• Excellent ce film dans la lignée d'Harry Potter! Une totale réussite qui plaira aux petits et aux grands. plein de magie, de surprises et d'amour.

    scénario: 17/20      technique: 17/20   acteurs: 17/20   note finale: 17/20

    Le grimoire d'Arkandias

    Dans le village de Ronenval, tout semble normal. Trop normal pour Théo qui ne rêve que d’une chose : échapper à son destin de boloss. Un jour, il déniche à la bibliothèque un livre de magie qui contient les secrets de fabrication d’une bague d’invisibilité. Avec l’aide de ses meilleurs amis Bonnav et Laura, il décide de fabriquer cette bague. Surprise : Théo disparaît pour de bon ! Victime de trois sorcières, il reste bloqué dans l’invisibilité...Il se lance alors dans une course effrénée contre le temps. Arkandias, un étrange individu toujours à leurs trousses, est peut être le seul à pouvoir les aider.


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  • Bon, une histoire à dormir debout mais on s'y laisse prendre. Entre les 4 tortues et l'extra-terrestre, c'est amusant. Mais qu'est-il arrivé à cette pauvre Megan Fox?? Elle ressemble à un extra-terrestre: le visage et les lèvres gonflées de façon bizarre... Elle est devenue inhumaine. et cette bouche hideuse... ce film manquait d'humains. MDR

    scénario: 14/20     technique: 14/20    acteurs: 14/20     note finale: 14/20

    Les tortues Ninja

    Tenez-vous prêts : quatre héros de légende vont bientôt faire parler d’eux à New York…
    Leonardo, le leader, Michelangelo, le beau gosse, Raphael, le rebelle et Donatello, le cerveau, vont tout faire pour défendre la ville de New York, prise entre les griffes de Shredder. Entre deux dégustations de pizzas (sans anchois, bien sûr) et un entraînement intense aux arts martiaux, prodigué par leur maître Splinter, ils vont accomplir leur destin, aidés par la courageuse reporter, April O’Neil.


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  • Le problème, c'est que je me suis endormi et que j'ai eu de la peine à suivre. Un peu embrouillé comme scénario mais Liam Neeson est comme d'habitude impeccable.

    scénario: 13/20      trechnique: 16/20    acteurs: 16/20    note finale: 14/20

    Balades entre les tombes

    Ancien flic, Matt Scudder est désormais un détective privé qui travaille en marge de la loi. Engagé par un trafiquant de drogue pour retrouver ceux qui ont enlevé et assassiné sa femme avec une rare violence, Scudder découvre que ce n’est pas le premier crime sanglant qui frappe les puissants du milieu… S’aventurant entre le bien et le mal, Scudder va traquer les monstres qui ont commis ces crimes atroces jusque dans les plus effroyables bas-fonds de New York, espérant les trouver avant qu’ils ne frappent à nouveau…


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  • Ce film est une pure merveille et je regrette qu'il n'ait pas trouvé son public. La réalisatrice nous raconte la vie d'une jeune fille qui vie dans une cité pourrie et qui essaie de s'en sortir par les études. Les acteurs sont formidables de justesse: Pour Aure Atika et Marc Lavoine, on le sait mais les enfants sont également formidables. les dialogues sont plein d'humour et de tendresse. Un très beau film sur la tolérance. A VOIR!!

    scénario: 18/20           acteurs: 20/20      technique: 18/20   note finale: 19/20

    Papa was not a rolling stone

    Dans les années 80, Stéphanie grandit à La Courneuve auprès d’une mère absente et d’un beau-père brutal. Très vite, elle décide de se sortir de son quotidien morose. Grâce à l’amour de sa grand-mère, à ses lectures, sa passion pour la danse et pour Jean-Jacques Goldman, elle se débat dans cette cité colorée où l’amitié est primordiale. Un jour, elle le sait, Stéphanie quittera la cité pour mener la vie dont elle a toujours rêvé. Le film raconte l'histoire de cet envol.
    Un film inspiré du livre autobiographique de la réalisatrice


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  • Très joli, très bien filmé, des acteurs magnifiques, des paysages somptueux mais... je n'ai rien compris à l'histoire... ce qui est tout de même embêtant, n'est ce pas? Dommage. Un beau film sur la découverte de l'amour par des ados japonais...

