•  Haaa les chevaliers du fiel et leur humour ravageur... Un film réussi qui reprend certaines des situations de leurs sketchs. Bien filmé, bien joué, c'est un plaisir de voir ce film qui sent bon le sud. J'ai découvert Noëlle Pernat (la Mado) comme actrice et elle est super! J'espère que nous la reverrons dans d'autres films.

    scénario: 18/20      technique: 18/20     acteurs: 18/20    note finale: 18/20

    Repas de famille

    Mr Poggi rêve de la mairie de son village. Il est carrossier et de droite. Avec sa femme, la pulpeuse Bernadette, ils invitent leur beau-frère et belle-sœur , Bruno et Huguette , profs de gauche, pour un déjeuner dominical .
    Le thème des retrouvailles est explosif : « qui va prendre Mamie à noël ? »
    Le repas de famille peut commencer… Tous les ingrédients sont là… La politique, les histoires d’héritages, l’éducation des enfants, la religion et même la drogue.
    Les cigales chantent, les parents gueulent, les enfants trinquent… C’est la journée la plus délirante de l’année et ça serait dommage de la rater.
    Au fait ? Mais qui va prendre Mamie à noël ?


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  • Quand techniquement, ça commence par des plans ratés de visages coupés et d'images dégueulasses, je me dis que le film commence mal. Et hélas, ma première impression était la bonne. Une histoire sans intérêt, des actrices qui peinent à suivre un scénario peu inspiré et une technique approximative font d'une bonne idée (l'émancipation de femmes différentes) une panade indigeste et  ennuyeuse. D'abord, apprendre à filmer, puis apprendre à diriger les comédiennes, puis apprendre à faire un scénario et enfin faire un prochain film plus réussi: c'est ce que je souhaite à la réalisatrice.

    scénario: 8/20     actrices: 12/20      technique: 8/20   note finale: 8/20

    Louise, Sam, Lili. Trois femmes qui ne se connaissent pas mais dont la volonté farouche d’évolution va les faire se rencontrer, se rejoindre, se juxtaposer.
    C’est l’histoire de Louise qui quitte le pressing de famille pour travailler dans une grande entreprise de fabrication de poupée où l'a pistonnée son amant.
    De Lili, Miss Nouvelle-Calédonie, qui fait la rencontre d'un riche industriel.
    De Sam, mère de famille nombreuse, qui décide de prendre son indépendance.
    Il y a la pression de leurs mères, de leurs sœurs, de leurs amies.
    Il y a leurs hommes qui disparaissent. Il y a leurs filles qui les regardent, les imitent.
    Et il y a la conception de ce nouveau modèle de poupée, enfin à l'image de la femme.
    Mais est-ce le modèle qui doit s’adapter à la femme ou l’inverse ?


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  •  Un film très réussi qui interroge sur la place de la tv et sur la politique du scoop à tout prix! Jake Gyllenhaal est formidable et cela sent l'Oscar... Un film pour réfléchir!

    scénario: 18/20      acteurs: 18/20    technique: 16/20     note finale: 16/20

    Night call

    Branché sur les fréquences radios de la police, Lou parcourt Los Angeles la nuit à la recherche d’images choc qu’il vend à prix d’or aux chaînes de TV locales. La course au spectaculaire n'aura aucune limite...


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  • Très réussi! Aussi amusant que la BD. Je n'aime pas trop ce genre de dessin animés: trop de technique perd du charme mais j'ai beaucoup ri.

    scénario: 17/20        technique: 15/20      note finale: 16/20

    Astérix- Le domaine des Dieux

    Nous sommes en 50 avant Jésus-Christ ; toute la Gaule est occupée par les Romains… Toute ? Non ! Car un village peuplé d'irréductibles Gaulois résiste encore et toujours à l'envahisseur. Exaspéré par la situation, Jules César décide de changer de tactique : puisque ses armées sont incapables de s’imposer par la force, c’est la civilisation romaine elle-même qui saura  séduire ces barbares Gaulois. Il fait donc construire à côté du village un domaine résidentiel luxueux destiné à des propriétaires romains. : « Le Domaine des Dieux  ». Nos amis gaulois résisteront ils à l’appât du gain et au confort romain ? Leur village deviendra-t-il une simple attraction touristique ? Astérix et Obélix vont tout faire pour contrecarrer les plans de César.

