• Génial!!! Ce film est une totale réussite: tous les acteurs sont excellents et les dialogues sont à MDR. On rit d'un bout à l'autre du film. Le scénario est très réussi. On peut regretter quelques problèmes de raccord: par exemple, à un moment Isabelle Nanty coupe les cheveux à son élève blonde. On revoit ladite élève avec les cheveux toujours longs dans trois scènes suivantes. il y a même un scène avec les cheveux longs qui suit une scène avec les cheveux courts. Dommage...

    scénario: 16/20       acteurs: 18/20     technique: 15/20  note finale: 17/20

    Les profs

    Avec ses 12% de réussite au bac, le lycée Jules Ferry est le pire lycée de France. Ayant déjà épuisé toutes les méthodes conventionnelles, l’Inspecteur d’Académie, au désespoir, s’en remet aux conseils de son Adjoint. Ce dernier lui propose de recruter une équipe de professeurs selon une nouvelle formule : aux pires élèves, les pires profs pour soigner le mal par le mal… C’est sa dernière chance de sauver l’établissement, à condition de dépasser le seuil des 50% de réussite au bac. L'inspecteur accepte, pour le meilleur... et pour le pire.


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  •  Bof, un peu ennuyeux et la fin est décevante. Pas mal.

    scénario: 12/20       technique: 16/20     acteurs: 14/20   note finale: 13/20

    Le Temps de l'aventure

    Une journée. Un train. Deux inconnus.
    Des échanges de regards, le cœur qui bat.
    Le regarder partir, le perdre à tout jamais ou s’offrir au temps de l’aventure ?
    Et si la vie d’Alix basculait…

    Un peu friponne, un peu honteuse, comme une gamine qui saurait que ce qu'elle fait est mal mais ne pourrait s'en empêcher. Telle est Alix dans cette journée particulière qui s'entame comme une tablette de chocolat dont on sait qu'il ne faut surtout pas l'approcher si l'on veut échapper au grignotage compulsif qui vous fera la dévorer jusqu'au dernier carré. On met en place des stratégies : la cacher, l'oublier, ne surtout pas la regarder. Oui, surtout ne pas regarder. Ne pas LE regarder. Ne pas dévisager cet homme assis à quelques fauteuils d'elle dans ce train qui file vers Paris, vers l'audition qu'elle doit passer, vers son amoureux qu'elle pourra voir ne serait-ce que quelques minutes. Ne pas regarder ses yeux qui dégagent quelque chose de si triste qu'il serait tentant de vouloir les consoler. Ne pas le regarder ! Ou alors, allez, juste un peu, à la dérobée… Sans en avoir l'air.

    Maîtriser sinon ses émotions du moins les apparences : Alix est comédienne, alors quoi ne plus simple ? C'est tellement gênant d'épier ainsi un inconnu de manière insistante, comme si on en avait l'habitude. On les sent si malhabiles, si peu coutumiers du fait ces deux-là. Lui et sa retenue toute britannique qu'encadrent ses tempes grisonnantes (quel charme fou, ce Gabriel Byrne !), les traits fatigués d'avoir réchappé à bien tempêtes ; l'air désabusé, parfois amusé ou intrigué de celui qui ne se laisse plus piéger par ses pulsions ou par de fulgurantes passions qui s'embraseraient comme feu de paille, ne laissant dans leur sillon que de vagues cendres vite emportées par la première bise venue. Elle (Emmanuelle Devos, lumineuse), l'éternelle femme enfant qui n'a pourtant plus l'âge de feindre ignorer l'effet que certaines œillades peuvent produire sur un homme. Pétillante, malgré son petit air brisé, dans un corps qui affirme sa quarantaine alléchante. Dans ce huis-clos qu'ils ne s'empressent pas de fuir, malgré leur malaise et la gêne qui s'installe, tous deux tâchent de composer : « Comme si ça se faisait encore à nos âges » de s'enticher d'un regard, d'un sourire, des larmes entr'aperçues d'un étranger à peine croisé. Le wagon devient comme un immense terrain de cache-cache pour yeux émoustillés. Un trouble monte entre ces deux êtres, l'espérance de mots qui ne viennent pas, de gestes qui hésitent… Le train s'arrête, ainsi que notre histoire. À moins que ce ne soit qu'un début ?
    Et toc ! Vous ne pourrez pas me dire que je vous en ai trop dit !

