime taper là où ça fait mal. Il se targue par ailleurs d'être un grand esprit scientifique, doté d’un sens iné du rationnel, et il se fait un plaisir de ridiculiser les charlatans qui se prétendent médiums, les adeptes de l’occultisme, du spiritisme, de les renvoyer dans les cordes de leur imposture de pacotille.
    Aussi, quand un confrère magicien qu'il connaît depuis la faculté vient lui exposer le cas d’une jeune médium, Sophie Baker, qui a envoûté une riche famille américaine séjournant dans le sud de la France et qu’il n’est lui-même pas parvenu à démasquer, Stanley est piqué de curiosité et décide de se rendre en Provence – sous une fausse identité of course – afin de confondre sans coup férir l'usurpatrice.
    Le soir même de son arrivée, Stanley assiste en observateur sceptique à une séance de spiritisme durant laquelle la jeune et jolie Sophie Baker entre en contact avec le mari décédé de sa bienfaitrice, qui d'évidence y croit dur comme fer… Il sera ensuite le témoin de divers pressentiments, visions, images mentales, révélations… La jeune femme distillera même avec gourmandise quelques informations sur la vie de Stanley qu'elle n'a a priori aucune chance de connaître…
    D’abord droit dans les bottes de son intraitable rationalité, le magicien sans illusions se sent devenir perplexe. Commencerait-il à douter ? Et si la magnétique Sophie avait réellement un don ? Et si la réalité ne se résumait pas à ce que l'on en voit, à ce que l'on en sait ? Et si toutes ses certitudes n’étaient que l'expression de son étroitesse d'esprit, de son manque d'imagination ? Et si la magie existait sans trucages, sans astuces, sans ruses ?

    Alors, ode à la dialectique de l'illusionisme (que le cinéaste pratiqua dans sa jeunesse) ou à l'existence de l'intangible ? Ce n'est certes pas nous qui vous donnerons la réponse à cette question. En tout cas déclaration d'amour au cinéma, acte de foi en son pouvoir enchanteur, qui va bien au-delà du raisonnable. Pour


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  • Le problème, c'est que je me suis endormi et que j'ai eu de la peine à suivre. Un peu embrouillé comme scénario mais Liam Neeson est comme d'habitude impeccable.

    scénario: 13/20      trechnique: 16/20    acteurs: 16/20    note finale: 14/20

    Balades entre les tombes

    Ancien flic, Matt Scudder est désormais un détective privé qui travaille en marge de la loi. Engagé par un trafiquant de drogue pour retrouver ceux qui ont enlevé et assassiné sa femme avec une rare violence, Scudder découvre que ce n’est pas le premier crime sanglant qui frappe les puissants du milieu… S’aventurant entre le bien et le mal, Scudder va traquer les monstres qui ont commis ces crimes atroces jusque dans les plus effroyables bas-fonds de New York, espérant les trouver avant qu’ils ne frappent à nouveau…


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  • Très joli, très bien filmé, des acteurs magnifiques, des paysages somptueux mais... je n'ai rien compris à l'histoire... ce qui est tout de même embêtant, n'est ce pas? Dommage. Un beau film sur la découverte de l'amour par des ados japonais...

    scénario: 14/20      technique: 17/20       acteurs: 17/20    note finale: 14/20

    Still the water

     

    Sur l¹île d'Amami, les habitants vivent en harmonie avec la nature, ils pensent qu'un dieu habite chaque arbre, chaque pierre et chaque plante. Un soir d'été, Kaito, découvre le corps d¹un homme flottant dans la mer, sa jeune amie Kyoko va l'aider à percer ce mystère. Ensemble, ils apprennent à devenir adulte et découvrent les cycles de la vie, de la mort et de l'amour…

    Tout est dit dans ce titre en apparence simple mais qu'on peut dérouler presque à l'infini. Jeu de mots difficile à traduire de manière synthétique et limpide dans notre langue. « Still water » c'est l'eau dormante ou plate. C'est aussi le début d'un proverbe qui incite à se méfier de l'eau qui dort… Still the water, littéralement, c'est « Encore (ou toujours) l'eau », sous entendu omniprésente…
    L'eau qui berce, qui lave, qui abreuve, protège l'embryon, purifie les morts. Celle du ciel et des mers qui se déchaîne, indomptable, contre laquelle parfois se battent les hommes pour survivre. Celle du Styx ou du Gange, de toutes les croyances qu'elles soient aliénantes ou libératrices. Élément capable d'éroder sournoisement ou d'anéantir dans un élan les œuvres les plus imposantes en ramenant chacun à un peu plus d'humilité. Toutes ces eaux qui nous traversent, nous constituent, nous entourent perpétuellement, encerclent la petite île verdoyante d'Amami, l'île de l'enfance de Naomi Kawase où se situe l'action. C'est là, qu'enfin apaisé après une redoutable tempête, l'océan ramène sur la plage le corps d'un homme aux multiples tatouages et ses énigmes…

    Mais la plus grande énigme, pour la jeune Kyoko et son ami Kaiko, reste encore celle de la vie. Tels deux inséparables, ils sillonnent la nature, nez au vent, à l'affut d'indices, de pensées, d'expériences, ne perdant aucune goutte des scènes qui se déroulent dans leur univers. Ils sont comme les faces opposées d'une même pièce. Pour Kyoko tout semble aisé, elle se confronte aux éléments avec une candeur et une gourmandise sereines, et même toute habillée dans sa tenue d'écolière, elle ne résiste jamais au plaisir de plonger dans la grande bleue. Kaiko, lui, se défie de cette dernière qu'il trouve trop vivante, terriblement immense et pleine de mystères inquiétants qui grouillent sournoisement. Kaiko a peur de l'inconnu, Kyoko s'en réjouit, le désire. Deux philosophies qui s'affrontent. Deux philosophies pour affronter la vie, qui se complètent aussi. Entre la jeune fille confiante, un brin téméraire et le garçon méfiant, il est une complicité que les mots seuls ne suffisent pas à définir. Celle de deux corps qui s'ouvrent, de deux êtres qui s'éloignent peu à peu de l'enfance dans un beau voyage initiatique qui les entraîne dans des tourbillons de sensualité, où tout est candeur, fraîcheur, comme autant de gouttelettes qui viennent apaiser les morsures du soleil.

