• Ce film est intéressant mais il manque un je ne sais pas quoi pour qu'il soit totalement réussi. Tout d'abord, je constate un fois de plus que Juliette Binoche a perdu la grace qui faisait d'elle une actrice excellente: elle est mauvaise dans ce film. La mise en scène n'est pas géniale et le scénario est approximatif. Par contre, Matthieu Kassovitz est formidable et mériterait un prix d'interprétation qu'il n'aura pas... Le prochain film de Sylvie Testut sera certainement plus réussi.

    scénario: 13/20     technique: 16/20   acteurs: 15/20  note finale: 14/20

    Marie, 40 ans, se réveille en pensant qu’elle en a 25. Elle a oublié 15 ans de sa vie. Elle se réveille au début d’une histoire d’amour qui en fait se termine. Elle se réveille et elle a quatre jours pour reconquérir l’homme de sa vie.


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  • Un très beau documentaires qui plaira aux petits et aux grands. Les photos sont magnifiques et "l'histoire" rend ce documentaire très plaisante . Restez bien jusqu'à la fin du générique, vous allez rire...

    scénrio: 18/20         technique: 18/20       note finale: 18/20

    Felins

    En Afrique, au Kenya, dans l’une des régions les plus sauvages du monde, les animaux vivent libres et loin des hommes.
    Au sud du fleuve qui divise ces magnifiques terres, règne le clan des lions mené par Fang. La lionne Layla y élève la jeune Mara. Entre chasse et liens familiaux puissants, c’est la vie d’une famille qui s’écrit. Au nord du fleuve, le lion Kali et ses quatre fils rêvent d’étendre leur territoire. Bientôt, les eaux seront assez basses pour que les maîtres du nord tentent leur chance au sud…
    Dans cet environnement où chacun joue sa survie chaque jour, Sita, une splendide femelle guépard, tente d’élever seule ses petits. Au fil des saisons, tous ces destins vont se croiser à travers une histoire qui n’est ni inventée ni mise en scène, mais captée comme jamais auparavant, de sa bouleversante intimité à sa spectaculaire beauté.


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  • Une pure merveille, la preuve que tout est possible quand on a des rêves...

    scénario: 19/20     technique: 19/20    acteurs: 19/20  note finale: 19/20

    Une bouteille à la mer

     

    Tal est une jeune Française installée à Jérusalem avec sa famille. A dix-sept ans, elle a l’âge des premières fois : premier amour, première cigarette, premier piercing. Et premier attentat, aussi.
    Après l’explosion d’un kamikaze dans un café de son quartier, elle écrit une lettre à un Palestinien imaginaire où elle exprime ses interrogations et son refus d’admettre que seule la haine peut régner entre les deux peuples.
    Elle glisse la lettre dans une bouteille qu’elle confie à son frère pour qu’il la jette à la mer, près de Gaza, où il fait son service militaire.
    Quelques semaines plus tard, Tal reçoit une réponse d’un mystérieux "Gazaman"...


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  • Lorsque l’État déclenche en 1972 une procédure d’expropriation, les paysans vont riposter par un lâcher de moutons sur la place du Champ de Mars à Paris, opération qui va stupéfier les médias et les politiques qui ne s’attendaient certes pas à ça. Quelques mois après, c’est une armada de tracteurs qui foncera du Larzac vers Paris… Chaque manif rameutera de plus en plus de monde et la mobilisation va s’étendre bientôt à la France entière : des comités Larzac vont germer un peu partout, et la poignée de fermes visées par les militaires va devenir le point de ralliement de tous ceux qui, gauchistes, pacifistes, anarchistes, chrétiens, mécréants, ou simples rêveurs se disaient prêts à fabriquer une société meilleure, sans violences ni canons.
    Les bouseux dont les militaires et les politiques pensaient ne faire qu’une bouchée vont leur tenir tête plus de dix ans et finiront par gagner le droit de rester sur leurs terres. En juillet 1981, Mitterrand, ayant pigé le symbole extraordinaire qu’était devenu ce plateau-là, déclarera le projet d’extension abandonné dans l’enthousiasme général. Mais on ne sort pas indemne de si formidables années de lutte commune. Il en reste une conscience politique, une culture, une solidarité, une force qui les a tous définitivement façonnés : c’est à Millau que Bové et ses potes mettront en pièce un MacDo malvenu, c’est au Larzac en 2003 que plus de 300 000 personnes se retrouveront pour se ressourcer et clamer qu’un autre monde est possible et continuer à jeter les bases d’une alternative à la mondialisation libérale… Le petit canard né en 1975, Gardarem lo Larzac, continue de paraître, et à tisser des solidarités entre ceux qui luttent au Brésil, au Chiapas, en Ile et Vilaine ou ailleurs…