    scénario: 14/20      technique: 17/20       acteurs: 17/20    note finale: 14/20

    Still the water

     

    Sur l¹île d'Amami, les habitants vivent en harmonie avec la nature, ils pensent qu'un dieu habite chaque arbre, chaque pierre et chaque plante. Un soir d'été, Kaito, découvre le corps d¹un homme flottant dans la mer, sa jeune amie Kyoko va l'aider à percer ce mystère. Ensemble, ils apprennent à devenir adulte et découvrent les cycles de la vie, de la mort et de l'amour…

    Tout est dit dans ce titre en apparence simple mais qu'on peut dérouler presque à l'infini. Jeu de mots difficile à traduire de manière synthétique et limpide dans notre langue. « Still water » c'est l'eau dormante ou plate. C'est aussi le début d'un proverbe qui incite à se méfier de l'eau qui dort… Still the water, littéralement, c'est « Encore (ou toujours) l'eau », sous entendu omniprésente…
    L'eau qui berce, qui lave, qui abreuve, protège l'embryon, purifie les morts. Celle du ciel et des mers qui se déchaîne, indomptable, contre laquelle parfois se battent les hommes pour survivre. Celle du Styx ou du Gange, de toutes les croyances qu'elles soient aliénantes ou libératrices. Élément capable d'éroder sournoisement ou d'anéantir dans un élan les œuvres les plus imposantes en ramenant chacun à un peu plus d'humilité. Toutes ces eaux qui nous traversent, nous constituent, nous entourent perpétuellement, encerclent la petite île verdoyante d'Amami, l'île de l'enfance de Naomi Kawase où se situe l'action. C'est là, qu'enfin apaisé après une redoutable tempête, l'océan ramène sur la plage le corps d'un homme aux multiples tatouages et ses énigmes…

    Mais la plus grande énigme, pour la jeune Kyoko et son ami Kaiko, reste encore celle de la vie. Tels deux inséparables, ils sillonnent la nature, nez au vent, à l'affut d'indices, de pensées, d'expériences, ne perdant aucune goutte des scènes qui se déroulent dans leur univers. Ils sont comme les faces opposées d'une même pièce. Pour Kyoko tout semble aisé, elle se confronte aux éléments avec une candeur et une gourmandise sereines, et même toute habillée dans sa tenue d'écolière, elle ne résiste jamais au plaisir de plonger dans la grande bleue. Kaiko, lui, se défie de cette dernière qu'il trouve trop vivante, terriblement immense et pleine de mystères inquiétants qui grouillent sournoisement. Kaiko a peur de l'inconnu, Kyoko s'en réjouit, le désire. Deux philosophies qui s'affrontent. Deux philosophies pour affronter la vie, qui se complètent aussi. Entre la jeune fille confiante, un brin téméraire et le garçon méfiant, il est une complicité que les mots seuls ne suffisent pas à définir. Celle de deux corps qui s'ouvrent, de deux êtres qui s'éloignent peu à peu de l'enfance dans un beau voyage initiatique qui les entraîne dans des tourbillons de sensualité, où tout est candeur, fraîcheur, comme autant de gouttelettes qui viennent apaiser les morsures du soleil.

    Ne vous plaignez pas qu'on ne vous raconte pas plus en avant l'histoire de ce monde, celui de Naomi Kawase et de ces personnages. Il suffit de savoir que tout y est harmonie, qu'il n'y a rien à redouter, que nous y avons notre place comme les deux adolescents, les pères, les mères… Comme celle de Kyoko qui est chamane et connait des langages dont le simple mortel ignore jusqu'à l'existence. Ceux des arbres et des animaux, des esprits qui peuplent toute chose. Ce qu'elle apprend à sa fille n'a pas de prix et ça pourrait s'appeler « accepter le bonheur en toute simplicité sans redouter la fragilité de nos vies éphémères ». Et le film est à son image, tout comme elle il nous baigne dans des flots de tendresse, nous submerge peu à peu d'une vague de sérénité dont on sort ébahi, heureux…