    Ne vous plaignez pas qu'on ne vous raconte pas plus en avant l'histoire de ce monde, celui de Naomi Kawase et de ces personnages. Il suffit de savoir que tout y est harmonie, qu'il n'y a rien à redouter, que nous y avons notre place comme les deux adolescents, les pères, les mères… Comme celle de Kyoko qui est chamane et connait des langages dont le simple mortel ignore jusqu'à l'existence. Ceux des arbres et des animaux, des esprits qui peuplent toute chose. Ce qu'elle apprend à sa fille n'a pas de prix et ça pourrait s'appeler « accepter le bonheur en toute simplicité sans redouter la fragilité de nos vies éphémères ». Et le film est à son image, tout comme elle il nous baigne dans des flots de tendresse, nous submerge peu à peu d'une vague de sérénité dont on sort ébahi, heureux…


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  •  Un livre bourré de fautes d'orthographe ne serait pas publié, n'est ce pas? alors pourquoi propose-t-on au public des films où la technique n'est pas maîtrisée? où la caméra part dans tous les sens et vous en donne le mal de mer. Malheureusement quand c'est mal filmé, rien ne peut rattrapé ce problème. Le scénario n'est déjà pas terrible et Charlotte Gainsbourg est mauvaise: c'estd 'autant plus flagrant que Deneuve, Poelvoorde et Mastroianni sont excellents. Bref, déception. Dommage car cette histoire de triangle amoureux était à la base intéressante.

    scénario: 14/20    technique: 8/20     acteurs: 12/20   note finale: 12/20

    3 coeurs

    Dans une ville de province, une nuit, Marc rencontre Sylvie alors qu’il a raté le train pour retourner à Paris. Ils errent dans les rues jusqu’au matin, parlant de tout sauf d’eux-mêmes, dans un accord rare. Quand Marc prend le premier train, il donne à Sylvie un rendez-vous, à Paris, quelques jours après. Ils ne savent rien l’un de l’autre. Sylvie ira à ce rendez-vous, et Marc, par malheur, non. Il la cherchera et trouvera une autre, Sophie, sans savoir qu’elle est la sœur de Sylvie…

    C'est une affaire frappadingue, les jeux du cœur et du hasard emportés par un imbroglio à peine croyable, mais qui pourtant décline le sentiment amoureux dans toutes ses nuances mélodramatiques, parfois mélancoliques. Ça commence par un coup de la foudre qui casse en deux le cœur d'un petit contrôleur des impôts ordinaire, puis le rabiboche, après un empilage invraisemblable de malentendus, en le remplaçant par un amour de substitution, dont le plus surprenant sont ses liens imprévisibles avec le premier… Benoît Jacquot nous livre ici une affaire des plus déroutantes, mais qui renouvelle avec brio le genre, porté par une brochette de comédiens presque trop familiers, mais il leur distribue les cartes avec suffisamment de talent pour qu'on se laisse prendre au jeu… Bon, tentons de vous mettre sur la voie :

    C'était un soir à Valence, dans la Drôme, petite ville presque méridionale avec plein de petites rues entrelacées comme les rebondissements de cette histoire… Marc rate son train pour Paris et se voit coincé là, à chercher un hôtel, un bistrot, mais surtout le moyen d'échapper un peu à la solitude. Marc n'aime pas la solitude. Il n'a aucune affection pour cette ville et quand Sylvie rentre justement dans le bar PMU où il finit une bière un peu triste, il saisit le prétexte au vol, lui emboite le pas, ébauche un brin de causerie… Elle n'est pas très bavarde, on l'attend quelque part, mais elle semble ne pas avoir envie d'y aller et, de ruelles en ruelles, ils déambuleront toute la nuit ensemble jusqu'à la séparation au petit jour sur le quai de la gare où le train décolle sans qu'ils aient eu le temps d'échanger autre chose qu'un rendez-vous : dans trois jours, à 18h, Jardin des Tuileries… Mais le jour dit, voilà Marc qui s'énerve au cours d'un contrôle fiscal, d'autant que les aiguilles de la pendule d'en face le somment de bouger ses fesses s'il ne veut pas rater le rendez-vous avec celle qu'il sait déjà être l'amour de sa vie… La pression est telle que la tension monte, le cœur lâche et Marc se retrouve aux urgences et quand enfin il arrive au jardin du Luxembourg, l'objet de ses émois vient juste de jeter l'éponge…
    Lorsqu'il arrive enfin à retourner à Valence à la recherche de Sylvie, comme on cherche une perle dans un silo à blé, Marc ne se doute pas que cette nuit d'échange verbaux l'ont tant bouleversée qu'elle a mis un océan entre elle et cette histoire, abandonnant son compagnon, la boutique d'antiquités dont elles s'occupait avec sa sœur, Sophie… qui justement déboule au centre des impôts épouvantée par l'annonce d'un contrôle fiscal. C'est à la machine à café que Sophie va croiser ce contrôleur pris de compassion qui va l'aider à mettre de l'ordre dans des comptes bien ébouriffés auquel elle ne comprend goutte… D'addition en multiplication, ces deux-là vont se découvrir une complicité, puis des affinités comme si, sans s'en rendre compte, et sans se douter de leur lien de parenté, Marc trouvait une forme de continuité de Sylvie à Sophie…
    Le temps passe, des années même, la vie continue, Sylvie reste aux USA, Marc et Sophie parlent mariage sous l'œil bienveillant et néanmoins intrigué du troisième élément du trio familial indissociable jusqu'à cette étrange nuit-là. Avant de passer aux mains des deux sœurs, le magasin d'antiquités avait en effet été créé par leur mère, avec laquelle les relations n'ont jamais cessé d'être complices et heureuses… Fine mouche, maman, dans son for intérieur trouve tout de même bizarre le peu d'empressement de Sylvie pour revenir à Paris.