    Christian Rouaud, déjà réalisateur de Lip, l'imagination au pouvoir, réussit là un film enthousiasmant, à la hauteur de l'histoire qu'il raconte. Et on est bien contents d'apprendre que 40 ans plus tard, le Larzac est toujours bien gardé : Oui aux pâturages, non aux forages ! La lutte ne s'arrête jamais et l'opposition à l'exploitation des gaz de schistes ne fait que commencer… À suivre !

    ce documentaire est une pure merveill, je vous le recommande. Plein d'humour, montage excellent,  plein de peps etc...

    scénario: 18/20    note finale: 20/20

    Tous au Larzac

    Marizette, Christiane, Pierre, Léon, José… sont quelques uns des acteurs, drôles et émouvants, d’une incroyable lutte, celle des paysans du Larzac contre l’Etat, affrontement du faible contre le fort, qui les a unis dans un combat sans merci pour sauver leurs terres. Un combat déterminé et joyeux, mais parfois aussi éprouvant et périlleux. Tout commence en 1971, lorsque le gouvernement, par la voix de son ministre de la Défense Michel Debré, déclare que le camp militaire du Larzac doit s’étendre. Radicale, la colère se répand comme une trainée de poudre, les paysans se mobilisent et signent un serment : jamais ils ne cèderont leurs terres. Dans le face à face quotidien avec l’armée et les forces de l'ordre, ils déploieront des trésors d’imagination pour faire entendre leur voix. Bientôt des centaines de comités Larzac naitront dans toute la France... Dix ans de résistance, d'intelligence collective et de solidarité, qui les porteront vers la victoire.


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  •  Enorme déception, pour ce film quid evrait être classé dans la catégorie pornographique. C'est archinul, sauf si on aime les films pornos hard. j'ai détesté. c'est le troisièmpe film de Juliette Binoche que je trouve décevant. 

    scénario: 2/20        acteurs: 10/20        technique: 13/20      note finale: 2/20

     

    Elles

     

    Anne, journaliste dans un grand magazine féminin enquête sur la prostitution estudiantine. Alicja et Charlotte, étudiantes à Paris, se confient à elle sans tabou ni pudeur. Ces confessions vont trouver chez Anne un écho inattendu. Et c’est toute sa vie qui va en être bouleversée.


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  • N'ayons pas honte de nos opinions: c'est NUL alors que ce film avait tout pour être réussi! D'excellents décors, des costumes magnifiques, une image d'une beauté à couper le souffle, de bons acteurs et des trouvailles de mise en scène. Mais tout cela ne cache pas l'indigence d'un scénario qui doit tenir sur un confetti. On passe d'une bagarre à une autre, et d'une explosion à l'autre. Ce n'est pas un film, c'est une suite d'explosions. On ressort de là à moitié sourd en de demandant bien quel était le sujet du film, qui n'est qu'un prétexte à une suite d'explosions et de meurtres, tous plus invraisemblables les uns que les autres. La cerise sur le gâteau: Jude Law est très laid dans ce film. Quand guy Richie trouvera un scénario digne de ce nom, je pense qu'il pourra faire un film acceptable, mais là c'est pitoyable. Et on ne peut même pas dormir tant c'est bruyant...

    scénario: 4/20                  acteurs: 5/20                    technique: 18/20                note finale: 4/20

    Sherlock Holmes 2 : Jeu d'ombres

     