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  •  Un livre bourré de fautes d'orthographe ne serait pas publié, n'est ce pas? alors pourquoi propose-t-on au public des films où la technique n'est pas maîtrisée? où la caméra part dans tous les sens et vous en donne le mal de mer. Malheureusement quand c'est mal filmé, rien ne peut rattrapé ce problème. Le scénario n'est déjà pas terrible et Charlotte Gainsbourg est mauvaise: c'estd 'autant plus flagrant que Deneuve, Poelvoorde et Mastroianni sont excellents. Bref, déception. Dommage car cette histoire de triangle amoureux était à la base intéressante.

    scénario: 14/20    technique: 8/20     acteurs: 12/20   note finale: 12/20

    3 coeurs

    Dans une ville de province, une nuit, Marc rencontre Sylvie alors qu’il a raté le train pour retourner à Paris. Ils errent dans les rues jusqu’au matin, parlant de tout sauf d’eux-mêmes, dans un accord rare. Quand Marc prend le premier train, il donne à Sylvie un rendez-vous, à Paris, quelques jours après. Ils ne savent rien l’un de l’autre. Sylvie ira à ce rendez-vous, et Marc, par malheur, non. Il la cherchera et trouvera une autre, Sophie, sans savoir qu’elle est la sœur de Sylvie…

    C'est une affaire frappadingue, les jeux du cœur et du hasard emportés par un imbroglio à peine croyable, mais qui pourtant décline le sentiment amoureux dans toutes ses nuances mélodramatiques, parfois mélancoliques. Ça commence par un coup de la foudre qui casse en deux le cœur d'un petit contrôleur des impôts ordinaire, puis le rabiboche, après un empilage invraisemblable de malentendus, en le remplaçant par un amour de substitution, dont le plus surprenant sont ses liens imprévisibles avec le premier… Benoît Jacquot nous livre ici une affaire des plus déroutantes, mais qui renouvelle avec brio le genre, porté par une brochette de comédiens presque trop familiers, mais il leur distribue les cartes avec suffisamment de talent pour qu'on se laisse prendre au jeu… Bon, tentons de vous mettre sur la voie :

    C'était un soir à Valence, dans la Drôme, petite ville presque méridionale avec plein de petites rues entrelacées comme les rebondissements de cette histoire… Marc rate son train pour Paris et se voit coincé là, à chercher un hôtel, un bistrot, mais surtout le moyen d'échapper un peu à la solitude. Marc n'aime pas la solitude. Il n'a aucune affection pour cette ville et quand Sylvie rentre justement dans le bar PMU où il finit une bière un peu triste, il saisit le prétexte au vol, lui emboite le pas, ébauche un brin de causerie… Elle n'est pas très bavarde, on l'attend quelque part, mais elle semble ne pas avoir envie d'y aller et, de ruelles en ruelles, ils déambuleront toute la nuit ensemble jusqu'à la séparation au petit jour sur le quai de la gare où le train décolle sans qu'ils aient eu le temps d'échanger autre chose qu'un rendez-vous : dans trois jours, à 18h, Jardin des Tuileries… Mais le jour dit, voilà Marc qui s'énerve au cours d'un contrôle fiscal, d'autant que les aiguilles de la pendule d'en face le somment de bouger ses fesses s'il ne veut pas rater le rendez-vous avec celle qu'il sait déjà être l'amour de sa vie… La pression est telle que la tension monte, le cœur lâche et Marc se retrouve aux urgences et quand enfin il arrive au jardin du Luxembourg, l'objet de ses émois vient juste de jeter l'éponge…
    Lorsqu'il arrive enfin à retourner à Valence à la recherche de Sylvie, comme on cherche une perle dans un silo à blé, Marc ne se doute pas que cette nuit d'échange verbaux l'ont tant bouleversée qu'elle a mis un océan entre elle et cette histoire, abandonnant son compagnon, la boutique d'antiquités dont elles s'occupait avec sa sœur, Sophie… qui justement déboule au centre des impôts épouvantée par l'annonce d'un contrôle fiscal. C'est à la machine à café que Sophie va croiser ce contrôleur pris de compassion qui va l'aider à mettre de l'ordre dans des comptes bien ébouriffés auquel elle ne comprend goutte… D'addition en multiplication, ces deux-là vont se découvrir une complicité, puis des affinités comme si, sans s'en rendre compte, et sans se douter de leur lien de parenté, Marc trouvait une forme de continuité de Sylvie à Sophie…
    Le temps passe, des années même, la vie continue, Sylvie reste aux USA, Marc et Sophie parlent mariage sous l'œil bienveillant et néanmoins intrigué du troisième élément du trio familial indissociable jusqu'à cette étrange nuit-là. Avant de passer aux mains des deux sœurs, le magasin d'antiquités avait en effet été créé par leur mère, avec laquelle les relations n'ont jamais cessé d'être complices et heureuses… Fine mouche, maman, dans son for intérieur trouve tout de même bizarre le peu d'empressement de Sylvie pour revenir à Paris.