    À quoi ça tient la séduction, ce qui vous charme ? Ce qui vous fait basculer vers le déraisonnable. La beauté d'une rose, la main nue qui se pose comme chantait Barbara… Tous ces instants délicats et fugaces, si fragiles, que Jérôme Bonnel savait déjà saisir dans son premier film, Le Chignon d'Olga. L'essentiel n'est pas dans le récit, même s'il va vous entraîner avec lui comme une valse à mille temps, vous émouvoir, vous faire sourire et même rire quand Alix endosse le rôle d'une espèce de Droopy au féminin dont on ne se débarrasse pas aisément.
    L'art de parler d'amour sans être ridicule. En assumant complètement le côté excessif, en en rigolant franchement sans chercher des justification psychologico-simplistes ou à se retrancher derrière une fausse pudeur. Jérôme Bonnel, en grand romantique désarmant, va nous entraîner là où le ridicule ne tue pas, si tant est qu'on ose l'assumer. Il décrit notre époque, ses contemporains avec finesse, les rythmes de vie intenses, le besoin de lâcher prise, les peurs enfouies, celles que l'on fuit : la peur de la solitude, que l'autre ne soit pas à l'arrivée du train. Mais rien n'est asséné : c'est aussi le temps de l'aventure pour le spectateur. L'aventure avec ou sans grand A : chacun choisira la sienne. Jérôme Bonnel n'est pas un dictateur de l'image et a toujours cette infinie délicatesse de vous laisser une place à investir, à combler à votre guise.


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  • Bof, moyens. le film part dans tous les sens mais dans aucun en particulier. J'ai préféré "les profs". Ce film est moyen malgré la présence de grands acteurs qui font ce qu'ils peuvent avec ce scénario pas terrible. Mélanie Bernier est géniale.

    scénario: 12/20    acteurs: 16/20  technique: 16/20  note finale: 14/20

    Les gamins

    Tout juste fiancé, Thomas rencontre son futur beau-père Gilbert, marié depuis 30 ans à Suzanne. Gilbert, désabusé, est convaincu d’être passé à côté de sa vie à cause de son couple. Il dissuade Thomas d’épouser sa fille Lola et le pousse à tout plaquer à ses côtés. Ils se lancent alors dans une nouvelle vie de gamins pleine de péripéties, persuadés que la liberté est ailleurs.
    Mais à quel prix retrouve t-on ses rêves d’ado ?...

     


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  • ALERTE! Ce film est une merveille!!! C'est comme du Woody Allen en dix fois mieux, moins bavard et une histoire plus ramassée, avec du suspens etc... Les acteurs sont merveilleux, les femmes ont des têtes de leur âge, sans botox et sans chirurgie, le scénario atteint la perfection, c'est divinement filmé et la photo est d'une beauté à couper le souffle. J'attends avec impatience le prochain film deDustin Hoffman.

    scénario: 19/20       acteurs: 19/20     technique: 19/20   note finale: 19/20

     

    Quartet

    À Beecham House, paisible pension au cœur de la campagne anglaise qui accueille des musiciens et chanteurs d’opéra à la retraite, le bruit court qu’une nouvelle pensionnaire arriverait sous peu. Et ce serait une diva ! Pour Reginald, Wilfred et Cissy, le choc est grand lorsqu’ils voient débarquer l’impétueuse Jean Horton, avec laquelle ils triomphaient sur les scènes internationales des années auparavant. L’ambition de Jean et son ego démesuré avaient alors ruiné leur amitié et mis un terme au mariage qui la liait à Reginald. Malgré les vieilles blessures, Reginald, Wilfred et Cissy mettront tout en œuvre pour convaincre Jean de reformer leur célèbre quatuor à l’occasion du gala annuel de Beecham House.

    Ils n’ont rien perdu de leur panache, encore moins de leur classe. Ils veillent à rester élégants en toutes circonstances. Elles sont tirées à quatre épingles, coiffées et maquillés comme pour un premier rendez-vous. Et ce n’est pas l’arthrite, la prostate ou quelques menues défaillances cognitives qui viendront à bout de la belle énergie de cette étonnante assemblée. Ici, à Beecham House, chacun a déposé ses valises pour ses propres raisons, mais tous sont animés d’une même passion, d’une seule source d’inspiration : l’amour de la musique. Ils sont chanteurs d’opéras, instrumentistes, solistes, sopranos, ténors, chef d’orchestre. Certains ont connu le succès, voire la gloire, d’autres sont restés dans l’ombre d’un orchestre symphonique ou d’un chœur mais tous ont vécu pour leur art.