    Rendons d’abord à César ce qui appartient à Goscinny et Uderzo : Astérix et le Domaine des dieux est l’un des meilleurs albums des aventures du petit Gaulois et de son village d’irréductibles. Alexandre Astier a d’autant mieux choisi cet album qu’il résonne avec la société actuelle, où l’environnement, le tourisme de masse et les grands ensembles sont devenus des problèmes particulièrement « Irréductibles »... Nous sommes, donc, en 50 avant Jésus-Christ : l’envahisseur romain a presque gagné, mais tout est dans le « presque », avec ce satané village qui, décidément, résiste. Dans son palais tout en marbre, Jules César a une idée diabolique. Puisqu’il ne peut l’emporter par la force (rapport à la potion magique), il va user d’une arme plus sournoise : ramollir ces barbares de Gaulois à grands coups de sesterces et de confort. Il charge l’architecte Anglaigus, un petit nerveux ambitieux, de construire un gros complexe immo­bilier, le « Domaine des dieux », à un jet de menhir du village gaulois... Mais, heureusement, les esclaves ne sont plus ce qu’ils étaient et les légionnaires romains ont des revendications syndicales !

    Alexandre Astier et Louis Clichy avaient un défi à relever : être assez « modernes » pour un jeune public habitué aux prouesses Disney-Pixar, et préserver notre nostalgie de parents, vieux gosses encore morts de rire au souvenir des Douze Travaux d’Astérix, réalisé par Goscinny et Uderzo eux-mêmes. Et c’est ce qu’ils ont réussi. Côté nostalgie, ils ont demandé à ­Roger Carel, (87 ans, mais le coffre d’un jeune homme) de prêter sa voix à Astérix pour la neuvième fois de sa carrière. Le film bénéficie, surtout, de l’humour d’Alexandre Astier. Fidèle à Goscinny, mais s’en détachant pour mieux uti­liser son goût de l’anachronisme (la série Kaamelott), il a ciselé ses dialogues : « La guerre, oui ! La pénibilité, non ! » crie ainsi un soldat romain gréviste avec la voix suraiguë d’Elie Semoun. Hilarantes, surtout, sont les répliques, politiques et intello, de Duplicatha, le chef des esclaves numides, prononcées à deux à l’heure par Laurent Lafitte... En faisant enregistrer tous les acteurs en studio comme dans une bonne vieille « dramatique » radio, puis en calant l’animation sur leur interprétation vocale, les deux cinéastes ont donné une vraie épaisseur, comique ou émouvante, à leurs personnages. Un bon dessin animé qui peut se targuer d’être, aussi, un vrai film d’acteurs, ­cela mérite tous les lauriers.


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  • Voici un film d'une beauté extraordinaire: l'image est d'une beauté à couper le souffle. La technique, c'est très important pour moi dans un film! Les acteurs sont merveilleux. On peut regretter que le scénario soit un peu abscon. Mais Thomas Imbach est un grand réalisateur (Thomas si tu me lis: BRAVO!)

    acteurs: 18/20      scénario: 14/20       technique: 19/20    note finale: 16/20

    Mary, Queen of Scots

    La reine d’Écosse Marie Stuart passe sa jeunesse en France. Elle est promise à la couronne de France, mais peu après son mariage, la maladie emporte son mari. La jeune veuve rentre seule dans une Écosse dévastée par la guerre. Au même moment, Elisabeth est sacrée reine d’Angleterre. Pour Marie, elle est comme une soeur jumelle à qui elle peut se confier librement. Après s’être remariée, Marie donne naissance à un héritier du trône. Mais son nouveau mari, Lord Darnley, s’avère être un faible. Lorsque Marie rencontre l’amour de sa vie, le comte de Bothwell, elle fait assassiner Darnley et épouse Bothwell. Horrifiés par ce geste et par la passion aveugle qui l’a motivé, l’aristocratie et le peuple d’Écosse se retournent contre elle. Pour éviter une bataille sanglante, Marie doit renoncer à son Bothwell bien-aimé. Désespérée, elle demande l’aide d’Elisabeth, mais celle-ci la fait jeter en prison. Après dix-neuf années passées dans une cage dorée, Elisabeth lui apporte la « délivrance » par le biais de l’échafaud.