    Je ne vous en dis pas davantage, il faut le voir pour se laisser embarquer… jusqu'au moment où les avis de ceux qui l'ont vu se partagent : et si tout ça était rêve et fantasme ? Marc a-t-il vraiment épousé Sophie ? À moins que… Quelle que soit la conclusion qu'on en tire, grâce (ou malgré) à la notoriété des artistes en présence, on est bluffé par leur capacité à exécuter avec brio ce qui pourrait passer pour des figures imposées et on applaudit la performance. Benoit Jacquot aime les actrices, on le savait, mais il aime aussi les acteurs : la preuve par Poelvoorde.


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  •  Un thriller haletant qui va de surprises en surprises. très intéressant et très bien fait même si j'ai été un peu déçu par la fin (mais je n'en dirais pas plus...)

    scénario: 16/20     acteurs: 16/20     technique: 16/20   note finale: 16/20

    Gone Girl

    A l’occasion de son cinquième anniversaire de mariage, Nick Dunne signale la disparition de sa femme, Amy. Sous la pression de la police et l’affolement des médias, l’image du couple modèle commence à s’effriter. Très vite, les mensonges de Nick et son étrange comportement amènent tout le monde à se poser la même question : a-t-il tué sa femme ?

    Une femme disparaît. Fuite, kidnapping, meurtre ? À partir de cette trame qui pourrait sembler usée jusqu'à la corde, David Fincher dresse un portrait sans concessions du couple, du mariage, de la famille mais aussi des médias – et des rumeurs qu'ils amplifient – et de leur impact sur l'opinion publique. Même si ça se passe aux États-Unis, on pourrait très bien transposer l'intrigue et ses implications n'importe où dans le monde : le mal est universel. Sous des dehors archi-classique, le nouveau film de Fincher nous balade de bout en bout et on ressort de la salle pantois. Comme souvent chez le réalisateur de Zodiac et de The Social Network, la mise en scène est suprêmement élégante et fluide, et les apparences en sont d'autant plus trompeuses. Chaque plan est pensé, chaque détail a son importance, c'est une mécanique de précision qui joue habilement d'un montage ultra précis, qui fait se télescoper plusieurs niveaux de narration, qui ne nous perd jamais mais au contraire nous embarque corps et âme dans ses rouages grisants. Et en plus il y a de l'humour. Bref, un vrai bonheur !



    Nick et Amy sont mariés depuis cinq ans, ils se sont rencontrés à New York, lui un gars simple et plutôt beau gosse débarqué de son Missouri natal pour faire du journalisme dans un magazine branché ; elle, belle et supérieurement intelligente, créatrice sans illusions de tests inutiles pour magazines féminins, mais surtout connue pour être l'héroïne fantasmée de la saga écrite par sa mère, le best-seller Amazing Amy. Leur rencontre est un vrai coup de foudre tout droit sorti d'un conte de fée, et tout semble sourire aux amoureux. Mais un job perdu et la mère de Nick malade, et les voilà contraints de venir s'installer près de sa famille. Bye bye la grande ville, bonjour la province… mais ça ne les empêche pas de rebondir et de s'installer dans un quartier résidentiel : il faut dire qu'Amy, riche héritière, a des ressources… Leur idylle file bon train jusqu'au jour du cinquième anniversaire de leur mariage : Amy disparaît sans laisser de traces, et c'est là que va débuter le Grand Cirque.
    L'enquête de police commence, les médias rappliquent, la communauté est en émoi. Qu'a-t-il bien pu arriver à Amazing Amy ? Le couple était-il aussi soudé et parfait qu'il le laissait paraître ? Nick aurait-il pu commettre l'irréparable ? C'est vrai qu'il a du mal à endosser le rôle du mari éploré, ça paraît louche. Et petit à petit la façade trop lisse du couple va s'effriter, le vrai visage de chacun va apparaître…