    Et quand l’heure des adieux à la scène a sonné, ils ont choisi, plus ou moins contraints, ce petit coin de paradis niché au cœur de la campagne anglaise : Beecham House, luxueuse maison de retraite où tout est fait que leur pratique artistique se poursuive, comme si de rien n’était… ou presque. Bien entendu, nul n’est dupe du vieillissement, de l'usure physique, des défaillances de la mémoire qui affligent l'une ou l'autre. Mais pour l’heure, un seul et même projet anime les pensionnaires de Beecham House : comment réussir la gala annuel de l’établissement qui renflouera les caisse et permettra à tous de demeurer ensemble et en musique ? Tous se creusent la tête, élaborent, envisagent. Tous, dont trois des plus grands chanteurs anglais d’opéra… du siècle passé !
    Quelque chose de spécial unit Reginald, Wilfred et Cissy : ensemble ils ont triomphé sur les plus grandes scènes internationales, ensemble ils ont vécu les triomphes, les rappels, les bouquets de roses lancés à leurs pieds, les articles élogieux. A eux trois, ils ont parcouru tout ce que le répertoire compte de chefs d’œuvre : Puccini, Mozart, Verdi, Rossini… Chacun a encore en tête sa plus éblouissante interprétation, chacun de souvient encore, comme si c’était hier, de l’ambiance des loges, de l’écho des bravos. Et chacun vit à sa façon ce temps de l’après, sans famille ni enfant, la musique ayant accaparé leur temps, leur énergie, leurs élans : Wilfred cultive un humour très pince sans rire et toujours pimenté d’un soupçon de grivoiserie, Reginald affiche une lucidité tranquille d’où surgit parfois un brin de nostalgie et Cissy déploie une bonne humeur pétillante et naïve.
    Mais l’équilibre du trio va être perturbé par l’arrivée d’une nouvelle pensionnaire, qu’ils ont tous les trois très bien connue : Jean Horton, la Diva, la star des stars, la Maria Callas british. Comme eux, Jean a vieilli, comme eux, Jean a mal partout, comme eux, Jean se souvient avec précision de sa gloire passée aujourd’hui fanée… Mais Jean est une diva avec un caractère de cochon et des idées très tranchées sur ce que doit être le dernier acte d’une cantatrice. Et ce n’est certainement pas se plier à cette idée aussi saugrenue qu’idiote émanant d’une bande de vieux séniles : reconstituer le prestigieux quatuor de leur passé.

    Dustin Hoffman a l’âge de ses comédiens et de ses personnages, et sans doute a-t-il mis beaucoup de son humour, de sa vivacité et de sa joie de vivre dans cette comédie délicieuse qui a le bon goût d’évoquer la « vieillerie » sans tomber dans le panneau « tire-larmes » ni dans un tableau idéalisé de la dernière ligne droite. C’est souvent drôle, toujours bien senti et c’est surtout habité par un personnage à part entière : la musique !


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  •  Je craignais le pire et c'est une film porté à bout de bras par des actrices absolument fabuleuses!! C'est divinement filmé, les paysages sont magnifiques. tout est réussi dans ce film très pudique.

    scénario: 18/20       acteurs: 18/20     technique: 18/20   note finale: 18/20

    Perfect Mothers

    Inséparables depuis le premier âge, Lil et Roz vivent en parfaite osmose avec leurs deux enfants, deux jeunes garçons à la grâce singulière et qui semblent des prolongements d’elles-mêmes. Les maris sont absents. Inexplicablement, et pourtant comme à l’évidence, chaque femme se rapproche du fils de l’autre, nouant avec lui une relation passionnelle.
    A l’abri des regards, dans un Eden balnéaire presque surnaturel, le quatuor va vivre une histoire hors norme jusqu’à ce que l’âge vienne mettre un terme au désordre. En apparence, du moins...

    On connaît le penchant d’Anne Fontaine pour les histoires sulfureuses, et son goût pour les personnages féminins qui osent défier les règles de la bienséance, de la morale ou de la supposée normalité pour emprunter des chemins choisis par elles seules au nom de leur propre liberté. Rien d’étonnant donc à ce qu’elle ait été séduite par le roman de Doris Lessing, figure féministe emblématique de la littérature dont l’œuvre fut couronnée à l’aube de ses 88 printemps par la célèbre académie suédoise qui voulait ainsi saluer « la conteuse épique de l’expérience féminine » qu’elle est.

    Et s’il est une expression qui colle à la peau du premier film américain d’Anne Fontaine, c’est bien celle-là : « l’expérience féminine ». Naître femme. Puis le devenir. Devenir mère, puis apprendre à l’être. Demeurer femme tout en restant mère. Et puis vieillir et s’accommoder de ces états qui cohabitent et se bousculent, qui parfois se combattent et parfois s’équilibrent harmonieusement. Il y a tout cela dans « l’expérience féminine » explorée par Perfect mothers, ce qui se vit et se lit aisément… et puis il y a le reste, ce que l’on ne dit pas, ce qui reste caché aux yeux du monde.

    Ce qui se lit aisément, c’est cette histoire d’amitié à la vie à la mort qui unit Roz et Lil. Une enfance commune les a soudées comme deux jumelles : la même blondeur étincelante, le même regard bleu outre-mer, le même sourire radieux : Robin Wright et Naomi Watts sont magnifiques. Grandissant l’une près de l’autre, elles n’ont rien perdu de l'attachement qu’elles ont noué petites filles… Bien au contraire : le lien s’est renforcé, faisant des jeunes femmes, puis des jeunes mariées, puis des jeunes mères, et maintenant des deux quadragénaires deux inséparables amies.
    La vie dans cet Eden au bord de l’océan est passée comme un étoile filante et les voilà toutes deux, contemplant depuis la plage les deux superbes beaux gosses, leurs fils… Ce qui se lit moins facilement… aussi bien pour elles-mêmes que pour le monde qui les entoure, et sans doute aussi pour nous, spectateurs, c’est l’histoire presque insensée qui va les emporter.
    Ce n’est ni l’amertume d'une jeunesse envolée, ni une quelconque revanche sur des choix de vie synonymes d'une certaine routine, ce n’est pas non plus vraiment le démon de minuit, ni le fruit d’une rancœur amoureuse… C’est autre chose, d'assez indéfinissable, qui pourrait être simplement… une invitation au voyage. Un voyage que nul n’aurait pu prédire mais qui s'impose avec la tranquillité douce de l’inévitable. Chacune des deux femmes va aimer le fils de l'autre… et chacun des deux jeunes hommes aimer avec la fougue de ses vingt ans une femme qui se trouve être la mère de son meilleur copain.

    Refusant tout jugement, tout parti-pris moral ou moralisateur vis à vis de ses personnages, Anne Fontaine se contente de nous raconter le déroulement de ce troublant voyage. Et s’il paraît crédible à nos yeux aussi bien qu’à ceux de Lil et Roz, et si l’on se laisse embarquer dans ce quatuor amoureux, c’est précisément parce que l’expérience féminine est une chose complexe, qui ne peut se résoudre à entrer dans les cases bien délimitées des savants, des psychanalystes, des sociologues ; elle peut être imprévisible, sauvage et oui, immorale. Ou amorale : étrangère aux principes communément admis de la morale. Anne Fontaine parvient avec une grande justesse à retranscrire la complexité et l’ambivalence de cette histoire, parce que Lil et Roz demeurent toujours lucides sur la situation et sur son fragile équilibre. La soif de liberté peut parfois conduire à l'enfermement, et la prison amoureuse n'est pas celle dont on s'évade le plus facilement…


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  • Un film dont on cherche vainement l'intérêt: ils vivnt, nous on regarde mais il ne se passe pas grand chose.

    scénario: 14/20  technique: 16/20  acteurs: 14/20  note finale: 14/20

    Des gens qui s'embrassent

    Ça tombe mal l’enterrement de la femme de Zef pendant que Roni marie sa fille ! Cet événement inattendu aggrave les conflits entre les deux frères que tout sépare déjà : métiers, femmes, austérité religieuse de l’un, joie de vivre de l’autre, tout, à part leur vieux père au cerveau en vadrouille et leurs deux filles qui s’adorent. Entre Londres, Paris, Saint-Tropez et New York, affrontements, malentendus, trahisons, vont exploser le paysage de la famille, mais grâce à ces disputes, à ces réconciliations chaotiques, vont naître une grande histoire d’amour… et peut-être deux.


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  •  Pas mal, bof mais on se demande pourquoi les hommes préhistoriques passent leur temps à hurler?? Un peu répétitif mais les personnages évoluent et on passe un bon moment. Quelques répliques sont très amusantes: "Nous les animaux qu'on ne mange pas, on appelle ça des enfants..."

    scénario: 14/20     technique: 14/20  note finale: 14/20

    Les croods

    Lorsque la caverne où ils vivent depuis toujours est détruite et leur univers familier réduit en miettes, les Croods se retrouvent obligés d’entreprendre leur premier grand voyage en famille. Entre conflits générationnels et bouleversements sismiques, ils vont découvrir un nouveau monde fascinant, rempli de créatures fantastiques, et un futur au-delà de tout ce qu’ils avaient imaginé.
    Les Croods prennent rapidement conscience que s’ils n’évoluent pas… ils appartiendront à l’Histoire.