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  •  Un très joli film sur la vilaine façon dont était reçu les réfugiés Est allemand en RFA dans les années 70'. Les acteurs sont fantastiques, le scénario nous tient en haleine jusqu'à la fin. Le César allemand de la meilleure actrice est largement mérité. Peut-être un peu caricatural mais bref.

    scénario: 17/20      acteurs: 17/20      technique: 17/20      note finale: 17/20

    De l'autre côté du mur

    Fin des années 70, quelques années après la mort de son fiancé, Nelly décide de fuir la RDA avec son fils afin de laisser ses souvenirs derrière elle. La jeune femme croit à un nouveau départ de l’autre côté du mur, mais en Occident où elle n’a aucune attache, son passé va la rattraper…
    La jeune femme va-t-elle enfin réussir à trouver la liberté?

    Tout se passe très vite. On est dans ce temps de l'action où tout s'accélère sans pouvoir revenir en arrière. Nelly, belle femme blonde au regard d'acier trempé, quitte Berlin Est. Elle s'engouffre dans une berline avec son fils Alexej, petit pâlichon binoclard de 8 ans aux cheveux d'un noir de jais, et un ami sensé jouer le rôle du père. Fin des années 70… Le rideau de fer est bien là qui sépare les deux Allemagne. À la frontière, les gardes ne sont pas spécialement avenants. Nelly reste impavide. Elle en a vu d'autres, on le devine. Elle obtempère mais ne plie pas. L'allure fière, le regard droit. On la fait se déshabiller… Ambiance glaciale, désabusée. Interrogatoire, fouille au corps, intimidation… Fonctionnaires zélés, petits tyrans minuscules… Peur au ventre d'être séparée de son fils. De devoir rester là. Puis tout se tasse, sans autre forme d'explication. Les voilà passés de l'autre côté du mur…

    De Berlin Ouest ils n'aperçoivent pas grand chose, leur chauffeur, le faux papa, les dépose devant le camp d'accueil d'urgence de Marienfield, étape obligée de tous ceux qui arrivent de la RDA. Mais le pied est mis dans l'embrasure de la porte qui s'ouvre vers la liberté. On leur procure draps, couverts, gîte… C'est à peine croyable, ils sont à l'Ouest ! Tant d'émotions qui se bousculent, qui peinent à s'extérioriser. Quand Nelly le réalise peu à peu, au moment où elle pourrait commencer à se détendre, c'est l'heure de la visite médicale. On la fait se déshabiller… Même ambiance glaciale, désabusée. Le parcours du combattant n'est pas terminé. Interrogatoires, intimidations exercées par des fonctionnaires tout aussi zélés, d'autres tyrans minuscules… Certes ce ne sont plus ceux de la Stasi, ce sont les agents des puissances étrangères, les Américains en tête, les libérateurs. Mais d'Est en Ouest ce sont les mêmes techniques qui misent sur votre usure, les mêmes questions auxquelles on se doit de répondre inlassablement, sans perdre patience. Les mêmes réponses que fait Nelly et qui la renvoient inévitablement vers un passé qu'elle voudrait oublier… C'est comme un jeu pas drôle, un casse-tête chinois aux règles inavouées et dont ne peut sortir qu'en ayant accumulé les bons points. Heureusement il y a les autres réfugiés. Sa joviale voisine de la chambre d'à côté qui se montre spontanément solidaire et amicale. Hans au profil plus sournois qui rôde autour d'Alexej et dont les bonnes ou mauvaises langues disent de se méfier…
    Ce camp, c'est comme un petit village où tout le monde se connaît sans se connaître, où l'on ne sait pas qui est de quel côté, où l'on finit par suspecter tout le monde et par être suspecté. Un microcosme perdu entre les deux lobes d'une Allemagne rendue schizophrène, où règne une paranoïa généralisée. Eux qui rêvaient d'intégration, de se fondre dans la ville comme n'importe quel autre citoyen, les voilà coincés dans un no man's land qu'ils affrontent sans savoir quelle sera la durée de la peine, ni quel en sera le dénouement.

    C'est une partie de l'histoire qu'on connaît peu dans le fond, qui donne une œuvre tout en tension. D'autant plus prenante qu'on sent qu'elle part du vécu du réalisateur et de l'écrivaine, Julia Franck, qui a écrit Feu de Camp, roman dont le film est l'adaptation.