    Un film lucide et sans fard sur l'image du sacro-saint couple parfait, c'est toujours salutaire. Et le regard sur les médias est tout aussi féroce : entre fausse compassion et voyeurisme, toujours en quête de sang, ils n'hésitent pas une seconde à se jeter sur leurs proies tels des vautours affamés. Fincher dresse un portrait grinçant de son pays et de l'hypocrisie de toute une société, personne n'est épargné. Le duo Affleck-Pike est parfait, lui jouant à merveille le brave gars, gentil et sans histoire ; et elle la femme aimante autant que brillante, joueuse et déterminée. Le tableau ne serait pas complet si je ne mentionnais pas le splendide travail sur la photo, rendant cette Amérique plus glaciale que nature, ainsi que la musique envoûtante et dérangeante de Trent Reznor. Bref une grande réussite sur tous les plans, et dans le cinéma hollywoodien actuel, ce n'est pas si fréquent !


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  •  Pas mal. Des idées mais je me dis que la sélection de Cannes devait encore être bien plate cette année pour que ce film ait un prix... Des idées de réalisation. La confrontation entre cette mère et son fils à problème est intéressante.

    scénario: 14/20       acteurs: 14/20     technique: 12/20   note finale: 14/20

    Mommy

    Une veuve mono-parentale hérite de la garde de son fils, un adolescent TDAH impulsif et violent. Au coeur de leurs emportements et difficultés, ils tentent de joindre les deux bouts, notamment grâce à l’aide inattendue de l’énigmatique voisine d’en face, Kyla. Tous les trois, ils retrouvent une forme d’équilibre et, bientôt, d’espoir.

    « S’il est un sujet que je connaisse sous toutes ses coutures, qui m’inspire inconditionnellement, et que j’aime par-dessus tout, c’est bien ma mère. Quand je dis ma mère, je pense que je veux dire LA mère en général, sa figure, son rôle. Car c’est à elle que je reviens toujours. C’est elle que je veux voir gagner la bataille, elle à qui je veux écrire des problèmes pour qu’elle ait toute la gloire de les régler, elle à travers qui je me pose des questions, elle qui criera quand nous nous taisons, qui aura raison quand nous avons tort, c’est elle, quoi qu’on fasse, qui aura le dernier mot dans ma vie. » Xavier Dolan

    Tabarnac ! Vous en connaissez beaucoup, des films dont le souvenir vous bouleverse encore six mois après les avoir découverts, des films dont quelques notes de la bande originale (et pourtant c'est du Céline Dion !) suffisent à vous mettre au bord des larmes ? Eh bien c'est ça Mommy, un tsunami d'émotions, un maelstrom de sentiments, une cascade d'admiration digne des chutes du Zambèze, d'Iguaçu et du Niagara réunies… Vous trouverez bien quelques pisse-froid pour bouder le jeune cinéaste prodige québecois, à peine vingt-cinq ans et déjà moult fois primé dans les plus grands festivals, trop brillant, trop arrogant, trop bluffant à leur goût… Mais la vérité est là sur l'écran : ses personnages, servis par des acteurs remarquables, sont inoubliables, sa mise en scène, rythmée par une bande son idéale, est inouie d'inventivité.
    Rien qu'au titre, pas bien difficile de savoir de quoi il sera question dans Mommy : dans un futur proche et sécuritaire, le portrait d'une mère courage prête à tout pour sauver de l'enfermement son incontrôlable fiston, un blondin gueule d'ange aux troubles psychotiques prononcés qui vient de mettre le feu à son dernier collège, et qui semble rétif à toute forme d'autorité, y compris celle de sa mère qui risque quasiment sa vie à lui imposer quelque chose, l'adolescent se comportant malgré sa dégaine innocente de skateur à peine pubère comme le mâle dominant du foyer.
    Mais Diane (son diminutif, Die, est tout un programme) est une mère courage résolument non conventionnelle et subversive : une grande gueule hyper-sexuée (renversante Anne Dorval), une version québécoise des mères méditerranéennes des quartiers populaires de Marseille ou de Naples, capable pour arriver à ses fins d'user autant du coup de poing que du décolleté vertigineux. Le duo infernal est vite rejoint par la mutique voisine Kyla, prof en rupture familiale et professionnelle.