    Je ne vous en dis pas davantage, il faut le voir pour se laisser embarquer… jusqu'au moment où les avis de ceux qui l'ont vu se partagent : et si tout ça était rêve et fantasme ? Marc a-t-il vraiment épousé Sophie ? À moins que… Quelle que soit la conclusion qu'on en tire, grâce (ou malgré) à la notoriété des artistes en présence, on est bluffé par leur capacité à exécuter avec brio ce qui pourrait passer pour des figures imposées et on applaudit la performance. Benoit Jacquot aime les actrices, on le savait, mais il aime aussi les acteurs : la preuve par Poelvoorde.


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  •  Pas mal. Des idées mais je me dis que la sélection de Cannes devait encore être bien plate cette année pour que ce film ait un prix... Des idées de réalisation. La confrontation entre cette mère et son fils à problème est intéressante.

    scénario: 14/20       acteurs: 14/20     technique: 12/20   note finale: 14/20

    Mommy

    Une veuve mono-parentale hérite de la garde de son fils, un adolescent TDAH impulsif et violent. Au coeur de leurs emportements et difficultés, ils tentent de joindre les deux bouts, notamment grâce à l’aide inattendue de l’énigmatique voisine d’en face, Kyla. Tous les trois, ils retrouvent une forme d’équilibre et, bientôt, d’espoir.

    « S’il est un sujet que je connaisse sous toutes ses coutures, qui m’inspire inconditionnellement, et que j’aime par-dessus tout, c’est bien ma mère. Quand je dis ma mère, je pense que je veux dire LA mère en général, sa figure, son rôle. Car c’est à elle que je reviens toujours. C’est elle que je veux voir gagner la bataille, elle à qui je veux écrire des problèmes pour qu’elle ait toute la gloire de les régler, elle à travers qui je me pose des questions, elle qui criera quand nous nous taisons, qui aura raison quand nous avons tort, c’est elle, quoi qu’on fasse, qui aura le dernier mot dans ma vie. » Xavier Dolan

    Tabarnac ! Vous en connaissez beaucoup, des films dont le souvenir vous bouleverse encore six mois après les avoir découverts, des films dont quelques notes de la bande originale (et pourtant c'est du Céline Dion !) suffisent à vous mettre au bord des larmes ? Eh bien c'est ça Mommy, un tsunami d'émotions, un maelstrom de sentiments, une cascade d'admiration digne des chutes du Zambèze, d'Iguaçu et du Niagara réunies… Vous trouverez bien quelques pisse-froid pour bouder le jeune cinéaste prodige québecois, à peine vingt-cinq ans et déjà moult fois primé dans les plus grands festivals, trop brillant, trop arrogant, trop bluffant à leur goût… Mais la vérité est là sur l'écran : ses personnages, servis par des acteurs remarquables, sont inoubliables, sa mise en scène, rythmée par une bande son idéale, est inouie d'inventivité.
    Rien qu'au titre, pas bien difficile de savoir de quoi il sera question dans Mommy : dans un futur proche et sécuritaire, le portrait d'une mère courage prête à tout pour sauver de l'enfermement son incontrôlable fiston, un blondin gueule d'ange aux troubles psychotiques prononcés qui vient de mettre le feu à son dernier collège, et qui semble rétif à toute forme d'autorité, y compris celle de sa mère qui risque quasiment sa vie à lui imposer quelque chose, l'adolescent se comportant malgré sa dégaine innocente de skateur à peine pubère comme le mâle dominant du foyer.
    Mais Diane (son diminutif, Die, est tout un programme) est une mère courage résolument non conventionnelle et subversive : une grande gueule hyper-sexuée (renversante Anne Dorval), une version québécoise des mères méditerranéennes des quartiers populaires de Marseille ou de Naples, capable pour arriver à ses fins d'user autant du coup de poing que du décolleté vertigineux. Le duo infernal est vite rejoint par la mutique voisine Kyla, prof en rupture familiale et professionnelle.

    Et ces trois déchirés de la vie vont se retrouver lors d'une séance de danse improvisée autour de Céline Dion (si, si ! « On je change pas », allez, on fredonne !), scène superbe où se reconstitue la famille atypique… Il faut dire et redire que les trois acteurs sont tout bonnement incroyables de justesse et de force, la surprise (on connaissait déjà le talent d'Anne Dorval, citée plus haut, et de Suzanne Clément) venant du jeune et formidable (autant dans la tendresse que la violence) Antoine Olivier Pilon.
    Et puis il y a la mise en scène… Dolan ose tout, notamment le cadre carré pour être au plus près des personnages, enfermés justement dans le cadre familial ou carcéral (qui menace le jeune Steve), les plans séquences à hauteur de skate qui apportent du souffle, les lumières orangées ou rosées qui insufflent l'espoir dans le destin grave des personnages. On se rend bien compte que, dans les lignes qui précèdent, on n'a pas lésiné sur les superlatifs, mais tant pis pour les tièdes (de toute façon Dieu les vomit) : ce film est tout entier au superlatif et à y repenser de trop près on se surprend à avoir les larmes qui montent…


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  • Sophie Marceau est magnifique: mais comment fait-elle pour être de plus en plus jolie de film en film? Déception. les deux acteurs principaux sur-jouent: Bruel est nul, mais comme d'habitude. Mais pour Marceau, c'est étonnant car d'habitude elle joue très bien. Les acteurs ne semblent pas avoir été vraiment dirigés. Bref, le film est énervant parce que les deux acteurs principaus sont très mauvais et c'est dommage. De prestigieuses participations, mais bof... C'est bien fimé

    scénario: 12/20       technique: 16/20   acteurs: 10/20        note finale:12/20

    Tu veux ou tu veux pas?