     


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  •  Aussi passionnant que Derick.... C'est d'une nullité extrême et d'un ennui mortel. Je me demande comment on pu perdre ce temps à faire un navet pareil, sans aucun intérêt.

    scénario: 2/20      acteurs: 10/20   technique: 10/20     note finale: 5/20

    Quand vient la nuit

    Bob Saginowski, barman solitaire, suit d’un regard désabusé le système de blanchiment d’argent basé sur des bars-dépôts – appelés « Drop bars » - qui sévit dans les bas-fonds de Brooklyn. Avec son cousin et employeur Marv, Bob se retrouve au centre d’un braquage qui tourne mal. Il est bientôt mêlé à une enquête qui va réveiller des drames enfouis du passé...

    Après la réussite de Bullhead, un premier long métrage très personnel, le belge Michael R. Roskam confirme son talent de metteur en scène en allant tourner le scénario d'un autre en Amérique. Le cinéaste a remporté ce pari en s'entourant de quelques-uns de ses plus précieux collaborateurs et en choisissant un sujet en phase avec son univers. Quand vient la nuit est l'adaptation par Dennis Lehane (Mystic River, Shutter Island...) d'une de ses propres nouvelles et pourtant on pourrait croire que le romancier a écrit son premier scénario de long métrage spécialement pour Michael Roskam, tant on retrouve ici d'éléments présents dans Bullhead. À commencer par la relation particulière et symbolique qui relie le protagoniste à l'animal.

    En recueillant un chiot blessé dans une poubelle, Bob Saginowski (Tom Hardy) donne un sens à sa vie. Sauver ce petit être qui semblait perdu lui permettra de s'épanouir en tant qu'homme et de sortir de la solitude où il s'était laissé enfermer. Le contraire du Jacky de Bullhead, qui se condamnait en s'administrant le régime pharmaceutique destiné à des bœufs. D'autres parallèles s'établissent entre les deux films : la description détaillée d'une organisation mafieuse qui sert de pivot à l'intrigue (ici, le choix d'un bar différent chaque soir comme dépôt de la recette en liquide des activités illégales de la journée) ; l'idée que le passé finit toujours par refaire surface, comme le ressasse d'emblée la voix off ; le jeu des alliances secrètes et des trahisons dans un univers viril où la femme aimée, elle-même éprouvée par la vie, demeure la seule échappatoire.
    S'y ajoutent les motifs hatibuels du film criminel (braquage, racket et enquête policière), convoqués comme moteurs ou révélateurs de l'évolution du protagoniste. Cela pourra dérouter l'amateur de polar à la mécanique implacable, mais c'est l'originalité de Roskam que de privilégier les personnages sur l'action. Toute la mise en scène tend à faire partager leurs émotions et à révéler leur complexité, alors qu'ils apparaissent au début comme de simples losers...
    Roskam a emmené avec lui son directeur de la photographie Nicolas Karakatsanis et il est son atout maître, sur lequel il s'est appuyé pour conserver la maîtrise esthétique de son film, tourné sur les lieux de l'action, à Brooklyn. L'intrigue se situe autour de Noël (pour évoquer l'atmosphère des contes) et le travail sur les couleurs contribue à créer cette délicieuse langueur qui rappelle l'atmosphère fiévreuse de The Yards de James Gray, cinéaste auquel on pense autant pour les ambitions plastiques que pour l'attention accordée aux personnages sur fond de film noir.

    Le mélange de réalisme et de stylisation se retrouve dans le regard porté sur une Amérique en mutation. Une Amérique où les églises catholiques sont déménagées et rachetées par de puissants trusts immobiliers et où les petites frappes d'hier ont été supplantées par les organisations mafieuses venues de l'Europe de l'Est... Comme le montre la magnifique séquence d'ouverture, les liasses de billets passent de main en main avant de se retrouver dans des tonneaux qui enrichiront une puissante organisation, laquelle se cache derrière son armée de livreurs et de coursiers dont on n'entrevoit que de banales silhouettes. Pour résister à ce Moloch, le héros soigne son bébé molosse, un jeune pitbull à qui il apprend l'amour et non la haine. Preuve que chez les chiens comme chez les hommes, il n'existe pas de fatalité et que les plus mal partis peuvent aussi avoir droit au bonheur. Un vrai conte de Noël, avec rédemption de l'ange exterminateur en bon Samaritain.


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  •  Un film un peu embrouillé mais j'ai adoré!

    scénario: 17/20        technique: 17/20       acteurs: 17/20         note finale: 17/20

    Puzzle

    Puzzle raconte trois histoires d’amour, de passion, et de trahison qui se déroulent à New York, Paris et Rome.
    Michael, écrivain lauréat du Prix Pulitzer, s’est enfermé dans la suite d’un hôtel parisien pour achever son dernier roman. Il a récemment quitté sa femme Elaine  et il entretient une liaison orageuse avec Anna, une jeune romancière ambitieuse.
    Scott, homme d’affaires peu scrupuleux, est en Italie pour voler leurs modèles à des maisons de couture. Alors qu’il cherche un restaurant, il tombe sur Monika, tzigane d’une beauté à couper le souffle, qui s’apprête à récupérer sa petite fille. Mais quand elle s’aperçoit qu’on lui a volé l’argent qu’elle avait économisé pour payer le passeur, Scott se sent obligé de lui venir en aide. Ils mettent alors le cap sur une ville du sud de l’Italie mais Scott commence à se demander s’il n’est pas la victime d’une escroquerie.
    Julia, ancienne actrice de feuilletons télé, se bat avec son ex-mari Rick, célèbre artiste new-yorkais, pour obtenir la garde de son fils de 6 ans. Entre la suppression de sa pension alimentaire et ses frais d’avocat, Julia en est réduite à travailler comme femme de chambre dans l’hôtel de luxe où elle avait l’habitude de séjourner autrefois. L’avocate de Julia, Theresa, a réussi à lui obtenir l’audience de la dernière chance dans l’espoir de se voir enfin confier la garde de son fils.
    Trois histoires qui vont se révéler liées par un secret…


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  •  Un très joli drame romantique. les images sont d'une beauté à couper le souffle. Les acteurs sont fantastiques. Dommage qu'il n'ait pas trouvé son public.

    scénario: 17/20     technique: 19/20         acteurs: 17/20    note finale: 17/20

    Serena

    À la fin des années 20, George et Serena Pemberton, jeunes mariés, s’installent dans les montagnes de Caroline du Nord, où ils sont décidés à faire fortune dans l’industrie du bois. Dans cette nature sauvage, Serena se montre rapidement l’égale de n’importe quel homme et règne d’une main de fer avec son mari sur leur empire. Lorsque Serena découvre le secret de George alors qu’elle est elle-même frappée par le sort, leur couple passionné et impétueux se fissure. Leur destin les entraîne vers la plus terrible des tragédies…


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  • L'image est d'une beauté à couper le souffle! Mais sinon, les deux mots qui me viennent à l'esprit concernant ce film, sont: ennuyeux et bavard! Mon Dieu, mais si seulement les acteurs pouvaient se taire deux secondes... Pas le meilleur Woody.

    scénario: 12/20    technique: 18/20    acteurs: 14/20    note finale: 13/20

    Magic in the Moonlight

    Le prestidigitateur chinois Wei Ling Soo est le plus célèbre magicien de son époque, mais rares sont ceux à savoir qu’il s’agit en réalité du nom de scène de Stanley Crawford : cet Anglais arrogant et grognon ne supporte pas les soi-disant médiums qui prétendent prédire l’avenir. Se laissant convaincre par son fidèle ami Howard Burkan, Stanley se rend chez les Catledge qui possèdent une somptueuse propriété sur la Côte d’Azur et se fait passer pour un homme d’affaires, du nom de Stanley Taplinger, dans le but de démasquer la jeune et ravissante Sophie Baker, une prétendue médium, qui y séjourne avec sa mère.