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  • Si vous survivez à la première heure qui est d'un mortel ennui, peut-être trouverez vous quelque intérêt à le seconde partie de ce film qui est pleine de rebondissements et d'invraisemblances mais c'est la loi du genre... Tom Cruise a toujours le regard bovin. C'est en revanche bien filmé et les effets spéciaux sont réussis.

    scénario: 12/20        acteurs: 14/20       technique: 16/20       note finale: 12/20

    2077 : Jack Harper, en station sur la planète Terre dont toute la population a été évacuée, est en charge de la sécurité et de la réparation des drones. Suite à des décennies de guerre contre une force extra-terrestre terrifiante qui a ravagé la Terre, Jack fait partie d’une gigantesque opération d’extraction des dernières ressources nécessaires à la survie des siens. Sa mission touche à sa fin. Dans à peine deux semaines, il rejoindra le reste des survivants dans une colonie spatiale à des milliers de kilomètres de cette planète dévastée qu’il considère néanmoins comme son chez-lui.

    Vivant et patrouillant à très haute altitude de ce qu’il reste de la Terre, la vie "céleste" de Jack est bouleversée quand il assiste au crash d’un vaisseau spatial et décide de porter secours à la belle inconnue qu’il renferme. Ressentant pour Jack une attirance et une affinité qui défient toute logique, Julia déclenche par sa présence une suite d’événements qui pousse Jack à remettre en question tout ce qu’il croyait savoir.

    Ce qu’il pensait être la réalité vole en éclats quand il est confronté à certains éléments de son passé qui avaient été effacés de sa mémoire. Se découvrant une nouvelle mission, Jack est poussé à une forme d’héroïsme dont il ne se serait jamais cru capable. Le sort de l’humanité est entre les mains d’un homme qui croyait que le seul monde qu’il a connu allait bientôt être perdu à tout jamais.


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  • Voici un film à l'humour britannique décapant que j'ai adoré, malgré la présence de Simon Baker qui joue comme une casserole et qui n'a aucune expression (ha les ravages du botox chez les acteurs d'un certain âge). Les autres acteurs sont excellents. Il faut dire qu'ils sont au service d'un scénario particulièrement réussi et de dialogues géniaux.

    scénario: 18/20   technique: 18/20  acteurs 18/20 (S. Baker: 5/20)   note finale: 17/20

    Mariage à l'anglaise

    Depuis qu’ils se sont rencontrés dans une soirée, Nat, jeune femme ambitieuse, et Josh, apprenti romancier, nagent dans le bonheur, malgré leurs différences. Car si Josh est plutôt du genre intellectuel, Nat est une fonceuse. Ce qui ne les a pas empêchés d’être réunis par un coup de foudre réciproque. Leur mariage est idyllique, même si personne – de leurs proches à leurs amis, jusqu’au pasteur qui officie – ne croit qu’il pourra durer… Surtout quand l’ex-petite amie de Josh, Chloe, et le charmant client américain de Nat, Guy, s’en mêlent…

    Alors que Josh et Nat s’apprêtent à fêter leur un an de mariage, aucun des deux ne veut être le premier à jeter l’éponge. Leur couple pourra-t-il résister aux pressions de toutes parts ?


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  • Bof, pas très réussi. Ennuyeux même. Je n'ai pas accroché.Il faut dire que l'histoire de base est assez conne et peu intéressante, mais bref.

    scénario: 12/20    acteurs: 12/20   technique: 16/20     note finale: 12/20

    11.6

    Toni Musulin est convoyeur de fonds depuis dix ans. Le 5 novembre 2009, à 10 heures du matin, il appuie doucement sur l’accélérateur de son fourgon blindé. À l’arrière de son véhicule, 11.6 millions d’euros…


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  • Il y avait longtemps que je n'étais pas partia avant la fin, mais quand on est en présence d'un navet, c'est la seule chose à faire. mon Dieu, que c'est ennuyeux. Sans queue ni  tête, le réalisateur se moque du spectateur en nous montrant des images sans aucun intérêt. On n'apprend rien. C'est nul, insignifiant et nous fait perdre un temps qui passe à une vitesse effroyablement lente... A EVITER! Et pourtant, j'adoooore les documentaires. Quand ils sont bien faits.

    scénario: 1/20    technique: 10/20     note finale: 2/20

    La maison de la radio

    Une plongée au cœur de Radio France, à la découverte de ce qui échappe habituellement aux regards : les mystères et les coulisses d’un média dont la matière même, le son, demeure invisible.

