•  Le petit Nicolas sera toujours le petit Nicolas... Amusant, bien joué, bien filmé. Les décors et les costumes sont fabuleux et très années 50'. Un très joli film familial. Lemercier et Lavanant sont formidables. Le petit Nicolas, quoi... Toujours délicieusement kitch et adorable. Bien joué, bon scénario, bons acteurs, belle histoire. Un film à voir en famille.

    scénario: 17/20         technique: 17/20       acteurs: 17/20    note finale: 17/20

    Les Vacances du Petit Nicolas

    C’est la fin de l’année scolaire. Le moment tant attendu des vacances est arrivé.
    Le petit Nicolas, ses parents et Mémé prennent la route en direction de la mer, et s’installent pour quelques temps à l’Hôtel Beau-Rivage. Sur la plage, Nicolas se fait vite de nouveaux copains : il y a Blaise, qui n’est pas en vacances parce qu’il vit ici, Fructueux, qui aime tout, même le poisson, Djodjo, qui ne parle pas comme eux parce qu'il est anglais, Crépin, qui pleure tout le temps, et Côme, qui veut toujours avoir raison et c’est très énervant. Mais Nicolas fait aussi la connaissance d’Isabelle, une petite fille qui le regarde tout le temps avec de grands yeux ronds et inquiétants, et à laquelle il croit que ses parents veulent le marier de force. Les quiproquos s'accumulent, et les bêtises commencent. Une chose est sûre : ce sera, pour tout le monde, des vacances inoubliables…


    votre commentaire
  •  Pas terrible. On a connu pire mais on a connu mieux aussi. Vite vu et vite oublié. un peu débile.

    scénario: 12/20     acteurs: 13/20   technique: 16/20    note finale: 13/20

    A toute épreuve

    Lycée Le Corbusier, un lycée quelconque ou presque... Greg passe son bac cette année et c'est loin d'être gagné. Pour continuer à vivre son grand amour avec Maeva, il envisage un casse improbable, un casse qui doit être invisible et pour cela il monte une équipe, leur mission : voler les sujets du bac.


    votre commentaire
  • Bof, moyennement réussi. De bons moments mais cela ne décolle pas vraiment.

    scénario: 13/20       technique:16/20      acteurs:14/20       note finale: 12/20

    l'ex de ma vie

    Ariane, une jeune violoniste française, accepte la demande en mariage enflammée de Christen, un irrésistible chef d’orchestre. Seul hic : elle est encore un tout petit peu… mariée ! Séparée depuis deux ans de Nino, un instituteur italien au caractère bien trempé, elle parvient à le convaincre de la suivre à Paris pour divorcer en 8 jours chrono. Mais leur voyage à deux dans la ville de l’amour s’annonce beaucoup plus mouvementé que prévu…


    votre commentaire
  • Alors là, côté navet, y a du lourd. Le scénario est d'une insipidité déconcertante, les dialogue d'une débilité crasse. C'est mal joué: les grimaces et les mimiques bizarres d'Emma Thomson sont d'une nullité... Quelle mauvaise actrice! Grimacer n'est pas jouer! MDR Mais c'est bien filmé.

    scénario: 7/20       technique:16/20       acteurs: 7/20   note finale: 6/20

    Duo d'escrocs

    Enfin la retraite ! C’est ce que se dit Richard Jones en se rendant à son bureau pour sa dernière journée de travail. Or, il découvre qu’un trader français malveillant a mis sa société en faillite, anéantissant au passage son plan de retraite ainsi que celui de ses employés. En dernier recours, il fait appel à son ex-femme pour partir à la recherche de l’homme d’affaire véreux. Les deux ex-amants se lancent alors dans une course poursuite rocambolesque à travers la France.


    votre commentaire
  • Superbe film! Très réussi. Les personnages sont complexes et extrêmement bine joués par des acteurs formidables.

    scénario: 18/20         technique: 18/20    acteurs: 18/20   note finale: 18/20

    Marithé travaille dans un centre de formation pour adultes. Sa mission : aider les autres à changer de métier et à trouver leur vocation. Se présente alors Carole, qui vit et travaille dans l’ombre de Sam, son mari, énergique et talentueux chef étoilé. Ce n’est cependant pas tant de métier, dont Carole semble avoir besoin de changer, mais de mari. Marithé se donnera à fond pour aider Carole à se projeter dans une nouvelle vie. Mais quelle est la nature profonde de ce dévouement, quand Marithé ne semble pas insensible au charme de Sam, ni à sa cuisine ?