    Sherlock Holmes a toujours été réputé pour être l'homme à l'esprit le plus affûté de son époque. Jusqu'au jour où le redoutable professeur James Moriarty, criminel d'une puissance intellectuelle comparable à celle du célèbre détective, fait son entrée en scène… Il a même sans doute un net avantage sur Holmes car il met non seulement son intelligence au service de noirs desseins, mais il est totalement dépourvu de sens moral. Partout dans le monde, la presse s'enflamme : on apprend ainsi qu'en Inde un magnat du coton est ruiné par un scandale, ou qu'en Chine un trafiquant d'opium est décédé, en apparence, d'une overdose, ou encore que des attentats se sont produits à Strasbourg et à Vienne et qu'aux Etats-Unis, un baron de l'acier vient de mourir…
    Personne ne voit le lien entre ces événements qui semblent sans rapport, hormis le grand Sherlock Holmes qui y discerne la même volonté maléfique de semer la mort et la destruction. Et ces crimes portent tous la marque du sinistre Moriarty. Tandis que leur enquête les mène en France, en Allemagne et en Suisse, Holmes et Watson prennent de plus en plus de risques. Mais Moriarty a systématiquement un coup d'avance et semble tout près d'atteindre son objectif. S'il y parvient, non seulement sa fortune et son pouvoir seront sans limite, mais le cours de l'Histoire pourrait bien en être changé à jamais…


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  • Un très joli film intimiste sur un homme qui supporte mal de vivre loin de ses enfants et qui peu à peu se reconstruit. les acteurs sont formidables, c'est bien dirigé, bien filmé, le scénario est sensible, très touchant tout en nuances. Ca sent le vécu...

    scénario: 17/20                   acteurs: 17/20                      technique: 17/20   note finale: 17/20

    Les papas du dimanche

    Trompé par sa femme, Antoine quitte le foyer et va s’installer chez Léo, son ami d’enfance. Léo et sa femme Léa, vont l’aider à surmonter cette épreuve. Le plus dur pour lui, c’est le manque de ses trois enfants. Le fameux week-end sur deux qui fait de vous un Papa du dimanche, un peu amateur, comme l’est un pêcheur ou un conducteur du dimanche. La vie doit continuer, le sourire et la joie revenir. Un apprentissage difficile puis progressivement joyeux de cette nouvelle vie où même une nouvelle rencontre amoureuse trouvera peut-être sa place…


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  • En 1997, Serge Halimi (aujourd’hui directeur du Monde Diplomatique) publiait Les Nouveaux chiens de garde, un pavé dans la mare journalistique qui épinglait la collusion des journalistes les plus en vue et des politiques, dénonçait la concentration des médias aux mains de quelques grands groupes financiaro-industriels, montrait la tyrannie d’une idéologie unique véhiculée par quelques experts auto-proclamés. Le livre fut réactualisée en 2005, après la mascarade du traitement médiatique du référendum européen. Et voilà que déboule désormais le formidable film adapté du livre. Un film salutaire, informatif et pédagogique, qui a en plus le bon goût d'être très drôle et rondement mené, abordant successivement plusieurs thèmes avec un brio revigorant. D’abord la servilité des personnalités des médias devant les pouvoirs en place : on est hilare devant l’obséquiosité d’un Laurent Joffrin (ancien rédacteur en chef de Libé et désormais du Nouvel Observateur) interviewant le président de la République ; sont aussi pointées les connexions entre le pouvoir et les grands groupes de presse : Lagardère, Bolloré, Bouygues… Séquence surnaturelle que celle de Michel Drucker, employé d’Arnaud Lagardère sur Europe 1, invitant sur le plateau de son émission de la télévision du service public Jean Pierre Elkabbach, grand ponte d’Europe 1 qui invite lui-même leur patron commun Arnaud Lagardère pour lui passer la brosse à reluire…

    Autre partie éclairante, celle où l’on découvre à quel point les animateurs radio et télé et autres journalistes ont des liens étroits avec les grands groupes industriels ou financiers. Notamment à travers les « ménages », ces petites missions publicitaires qu’ils assurent pour arrondir leurs fins de mois déjà pas trop difficiles : Michel Field, l’ancien rebelle de mai 68, qui tourne des clips de promotion ridicules du groupe Casino, ou encore Isabelle Giordano, défenseur du consommateur sur la radio publique, qui, après avoir animé des réunions pour Sofinco, reçoit dans son émission de France Inter le responsable de la communication de… Sofinco…
    Autre grosse tranche de rigolade rageuse : celle sur les experts, avec une séquence de montage éclairante, qui montre à quel point ce sont toujours les mêmes qui sont les invités des plateaux télé, avec les mêmes discours en faveur d’une économie ultralibérale. Le roi de la poilade, c’est, six mois avant la grande crise de l’automne 2008, l’insubmersible Alain Minc qui, malgré tous les signaux d’alerte rouge que seul un daltonien pouvait ignorer, prédit que le système va s’auto-réguler, comme toujours ! Et malgré ça, lui et ses collègues continuent de hanter les plateaux de télé en pleine crise, alors que les économistes Jean Gadrey ou Frédéric Lordon, qui avaient eux pressenti le krach, sont ignorés par les médias. Deux oubliés parmi plein d'autres…