    Lambert, sex addict repenti, tente de se racheter une conduite en devenant… conseiller conjugal. Abstinent depuis plusieurs mois, la situation se complique lorsqu’il recrute une assistante, la séduisante Judith, dont la sexualité débridée va très vite mettre ses résolutions à rude épreuve…


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  •  Gaspard Ulliel est absolument formidable. Il fait preuve d'un talent fou. Malheureusement, le scénario n'est pas génial, le montage est une catastrophe et c'est un peu longuet. On se serait bien passé de certaines scènes longues et qui n'apportent rien: par exemple quand Berger est avec la traductrice. Les autres acteurs sont excellents même si on peut regretter que l'acteur qui joue Berger soit inexistant. Un film qui part dans tous les sens et c'est dommage. A certains moments, on voit tout à coup apparaître un YSL vieux et on se demande bien pourquoi. L'autre YSL était beaucoup plus réussi et les acteurs plus inspirés. C'est bien filmé et les costumes sont somptueux>.

    scénario: 13/20      acteurs: 13/20   technique: 16/20   note finale: 13/20

    Saint Laurent

    1967 - 1976. La rencontre de l'un des plus grands couturiers de tous les temps avec une décennie libre. Aucun des deux n’en sortira intact.

    Cette fois, plus de doute : Yves Saint Laurent valait bien un film. Mais pour cela, il fallait qu'un cinéaste, un vrai, ayant un véritable rapport avec le cinéma, s'empare de cette vie à nulle autre pareille, ose aller au plus près de ce que furent à la fois le génie créatif de cet homme et sa névrose autodestructrice que personne, pas même Pierre Bergé, ne put vraiment apaiser. Ce cinéaste, c'est donc Bertrand Bonello, son film s'appelle Saint Laurent. A ne pas confondre avec Yves Saint Laurent, le film réalisé par Jalil Lespert, sorti en salles en Janvier.
    On pourrait bien évidemment consacrer l'essentiel de cette critique à proposer une comparaison entre les deux ; expliquer pourquoi le film de Bonello surpasse le film de Lespert ; observer que dans le rôle de Pierre Bergé, Jérémie Renier est plus convaincant que Guillaume Gallienne. On pourrait, mais ce serait dommage de ne pas se concentrer sur ce seul et passionnant Saint Laurent. Un mot tout de même, pour résumer le « match » : dans le film de Lespert, l'histoire était racontée du point de vue de Pierre Bergé, faisant de ce dernier le metteur en scène de la vie et de la carrière d'Yves Saint Laurent. Tandis que dans Saint Laurent, c'est le réalisateur qui met en scène l'histoire qu'il entreprend de raconter. On a tout dit d'Yves Saint Laurent, qui, par son seul coup de crayon, parvint à changer l'image de la femme. Cela, évidemment, Bonello l'observe, mais c'est un tout autre Saint Laurent qui le passionne, résumé d'une formule par Andy Warhol : « Toi et moi sommes les deux plus grands artistes d'aujourd'hui ».

    Bien plus qu'un biopic, c'est le portrait d'un créateur qu'il propose. Quant à la relation de Saint Laurent avec Pierre Bergé, une scène émouvante la résume parfaitement. C'est l'époque où Saint Laurent est tombé follement amoureux de Jacques Bascher, sorte de super gigolo aussi mondain qu'extraverti (Louis Garrel dans le film). Pierre Bergé, ne sachant plus quoi faire pour arracher son compagnon des griffes de ce personnage, lui offre un tableau représentant la chambre de Marcel Proust. Rien de plus apaisant et modeste que cette toile, ce lit planté au milieu de la pièce. Rien de plus doux, aussi, comme tentative de remettre le couturier au travail. Plus tard, Saint Laurent dira qu'à travers les robes qu'il dessinait, c'est de Proust qu'il parlait. Comme si son sens aigu de la modernité avait constamment dialogué avec son envie de recherche du temps perdu…
    Dessiner un vêtement ; le fabriquer ; l'essayer : le film rend un bel hommage à toutes ces petites mains – couturières, brodeuses, retoucheuses… – sans le travail desquelles rien ne serait possible. Nulle volonté de reconstitution « à l'identique » : Bonello est un styliste, convaincu que les formes cinématographiques qu'il invente rendront justice du talent créateur de Saint Laurent. Un exemple, à la fin du film, lorsqu'il filme le défilé de « Ballets russes ». Avec son monteur (Fabrice Rouaud), Bonello invente ce que l'on pourrait appeler « le montage Mondrian », une manière inédite de découper l'écran en plusieurs surfaces de tailles inégales qui fait irrésistiblement penser à ce peintre que Saint Laurent chérissait tant.

    Et puis, ultime surprise, il y a les deux acteurs qui interprètent Yves Saint Laurent : Gaspard Ulliel et Helmut Berger. Pour le premier, le défi était d'autant plus grand qu'il passait après Pierre Niney et sa performance dans le film de Jalil Lespert. Là où Niney parvenait, parfois de façon assez hallucinante, à retrouver la gestuelle de Saint Laurent, Ulliel réussit lui aussi, en particulier par un travail sur la voix, à évoquer le grand couturier. Quant à Helmut Berger, apparaissant dans quelques scènes viscontiennes, il incarne le Yves Saint Laurent de 1989, cet homme qui savait tout des femmes et qui mena génialement le combat de l'élégance et de la beauté.


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  • Une ode à la nature. Les dauphins sont très beaux et "jouent" très bien. Ce n'est hélas pas le cas des acteurs humains qui sont vraiment moyens et mal dirigés. Il faut dire que le scénario est cucul. Hollywood quoi...

    scénario: 14/20      technique: 16/20    acteurs: 14/20   note finale: 14/20

    L'Incroyable Histoire de Winter le dauphin 2

    Winter s'est parfaitement habitué à sa nouvelle prothèse de queue. Malheureusement, Panama, la mère de substitution de Winter, meurt de vieillesse, laissant le dauphin sans compagnon. Or, l’hôpital Clearwater ne peut garder l'animal seul, selon ses réglementations quant aux comportements sociaux de ses protégés. Il faut donc vite trouver un nouveau compagnon à Winter avant qu'il ne soit emmené dans un autre aquarium.


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  • Cette remise en cause du socialisme, ou plutôt  ce regard plein de déception sur les années socialistes n'est pas inintéressant mais manque de rythme. Comment des jeunes gens plein d'idéaux sont devenus des requins et des gens obsédés par l'argent , mais pas tous. On reconnaîtra sans peine des personnalités...

    scénario: 15/20   technique: 15/20    acteurs: 15/20   note finale: 15/20

    Des lendemains qui chantent

    Olivier et Léon, deux frères qui sont montés à Paris et que la vie a éloigné... Si le premier se voit comme un journaliste sans concessions, le second est un communicant ambitieux et opportuniste. Noémie, une charmante conseillère présidentielle, n’arrive pas, au fil des ans, à choisir entre eux. Sous le regard amusé de Sylvain, leur ami d’enfance, qui a fait fortune dans le minitel rose, leurs destins se croisent sur 20 ans, s’entremêlent, au cours d’une épopée drôle, tendre et nostalgique, dans les années 80/90.


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  • sms

    Encore une comédie qui peine: ça traine en longueur, c'est ennuyeux et ça ne tient pas debout.

    scénario: 12/20     acteurs: 14/20   technique: 16/20   note finale: 12/20

    sms

    9:00 Laurent reçoit un SMS / 9:01 Il se fait voler son portable
    9:30 Son fils disparaît / 10:00 Sa maison brûle / 10:15 Sa femme le quitte
    10:30 Son entreprise est liquidée / 11:00 Il est en garde à vue.
    Et ce n’est que le début des emmerdes…


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  •  Pas terrible. On a connu pire mais on a connu mieux aussi. Vite vu et vite oublié. un peu débile.

    scénario: 12/20     acteurs: 13/20   technique: 16/20    note finale: 13/20

    A toute épreuve

    Lycée Le Corbusier, un lycée quelconque ou presque... Greg passe son bac cette année et c'est loin d'être gagné. Pour continuer à vivre son grand amour avec Maeva, il envisage un casse improbable, un casse qui doit être invisible et pour cela il monte une équipe, leur mission : voler les sujets du bac.


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  • Bof, moyennement réussi. De bons moments mais cela ne décolle pas vraiment.

    scénario: 13/20       technique:16/20      acteurs:14/20       note finale: 12/20

    l'ex de ma vie

    Ariane, une jeune violoniste française, accepte la demande en mariage enflammée de Christen, un irrésistible chef d’orchestre. Seul hic : elle est encore un tout petit peu… mariée ! Séparée depuis deux ans de Nino, un instituteur italien au caractère bien trempé, elle parvient à le convaincre de la suivre à Paris pour divorcer en 8 jours chrono. Mais leur voyage à deux dans la ville de l’amour s’annonce beaucoup plus mouvementé que prévu…


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  • Les tenues des filles sont géniales. Pas le scénario, hélas. Un peu n'importe quoi: les personnages sont trop excessifs et certaines scènes sont limites débiles. C'est amusant et on passe un bon moment. Les paysages sont superbes et la maison au bord de la mer est un rêve. Cameron Diaz est sublime

    scénario: 13/20       acteurs: 13/20   technique: 17/20   note finale:14/20

    Triple alliance

    Carly découvre que son nouveau petit ami Marc est un imposteur, lorsqu'elle rencontre accidentellement sa femme, Kate. Carly va se prendre d'affection pour elle, et leur improbable amitié va se renforcer encore un peu plus lorsqu'elles réalisent que Marc les trompe toutes les deux avec une autre femme, Amber.
    Les trois femmes vont joindre leurs forces et mettre au point un impitoyable complot pour se venger.


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  •  Un jolie premier film fait avec des bouts de ficelles, qui en a les défauts: si la photo est jolie, les mouvements de caméra sont approximatifs et les dialogues sont bavards et souvent inutiles. Ce film très new-yorkais a un ton léger et tendre, il place les sentiments humains au-dessus de la réussite sociale. Joli programme ! La bande-son est très réussie, l'humour n'est jamais loin, et le portrait de quelques artistes doux-dingues est gentiment décalé.

    scénario: 13/20      technique: 13/20      acteurs: 13/20      note finale: 13/20

    Swim Little Fish Swim

    Dans son petit appartement new-yorkais où il vit avec sa femme, Leeward, musicien talentueux et atypique, compose des morceaux à l'aide de jouets de sa fille de trois ans, Rainbow.
    Lilas, jeune vidéaste, traîne sa valise de squats d'artistes underground en galeries branchées, en espérant percer dans le milieu fermé de l'art contemporain.
    Leur rencontre pourrait bien les pousser à enfin accomplir leurs rêves...


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  • C'est dommage c'est un peu ennuyeux et trop long. La vie parallèle des deux protagonistes est un peu ennuyeuse. le côté fantastique est trop long. je pense que ce film nécessiterait un autre montage pour le rendre un peu plus dynamique. Quelques mouvements de caméra malheureux et indigne d'un film!

    scénario: 14/20    acteurs: 16/20   technique: 14/20  note finale: 14/20 

    Bird people

     En transit dans un hôtel international près de Roissy, un ingénieur en informatique américain, soumis à de très lourdes pressions professionnelles et affectives, décide de changer radicalement le cours de sa vie. Quelques heures plus tard, une jeune femme de chambre de l’hôtel, qui vit dans un entre-deux provisoire, voit son existence basculer à la suite d’un événement surnaturel.

    « Les gens sont dingues, ils courent partout comme des lapins sans tête » dit Gary, super-ingénieur en informatique, présentement en transit dans un hôtel de luxe international avec vue plongeante sur les pistes de Roissy Charles de Gaulle. De fait : les gens courent, ont toujours un vol ou un métro à prendre, tourbillonnent. Il sont pressés, oppressés, sous pression, le portable vissé à l'oreille, soliloquant, l'œil ailleurs…
    Gary était hier à New-york et, après une réunion à l'hôtel, doit repartir pour Dubaï… Toujours entre deux vols, relié au monde entier par le fil invisible d'Internet. Là et ailleurs en permanence, partout et nulle part à la fois, toujours seul et jamais seul… comme tous ici : de quoi attraper le vertige.
    Audrey, elle, nettoie les chambres de tous ces gens qui ne font que passer, collée à son chariot : ramasser les chaussettes, ranger les papiers, tirer les lits, refaire, défaire, frotter, essuyer… Toujours là quand il n'y a plus personne. Elle est supposée faire des études et court elle aussi tout le temps, mais toujours au ras du sol : dix heures de trajet par semaine pour se rendre à son boulot, quarante heures par mois…