    C’est fou ce qu’on rencontre de gens intéressants dans un centre de formation pour adultes… On y trouve, face à des conseillers dévoués qui ne comptent ni leur temps ni leurs efforts, des chômeurs super motivés, prêts à tout pour retrouver le goût et le chemin du travail, des jeunes déjà usés par un marché sans pitié, des destins cabossés par des plans de restructuration qui ne restructurent rien du tout, en tout cas pas les salariés licenciés… Et puis on peut aussi y trouver une Carole dont on peut se demander ce qu’elle fait là puisqu’elle n’est ni salariée, ni licenciée, ni restructurée… elle a même tellement tout pour être heureuse que sa présence en ces lieux pourrait paraître déplacée. Mais Carole, si elle a franchi le seuil du centre, avec cet air gêné de la fille qui sait qu’elle n’est pas tout à fait à sa place, c’est bien qu’elle aussi, comme ces ouvrières de l’usine du coin tout récemment mises à la porte, a besoin qu’on lui prenne la main pour la faire avancer sur un nouveau chemin. Lequel ? Elle n’en sait diable rien, mais demeure convaincue que c’est l’heure du bilan, du virage, du tournant, bref qu’un truc doit se passer dans sa vie pour qu’elle ne succombe pas d’asphyxie.

    Sans le savoir, elle a frappé à la bonne porte : celle de Marithé, spécialiste en remotivation des troupes, experte en pensée positive, adepte de l’empathie souriante, généreuse et déculpabilisante. Marithé fait partie de ces chouettes filles dont la rencontre produit un effet immédiat sur les esprits chagrins, comme si soudain, s’ouvraient à nouveau tous les possibles. Et des possibles, Carole en a bien besoin. Mariée à un grand chef étoilé dont elle est à la fois l’épouse fidèle, la conseillère testeuse des nouvelles aventures culinaires en même temps que la grande administratrice du petit empire gastronomique et financier qu’il a bâti, elle vit dans l’ombre du grand homme qui lui, ne vit que pour son art. Certes, elle mentirait en affirmant que tout ça ne lui apporte pas son lot gratifiant de satisfaction matérielle et de reconnaissance sociale, mais il n’empêche que Carole sature, suffoque, voudrait prendre le large, couper le cordon, s’affranchir, entrer dans la lumière. Comment ? Pour faire quoi ? Ça reste vague… Mais une chose est claire dans son esprit : la pétillante Marithé est la bonne personne pour l’accompagner dans sa toute petite envie de révolution intérieure.
    Les deux femmes, pourtant bien différentes de par leur parcours et l’univers social dans lequel chacune gravite, vont se trouver des affinités et une complicité un peu particulière va se tisser au fil de leur rencontres, ponctuées par un bilan de compétences qui n’aboutira certes pas au résultat escompté (l’une des scènes les plus drôles du film !). Et ce quelque chose qui va se créer entre l’épouse bourgeoise qui ne sait pas ce qu’elle veut et la divorcée solitaire qui se nourrit des miettes affectives et affectueuses laissées par son ex-mari et sa nouvelle femme ne rentrera dans aucune case des formulaires ultra-carrés du centre de formation. Car la nature des sentiments est complexe et se nourrit de bien des contradictions, d’autant que le dévouement cache quelquefois des arrière-pensées moins altruistes qu’il n’y paraît.

    Avant d’être un film sur l’histoire d’une possible amitiés entre deux nanas (thème que le cinéma, encore macho, n’a que trop rarement abordé), c’est une comédie intelligente qui raconte aussi la difficile place que femmes mariées et séparées occupent dans ces moments charnières de leur existence, quand le grand saut devient aussi nécessaire que périlleux. Avec une belle malice, juste ce qu’il faut de moquerie affectueuse pour ses personnages et un sens aiguisé des relations humaines, Anne le Ny signe un film tendre et drôle au casting inspiré : Karin Viard et Emmanuelle Devos en « presque amies », c’est une vraie rencontre de cinéma !


    votre commentaire
  • Un film sublime comme je les aime: on apprends plein de trucs sur d'autres modes de vie. Les acteurs sont sublimes et d'une intensité rare au cinéma.

    scénario: 18/20        technique: 18/20      acteurs: 18/20    note finale: 18/20

    Viviane Amsalem demande le divorce depuis trois ans, et son mari, Elisha, le lui refuse.
    Or en Israël, seuls les Rabbins peuvent prononcer un mariage et sa dissolution, qui n'est elle-même possible qu’avec le plein consentement du mari.
    Sa froide obstination, la détermination de Viviane de lutter pour sa liberté, et le rôle ambigu des juges dessinent les contours d’une procédure où le tragique le dispute à l'absurde, où l'on juge de tout, sauf de la requête initiale.