    Un brouhaha de voix qui se superposent : ainsi débute La Maison de la radio, dans lequel le réalisateur d'Être et avoir (son film le plus célèbre) et de La Ville Louvre (celui parmi ses films précédents qui est le plus proche de celui-ci) plonge le spectateur, avec tendresse et drôlerie, au cœur de l'activité des différentes antennes du groupe public de radio, de France Inter – largement présente dans le film – à France Culture, France Bleu ou France Info.
    Un film sur la radio, c'est un peu contre nature – comment filmer la radio sans détruire son mystère – « mais c'est sans doute pour ça que j'ai eu envie de le faire », explique le réalisateur. Au cours d'un tournage étalé sur six mois, Nicolas Philibert a donc filmé dans le célèbre bâtiment circulaire de la Maison de la Radio. Il en montre l'intérieur, ses couloirs et autres dédales – avec des images clin d'œil comme l'alignement à la Tati de parapluies devant les bureaux – mais investit surtout les studios, à la rencontre des techniciens, journalistes, producteurs, musiciens ou invités.

    Construit sur l'idée d'une journée et d'une courte nuit reconstituées, le film explore le rapport à la voix, au son, plonge dans les émissions en train de se faire, du « Jeu des mille euros » au « Téléphone sonne » de France Inter, en passant par la matinale de France Info ou « L'Atelier du son » de France Culture, et suit des journalistes en conférence de rédaction, en reportage ou sur le Tour de France… Sans voix off ou interviews, le film, rythmé, passe avec fluidité d'une situation, d'un personnage ou d'un univers à l'autre, montrant des tranches de vie avec souvent une bonne dose d'humour : des enregistrements interrompus par le bruit de travaux, l'animateur Frédéric Lodéon dont le visage enthousiaste émerge tout juste derrière ses piles de disques…
    Nicolas Philibert suit aussi des « personnages » récurrents, comme Marie-Claude Rabot-Pinson qui reçoit des sons et informations parfois insolites pour les journaux de France Inter, ou Marguerite Gateau, qui dirige l'enregistrement d'une fiction pour France Culture. Le réalisateur explique avoir privilégié des critères « cinématographiques » : « les visages, les regards, les intonations, la fluidité ou les accrocs d'une parole, le timbre et la sensualité d'une voix, le corps qui la porte, l'accent d'un invité, la gestuelle d'un animateur, l'atmosphère d'un studio… »
    « En somme, j'ai plus souvent misé sur la “présence” des uns et des autres que sur ce qu'ils disaient » souligne Nicolas Philibert. « Les enchaînements, les associations, les passages d'une séquence à une autre reposent souvent sur les sons, et leur doivent beaucoup », ajoute-t-il. (L'Express)

    D'une immersion à l'intérieur de la Maison ronde, ruche où des milliers de personnes travaillent pour faire arriver la musique, l'information, le réconfort, le divertissement, l'intelligence… dans les oreilles des auditeurs, l'auteur d'Être et avoir a tiré un film magnifique. A partir de centaines de séquences glanées à tous les étages, et aussi à l'extérieur – Pierre-Louis Castelli sur la route du Tour de France, un preneur de son enregistrant, de nuit, les bruits de la forêt… –, il a composé son film comme une partition, où le familier devient étrange et l'étrange familier. Tout en rondeur, plein d'humour, ce voyage dans les textures sonores estompe tous les repères d'espace et de temps pour inventer les siens propres. (I. Régnier, Le Monde)


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  •  Autant Zaytoun était un film optimiste, autant ce film est pessimiste. on n'échappe pas aux clichés: les palestiniens sont tous des terroristes, mais c'est à cause des israéliens qui leur ont volé leur terre... On peut regretter que tout soit aussi manichéen. On peut également regretter que l'actrice principale ait un rôle aussi pleurnichard: elle fait la tronche tout le film. De temps en temps, elle pourrait être contente, rire par exemple. Elle est peu bavarde et déprime, sans qu'on sache vraiment pourquoi. La fin est vraiment terrible, tant elle est pessimiste et laisse peu d'espoir. Tout le monde peut-il devenir un terroriste?

    scénario: 12/20          acteurs: 14/20        technique: 15/20        note finale: 14/20

    Inch'Allah

    Dans un camp de réfugiés palestiniens en Cisjordanie, Chloé, jeune sage femme québécoise accompagne les femmes enceintes. Entre les check points et le mur de séparation, Chloé rencontre la guerre et ceux qui la portent de chaque côté : Rand, une patiente avec qui elle va rapidement se lier d'amitié et Ava, jeune militaire, voisine de palier en Israël. A leur contact, Chloé va progressivement remettre ses repères en question.

    Chloé aurait pu rester peinarde à faire une carrière confortable d'obstétricienne brillante dans une clinique à Montréal. Si elle a choisi de venir dans un hôpital de fortune, de trimer plus que de raison pour soigner de jeunes femmes enceintes dans un camp de réfugiés palestiniens en Cisjordanie, c'est probablement moins par engagement politique – Chloé n'a pas l'air d'avoir un point de vue très tranché sur la situation – que par simple idéal humanitaire : aller là où l'aide qu'on apporte a une importance vitale. Elle bosse sous les ordres d'un médecin français dans un coin où survivre est un sport d'endurance, rentre à Tel Aviv (nettement plus confortable) chaque soir et croise régulièrement au check-point son adorable voisine, jeune militaire de Tsahal qui devient vite une amie. Il y a quelque chose de furieusement déstabilisant, même quand on est une jeune femme libre, à vivre aussi intimement impliquée dans deux quotidiens aussi antagonistes : le jour d'un côté du mur de séparation, la nuit de l'autre côté…

    Chloé suit de près une jeune femme sur le point d'accoucher et partage de longs moments avec sa famille, son quartier, tout le monde l'apprécie et les enfants la taquinent. La pauvreté est partout. Rand, la jeune femme en question, travaille sur une décharge à trier les déchets, au milieu des gamins qui courent dans tous les sens, elle est d'une vitalité décapante, insoumise et a la langue bien pendue quand les militaires débarquent dans la clinique et fouillent dans tous les coins : la routine… Le ton monte quand un turbulent gamin qui s'en prenait à l'occupant en poursuivant les blindés en patrouille se fait écraser.
    Chloé est sensible et cette immersion dans les deux camps ennemis ne la laisse pas indifférente. Elle semble se préserver en gardant une sorte de neutralité distante, subit les fouilles sans broncher mais rejoint la foule de ceux qui enterrent, dans la colère, le gamin tué. Le soir elle retrouve sa soldate voisine qu'on sent perturbée elle-même par le rôle schizophrénique qu'elle joue. Même quand elles causent futile ou sortent en boite, on sent bien qu'Ava la soldate supporte mal cette oppression constante qu'elle impose aux autres, partagée entre l'obsession de la sécurité et le sentiment confus que ce n'est pas cette domination humiliante qu'elle impose du bout de sa mitraillette qui va l'amener vers une démocratie apaisée. Ce pays-là semble un piège dont personne ne peut sortir tout à fait indemne.
    Chloé tente de jeter des ponts entre les deux mondes, de provoquer une rencontre entre Rand et Ava. A les voir comme les voit Chloé, on se rend bien compte que les humains sont des deux côtés, qu'il devrait y avoir moyen d'inventer un semblant de dialogue, de jeter deux trois graines de paix qui finiraient peut-être un jour par germer… Mais il y a un dominant et un dominé, un occupant qui impose ses règles et un occupé qui ne peut que plier ou jeter des pierres comme les gamins freluquets qui naissent avec la haine de ces blindés légers pilotés par de jeunes soldats israéliens qui ont l'air plus terrifiés que convaincus d'être en train de construire un pays idéal.

    La force du film, qui ressemble parfois à un documentaire tant la justesse de l'ambiance s'impose, c'est d'être arrivé à traduire la complexité d'une situation absurde et effarante : tout est manichéen ici, et Evelyne Brochu donne à Chloé une crédibilité formidablement attachante. On rappellera ici que les producteurs du film sont aussi ceux de Incendies et de Monsieur Lazhar… pas de minces références.


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  •  Une super comédie romantique toute en finesse. On rit, c'est fin, c'est amusant, c'est bien filmé, et les acteurs sont fantastiques. Le scénario est très intéressant.  Et la BOF est géniale! Très rafraichissant! J'adooore!

    scénario: 18/20      technique: 18/20    acteurs: 18/20   note finale: 18/20

    Amour et turbulences

    Alors qu'un avion la ramène de New-York à Paris où elle s'apprête à se marier, la belle Julie se retrouve assise à côté d'Antoine, un séduisant débauché qu'elle a aimé 3 ans plus tôt. Elle va tout faire pour l’éviter alors qu'il compte sur ces 7 h de vol pour la reconquérir! L'occasion pour nous de voyager dans le passé et de revivre leur rencontre, leur amour, leur rupture, autant de scènes rocambolesques, romantiques et corrosives qui vont faire de ce voyage le plus bouleversant de leur vie.