    C'est plutôt beau Roissy, la nuit comme le matin, une beauté glacée, glaçante, inhumaine, fascinante, angoissante… résolument moderne, pleine de lumières et d'avions qui s'arrachent en vibrant très fort. Tous comptes faits, Gary n'ira pas défendre ce formidable contrat à Dubaï, tous comptes faits il ne retournera pas aux USA… et ni sa femme ni ses associés ni personne au monde ne pourront lui faire modifier cette décision brutale, prise un soir, en sirotant une petite bouteille de whisky trouvée dans le frigo, dans une chambre d'hôtel de luxe surplombant les pistes de l'aéroport international de Roissy. Ils auront beau protester, gesticuler, laisser des messages, des tweet, des SMS, s'énerver sur Skype, ils n'auront pas aucune explication : qu'ils se débrouillent tous avec son avocat… Quant à Audrey, il va lui arriver quelque chose de très inattendu…

    Drôle d'histoire, drôle de film qui semble se dédoubler, comme qui dirait un film hybride. Il commence dans une réalité furieusement contemporaine et bifurque tout à coup dans une autre dimension, étrange, poétique, où un moineau indiscret et curieux, personnage à part entière, se faufile d'une intimité à l'autre, se prend pour un avion, pose pour un charmant dessinateur japonais… Étrange succession de rencontres déroutantes, intrigantes où on se demande plus d'une fois, comment elle va bien pouvoir, Pascale Ferran (c'est son premier film depuis son mémorable Lady Chatterley), atterrir sur ses pattes, ramener Audrey à son chariot de ménage… Que va-t-elle faire de Gary et de tous ces hommes d'affaire furibards ?
    Bird people, c'est aussi l'occasion de découvrir qu'il existe des dresseurs de moineaux, Céline Reding et Guillaume Collin ont fait de celui du film un brillant comédien…


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  •  Je n'avais pas aimé le livre que j'avais trouvé mal écrit et  peu intéressant. Le film, en ce sens est fidèle à l'ouvrage. Comme ça se passe chez les pauvres, l'image est dégueulasse et les acteurs sont moches et pas mis en valeur. On se demande comment l'image peut être aussi maronnasse. La partie la plus intéressante du livre a été zappée (quand le mari va claquer l'argent). bref, un téléfilm plus qu'un film.

    scénario: 12/20         technique: 12/20      acteurs: 14/20   note finale: 13/20

    La liste de mes envies

    Lorsque la petite mercière d’Arras découvre qu’elle a gagné 18 millions à la loterie et qu’elle peut désormais s’offrir tout ce qu’elle veut, elle n’a qu’une crainte : perdre cette vie modeste faite de bonheurs simples qu’elle chérit par-dessus tout. Mais le destin est obstiné, et c’est en renonçant trop longtemps à cette bonne fortune qu’elle va déclencher, bien malgré elle, un ouragan qui va tout changer. Tout, sauf elle.


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  • Un film intimiste un peu ennuyeux tout de même. la vie de cette jeune fille qui ne pense qu'à courir est un peu vide. Pas toujours bien filmé: plusieurs mouvements de caméra donne le mal de mer. Moyen.

    scénario: 13/20     technique: 12/20   acteurs: 13/20   note finale: 13/20.

    Sarah préfère la course

    Sarah est une jeune athlète de course de demi-fond. Sa vie bascule lorsqu’on lui offre une place dans le meilleur club d’athlétisme universitaire de la province, à Montréal, loin de sa banlieue natale de Québec. Pour toucher une bourse du gouvernement, Sarah se marie avec son ami Antoine. Le mariage avant l’amour, Sarah fait tout à l’envers. Elle cherche à se construire et s’entête, car elle préfère la course.

    Silhouette fine, allure élancée, assez jolie brune pâlichonne : à la rencontrer dans la rue, un passant distrait pourrait penser que Sarah est un être chétif et fragile… avant de croiser son regard. Ce regard franc, brut de décoffrage qu'elle ne cache pas sous une frange ou sous des fards. On y devine une froide détermination que son nez mutin et son frêle sourire peinent à adoucir. Sarah est une fille prête à tous les sacrifices pour une obsession, une seule : la course. Sa vie entière se résume à cela. D'ailleurs, des sacrifices, elle n'en fait pas car elle n'a rien à sacrifier : ni sa vie affective, ni aucun plaisir épicurien. La seule chose douloureuse serait de ne plus courir, son corps ne lui sert qu'à cela, le reste semble ne pas exister. Chose étrange à l'heure où l'on entre dans la vie adulte, où les corps s'éveillent…

    Le pourquoi de cette obsession, elle ne peut l'expliquer, le rendre compréhensible à qui que ce soit, et d'abord à elle-même. Ce n'est pas l'esprit de compétition qui l'anime, ni l'espérance d'une quelconque reconnaissance, même pas l'envie d'en vivre. La course est juste là comme une évidence, un besoin vital incontournable. Cela fait d'elle une sorte d'être jusqu'au-boutiste, ascétique, intègre, d'un seul bloc, incapable d'avoir d'autres centres d'intérêts, d'autres buts, d'autres plaisirs. Elle en est presque monstrueuse, en tout cas inquiétante malgré sa vie classique et sans débord. Elle ne parvient à être entièrement elle-même, présente à ce monde, que lorsqu'elle le parcourt en longues foulées. Le reste du temps, elle se compose une contenance, essaie de paraître attentive à ses semblables, mais on la sent dans un ailleurs impénétrable, absente donc. Alors que ses camarades commencent à se construire des projets de vie, elle reste en marge, presque mutique ou à reproduire un discours standardisé, docile, pratique pour fuir les questionnements.
    Malgré tout, est-ce l'attrait du mystère… On la regarde, on l'admire peut-être secrètement. D'abord cette copine avec laquelle il semble se produire quelque chose d'un peu plus fort, d'un peu plus… oh… j'ose à peine dire sensuel, tant la sensualité est étrangère à l'univers de Sarah, quelque chose de corporel qui ne sait pas dire son nom. Puis ensuite ce beau brun, son copain Antoine qui l'adule en silence.
    En tout cas côté course, sa détermination semble payer puisqu'on lui offre une place très convoitée dans le meilleur club d'athlétisme de Montréal. Mais cela demande pour le coup trop de sacrifices financiers à sa famille, qui ne veut, ou ne peut, plus suivre.
    Lorsqu'Antoine lui propose de l'épouser, Sarah accepte d'emblée. Comme toujours elle ne se pose pas de questions sur les choses annexes : les sentiments, l'amour, la sexualité… Elle n'y songe même pas. Elle ne voit qu'une chose, devinez laquelle. Se marier, c'est avoir accès à une bourse qui lui permettra de partir à Montréal… Y voilà notre jeune couple installé… avec un minimum d'intérêts et de buts communs…

    C'est un film tout en retenue, rugueux comme le caractère de son héroïne et pas plus aguicheur. Simple au premier abord mais assez intrigant en fin de compte. On ne sait pas sur quoi ça repose, mais ça fonctionne. De manière assez déconcertante, on se laisse porter par le récit sans qu'il y ait de vrai rebondissement et on finit par s'attacher à cette drôle de nana qui court, qui court…


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  •  Rien à voir avec l'histoire de la princesse de Monaco. Disons que si on va voir un film de fiction avec un personnage principal, qui s'appelle Grace, on pourra y trouve quelque intérêt même si les personnages sont caricaturaux. Ceux qui iront voir un film historique auront envie de déchirer l'écran tant ce n'est pas historique. C'est bien filmé et Nicole Kidman est très belle (merci le chef op.)

    scénario: 12/20   technique; 16/20     acteurs: 15/20   note finale: 15/20

    Grace de Monaco

    Lorsqu'elle épouse le Prince Rainier en 1956, Grace Kelly est alors une immense star de cinéma, promise à une carrière extraordinaire. Six ans plus tard, alors que son couple rencontre de sérieuses difficultés, Alfred Hitchcock lui propose de revenir à Hollywood, pour incarner Marnie dans son prochain film. Mais c'est aussi le moment ou la France menace d'annexer Monaco, ce petit pays dont elle est maintenant la Princesse. Grace est déchirée. Il lui faudra choisir entre la flamme artistique qui la consume encore ou devenir définitivement : Son Altesse Sérénissime, la Princesse Grace de Monaco.


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  • pas mal: Sophie Marceau est au sommet de sa beauté. Mais le film part un peu dans tous les sens: la réalisation est hasardeuse et l'histoire part dans tous les sens, avec trop de possibilités. Le montage est une catastrophe! Mais la BO est d'une beauté à couper le souffle. Très belles images. Film inégal. Plus un clip qu'un film.

    scénario: 14/20         acteurs: 16/20     technique: 18/20   note finale: 14/20

    Une Rencontre

    Elsa écrivain, et Pierre, avocat, se croisent lors de la soirée de clôture d’un salon du livre : un regard, un briquet qui change de mains, des rires un peu trop nerveux, le frémissement d’une histoire possible… Une rencontre ? Sauf que la vie de Pierre, c’est d’abord sa famille : ses enfants et Anne, sa femme depuis quinze ans, celle qui l’aimera toujours, et qu’il aimera toujours, en dépit de la routine et du temps qui passe, il le sait. Elsa, de son côté, se reconstruit peu à peu suite à un divorce compliqué, se partageant entre l’écriture, ses ados qui grandissent trop vite, ses amies et une histoire légère comme l’air avec Hugo, son jeune amant. Pour elle, l’homme marié est un tabou et même pire : une erreur. Pourtant… Dès le premier regard, la rencontre de Pierre et Elsa s’inscrit dans une temporalité différente, comme si présent et futur possible se dédoublaient, s’entrechoquaient... jusqu’à créer une réalité où tout serait possible.


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  •  Pas mal mais ça piétine et le scénario aurait pu être arrangé. Kevin Costner est égal à lui-même. Bien filmé, bien joué mais ça ne sauve pas un scénario décevant.

    scénario: 14/20     acteurs: 16/20   technique: 16/20   note finale: 14/20

    3 days to kill

    Ethan Renner est un redoutable agent secret résolu à renoncer à sa vie trépidante pour se rapprocher enfin de sa femme et sa fille, qu'il a longtemps tenues à distance pour les protéger. Lorsqu’on lui impose une ultime mission, il doit mener de front les deux combats les plus difficiles de sa carrière : traquer un dangereux terroriste et s'occuper de sa fille adolescente pour la première fois depuis dix ans…


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  •  J'aime bien le cinéma israélien, mais là, bof, ce n'est un film terrible. Il aurait fallu travailler le scénario, pour lui donner de la profondeur. Les dialogues sont moyens et les acteurs  sont moyens aussi. Dommage: ce film va dans tous les sens et dans aucun en particuliers.

    scénario: 12/20    technique: 15/20    acteurs: 12/20   note finale: 12/20

    Youth

    Yaki et Shaul, deux frères jumeaux, vivent dans une banlieue de Tel Aviv avec leurs parents. Leur famille, endettée, est menacée d’expulsion. Yaki, qui ne se sépare jamais de son arme de service, passe quelques jours en permission et les deux frères échafaudent alors un plan d’enlèvement. Mais c’est le jour du Shabbat et rien ne se passe comme prévu.


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  • Ouai, bof. Fiston, c'est mieux et je crains le pire pour ce film. Assez amusant mais bof. l'actrice qui joue l'amie d'nfance devenue grande n'est pas crédible. Elle joue mal.

    scénario: 13/20     acteurs: 13/20   technique: 16/20   note finale: 14/20

    Situation amoureuse : C'est compliqué

    À trente ans, Ben est sur le point d'épouser Juliette. Sa petite vie tranquille et sans danger va basculer lorsqu'il retombe sur la personne qu'il a secrètement le plus envie de revoir : Vanessa, la bombe du lycée qui ne l'avait jamais regardé. Elle est de retour à Paris et ne connaît, aujourd'hui, que lui…


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  •  Pas du tout mon genre de film mais j'ai adoré. Bien joué, bien filmé, et les acteurs sont super beaux.