    Viviane est d'une beauté hiératique, sobre, digne. Viviane, c'est Ronit Elkabetz au sommet de son art et de son charisme. Elle n'a pas besoin de montrer ses jambes pour être sensuelle et divine. Tant mieux, la société dans laquelle elle vit ne le lui permettrait pas, pas plus qu'elle ne lui permet de laisser libres ses cheveux. Mais peu lui importe, elle semble planer loin au dessus de toutes ces choses et si elle se présente devant un tribunal rabbinique, c'est après en avoir bien pesé les conséquences, et après avoir ramassé tout son courage. Il en faut pour affronter la partie de pingpong ubuesque qui l'attend. La procédure de son divorce – qu'elle a entamée, au moment où débute le film, voici déjà trois ans ! – va jouer les prolongations et glisser peu-à-peu vers une tragicomédie autant hilarante qu'affligeante.

    Quelle idée aussi, me direz-vous, d'aller divorcer devant un trio de rabbins ! C'est qu'elle n'a pas le choix, pas plus que les autres citoyennes d'Israël : toute communauté confondue, qu'elles soient croyantes ou laïques, le protocole est le même. Devant un tribunal religieux la femme vient demander le gett (sa libération) au mari. Un divorce que lui seul peut accorder. Et si ce taquin refuse ? Devinez quoi… Tout reste en l'état. Sachant que la femme non divorcée ne peut pas reconstruire de vie affective sous peine d'être mise au ban de la société et de voir ses futurs enfants considérés comme mamzer (bâtards), sans aucune reconnaissance ni protection juridique. Quant au mari, ne vous inquiétez pas pour le pauvre biquet : tant qu'il continue de pourvoir aux besoins matériels de son foyer, il peut mener sa vie comme bon lui semble et pondre des bambins qui seront reconnus, ceux-là. On imagine vite ce que ça peut produire comme excès quand ces messieurs sont un brin de mauvaise foi et rancuniers. Ils peuvent laisser poireauter leurs femmes dans les couloirs de cette petite mort sociale. Cela peut durer des années…
    Dans le cas de Viviane et de son mari Elisha, ce devrait n'être qu'une formalité. Devant le tribunal, Viviane ni ne critique ni n'accable, elle demande juste à ses juges d'entériner la fin d'une relation alors même qu'elle ne vit plus depuis des mois avec celui qui fut son homme, son mari, le père de ses enfants. Il suffit d'un minimum d'observation et de sens commun pour se plier à l'évidence que plus rien ne réunit ces deux-là. Ils ne se touchent plus, n'ont aucune admiration, ni compassion l'un pour l'autre. Si un sentiment persiste entre eux, il s'apparente plus à de la lassitude qu'à de l'affection. Elisha, devant les trois juges, la décrit comme une mauvaise épouse, n'ayant pas de reconnaissance envers tout ce qu'il a fait pour elle, une hystérique. Ce n'est pas qu'Elisha tienne tellement à son épouse, mais elle fait partie de son karma, une plaie envoyée par Dieu pour le mettre à l'épreuve. Alors non ! Il n'accepte pas le divorce et boira le calice jusqu'à la lie, courageusement, pour plaire à Dieu. Ridicule ? Voilà nos bons petits juges tout émus et solidaires avec Dieu (ce dernier serait-il également un homme ?) et ils voient en Elisha l'incarnation du mari parfait. Ils grondent Viviane, lui intimant de faire des efforts pour sauver son foyer. Chacun repart dans ses pénates, devant l'avocat de Viviane médusé (il fallait bien un homme pour la défendre).

    Et les mois passent… De convocations en convocations, de non arguments en arguments oiseux, l'affaire est bien partie pour durer comme une mauvaise farce du fait de l'inflexible Elisha. C'est une vaine bataille où tout le monde finira par mettre son grain de sel : tour-à-tour les amis, les voisins, la famille seront convoqués pour témoigner, et le huis-clos du tribunal devient le théâtre d'une incroyable comédie humaine, presque pittoresque et formidablement enlevée. Une comédie humaine qui se transforme en métaphore de la condition des femmes partout dans le monde où elles sont un peu moins égales que les hommes. De cette situation insupportable, le duo de réalisateurs aurait pu décider de faire un drame triste et pesant à faire pleurer les pierres, ils ont pris au contraire le parti de la stylisation narrative – toute l'action se déroule au tribunal, au fil des audiences successives, ça crée une distance, un recul particulièrement forts – et de l'humour absurde, persuadés à juste titre que le rire est l'arme la plus efficace contre le désespoir.


    2 commentaires



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires