• Les dialogues sont très réussis. un très beau film plein d'humour et de tendresse. les acteurs sont grandioses.

    scénario: 18/20   technique: 17/20     acteurs: 17/20   note finale: 17/20

    Premier de la classe

     

    Abou, 14 ans, fait la fierté de son père. Contrairement à ses 3 frères, il est « 1er de sa classe ». Enfin, c’est ce qu’il fait croire. En vérité, Abou est surtout le roi du mensonge et du bulletin truqué! 
    Quand arrive la première réunion parents-profs, il va monter le plus gros mytho de sa vie : recruter des faux profs parmi ses connaissances du quartier pour faire face à son vrai père, pendant que ses vrais profs rencontreront son faux père. Ca devrait être facile…en théorie!


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  • Je n'aime pas les films qui se terminent en queue de poisson. Mais celui-là nous tient en haleine jusqu'au bout. Malheureusement, la fin n'est pas à la hauteur du reste du film.

    scénario: 16/20       technique: 16/20     acteurs: 16/20     note finale: 16/20

    The operative

    À la fin des années 2000, alors que le monde craint que l'Iran ne se dote de l'arme atomique, Rachel, ex-agente du Mossad infiltrée à Téhéran, disparaît sans laisser de trace. Thomas, son référent de mission, doit la retrouver entre Orient et Occident, car Rachel doit revenir à tout prix sous le contrôle de l’organisation… ou être éliminée.


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  •  Un vaudeville très réussi. les acteurs sont formidables et on rit beaucoup. Je ne sais pas si le film est tiré d'une pièce de théâtre, mais si ce n'est pas la cas, il ferait une belle pièce de théâtre!!

    scénario: 17/20        acteurs: 17/20    technique: 17/20   note finale: 17/20

    Beaux-parents

    Coline et André sont en parfaite harmonie avec leur fille, Garance, et leur gendre Harold. Mais Garance se sépare d’Harold et ordonne à ses parents de ne plus jamais le revoir. Les beaux-parents ne peuvent s’y résoudre : elle l’a largué, mais pas eux ! Ils devront mener une double vie pour continuer à voir leur gendre adoré, en cachette de leur fille, qui ne va pas les lâcher...


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  • Bof. Un frigo connecté qui rend tout le monde fou jusqu'à ce que Doria Tillier tombe amoureux de lui.... Bof.

    scénario: 10/20   technique: 16/20   acteurs: 12/20   note finale: 8/20

    Yves

    Jérem s'installe dans la maison de sa mémé pour y composer son premier disque. Il y fait la rencontre de So, mystérieuse enquêtrice pour le compte de la start-up Digital Cool. Elle le persuade de prendre à l'essai Yves, un réfrigérateur intelligent, censé lui simplifier la vie…

    Rien ne prédestinait Jérem (excellent William Lebghil), éternel adulescent, et Yves, réfrigérateur dernier cri, à se rencontrer et encore moins à cohabiter. Rappeur raté, bien incapable de se faire cuire un œuf ou de balayer ses miettes, Jérem cultive l’art de la lose. Ce n’est pas un simple poil qu’il a dans la main mais toute une moquette, même pas bonne à fumer. Il mène une vie de patachon pépère, allant de la cuisine à la chambre, du canap à l’ordi, incapable de produire grand chose de bien probant, au grand dam de son impresario désespéré (le loufoque Philippe Katerine). À ce rythme-là, aucune rentrée d’argent à l’horizon, et si notre trentenaire a encore un toit sur la tête, c’est grâce à l’appartement de sa grand-mère qu’il peut squatter.
    Pas de quoi être fier et peut-être est-ce pour cela qu’il embobine So, l’enquêtrice qui le sonde en lui racontant qu’il est policier. Un bobard qui le rend éligible pour tester gratis un sémillant frigidaire intelligent et à la langue bien pendue baptisé Yves. Si de prime abord le smart-frigo, à peine sorti d’usine, ne semble pas avoir inventé l’eau tiède et paraît juste bon à pasticher les humains, progressivement son intelligence artificielle va s’avérer redoutable. D’abord docile avec son nouvel usager, il va rapidement s’enhardir et prendre des initiatives bien contrariantes pour ce dernier. Finis les sempiternels repas régressifs de Jérem, dont la capacité à cuisiner se limite à écraser des biscuits et des bananes dans un bol de lait ! Jugeant que cela défie les plus élémentaires règles de la diététique, Yves, programmé pour procurer bonheur et santé à ses bénéficiaires, prend les rênes et commandera désormais des légumes, non mais ! Même le chien de la maisonnée se doit de manger équilibré. Jérem, qui a accepté de participer au test à cause des caddies de bouffe gratuits, commence à s’en mordre les doigts. D’autant plus quand, non content de lui faire avaler des carottes, Yves commence à donner son avis sur tout ce qui se passe dans sa vie, prompt à critiquer et à donner des leçons. Rien n’échappe au cerveau électronique de ce qui se passe sur l’ordinateur de son maître, ni sur les réseaux sociaux : bienvenue dans le monde des objets connectés !
    Jérem n’a bientôt plus aucun secret pour son frigo, qui finit, c’est le pompon, par carrément s’immiscer dans sa vie privée et ses compositions musicales… Bientôt, les seules choses qui retiennent notre homme de flanquer l’importune boîte à glace à la rue, ce sont les doux yeux de So, qu’il rêve secrètement de revoir, sans oser prendre les devants, jusqu’à ce qu’Yves, dans un élan d’attention bienveillante, s’en mêle et sème une sacré pagaille dans leurs vies respectives.

    C’est un univers satirique hilarant dans lequel nous sommes plongés, une fable contemporaine presque glaçante malgré le fait qu’on rigole fréquemment. Yves a le sens de la répartie, il nous époustoufle, on finirait presque par le trouver plus humain que les humains eux-mêmes, en tout cas plus finaud, et par éprouver plus d’empathie pour lui que pour nos semblables, tout juste bons à pondre des morceaux de rap d'une banalité crasse.
    Voilà Yves fin prêt à piquer la vedette aux vulgaires mortels. Tout comme les protagonistes de l’histoire, on sombre dans une vague d’anthropomorphisme délirante, prêtant au placard frigorifique toutes sortes d’intentions, même des comportements de chaud lapin, avant de se souvenir que la vengeance est un plat qui se mange froid et que dans ce domaine également, Yves est le mieux pourvu !


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  • Un très jolie comédie estivale. Réussie. On rit beaucoup.

    scénario: 17/20   technique: 17/20   acteurs: 17/20   note finale: 17/20

    Ibiza

    Philippe et Carole, tous deux divorcés, viennent de se rencontrer.
    Très amoureux, Philippe est prêt à tout pour se mettre les deux ados de Carole dans la poche. Il propose un deal au fils aîné : s'il a son bac, c'est lui qui choisit leur lieu de vacances.
    Et ce sera Ibiza !
    Mais pour Philippe, plutôt habitué à de paisibles vacances dans la Baie de Somme, c'est un véritable choc.


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  •  Même si ce film rappelle furieusement Nikita, il est très réussi. Certes les recettes de Besson sont toujours les mêmes mais cela fonctionne encore et toujours.

    scénario: 18/20         acteurs: 18/20         technique: 18/20  note finale: 18/20

    Anna

    Les Matriochka sont des poupées russes qui s’emboîtent les unes dans les autres. Chaque poupée en cache une autre. Anna est une jolie femme de 24 ans, mais qui est-elle vraiment et combien de femmes se cachent en elle ? Est-ce une simple vendeuse de poupées sur le marché de Moscou ? Un top model qui défile à Paris ? Une tueuse qui ensanglante Milan ? Un flic corrompu ? Un agent double ? Ou tout simplement une redoutable joueuse d’échecs ? Il faudra attendre la fin de la partie pour savoir qui est vraiment ANNA et qui est “échec et mat”.


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  •  Une très jolie comédie, pleine d'humour et de tendresse.

    scénario: 17/20   technique: 17/20    acteurs: 17/20   note finale: 17/20

    Made in China

    François, jeune trentenaire d’origine asiatique, n’a pas remis les pieds dans sa famille depuis 10 ans après une violente dispute avec son père Meng. Depuis, il essaie toujours d’éviter les questions sur ses origines, jusqu’à mentir en faisant croire qu’il a été adopté.

    Mais lorsqu’il apprend qu’il va être père, il réalise qu’il va devoir renouer avec son passé et ses origines. Poussé par sa compagne Sophie, il se décide à reprendre contact avec les siens et retourne dans son XIIIème arrondissement natal pour leur annoncer la bonne nouvelle, accompagné de son meilleur ami Bruno. François est accueilli à bras ouverts par sa famille, à l’exception de son père et de son jeune frère.

    Le retour dans sa communauté ne va pas être si simple…


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  • Un très jolie film sur les difficultés d'une jeune femme avec beaucoup de de diplômes. C'est un film réjouissant dans lequel les acteurs se donnent au maximum. Une fable réjouissante qui, raconte, à coups de répliques absolument malicieuses, la difficulté pour une jeune-femme canadienne à exister. Un coup de force pour un premier long-métrage. Car cette comédie féministe est souvent désopilante. Le mérite en revient à l’éreintante Anne-Elisabeth Bossé, qui ose tout dans ce rôle d’une Bridget Jones intello ou d’une Frustrée moderne de Bretécher.

    scénario: 16/20    technique: 16/20    acteurs: 16/20   note finale: 16/20

    La femme de mon frère

    Montréal. Sophia, jeune et brillante diplômée sans emploi, vit chez son frère Karim. Leur relation fusionnelle est mise à l’épreuve lorsque Karim, séducteur invétéré, tombe éperdument amoureux d’Eloïse, la gynécologue de Sophia…

    Avec un peu de chance, vous allez comme moi être à la fois irrésistiblement séduit et exaspéré par Sophia, l'héroïne hors normes – et présente dans tous les plans ou presque – de cette délicieuse comédie de mœurs urbaine et très canadienne, qui n'est pourtant pas sans rappeler la verve des films de Justine Triet (Victoria et Sibyl avec Virginie Efira). Cette pétillante trentenaire québécoise, universitaire au visage aquilin et à la logorrhée inextinguible, est ce qu'on pourrait appeler une « attachiante », tant on ne sait jamais si on a envie de lui mettre des baffes ou de sourire de l'incorrigible et permanente verve acide avec laquelle elle aborde tout ce qu'elle approche.

    Sophia, sur-diplômée, probablement trop intelligente et lucide pour un monde qui n'en demande pas tant, est juste une géniale inadaptée sociale, à une époque où la pensée est devenue une activité finalement handicapante à bien des égards. Dans une scène hilarante, on assiste au pugilat des membres de son jury universitaire qui règlent leurs comptes au dessus de sa tête alors qu'elle tente de soumettre sa thèse dont le thème (les continuateurs de Gramsci, philosophe marxiste italien incontournable mais oublié de l'immense majorité de la population) a peu de chances de l'aider à s'intégrer à notre monde ultralibéral. Dans l'attente d'une hypothétique chaire d'université qu'elle se fera chiper par la fille de son directeur de thèse, Sophia vivote d'un petit job dans une galerie, qu'elle accomplit avec la plus mauvaise volonté, et squatte chez son frère Karim, un garçon séduisant et sociable, son total opposé mais dont elle est inséparable, jusqu'à ce que, dixit Karim, « elle trouve un sens à sa vie ».La vie sentimentale de la fratrie n'est par ailleurs pas franchement marquée par la stabilité, jusqu'au jour où Karim tombe sous le charme de la gynécologue venant d'avorter sa sœur (comme le dit Sophia : « quel homme a le culot de draguer le médecin qui a avorté sa sœur ? »). Un bouleversement qui va obliger Sophia à se prendre en main.

    On se laisse embarquer par l'ironie et le cynisme intarissable de Sophia, qui fournit l'occasion de dialogues hilarants et d'un regard finalement tendre et amusé sur les déboires de la jolie trentenaire, notamment dans une formidable scène de famille qui tourne au cauchemar, avec des parents bien plus barrés et atypiques que ne sont les enfants, ou encore dans celle où Sophia va rencontrer contre toute attente, elle qui est persuadée qu'il faut surtout ne pas enfanter dans ce monde insupportable, UN sage femme, un de ces rares hommes qui a choisi de vouer sa vie à la maternité.

    On comprend assez vite que le cynisme et le nihilisme de Sophia sont des armures, qui la protègent d'une hypersensibilité à la vie, et le film s'avère un splendide regard sur la famille et l'amour fraternel. Le récit est mené tambour battant, emballé par le jeu irrésistible de l'hilarante autant que touchante Anne-Elisabeth Bossé, découverte chez Xavier Dolan, tout comme Mona Chokri d'ailleurs, comédienne qui signe ici un premier film bourré d'envie et d'énergie.


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  •  Pas mal même si c'est un peu ennuyeux par moment. Un film coup de poing contre la guerre, à travers le portrait sensible et solaire de trois frères, qui luttent contre leurs démons. "Un havre de paix" est une sacrée expérience. Un peu méta, sensible, humaine, intense, mélancolique, belle et parfois drôle, elle risque d'en laisser plus d'un épuisé par tant de sincérité. Si la forme est perfectible, le fond, lui, est très solide. Un film fort et doux en même temps, qui nous sort ses tripes à chaque image. La révélation d'un nouveau cinéaste qu'on a hâte de voir grandir. Ce film nous démontre une fois de plus, s'il en était encore besoin, que la guerre c'est bête et que les horreurs qui y sont commises affectent durablement ceux qui les commettent et ceux qui y assistent.

    scénario: 16/20       technique: 15/20       acteurs: 16/20  note finale: 16/20

    Un havre de paix

    Trois frères se retrouvent pour enterrer leur père dans le kibboutz de leur enfance. Avishaï, le plus jeune, doit partir deux jours plus tard à la frontière libanaise où un nouveau conflit vient d’éclater. Il sollicite les conseils de ses frères qui ont tous deux été soldats. Itaï souhaite endurcir le jeune homme tandis que Yoav n’a qu’une idée en tête : l’empêcher de partir. Dans ce kibboutz hors du temps, le testament du père va réveiller les blessures secrètes et les souvenirs d’enfance...


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  •  Ce film est un petit bijou que je vous recommande. Raph Fiennes joue le discret et placide mentor de Noureev, qu’incarne avec brio Oleg Ivenko, danseur classique professionnel, dont c’est le premier rôle de cinéma. Sa performance, comme sa ressemblance avec son modèle, étonne. D’une grâce agile et magnétique.Bien joué, bien filmé, les décors et les costumes sont parfaits. L'image est magnifique.

    scénario: 18/20    technique: 19/20     acteurs: 18/20   note finale: 18/20

    Nooreev

    Jeune prodige du célèbre ballet du Kirov, Rudolf Noureev est à Paris en juin 1961 pour se produire sur la scène de l'Opéra. Fasciné par les folles nuits parisiennes et par la vie artistique et culturelle de la capitale, il se lie d'amitié avec Clara Saint, jeune femme introduite dans les milieux huppés. Mais les hommes du KGB chargés de le surveiller ne voient pas d'un bon œil ses fréquentations "occidentales" et le rappellent à l'ordre. Confronté à un terrible dilemme, Noureev devra faire un choix irrévocable, qui va bouleverser sa vie à jamais. Mais qui va le faire entrer dans l’Histoire.

    S'il est un personnage romanesque, c'est bien Rudolf Noureev : un danseur d'exception, une étoile filante qui influença d'une façon phénoménale la danse masculine, perturba radicalement les codes du ballet, fascina des générations d'amateurs et continue aujourd'hui encore à inspirer nombre d'artistes. En plus il était beau : « Du fauve il avait le regard brûlant et le mouvement aussi » dira de lui Christine Okrent pour annoncer sa disparition en pleine gloire en 1993… âgé d'à peine 54 ans.
    Le film ne dit pas toute sa vie, mais ses débuts à Leningrad (Saint-Pétersbourg), sa rencontre avec Alexandre Pushkin, professeur de danse respectueux et respecté qui joua un rôle déterminant dans l'évolution du jeune prodige jusqu'au moment où sa vie bascule radicalement…
    Son père, commissaire politique de l'Armée rouge, avait disparu alors qu'il avait trois ans, laissant sa famille dans une précarité qui lui laissa durablement un insatiable appétit de richesse et de reconnaissance. Il avait une énergie folle, en réaction, peut-être, à un complexe d'infériorité chronique. Pauvre, venu tardivement à la danse, il avait le sentiment qu'il devait « faire tenir six années en trois » pour rattraper son retard. Ralph Fiennes a toujours été fasciné par le personnage, fasciné aussi par la Russie dont il parle la langue et s'il prend grand soin à reproduire scrupuleusement le contexte, il se donne à lui-même le rôle d'Alexandre Pushkin, prof dont la bienveillante tolérance a compté dans l'affirmation du talent de Noureev.

    1961, nous sommes en pleine guerre froide. C'est à contre cœur que la Russie soviétique autorise Noureev à sortir de ses frontières pour se produire à l'Opéra de Paris avec le ballet du Mariinsky, encadré de près par le KGB complètement dépassé. « Il n'entend rien à la politique » avait dit son directeur de troupe pour rassurer les autorités, échaudées par les insoumissions et les frasques de ce danseur fantasque.
    Mais à peine la représentation terminée, Noureev échappe à cette surveillance trop visible, pour le simple plaisir de flâner en toute liberté dans Paris ou faire la fête avec les danseurs français… Probable qu'il n'avait rien calculé à l'avance, dit Fiennes : « les Soviétiques, en lui mettant la pression, l'ont poussé à faire le choix de rester en France ». En arrivant à Paris, lui qui n'a connu que l'univers gris de la pauvreté, est instantanément fasciné par la ville, sa liberté festive, cette foultitude d'amis avec qui il peut s'exprimer en toute sincérité, sans contrainte…
    Au moment du voyage de retour vers la mère patrie, alors même qu'il s'apprête à embarquer dans l'avion, il fait volte face, se précipite vers deux gendarmes à qui il demande protection et supplie la France de le garder, soutenu par ses nouveaux amis…

    On imagine qu'il n'a pas été commode de parvenir à trouver le comédien capable d'exprimer l'incandescence du tempérament de Noureev. C'est finalement dans la troupe nationale du Tatarstan que Fiennes, après de longs mois de recherche, a fini par dénicher Oleg Ivenko, danseur lui même, n'ayant jamais joué la comédie, mais étonnant de ressemblance physique avec son modèle… « Restait à être spontané et à s'investir émotionnellement »… dit encore Fiennes. C'est ce que réussit Oleg Invenko, avec une classe et une fougue emballantes… et un talent de danseur époustouflant – les scènes de danse ne sont pas très nombreuses dans le film mais elles sont exaltantes.


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