    l a dû tomber dans la marmite de potion magique quand il était petit, Woody, ou se faire marabouter, à moins qu’il n’ait tout simplement passé un pacte avec le diable… Comment sinon expliquer ce sentiment d’éternelle jeunesse, de fraîcheur candide qui irradie son dernier tour de passe-passe. Charmant comme un conte d’été, léger comme l’insouciance des années folles, ludique comme une partie de ping-pong au clair de lune, Magic in the moonlight est porté par une grâce apparemment futile et par l’humour singulier et pétillant d’un jeunot de bientôt quatre vingt piges qui visiblement ne connaît pas l’ennui.
    On est à la fois en terrain connu – un film de Woody Allen a ses codes, ses rites, sa tonalité, sa musique, qu'on connaît bien – et dans un constant renouvellement : entre le noir et cruel Blue Jasmine et cet aérien Magic in the moonlight, il y a un monde. Celui d'un vrai créateur. Et il y a en tout cas une nouveauté bien tangible : Colin Firth, qu'on n'avait encore jamais vu chez Allen. Il est époustouflant d'intelligence de jeu, de charme, d'autorité, de fragilité, de profondeur… Si on aime les comédiens, il faut voir le film rien que pour lui.

    Colin Firth est Stanley Crawford, anglais classe tiré à quatre épingles… alias Wei Ling Soo, fameux prestidigitateur soi-disant chinois qui se donne en spectacle avec un succès fou sur les scènes internationales les plus prestigieuses. En l'occurrence, en ce soir de 1928, à Berlin (magnifique scène d'ouverture). Rien ne lui fait peur : faire disparaître un éléphant, couper ses assistantes en deux ou s’évaporer comme un songe. Il vend du rêve et de la magie à une audience friande d’émotions fortes. Mais quittée la scène, l’homme est tout sauf un doux rêveur. Arrogant, cynique, misanthrophe, méprisant pour le monde en général et la cour qui officie autour de lui en particulier, il manie un humour féroce et aime taper là où ça fait mal. Il se targue par ailleurs d'être un grand esprit scientifique, doté d’un sens iné du rationnel, et il se fait un plaisir de ridiculiser les charlatans qui se prétendent médiums, les adeptes de l’occultisme, du spiritisme, de les renvoyer dans les cordes de leur imposture de pacotille.
    Aussi, quand un confrère magicien qu'il connaît depuis la faculté vient lui exposer le cas d’une jeune médium, Sophie Baker, qui a envoûté une riche famille américaine séjournant dans le sud de la France et qu’il n’est lui-même pas parvenu à démasquer, Stanley est piqué de curiosité et décide de se rendre en Provence – sous une fausse identité of course – afin de confondre sans coup férir l'usurpatrice.
    Le soir même de son arrivée, Stanley assiste en observateur sceptique à une séance de spiritisme durant laquelle la jeune et jolie Sophie Baker entre en contact avec le mari décédé de sa bienfaitrice, qui d'évidence y croit dur comme fer… Il sera ensuite le témoin de divers pressentiments, visions, images mentales, révélations… La jeune femme distillera même avec gourmandise quelques informations sur la vie de Stanley qu'elle n'a a priori aucune chance de connaître…
    D’abord droit dans les bottes de son intraitable rationalité, le magicien sans illusions se sent devenir perplexe. Commencerait-il à douter ? Et si la magnétique Sophie avait réellement un don ? Et si la réalité ne se résumait pas à ce que l'on en voit, à ce que l'on en sait ? Et si toutes ses certitudes n’étaient que l'expression de son étroitesse d'esprit, de son manque d'imagination ? Et si la magie existait sans trucages, sans astuces, sans ruses ?

    Alors, ode à la dialectique de l'illusionisme (que le cinéaste pratiqua dans sa jeunesse) ou à l'existence de l'intangible ? Ce n'est certes pas nous qui vous donnerons la réponse à cette question. En tout cas déclaration d'amour au cinéma, acte de foi en son pouvoir enchanteur, qui va bien au-delà du raisonnable. Pour


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  • Un très joli documentaire sur une maman ours et ses deux petits qui captivera les petits et les grands. Très bien fait, l'image est magnifique et il y a même du suspens...!

    scénario: 16/20    technique: 16/20   note finale: 16/20

    Grizzly

    Une année de la vie d'une famille de grizzlys en Alaska, et leur interaction avec la faune voisine : loups, saumons, orques... Dans des paysages grandioses, on découvre la vie trépidante de ces animaux emblématiques, pour répondre à la question suivante : Comment le grizzly peut-il être, dans notre inconscient collectif, à la fois un animal féroce et le symbole de l'animal rassurant pour tous les enfants du monde ?


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