    Et ces trois déchirés de la vie vont se retrouver lors d'une séance de danse improvisée autour de Céline Dion (si, si ! « On je change pas », allez, on fredonne !), scène superbe où se reconstitue la famille atypique… Il faut dire et redire que les trois acteurs sont tout bonnement incroyables de justesse et de force, la surprise (on connaissait déjà le talent d'Anne Dorval, citée plus haut, et de Suzanne Clément) venant du jeune et formidable (autant dans la tendresse que la violence) Antoine Olivier Pilon.
    Et puis il y a la mise en scène… Dolan ose tout, notamment le cadre carré pour être au plus près des personnages, enfermés justement dans le cadre familial ou carcéral (qui menace le jeune Steve), les plans séquences à hauteur de skate qui apportent du souffle, les lumières orangées ou rosées qui insufflent l'espoir dans le destin grave des personnages. On se rend bien compte que, dans les lignes qui précèdent, on n'a pas lésiné sur les superlatifs, mais tant pis pour les tièdes (de toute façon Dieu les vomit) : ce film est tout entier au superlatif et à y repenser de trop près on se surprend à avoir les larmes qui montent…


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  •  Une pure merveille: de la qualité d'Amélie Poulain! Tout est réussi: le casting, les décors, la technique.  Le scénario est génial plein de tendresse et d'humour! Les dialogues sont amusants et on rit énormément. Tous les acteurs sont grandioses mais il faut féliciter particulièrement Lou et sa maman! Les décors sont sublimes et la mise en scène est une totale réussite. La réalisation est géniale. Et techniquement c'est parfait! Bref, j'ai adooooré

    scénario: 20/20            technique: 20/20        acteurs: 20/2     note finale: 20/20  

     Lou! Journal intime

    Lou est une jeune fille créative et rêveuse d’une douzaine d’années. Elle vit seule avec sa mère, Emma, qui a mis de côté sa vie de femme ces dernières années pour se consacrer à l’épanouissement de sa fille. Leur cocon confortable cache malgré tout quelques failles : Emma stagne et glisse doucement vers la mélancolie alors que Lou est obnubilée par Tristan son petit voisin, délaissant sa bande de copains... Leur bulle éclate alors qu’Emma entame une renaissance amoureuse et qu’un premier baiser fait rentrer Lou dans les années enivrantes de l’adolescence.

    Le site officiel :  http://www.ilovelou.Fr


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  • Le néant du cinéma. Un scénario pathétique, des dialogues nullissimes. C'est mal réalisé, mal dirigés. Les acteurs jouent si mal que c'en est effrayant. Ratage complet. A éviter!

    scénario: 3/20     acteurs: 3/20   technique: 14/20   note finale: 4/20

    Brèves de comptoir

     

    Une journée de la vie du Café L’Hirondelle, sur une petite place de banlieue, en face d’un cimetière. De l’ouverture à 6h30 du matin jusqu’à la fermeture à 22h30, les clients entrent, boivent, parlent, sortent, rerentrent, re-boivent et reparlent de plus belle. Ils composent un drôle d’opéra parlé, une musique tendre et cocasse, un cantique de pensées frappées au coin du plaisir d’être ensemble, un verre de vin blanc à la main. Le génie populaire danse.