    scénario: 16/20   acteurs: 16/20    technique: 16/20   note finale: 16/20

    La légende d'Hercule

    Hercule est le fils de la reine Alcmène que lui a donné Zeus en cachette du roi Amphitryon pour renverser celui-ci une fois l'enfant devenu adulte. Amoureux d'Hébé, Hercule est trahi par le roi qui la destine à son autre fils, Iphiclès. Le demi-dieux est exilé et vendu comme esclave. Devenu gladiateur et renversant tous ses adversaires, Hercule, avec l'aide de Sotiris, son compagnon d'armes, va tenter de libérer le royaume de la tyrannie d’Amphitryon, arracher Hébé aux griffes de son frère, et prendre enfin sa vraie place, celle du plus grand héros que la Grèce ait jamais connu…


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  • L'idée du film est très intéressante. Les acteurs sont formidables, c'est très bien filmé et l'image est magnifique. mais on peut regretter un montage mou et un trop grand nombre de scènes inutiles. Le montage manque vraiment de dynamisme et c'est dommage. Les décors et les costumes sont sublimes. Les dialogues sont plein d'humour. Dommage que tout cela manque de dynamisme.

    scénario: 16/20    technique: 16/20    acteurs: 16/20   note finale: 14/20

    Monuments Men

    La plus grande chasse au trésor du XXe siècle est une histoire vraie. MONUMENTS MEN est inspiré de ce qui s’est réellement passé.
    En pleine Seconde Guerre mondiale, sept hommes qui sont tout sauf des soldats – des directeurs et des conservateurs de musées, des artistes, des architectes, et des historiens d’art – se jettent au cœur du conflit pour aller sauver des œuvres d’art volées par les nazis et les restituer à leurs propriétaires légitimes. Mais ces trésors sont cachés en plein territoire ennemi, et leurs chances de réussir sont infimes. Pour tenter d’empêcher la destruction de mille ans d’art et de culture, ces Monuments Men vont se lancer dans une incroyable course contre la montre, en risquant leur vie pour protéger et défendre les plus précieux trésors artistiques de l’humanité…


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  • Bon, il faut dire que j'ai été un peu déçu par ce film plein d'humour par moment, aux dialogues croustillants par moment, mais pas tout le temps. c'est pas mal mais ça casse pas des barres.

    scénario: 14/20   technique: 16/20  acteurs: 16/20   note finale: 15/20

    Le crocodile du Botswanga

     

    Leslie Konda, jeune footballeur français talentueux, repéré à son adolescence par Didier, un agent de faible envergure qui a su le prendre sous sa coupe, vient de signer son premier contrat d’attaquant dans un grand club espagnol. Dans le même temps, sa notoriété grandissante et ses origines du Botswanga, petit état pauvre d’Afrique centrale, lui valent une invitation par le Président de la République en personne : Bobo Babimbi, un passionné de football, fraîchement installé au pouvoir après un coup d’état militaire. Leslie se rend donc pour la première fois dans le pays de ses ancêtres accompagné par Didier pour être décoré par le Président Bobo qui s’avère rapidement, malgré ses grands discours humanistes, être un dictateur mégalomane et paranoïaque sous l’influence néfaste de son épouse. À peine ont-ils débarqué que Bobo conclut un deal crapuleux avec Didier : faire pression sur son joueur afin que celui-ci joue pour l’équipe nationale : les Crocodiles du Botswanga…


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  • Bof, ça tourne un peu à vide tout de même. pas inintéressant mais pas super non plus. les deux actrices principales ont une vie de merde très ennuyeuse et hélas, le film est un peu ennuyeux. Le scénario n'est pas terrible, les dialogues non plus et les actrices font le minimum.

    scénario: 12/20      technique: 15/20   acteurs: 14/20   note finale: 13/20

     

    Passer l'hiver

    Une station service. Deux femmes. L'hiver. Des trajets. Du quotidien. Et puis une prise de risque. L'hôtel en Normandie. Un pas de côté. L'enquête. La Lada rouge. La plage. La mort qui travaille les vivants. Un mouvement et une suspension. La fille brune. L'amour. Une histoire de liens qui se tissent.

     


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  •  Les 5 premières minutes du film sont prometteuses mais hélas, tout le reste est poussif. Les trois actrices sont vraiment mauvaises: entre Alexandra Lamy qui passe son temps à crier et Mélanie Doutey à faire des grimaces, on se lasse vite. On se demande si elles sont mauvaises actrices ou si elles ne sont pas dirigées. grosse déception, car je m'attendais vraiment à un film de filles, genre sex in the city. Le scénario est bâclé.  c'est raté. mais techniquement, c'est bon.

    Sscénario: 12/20   technique: 16/20   acteurs: 12/20   note finale: 12/20

    Jamais le premier soir

    Julie est une jeune femme pétillante mais continuellement malheureuse en amour. Se faire larguer par coursier à son travail semble donc lui porter le coup de grâce. Mais le livre "Le bonheur, ça s’apprend" devient sa bible et elle en applique les conseils à la lettre au travail et en amour. Cette nouvelle lubie de "pensée positive" laisse sceptiques ses deux meilleures amies dont la vie amoureuse n’est pas non plus au beau fixe. Quand l’une, Louise, entretient une liaison secrète avec son boss, l’autre, Rose, subit le quotidien d’un couple en bout de course. Devenue cliente régulière d’une librairie où elle dévalise le rayon "épanouissement personnel", Julie va y faire des rencontres qui vont peut-être enfin changer sa vie…


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  • Pas mal, surtout la fin. Mais on peut regretter certaines longueurs. Et on peut regretter trop d'invraisemblances.

    scénario: 14/20     acteurs: 16/20   technique: 16/20   note finale: 14/20

    La vie rêvée de Walter Mitty

     

    Walter Mitty est un homme ordinaire, enfermé dans son quotidien, qui n’ose s’évader qu’à travers des rêves à la fois drôles et extravagants. Mais confronté à une difficulté dans sa vie professionnelle, Walter doit trouver le courage de passer à l'action dans le monde réel. Il embarque alors dans un périple incroyable, pour vivre une aventure bien plus riche que tout ce qu'il aurait pu imaginer jusqu’ici. Et qui devrait changer sa vie à jamais.


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