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  • Ce film est parfaitement réussi malgré de nombreuses invraisemblances et même si le scénariste donne une image bizarre des jeunes religieux juifs: ils fumeraient du shit sans arrêt. Un peu bizarre. Mais à part ça, c'est un très bon film selon lequel l'amour peut tout. Même changer les gens... J'adooooore le cinéma israélien. 

    scénario: 17/20          technique: 17/20        acteurs: 17/20       note finale: 17/20

    Les Voisins de Dieu

    Bat Yam, Israël.
    Avi, Kobi et Yaniv, la vingtaine bagarreuse, se sont autoproclamés gardiens de leur quartier et se conduisent à ce titre comme les garants de leur vision du Talmud. Ils font respecter de façon musclée le shabbat, surveillent les tenues des filles et s’assurent que les jeunes de Jaffa, la voisine arabe, n’entrent pas dans le quartier avec leurs voitures, toute musique hurlante. L’équilibre de la bande vacille le jour où Avi, le chef du groupe, rencontre Miri, une jeune israélienne non pratiquante.

    Habemus papam ! Après une bonne quinzaine d'errances et de quête de guide, nous voilà dotés d'un nouveau garant de l'unité catholique. Sous couvert d'un autre étendard religieux, tout aussi propice à l'ouverture et à la tolérance, Les Voisins de Dieu nous emmène chez les jeunes des quartiers d'une ville d'Israël. Trois bons gaillards, issus du courant Breslev, qui prône une pratique religieuse plutôt cool et joyeuse tout en respectant la loi juive et les Mitzvas, mais qui permet en même temps de boire, fumer de l'herbe et jouer au foot, autant d'activités innocentes qui ne sauraient s'accompagner cependant de la compagnie du moindre jupon. Et voilà nos loustics auto-proclamés gardiens de l'ordre et de la vertu de leur quartier de Bat Yam, ville champignon limitrophe de Jaffa.

    Trois caïds du Talmud donc, qui s’évertuent, entre deux parties de Backgammon et quelques verres d'arak, de faire respecter ce qu'ils ont interprété des leçons inculquées de manière humoristique par le Rabbin Nahman. Musiciens à leurs heures, Avi, Kobi et Taniv se chauffent sur des psaumes rythmés de techno, qu'ils scandent avec ferveur et s'en vont, soirs de Shabbat de préférence, faire des tournées de surveillance des quartiers. La violence qu'ils sont capables de déployer va se montrer à la hauteur de la haine et du mépris qu'ils éprouvent envers ceux qui ne suivent pas les règles les plus strictes du Judaïsme. Sûrs d'eux, ils ne font pas dans la dentelle quand il s'agit de réprimander voire d'intimider ceux qui ne pensent et ne font pas comme eux.
    Fan de films d'action des années 80, le réalisateur s'en donne à cœur joie dans des scènes d'action « coup de poing » qui témoignent, par ce biais, des mœurs quasiment fascistes de ces « gardiens » de Dieu.

    Mais cette image délirante et pervertie de la religion, aux antipodes d'une pratique mesurée de la foi, va être bouleversée par une rencontre. Miri, jeune femme libre et moderne, habitante du quartier, est perçue très vite comme mécréante aux yeux de nos petites frappes. Elle arbore décolletés plongeants, jupes raccourcies, et nourrit une sensibilité religieuse humaniste qui fait fi depuis longtemps du bric-à-brac idolâtre qui encadre la pratique religieuse de nos loubards. Bien qu'un peu impressionnée par son culot, sa liberté de pensée, son côté non conformiste et rebelle, Avi lui ferait bien tâter de ses biscotos en lui écrasant le nez dans une façon bien à lui de la ramener à l'amour de Dieu. Mais difficile, malgré ses copains, de taper sur une si petite créature quand on a de si gros poings. La belle, au lieu d'encaisser des coups, finira par faire germer des doutes dans la tête de la bête. Elle deviendra pour Avi source de réflexion, puis, finalement d'affection. Notre Avi commencera alors à mettre de l'eau dans son vin de messe sous l'œil éberlué de ses acolytes. Pas manichéen pour deux sous et décrivant des personnages complexes, immatures de prime abord mais capables, au fil des rencontres et des confrontations, de faire preuve d'empathie, Les Voisins de Dieu laissent planer l'espoir que les pires têtes de bois peuvent parfois s'ouvrir à la tolérance.


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