    Sont également abordés la hiérarchie de l’information, souvent dominée par le fait divers (qui fait diversion, comme dirait Bourdieu), et le mépris des médias pour les classes populaires, qui nous saute à la figure dans la séquence où David Pujadas, présentateur du journal de France 2, demande à Xavier Mathieu, le leader de la lutte des Contis, de s’excuser des dégradations commises lors d’une manifestation… Il y a plein d'autres moments forts dans ce film foisonnant, qui montrent que trop de journalistes, loin d'être indépendants, loin d'être libres, sont bien les fidèles chiens de garde d'un pouvoir politique et financier dont ils sont trop contents d'accepter quelques croquettes.

    scénario: 16/20    technique: 16/20   note finale: 16/20

     

    les nouveaux chiens de garde

    Les médias se proclament "contre-pouvoir". Pourtant, la grande majorité des journaux, des radios et des chaînes de télévision appartiennent à des groupes industriels ou financiers intimement liés au pouvoir. Au sein d’un périmètre idéologique minuscule se multiplient les informations pré-mâchées, les intervenants permanents, les notoriétés indues, les affrontements factices et les renvois d’ascenseur.
    En 1932, l’écrivain Paul Nizan publiait Les chiens de garde pour dénoncer les philosophes et les écrivains de son époque qui, sous couvert de neutralité intellectuelle, s’imposaient en véritables gardiens de l’ordre établi.
    Aujourd’hui, les chiens de garde sont journalistes, éditorialistes, experts médiatiques, ouvertement devenus évangélistes du marché et gardiens de l’ordre social. Sur le mode sardonique, LES NOUVEAUX CHIENS DE GARDE dénonce cette presse qui, se revendiquant indépendante, objective et pluraliste, se prétend contre-pouvoir démocratique. Avec force et précision, le film pointe la menace croissante d'une information produite par des grands groupes industriels du Cac40 et pervertie en marchandise.


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  • Un très beau film avec des acteurs merveilleux.Situé dans le milieu équestré, ce film montre qu'on peut s'en sortir à tout âge et que la rédemption est toujours possible. Très bien filmé. Bien sûr il faut voir dans Sport de filles une peinture assez cruelle, sabre au clair, du monde singulier et sans pitié du dressage hippique, de ses codes, de ses hiérarchies. C’est donc très logiquement une forte histoire de luttes de classes. Mais en plus des magnifiques scènes à cheval (Marina Hands est une cavalière émérite, ce qui contribue pour beaucoup à leur authenticité), on y croise des personnages romanesques tout droits sortis d’un roman du xixe siècle, voire d’un conte de Perrault, revisités par l'énergie très rock'n roll de Patricia Mazuy : l'héroïne idéaliste et insoumise d’origine modeste, la mégère avide de pouvoir et d’argent prête à toutes les manipulations pour parvenir à ses fins, la fille pimbêche cachant ses complexes sous le verni doré des médailles et surtout le prince vieillissant (formidable Bruno Ganz qui devient le personnage central du film), revenu aigri de presque toutes ses batailles, mais prêt à repartir pour un ultime tour de piste, le plus vrai, le plus libre.

    scénario: 17/20         acteurs: 17/20        technique: 17/20       note finale: 17/20

    Sport de filles

    Révoltée par la vente du cheval d’obstacle qu’on lui avait promis, Gracieuse, cavalière surdouée, claque la porte de l’élevage qui l’employait.
    Elle redémarre à zéro en acceptant de rentrer comme palefrenière dans le haras de dressage qui jouxte la ferme de son père. La propriétaire, Joséphine de Silène, y exploite d’une main de fer la renommée internationale d’un entraineur allemand, Franz Mann, ancien champion cynique et usé dont les riches cavalières du monde entier se disputent le savoir - mais aussi le regard !
    Ce microcosme de pouvoir et d’argent n’attend pas Gracieuse qui n’a pour seules richesses que son talent, son caractère bien trempé et surtout sa rage d’y arriver. Branchée sur 100 000 volts, prête à affronter Franz Mann lui-même et tous les obstacles - jusqu’à se mettre hors-la-loi, elle poursuit son unique obsession : avoir un cheval pour elle, qu’elle emmènerait au sommet …


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