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  • Pas du tout mon genre de film mais il faut reconnaître que c'est réussi. A mon avis, il n'y a pas une once de vérité historique là-dedans... Disons que le personnage principal s'appelle Vlad et qu'il devient Dracula pour lutter contre les turcs... Pas mal

    scénario: 16/20     acteurs: 16/20   technique: 16/20   note finale: 16/20

    L’histoire débute en 1462. La Transylvanie vit une période de calme relatif sous le règne du prince Vlad III de Valachie et de son épouse bien-aimée Mirena. Ensemble, ils ont négocié la paix et la protection de leur peuple avec le puissant Empire ottoman dont la domination ne cesse de s’étendre en Europe de l’Est. Mais quand le sultan Mehmet II demande que 1000 jeunes hommes de Valachie, dont le propre fils de Vlad, Ingeras, soient arrachés à leur famille pour venir grossir les rangs de l’armée turque, le prince doit faire un choix : abandonner son fils au sultan, comme son père l’a fait avant lui, ou faire appel à une créature obscure pour combattre les Turcs et par là même assujettir son âme à la servitude éternelle. Vlad se rend au pic de la Dent Brisée où il rencontre un abject démon et conclut un accord faustien avec lui : il acquerra la force de 100 hommes, la rapidité d’une étoile filante et les pouvoirs nécessaires pour anéantir ses ennemis, en l’échange de quoi, il sera accablé d’une insatiable soif de sang humain. S’il parvient à y résister pendant trois jours, Vlad redeviendra lui-même, et sera à même de continuer à protéger et gouverner son peuple, mais s’il cède à la tentation, il entrera le monde des ténèbres pour le restant de ses jours, condamné à se nourrir de sang humain et à perdre et détruire tout ce et ceux qui lui sont chers.


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  • Un documentaire pas spécialement passionnant et je pense que le montage aurait pu être un peu plus dynamique. La vie d'une rédaction... moyen

    technique: 14/20      scénario: 12/20        note finale: 13/20  

    Les gens du monde

    Alors que la presse doit faire face aux grands bouleversements que représentent l’arrivée des blogs, tweets et autres révolutions du web, ce film propose une plongée au coeur du travail des journalistes du service politique du Monde, lors de la campagne électorale de 2012. Dans la rédaction comme sur le terrain, nous assistons ainsi aux débats qui traversent le grand quotidien du soir.
    Spectateurs privilégiés des oppositions et des tensions de la rédaction, nous partageons aussi l’enthousiasme et les fous rires des journalistes, la fatigue et les doutes, le quotidien du quotidien.
    Le portrait d’un métier en profonde mutation dans un des titres les plus prestigieux de la presse mondiale, qui s’apprête à fêter ses soixante-dix ans.

    Le journal « Le Monde » a 70 ans, et son évolution, tourneboulée par une mutation sans précédent des médias sous l'influence grandissante d'Internet et des comportements des lecteurs qui en découlent, élargit la perspective du microcosme d'un journal en train de se faire à celui de l'évolution de la société tout entière et de son rapport à l'information. Yves Jeuland choisit de s'immerger au cœur de l'équipe de rédaction du Monde dans un moment de tension, au plus fort des pressions et des débats autour de la campagne électorale de 2012.
    En faisant le choix de se passer de techniciens, en filmant seul les réunions de rédaction, Jeuland réussit à ce que tous finissent par oublier sa présence, tandis que les passions s'exacerbent, que la diversité des positions de chacun s'affirme, que la fatigue s'accumule… Constamment sur la brèche, il a vraiment le chic pour capter ces moments où les personnalités se révèlent, d'autant plus librement que certains des protagonistes ont une vision plutôt positive d'eux-mêmes et ne se doutent pas que l'image qu'ils projettent aux spectateurs que nous sommes n'est pas tout à fait celle qu'ils pensaient donner. Sous ses airs feutrés d'un journal en train de se faire, où chacun se concentre sur son boulot ou échange en sourdine, l'image qui nous revient est assez terrible, et parfois même d'un cynisme saisissant : témoin le débat sur la première page où le parallèle racoleur « Le Pen/ Mélanchon » ne semble pas interpeller le plus grand nombre tandis que le chef de rédaction revendique : « j'aime les titres qui pètent »…

    Il y a Didier Pourquery, le directeur adjoint de rédaction qui écoute mais tranche, il y a ceux qui travaillent seuls dans leur coin, ceux qui n'ont pas voulu répondre, ceux qui travaillent en tandem, en particulier les deux qui n'ont pas lâché Hollande de toute la campagne, il y a Arnaud Leparmentier, atypique, libéral affirmé qui assume avec gourmandise sa posture de journaliste de droite dans un journal (dit) de gauche… Il y a Caroline Monnot qui ne cache pas ses sympathies pour la gauche radicale et trouve fort de café les amalgames trop simplistes de directeurs dont on sent bien qu'ils pensent qu'il faut cogner pour vendre et se positionner face aux autres médias… Et les questionnements s'enchaînent : le journal doit-il prendre parti pour un candidat ? Comment survivre à la crise de la presse quotidienne ? Quelle stratégie vis-à vis d'Internet ? Quelqu'un évoque le fait qu'ils viennent tous des mêmes écoles, et de fait, comme chez les hommes politiques, on perçoit la « consanguinité »… Florence Aubenas émerge avec sa proposition d'ouverture, de chouette fille qui n'a pas renoncé à apporter sa part dans l'évolution des choses… « L'hypocrisie, c'est le sport favori du journal » dit quelqu'un… Tout au long du film, à plusieurs reprise, un homme noir passe discrètement d'un bureau à l'autre pour vider les poubelles, visiblement habitué à ne pas être vu.

    Les journalistes sont tellement dans leur « jus » qu'ils ne se rendent même plus compte, mais le film donne, sans le vouloir sans doute, des raisons à l'éloignement progressif des lecteurs : à coup d'éditos à l'emporte pièce, de numéros week-ends lourds de publicités débilitantes, de concessions, de raccourcis… Le positif, c'est qu'il apparaît que c'est un groupe divers qui fonctionne malgré tout relativement démocratiquement, et que plusieurs arrivent à garder une forme de « pureté », « d'indépendance d'esprit », de « conscience professionnelle », vestiges d'une culture d'entreprise pas encore complètement sapée par les ambitions et les pressions. Les ambiguïtés sont aussi le côté humain de l'entreprise, et on mesure bien les difficultés à faire un journal qui ne soit pas replié sur un microcosme parisien, déconnecté des réalités, à l'instar des hommes politiques avec qui la connivence est parfois un peu trop évidente. Même sérail, même vision, même arrogance… même complaisance entre gens du même monde, terrible de lire plusieurs canards régulièrement et de retrouver les mêmes mots, les mêmes premières pages… Elle a raison, Florence : le salut leur viendra de l'ouverture et de la diversité…


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  • J'adore Denzel Washington qui est acteur excellent qui peut tout jouer et qui choisit toujours ses rôles avec soin. Je n'ai une fois de plus pas été déçu. Un superbe thriller!! On reste en haleine jusqu'à la fin et on passe de rebondissements en rebondissements.

    scénario: 18/20             acteurs: 19/20       technique: 18/20    note finale: 18/20

    Equalizer

    Pour McCall, la page était tournée. Il pensait en avoir fini avec son mystérieux passé. Mais lorsqu’il fait la connaissance de Teri, une jeune fille victime de gangsters russes violents, il lui est impossible de ne pas réagir. Sa soif de justice se réveille et il sort de sa retraite pour lui venir en aide. McCall n’a pas oublié ses talents d’autrefois…
    Désormais, si quelqu’un a un problème, si une victime se retrouve devant des obstacles insurmontables sans personne vers qui se tourner, McCall est là. Il est l’Equalizer…


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  • Sophie Marceau est magnifique: mais comment fait-elle pour être de plus en plus jolie de film en film? Déception. les deux acteurs principaux sur-jouent: Bruel est nul, mais comme d'habitude. Mais pour Marceau, c'est étonnant car d'habitude elle joue très bien. Les acteurs ne semblent pas avoir été vraiment dirigés. Bref, le film est énervant parce que les deux acteurs principaus sont très mauvais et c'est dommage. De prestigieuses participations, mais bof... C'est bien fimé

    scénario: 12/20       technique: 16/20   acteurs: 10/20        note finale:12/20

    Tu veux ou tu veux pas?

    Lambert, sex addict repenti, tente de se racheter une conduite en devenant… conseiller conjugal. Abstinent depuis plusieurs mois, la situation se complique lorsqu’il recrute une assistante, la séduisante Judith, dont la sexualité débridée va très vite mettre ses résolutions à rude épreuve…


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